samedi 31 janvier 2015

MESTROT

1. — MESTROT (N.), eut : 1) François, qui suit. 2) André, présent au mariage de son neveu Antoine le 28 mai 1628.
2. — MESTROT (François), fut l'époux de Jeanne Blanchard, tous les deux décédés avant le 28 mai 1628, et en eut : 1) Antoine, qui suit.
3. — MESTROT (Antoine), épousa par contrat du 28 mai 1628, devant Jobert et Guyot, notaires à Civray, Marie Cartier, fille de Michel et de Marie Petit, remariée à Pierre Maron, sieur de la Grange (v. MARON). Antoine Mestrot procédait sous l'autorité d'Antoine et de Mathurine Tribot, ses oncle et tante maternels, demeurant tous au Chaffault. De leur union, ils eurent : 1) Jean, qui suit. 2) Marie, fut l'épouse de Jean Gallais, archer et huissier de la maréchaussée dudit siège de Civray. 3) Françoise, épousa, par contrat du 30 janvier 1665, devant Surreau, notaire à Civray, Jean Merlaud, archer et huissier en la maréchaussée de la ville, fils de feu Jean, aussi archer et huissier, et de Marie Pelisson, en présence de Jean Mestrot et de Julienne Texereau, son frère et sa belle-soeur, ainsi que de Jean Gallais, archer et huissier.
4. — MESTROT (Jean), fut l'époux de Julienne Texereau, fille d'Hillaire, sieur de Marigné, et de Françoise Surreau, qui veuve, épousa, par contrat du 16 juin 1688, devant Surreau, Louis Rivaud, sieur des Verdonnières, fils de Louis et de Jeanne Dupont (v. RIVAUD de la Cailleterie).

lundi 26 janvier 2015

IGONIN de Ribagnac

§ Ier. branche de Ribagnac
1. — IGONIN (Louis), avait épousé Anne de la Chastre, et était mort avant le 15 avril 1588, date du contrat de mariage de son fils, qui était : 1) Jean, qui suit.
2. — IGONIN (Jean), sieur de Montaurant (Nantiat, Haute-Vienne), épousa, par contrat du 15 avril 1588, devant Gay, passé au château de Boisse, Françoise Faucon, qui eut 6000 livres de dot, assignée sur le lieu de Montaurant et renonça à ses autres droits. De leur union, naquirent : 1) François, écuyer, seigneur de Montaurant et de la Gorce, qui épousa, par contrat du 26 juillet 1631, devant Allafont, notaire à Ambazac, Marguerite Mazeau, fille de Martial, juge de Montcour, Razès, etc. et d'Anne de Fenieux. Le même jour, Jean Igonin, son frère, épousait Anne Mazeau, soeur de Marguerite. François, comme aîné, eut la moitié des biens de son père et Jean 16.000 livres. Si l'und 'eux mourait sans enfant, le survivant lui succéderait, à charge de payer à 600 livres à Jeanne Igonin et 200 à Anne Igonin, leurs soeurs. Le 19 août 1655, une sentence fut rendue à Bellac entre les deux frères, entérinant une transaction du 12 août 1644, par laquelle Jean donnait quittance des 16.000 livres promises par con contrat de mariage, et François lui cédait 10.000 livres pour lui et sa femme, renonçant à la succession d'Anne de Fenieux, sa belle-mère. François aurait été maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, le 26 novembre 1667, mais d'Hozier a écrit « faux » en tête de cette pièce. De cette union, il eut a) Anne, qui épousa François de la Couture-Renon, écuyer, seigneur de Mousac, veuf de Catherine de Chouppes. Il pourrait avoir épouser en secondes noces, d'après Beauchet-Filleau, Marie de Montbel, fille de Jean, seigneur de la Tache, et de Catherine Pignonneau, avant le 15 novembre 1665, date à laquelle celle-ci passait un accord entre son fils aîné et François Igonin, seigneur de la Gorce, son beau-père. 2) Jean, qui suit. 3) Jeanne, qui épousa, par contrat du 8 août 1637, devant Rouxéras, notaire à Montaurant, Robert du Pin, écuyer, seigneur de Chabannes et du Chastenet, et de feue Jacquette Prinsault. Elle mourut avant le 25 janvier 1661, date du contrat de mariage de son fils. 4) et Anne, citée avec sa soeur dans le contrat de mariage de ses frères.
3. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Ribagnac (Saint-Martin-Terressus, Haute-Vienne), épousa, le même jour que son frère François, le 26 juillet 1631, Anne Mazeau, soeur de sa belle-soeur. Elle devait recevoir 10.000 livres de dot, ce qui explique la transaction de 1644 et la sentence de 1655, citées à l'article de François. Par son testament du 12 mai 1839, son frère l'institua héritière de tous ses viens, mais à charge de payer ses dettes. Cette succession étant plus onéreuse que profitable, elle obtint, le 15 juillet 1643, des lettres du roi lui permettant d'y renoncer. Anne Mazeau mourut le 24 mai 1652 à Limoges, où elle était allée gagner le jubilé universel, avec la procession de la paroisse d'Ambazacqui était au nombre de 1200 personnes. De leur union, ils eurent au moins : 1) François, qui suit. 2) Anne, baptisée le 3 février 1640 à Ambazac.
François
Igonin,
Ecr Sgr de
Ribagnat
4. — IGONIN (François), écuyer, seigneur de Ribagnac et d'Auriac, baptisé le 2 juillet 1650, obtint le 17 novembre 1674, un certificat du sénéchal de la marche attestant qu'il avait servi le roi en Allemagne dans l'armée de Lorraine et le servait encore. Il épousa, le 26 septembre 1678, par contrat devant Chavepeyre, notaire à Limoges, Anne Voureil, à laquelle il donnait 100 livres de douaire avec habitation dans le château de Ribagnac. Il fut inhumé le 26 décembre 1721 à Ambazac, ayant eu : 1) Balthazard, qui suit. 2) Marthe, qui fut probablement celle qui épousa, le 13 novembre 1673, Sylvain du Breuil. 3) et Marie, dite Marion, celles-ci étant nommées le 25 mai 1684 dans le testament de leur père qui leur donnait à chacune 3.000 livres lorsqu'elles se serait mariées ou faites religieuses.
En secondes noces, il épousa Marie Dupeyrat, soeur du Théologal de Saint-Martial de Limoges, fille de Jacques, baron de Thouron, qui mourut le 4 octobre 1701, à l'âge de 50 ans. En décembre 1685, il obtint des lettres de rémission pour un homicide involontaire, causé avec plusieurs autres personnes, en étant de légitime défense. Ils furent cependant condamnés à payer à 750 livres aux héritiers du mort, le 5 avril 1686. Il fit enregistrer ses armes à Guéret (généralité de Moulins), le 12 juillet 1699, portant "d'azur à la montagne d'argent, à deux lions affrontés rampant sur cette montagne, au chef d'argent chargé d'une croix ancrée d'or". Il mourut le 26 décembre 1721, et fut inhumé à Ambazac.
5. — IGONIN (Balthazard), écuyer, seigneur de Ribagnac et d'Auriat, né le 28 mai 1683, épousa, le 21juin 1713, Marie-Henriette Le Breton, en présence de Jean Igonin, chevalier, seigneur de Montorant, de Mathurin de Savignac, seigneur de Vaux, et de Marthe Igonin de la Jarye, son épouse, ses cousins. Il passa un bail le 15 février 1732 et mourut le 16 décembre 1744, à l'âge de 62 ans, sa femme étant décédée en 1724 à Limoges, dont il avait eu : 1) François, qui suit. 2) Henri, né le 25 décembre 1715, eut pour marraine Isabelle Igonin du Châtenet. Il épousa, par contrat du 9 avril 1770, Élisabeth Mosnier, fille de feu Jacques, seigneur de Moulin Batie, et d'Henriette de Ribereys, demeurant audit lieu, paroisse de Bussière-Galand (Haute-Vienne). Il mourut ancien militaire à la Besne, le 2 octobre 1776, et fut inhumé le lendemain à Ambazac, très pauvre et n'ayant que sa pension pour vivre. 3) Marthe, qui épousa François Gentil, écuyer, seigneur de Lavau, gendarme de la garde du roi, par contrat passé devant Augendre, notaire à Issoudun, le 2 mars 1788. 4) une fille carmélite à Paris.
6. — IGONIN (François), écuyer, seigneur de Ribagnac, épousa, le 1er avril 1739, devant Maige et Pellegrain, notaires à Bussière-Poitevine, Marie-Anne Ferré, fille de feu Jacques, sieur de la Sermonnière, et d'Anne de Masvallier, demeurant aux Péruges, paroisse de Mouterre-sur-Blourde. Son père lui abandonna ses biens, se réservant 500 livres et la jouissance d'Auriat, à sa charge de payer à Henri, son fils puîné, et à Marthe, sa fille, 4.000 livres chacun lorsqu'ils se seraient mariés. Anne Ferré mourut le 17 décembre 1744 et fut inhumée le lendeman à Ambazac. De leur union, ils eurent : 1) Balthazard, qui fut prêtre.
Veuf, il se remariait, le 17 janvier 1746, à Anne Phelip de Saint-Viance, fille de feu Charles, chevalier, seigneur de Saleyrac, et de Louise de Bridiers, qui lui donna : 2) Marthe Anne, née le 28 novembre 1746, qui eut pour parrain son oncle Henri Igonin, alors maréchal des logies au régiment de Fienne, qui épousa, en janvier 1772, André de Villedon. 3) Anne, née le 7 mars 1749 et baptisée le 12 suivant à Saint-Martin-Terresus, qui eut pour marraine sa tante Marthe Igonin. Elle entra comme élève à l'école de Saint-Cyr le 6 mars 1761 et en sortit le 20 février 1769.
§ II. branche de Montaurant (sans jonction)
1. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Montaurant, épousa, par contrat du 20 novembre 1713, devant Pellegrain et Beau, notaires en Basse-Marche, Marie de Verinaud, dont il eut ; 1) Jean, qui suit. 2) Élisabeth, qui, le 8 janvier 1738, sous l'autorité de Pierre Igonin, écuyer, seigneur de Mombert, capitaine d'Invalides, vendait les droits résultant du contrat de mariage de ses parents, devant Patharin, notaire à l'Isle-Jourdain.
2. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Montaurant, et y demeurant, cédait, le 29 janvier 1738, la somme de 500 livres faisant partie de la dot de sa mère. Le 12 février suivant, il faisait faire l'inventaire des meubles de la succession de Marguerite de la Couture-Renon, veuve de Gaspard de Vérinaud, écuyer, seigneur de la Borgesse.
IGONIN de Montaurant (Charles), écuyer, capitaine au corps royal des Invalides, épousa Marie-Hyacinthe Picot, dont il eut : 1) Anne Marguerite Thérèse, née vers 1720 à Saint-Malo, qui fit profession au couvent de Sainte-Claire de Nantes, le 21 septembre 1740. Elle y mourut le 21 février 1784 et fut inhumée dans le cloître. 2) Michel Sébastien, écuyer, officier des réseaux de la compagnie des Indes, qui était originaire de Saint-Géran de Belle-Île-en-Mer (commune actuelle du Palais), et habitait Saint-Louis de Lorient lorsqu'il épousa, le 5 décembre 1768 à Saint-Julien de Quimper, Bonnaventure Jacquette Gabrielle Le Dall, fille de Jean Charles, sieur de Klon, conseiller eu roi et doyen des conseillers au siège présidial de ladite ville, et de Marie Bonnaventure Therezien, dont il eut : a) Marie Charlotte Anne Bonnaventure, baptisée le 21 octobre 1769 à Saint-Julien de Quimper. b) Marie Yvonne Michelle, baptisée le 23 juin 1771 à Saint-Julien de Quimper.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, 2nde édition, 5e tome, p. 116 & 117. — Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, par l'abbé Joseph Nadaud, tome 2, 1863-1872, p. 439.

dimanche 25 janvier 2015

IGONIN du Mazet

1. — IGONIN (Henri), écuyer, seigneur du Mazet, de la paroisse de Chatain, assista, le 22 avril 1754, en qualité de cousin germain du futur, au contrat de mariage de Jacques du Mosnard, écuyer, seigneur de Beaulieu, et de Marguerite de Cleret. Il épousa Marie de Boislinard, qui mourut vers 1769, ayant eu : 1) François, qui suit.
Veuf, il épousa, le 14 septembre 1786, Marie de Masvallier, née vers 1711, fille de Charles Étienne et de Marguerite Ferré. Elle mourut veuve le 28 mars 1791.
2. — IGONIN (François), écuyer, seigneur du Mazet et de Blanzac, naquit en octobre 1748 dans la paroisse de Saint-Barbant. Il épousa, par contrat du 14 novembre 1785 à Benest et le 22 suivant, à Asnois, Marie-Henriette de Fleury, fille de Louis Charles, écuyer, seigneur de Beauregard, et de Marie de Montreboeuf. Le 14 avril 1789, il était héritier en partie de Louis Louvault, écuyer, seigneur de la Garde, ancien lieutenant au régiment de Gesvre-Cavalerie. De son union, il eut : 1) Marie-Anne Victoire, baptisé le 14 juillet 1786 au logis de Beauregard d'Asnois. 2) François Julien Pierre, né le 3 décembre 1788 et baptisé le lendemain à Asnois, qui fut contrôleur receveur à cheval des contributions indirectes à Poitiers, où il mourut sans postérité le 6 janvier 1865. 3) Louis Pierre Gilbert, baptisé le 25 août 1790, qui fut officier de cuirassiers. 4) Louis Célestin, né le 14 avril 1797 et mort le 18 otobre 1815. 5) Marie Hortense, née le 4 août 1802.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, 2nde édition, 5e tome, p. 116 & 117.

samedi 24 janvier 2015

FRADIN (Le Boupère)

§ Ier.
1. — FRADIN (Charles), probablement celui qui naquit vers 1631 et qui fut inhumé le 4 février 1717 au Boupère (en présence notamment N. Fradin, curé de Saint-Cors), fut notaire du marquisat de Pouzauges, et avait épousé Anne Coustaud, dont il eut : 1) René, baptisé le 5 août 1665 au Boupère. 2) autre René, baptisé le 30 janvier 1671 au Boupère, qui suit. 3) Pierre, baptisé le 29 janvier 1677 au Boupère. 4) Charles, notaire royal, baptisé le 10 juin 1682 au Boupère, qui épousa, le 6 octobre 1716, à Saint-Paul-en-Pareds, Jeanne Cacauld, fille de Michel, notaire, et de Renée Poullet. 5) Augustin, huissier royal, baptisé le 19 septembre 1687 au Boupère, où il épousa, le 7 juin 1717, Marie Charlotte Robin. Il fut inhumé le 3 août 1736 au même lieu, ayant eu : a) Marie, baptisée le 10 février 1718 au Boupère, qui y fut inhumé le 16 suivant. b) Marie-Anne, baptisé le 24 décembre 1718 au Boupère. c) René Augustin, baptisé le 23 novembre 1719 au Boupère, où il fut inhumé le 20 février 1722. d) Marie-Marguerite, baptisée le 13 avril 1721 au Boupère et inhumée le 8 septembre 1721 audit lieu. e) Augustin Jacques, baptisé le 9 octobre 1723 au Boupère, où il fut inhumé le 10 octobre 1744. f) René Joseph, baptisé le 23 janvier 1715 au Boupère. g) Henriette Suzanne Geneviève, née vers 1722, qui épousa, le 25 novembre 1755 au Boupère, François Delavau, procureur fiscal des baronnies de Dienné et Verrières, marquisat de Lussac-les-Châteaux, puis de la Flocellière. Elle fut inhumée le 15 décembre 1764 dans l'église dudit lieu. h) Charles Joseph, baptisé le 15 janvier 1726 au Boupère, où il fut inhumé le 13 juin 1730. i) René, baptisé le 1er mars 1727 au Boupère.
2. — FRADIN (René), notaire du Boupère, épousa, le 26 novembre 1697, à Saint-Paul-en-Pareds, Marguerite Bonenfant, fille de François et de Louise Loizeau, dont il eut : 1) Louise, baptisé le 19 avril 1699 à Saint-Paul-en-Pareds,et inhumée le 26 suivant audit lieu. 2) Charles, qui suit.
3. — FRADIN (Charles), bourgeois de Pranzay, receveur du don gratuit à Lusignan, baptisé le 16 mars 1700 à Saint-Paul-en-Pareds, fut inhumé le 25 mai 1777 à Pranzay, épousa, le 10 août 1739, à Saint-Porchaire de Poitiers, Antoinette Rose Pipaurd, née vers 1710 et inhumée le 14 septembre 1765 à Pranzay, fille de feu Sébastien, vivant tailleur d'habits, et d'Antoinette Lardin, dont il eut : 1) Antoinette Marguerite, inhumée le 27 mai 1741 à Pranzay, à l'âge d'un an. 2) Charles Pierre Simon, professeur à Lusignan, né vers 1740 et mort le 27 janvier 1809, qui avait épousé Marie Faudry. 3) Louis Charles, baptisé le 2 novembre 1741 à Pranzay et inhumé le 22 mars 1743 audit lieu. 4) Louise Perrine, baptisée le 29 juin 1743 à Pranzay. 5) Marie-Anne, baptisée le 29 décembre 1745 à Pranzay, où elle fut inhumée sous le prénom de Luce le 8 mai 1750, à l'âge de 4 ans et demi. 6) Thérèse Marguerite, baptisée le 17 janvier 1747 à Pranzay. 7) Augustin Charles Michel, baptisé le 29 septembre 1748 à Pranzay, où il fut inhumé le 17 août 1758. 8) autre Marie-Anne, baptisée le 17 juin 1752 à Pranzay et inhumée le 2 février 1754 audit lieu. 9) Pierre Victor, né vers 1754 et inhumée le 19 juin 1755 à Pranzay à l'âge de 15 mois. 10) Angélique, née vers 1756 et inhumée le 24 novembre 1758 à Pranzay, à l'âge de 2 ans. 11) Magdeleine, née vers 1759 et inhumée le 14 octobre 1762 à Pranzay, à l'âge de 3 ans.
En secondes noces, il se remaria, le 15 février 1768, à Asnois, Marie-Anne Dupas, décédée le 6 messidor de l'an VI à Poitiers, fille de Pierre, ancien cavalier de la maréchaussée, et de Jeanne Micheau, dont il eut : 12) Charles Pierre, qui suit.
Charles Pierre
Fradin
(1769-1846)
4. — FRADIN (Charles Pierre), professeur à la faculté de droit de Poitiers, fut baptisé le 30 avril 1769 à Pranzay. Il suivit avec succès la carrière du barreau, puis se fit recevoir à l'université de Poitiers docteur ès lettres et docteur en droit, fut nommé profeseur de philosophie au collège royal de la dite ville le 24 janvier 1791, et enfin obtint la chaire de professeur d'histoire à l'école centrale de la Vienne. Professeur au lycée de Poitiers en 1804, il remplit diverses fonctions universitaires sous l'Empire, notamment celle de professeur suppléant à l'école de droit de Poitiers (1806) et celles de professeur d'histoire à la faculté de lettres (1809). Destitué en 1815, il devint avocat à la cour, mais fut rappelé en 1817 à la faculté de droit, où il devint professeur de droit romain le 25 juillet 1823. Il avait été nommé député le 11 septembre 1819, et avait prit place à gauche, où il défendit la monarchie constitutionnelle, vota contre les lois d'exception et prit la parole dans la discussion soulevée par l'élection de l'abbée Grégoire. Il siégea jusqu'en 1824, puis fut membre de l'Athénée et de la société d'émulation de Poitiers, où il mourut le 2 avril 1846. On lui doit une traduction du géographe Pomponius Mela. Il avait épousé, le 22 novembre 1791, à Chasseneuil-du-Poitou, Adélaïde Chantale Rivière, fille de Jean et de Marie-Élisabeth Girault.
Veuf, il se remaria, le 11 février 1793, à Poitiers, à Marie-Anne Rivière, baptisé le 30 décembre 1762 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, fille de Jean et de Marie-Élisabeth Girault. De ce second lit, il eut : 1) Aristide-Modeste, qui suit. 2) Chérie, née le 12 brumaire de l'an III (2 novembre 1794) à Poitiers et morte le 22 messidor suivant (10 juillet 1795) audit lieu. 3) Marie-Caroline, née le 10 février 1796 (21 pluviôse de l'an IV) à Poitiers et morte le 10 brumaire de l'an V (31 octobre 1796) audit lieu.
Il épousa, le 5 septembre 1827, à Vernon, Françoise Plault, née le 25 mai 1806 à Vernon, fille de Pierre, propriétaire, et de Renée Audebert.
5. — FRADIN (Aristide Modeste), avocat à Poitiers, naquit le 1er novembre 1793 à Poitiers. Il épousa, le 12 novembre 1817, Marie Henriette Chénier, née vers 1795 à Benassay, fille de feu Pierre Jean, ancien conseiller et contrôleur au bureau des finances de Poitiers, et de Victoire Nicolas. De leur union, ils eurent : 1) Louise Octavie, née le 8 septembre 1818 à Poitiers. 2) Charles Pierre Aristide Octave, qui suit.
6. — FRADIN (Charles Pierre Aristide Octave), né le 19 juin 1822 à Poitiers, était substitut du procureur près le tribunal civil de Parthenay lorsqu'il épousa, le 7 novembre 1853, à Poitiers, Rose Élisabeth Calmeil, née le 19 mars 1829 audit lieu, fille de Hyacinthe Charles, ancien bâtonnier, chevalier de la Légion d'Honneur et membre du conseil général de la Vienne, et de Chantal Élisabeth Pavie. Il fut par la suite juge au tribunal de la dite ville et mourut le 8 septembre 1862 à Sillars, ayant eu : 1) Henriette Marie Élisabeth Marguerite, née le 15 septembre 1854 à Parthenay, qui épousa, le 21 juin 1875 à Poitiers, Joseph Gabriel Aubrun, architecte à Paris, né le 30 juin 1844 en la dite ville, 9e arrondissement, fils d'Achille Jules César, docteur en médecine, et d'Anica Marie Mirambeau, veuf en premières noces d'Eugénie Jules Marie Simonnot. 2) Radégonde Élisabeth Marthe, née le 13 août 1856 à Poitiers, qui y épousa, le 11 janvier 1876, Jean-Baptiste Amédée Grégoire de Roullac, contrôleur des contributions directes, né le 21 mai 1847 à Limoges, fils de Charles, propriétaire, et de Marie-Françoise Joséphine Basset.

vendredi 23 janvier 2015

LIÈGE d'Iray

§ Ier.
1. — LIÈGE (N.), fut le père de : 1) Philippe, qui suit. 2) Jacques, sieur de la Fond, hôte du Chapeau-Rouge, avait épousé Suzanne Verger, qui mourut le 2 janvier 1692, âgée de 78 ans, après avoir refusé les sacrements, a protesté vouloir mourir dans les religions huguenote. Elle fut enterrée par des valets dans une ouche appartenant au sieur Liège, son neveu, près Roche Groleau. Ils avaient eu : a) Marie, baptisée le 23 novembre 1654 au temple de Lusignan. b) Élisabeth, baptisée le 8 décembre 1656 au temple de Lusignan, qui épousa, le 30 avril 1691, à Enjambes, René Admirault, notaire et procureur du marquisat de Couhé, veuf de Philippe Mignorault.
2. — LIÈGE (Philippe), marchand, épousa, le 11 février 1646, au temple de Saint-Maixent, Magdeleine Delacroix, de la paroisse d'Enjambes, dont il eut : 1) Françoise, baptisée le 7 novembre 1657 au temple de Lusignan. 2) Philippe, qui suit. 3) Jacob, baptisé le 8 janvier 1665 au temple de Lusignan.
Philippe  Liège,
marchand 
bourgeois
de la ville de
Luzignan
3. — LIÈGE (Philippe), sieur des Touches, baptisé le 8 janvier 1661 au temple de Lusignan, était marchand ferron, et fut reçut d'office dans l'Armorial général de France, portant "de sable, à trois bagues d'argent". Il avait épousé, le 7 avril 1687, à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, Anne Garnier, née vers 1669, fille de David et d'Anne Robin, en présence de Jacques Liège, son oncle, et fut inhumé le 10 décembre 1720 à Enjambes. De leur union, naquirent : 1 ) Louis, qui suit. 2) Pierre, rapporté en § II. 3) Anne, qui épousa, le 4 avril 1706, à Enjambes, Jacques Surreau, marchand, sieur de la Mirande, fils de Jacques, sieur de la Mirande, et de feue Marie Bonneau. 4) Élisabeth, née vers 1689, qui épousa, le 14 février 1711, à Enjambes, Louis Joussant, avocat au Parlement et au siège présidial de Poitiers, et qui fut inhumée le le 11 février 1769 à Saint-Porchaire de Poitiers. 5) Marguerite, qui épousa, le 13 février 1721, à Enjambes, Jacques Texier, sieur du Chesne. 6) Jeanne, baptisée le 12 janvier 1693 à Enjambes, qui épousa, le 13 février 1721, à Enjambes, le même jour que sa soeur Marguerite, Pierre Texier, sieur du Chesne, en présence de sa soeur Élisabeth et son beau-frère Louis Joussant. 7) Philippe, né vers 1695 et inhumé le 16 septembre 1704 à Enjambes. 8) Joseph, baptisé le 20 septembre 1700 à Enjambes. 9) Joseph, baptisé le 20 octobre 1700 à Cloué. 10) Marie, baptisée le 2 mai 1703 à Lusignan et inhumée le 12 octobre 1709 au même lieu. 11) Magdeleine, baptisée le 30 août 1705 à Enjambes, qui épousa, le 24 février 1727, audit lieu, Jean-François Léger, sieur de la Villeneuve. 12) Suzanne, baptisée le 18 juillet 1708 à Enjambes, qui épousa, Élie Bertrand, sieur de la Pommeraie, avocat en la cour et présidial d'Angoulême. Le 28 mars 1746, elle vendit, avec son mari, à Joachim de Lauzon, chevalier, la métairie de la Grippe, paroisse du Tallud (Deux-Sèvres), qui lui était venue de la succession de sa mère. 13) Jean Bernardin, rapportée en § III. 14) Marie-Anne, qui épousa, Jacques Préau de la Baraudière, qui fut inhumée en 1753.
4. — LIÉGE (Louis), sieur du Colombier, marchand, passait, le 9 décembre 1727, un contrat d'apprentissage chez Jacques de Lacourt, maître orfèvre à la Rochelle. Il épousa, le 17 septembre 1737, à Notre-Dame de Châtellerault, Catherine Martineau, fille de Jean, sieur de la Rifaudrie, marchand, et de Catherine Guillemot, et mourut le 12 floréal de l'an V (1er mai 1797). De son union, il eut : 1) Jeanne Catherine, baptisée le 8 juin 1738 à Notre-Dame de Châtellerault. 2) Jeanne Louise, baptisée le 13 août 1739 à Saint-Jean-Baptiste de Châtellerault, ayant eu pour parrain Jean Bernardin Liège d'Iray. 3) Louise, baptisée le 26 août 1740 à Saint-Jean-Baptiste de Châtellerault. 4) Louis, baptisé le 9 janvier 1744 à Notre-Dame de Châtellerault. 5) Pierre Augustin, baptisé le 30 décembre 1747 à Notre-Dame de Châtellerault. 6) Élisabeth, baptisée le 30 décembre 1747 à Notre-Dame de Châtellerault. 7) Pierre, baptisé le 27 novembre 1749 à Notre-Dame de Châtellerault. 8) Rose, baptisée le 9 juin 1750 à Notre-Dame de Châtellerault. 9) Jacques, baptisé le 22 juillet 1752 à Notre-Dame de Châtellerault et inhumé le 14 octobre 1758 au même lieu. 10) autre Louis, qui suit. 11) Pierre Benjamin, baptisé le 26 décembre 1757 à Notre-Dame de Châtellerault. 12) Marie-Modeste, baptisé le 12 mai 1761 à Notre-Dame de Châtellerault, qui épousa, le 4 floréal de l'an II (23 avril 1794), Louis Prosper Guillemot, greffier de la municipalité de Châtellerault, et qui mourut le 2 septembre 1836.
5. — LIÈGE (Louis), né vers 1753, partit en Amérique du Sud où il dut mourir. Il avait épousé, le 13 mai 1776, Marguerite Chabot, fille de François, marchand fermier, et de Jeanne Catherine Masson, de Brégeon, paroisse de Sepvret (Deux-Sèves). Il en eut : 1) Louis François, qui suit. 2) Louise Jeanne Marguerite Marie, née le 19 novembre et baptisée le 21 décembre 1777, ayant eu comme parrain Louis Liège, négociant à Châtellerault. 3) Paul Alexandre, décédé le 18 mars 1854 à Niort, qui épousa, en septembre 1841, Désirée Lejay, morte à Niort le 11 janvier 1878. 4) Marie Julie, née le 4 février 1787, épousa, en 1820, Joseph Casimir Masson, conseiller de préfecture à Niort, décédé le 25 octobre 1845 à Mouchamps. Elle mourut le 19 août 1882 au même lieu.
6. — LIÈGE (Louis François), fut baptisé le 4 avril 1779 à la Tremblade. Il épousa, le 15 juillet 1806, à Mouchamps, Catherine Julie Deladouespe, fille de Jacques Louis Étienne et de Jeanne Catherine Loyau. Il mourut le 21 mars 1841 à Mouchamps, et sa veuve au même lieu le 30 mai 1860, ayant eu : 1) Adèle Marguerite, née le 24 mai 1806 à Sainte-Cécile. 2) Julie Alexandrine, née le 4 octobre 1811 à Mouchamps et, qui y épousa, le 23 juillet 1834, Louis Casimir Masson, dit Charles, son cousin germain, fils de Joseph Casimir et de Marie Julie Liège (voir ci-dessus), et mourut le 22 août 1882 audit lieu.
§ II.
4. — LIÈGE (Pierre), fils de Philippe et d'Anne Garnier (3e degré, § Ier.), marchand à Niort, était mentionné en 1727 dans l'acte d'apprentissage de son frère Louis. En 1744, il était en procès avec Jean-Marie de la Lande de la Riche, seigneur de la Riche et de la Lande, et il fut de plus conseiller du roi et receveur des consignations à Niort. Il avait épousé, vers 1727, Marie Léa Maignen, née vers 1703 et inhumée le 16 avril 1735 à Niort, dont il eut : 1) Pierre Philippe, né le 4 janvier 1728 et baptisé le 6 dudit mois à Saint-André de Niort, fut inhumé le 19 août 1733 au même lieu. 2) Anne Suzanne Léa, baptisée le 15 mai 1729 à Saint-André de Niort et inhumée le 22 avril 1730 au même lieu. 3) François Étienne, qui suit. 4) Suzanne, baptisée le 3 janvier 1733 à Saint-André de Niort, qui fut émancipée en 1751 avec ses frère et soeur. 5) Paul, 6) ainsi qu'Anne Marie, jumeaux, nés le 5 mars 1735 et baptisés le lendemain à Saint-André de Niort. 7) Marie-Anne Suzanne, qui recevait en 1751, avec son frère François Étienne et sa soeur Suzanne, des lettres d'émancipation à la suite de la mort de leur père.
5. — LIÈGE (François Étienne), baptisé le 9 janvier 1732 à Saint-André de Niort, fut négociant à la Rochelle et recevait, en 1751, avec ses soeurs, des lettres d'émancipation. Il épousa, Jeanne Boudetn qui fut autorisé par justice, en 1773, pour une constestation contre Denis Goguet, écuyer, seigneur de la Sauzaye, président trésorier de France. De leur union, ils eurent : 1) Pierre Bernard, baptisé le 23 septembre 1757 à Saint-Sauveur de la Rochelle, ayant eu pour marraine Suzanne Liège.
§ III. branche d'Iray
4. — LIÉGE d'IRAY (Jean Bernardin), sieur d'Iray, bourgeois de Châtellerault, fut baptisé le 5 décembre 1712 à Enjambes, épousa, le 29 juillet 1737, à Saint-Jacques de Châtellerault, Jeanne-Claire Delaveau, fille de Bertrand, procureur du roi en la maison commune de la dite ville, et de Jeanne Gaultron. Elle fut inhumée audit lieu le 20 novembre 1771, et son époux le 10 août 1779, ayant eu : 1) Jean-Bernardin, baptisé le 25 avril 1738 à Saint-Jacques de Châtellerault. 2) Louis-Jean Bernardin, baptisé le 27 février 1739 à Saint-Jacques de Châtellerault. 3) Louis Georges, né le 23 et baptisé le 25 juin 1745 à Saint-Jacques de Châtellerault, qui était,  en 1788, prieur de Saint-Philbert (Marigny-Brizay) et en procès contre l'ancien prieur. Curé de Vaux de 1789 à 1791, et aumônier de la garde nationale de Châtellerault, il prononça un discours le 14 juillet 1790, dit la messe et bénit le drapeau de la fédération de la ville. Le 10 avril 1791, il fut élu curé de Saint-Jean-Baptiste de Châtellerault, prêta le serment constitutionnel le 17 avril, et prit possession de la cure le 17 août suivant. Il joua un rôle important pendant la période révolutionnaire. Le 28 pluviôse de l'an II (16 janvier 1794), devenu suspect, il fut enfermé dans la prison du château. Élargi sur les instances de la municipalité, il rentra dans la vie civile et épousa (à cause de la peur qu'il avait éprouvée), le 13 floréal de l'an II (2 mai 1794), Élisabeth Jeanne Contencin, fille de feu Claude, procureur, et de Marie-Anne Miault. Il mourut pensionnaire de l'état le 11 octobre 1831, laissant : a) Claude, né le 1er complémentaire de l'an III (17 septembre 1795). 4) Jeanne Claire, baptisée le 1er juillet 1746 à Saint-Jacques de Châtellerault. 5) François, né le 3 janvier 1748 à Saint-Jacques de Châtellerault, qui fut clerc tonsuré et qui mourut le 25 mai 1767. 6) Joseph, qui suit. 7) Jeanne Claire Françoise, baptisée le 17 juin 1751 à Saint-Jacques de Châtellerault., qui mourut sans alliance le 3 juin 1770. 8) Marie-Anne, baptisée le 3 février 1754 à Saint-Jacques de Châtellerault. 9) Benjamin François, né le 2 janvier 1757 et décédé le 10 mars suivant. 10) Françoise, née le 7 octobre 1761 et décédée le 4 février 1765. 11) Thérèse, née le 7 octobre 1761 et décédée le 4 février 1765. 12) Louis, adjudant d'infanterie, qui épousa Marie-Jeanne Duclos, et qui mourut le 3 juin 1793.
5. — LIÈGE d'IRAY (Joseph), baptisé le 1er avril 1750 à Saint-Jacques de Châtellerault, fut juge consul. Il avait épousé, le 2 février 1782, Céleste Madeleine Renault de la Pagerie, fille de feu César Antoine Fulgent et de Rose Anne Briant, dont le mariage fut bénu par Louis-Georges Liège, vicaire de Saint-Jean de Châtellerault. Il mourut le 15 février 1827, ayant eu : 1) Joséphine Rose, née le 8 novembre 1782 et décédée le 16 décembre suivant. 2) Joseph, qui suit. 3) Louis, rapporté en § IV. 4) Victoire Anne, baptisée le 1er septembre 1788, qui épousa, le 20 avril 1828, Louis Mottret, chef de bataillon d'artillerie, et directeur de la manufacture d'armes de Châtellerault, veuf de Bernardine-Jeanne Le Nourry.
6. — LIÈGE d'IRAY (Joseph), baptisé le 13 novembre 1783 à Saint-Jacques de Châtellerault, fut substitut à Rochefort puis nommé à la Rochelle en 1812. Il devint, le 18 septembre 1815, procureur du roi puis fut nommé procreur au Mans et, enfin, conseillerà la cour royale de Poitiers, le 17 décembre 1818. Il avait épousé, le 20 avril 1828, Virginie Renault de la Pagerie, fille de feu Antoine, et fut retrouvé mort dans les bois de Vaux, à Beaumont, le 9 octobre 1853. De son union, naquirent : 1) Joseph Edmond, qui suit. 2) Joséphine Nancy, née le 28 juin 1830 à Poitiers, qui épousa Sylvain Le Breton, sous-intendant militaire de 1ère classe, officier de la Légion d'Honneur, qui mourut le 26 novembre 1909 à Beaumont. 3) Virginie Nancy, qui épousa, le 21 juin 1852, son cousin germain Louis Henri Liège d'Iray (7e degré, § IV.).
7. — LIÈGE d'IRAY (Jose Édouard), né le 21 décembre 1834 à Poitiers, fut substitut aux Sables d'Olonne le 18 juillet 1860, puis le 23 novembre 1865 à Poitiers, substitut du procureur général en octobre 1868, avocat général le 17 mars 1872, et enfin au même poste à Toulouse le 18 août 1878. Il avait épousé, Marie-Aline Bonnet, et mourut le 11 décembre 1911 à Paris. Il avait eu : 1) Joseph Armand René, né le 9 octobre 1869 à Poitiers, qui mourut au château de Cantray, aux Trois-Moutiers, le 17 septembre 1889.
§ IV. seconde branche d'Iray
6. — LIÈGE d'IRAY (Louis), né le 20 octobre 1784 à Beaumont, fils puîné de Joseph et de Céleste Madeleine Renault de la Pagerie (5e degré, § III.), fut percepteur à Lencloître. Il épousa, le 9 février 1813, Rosalie Delort, fille de Jacques Joseph Godefroy, marchand, et de Marie-Anne Rosalie Durand, en présence de Joseph Liège d'Iray, substitut du procureur impérial de la Rochelle, son frère, et de Louis Georges Liège d'Iray, propriétaire son oncle. En 1831, il fut nommé pour composer le conseil général de la Vienne et mourut le 7 avril 1842, ayant eu : 1) Louis Henri, qui suit. 2) Rosalie Olicie, née le 15 juin 1816 à Antran, qui mourut le 22 octobre 1857. 3) Élisa, dite Élisabeth, née le 13 septembre 1821 à Châtellerault, qui épousa, le 26 mars 1842, Joseph Théophile Lavallée, propriétaire. Elle mourut le 7 juillet 1914 à Paris.
7. — LIÈGE d'IRAY (Henri Louis), né en 1819, industriel, fut président du tribunal de commerce de Châtellerault. Il avait épousé, le 21 janvier 1850, Virginie Nancy Liège d'Iray, sa cousine germaine, fille de Joseph et de Virginie Renault de la Pagerie. Il mourut le 25 mai 1897, à Puychevrier, à la Tricherie, ayant eu : 1) Solange Anne Rosalie, née le 4 novembre 1850 à Châtellerault, qui épousa, le 17 mai 1871 en la dite ville, Marie Victor Antoine Théodore Berneault, officier d'infanterie. Elle mourut le 30 septembre 1891 à Tours. 2) Joseph Henri Maxime, né le 28 février 1858, fut capitaine, et mourut sans alliance le 3 juin 1886. 3) Louis Henri Édouard, qui suit.
8. — LIÈGE d'IRAY (Louis Henri Édouard), né le 25 juin 1860 à Châtellerault, fut chef d'escadron, commandant le 6e groupe d'artillerie à pied, et fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur.Il avait composé un "", qui fut publié après sa mort par M. Duvau. Il avait épousé, à Fontainebleau, Madeleine Pugnet, dont il eut : 1) Marie Henri Jean, né en août 1893, qui mourut le 1er septembre 1894 à Poitiers.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, 2ème édition, tome 6, p. 141 à 144.

jeudi 22 janvier 2015

TRÉBUCHET

§ Ier. branche aînée
1. — TRÉBUCHET (Jean), fut l'époux d'Anne Tribot. il avait une soeur, Marie Trébuchet, née vers 1606, qui était veuve de Guillaume Debenest lorsqu'elle fut inhumée le 18 février 1675 à Voulême. De son union, Jean Trébuchet eut : 1) Antoinette, épouse de Jean Michaud. 2) Marie, baptisée le 1er août 1630 à Voulême, qui fut certainement celle qui avait épousé 1°) Pierre Servant, puis 2°) Étienne Baillot, avec  qui elle fit baptiser leur fils Jean le 31 mars 1658 à Voulême. Elle est remaniée en troisièmes noces à Pierre Desbains. Elle demeurait au moulin de Mérâne lorsqu'elle fut inhumée le 29 mars 1692 au même lieu à l'âge de 62 ans, en présence de Jean Trébuchet, son frère, de Marie Servant, sa fille, et de Jean Bailliot, également son fils. Leur fille, Marie Bailliot, veuve de Jacques Dusouil, est inhumée le 9 novembre 1683 à Voulême, en présence de sa mère. 3) Jeanne, baptisée le 23 avril 1634 à Voulême. 4) Anne, baptisée le 19 mars 1637 à Voulême. 5) Jean, baptisé le 18 octobre 1638 à Voulême, probablement celui qui suit.
Jean
Trébuchet,
notre
2. — TRÉBUCHET (Jean), inhumé le 7 juillet 1713 à Voulême à l'âge de 77 ans, y fut notaire royal, et c'est à ce titre qu'il fut reçu d'office dans l'armorial général de France, portant "d'or, à un cerf de gueules". Il avait épousé Anne Bailliot, née vers 1643 et inhumée le 9 juillet 1710 à Voulême, dont il eut : 1) Jeanne, née vers 1663, qui épousa, le 20 août 1685, à Voulême, Jacques Surreau, né vers 1661, fils de François et de Jeanne Laidier, de la paroisse de Nanteuil (Charente). 2) Marie, qui épousa, le 6 février 1690, à Voulême, Jean Rocher, fils de Pierre et de feu Jeanne Baudin. 3) Anne, baptisée le 23 mai 1668 à Voulême. 4) Pierre, baptisé le 26 juillet 1671 à Voulême et inhumé le 2 janvier 1715 audit lieu, notaire en la châtellenie de Boisseguin et en résidence à Voulême, qui épousa, 1°) par contrat du 31 octobre 1701, devant Surreau, notaire à Civray, et par cérémonie du 16 novembre suivant, à Voulême, Louise Dusouil, née vers 1684 et inhumée le 5 mai 1709 à Voulême, fille d'André, notaire en la châtellenie de Limalonges, et de Marie Bardon, en présence, notamment, de Jean Trébuchet, son frère, de Pierre Arnault, son beau-frère, ainsi que d'André Moreau, de Jean Dijonneau et de Jean Debenest, ses cousins issus de germain. De leur union, ils eurent : a) Marie, baptisé le 19 décembre 1704 à Voulême, qui fut probablement celle qui fut inhumé le 16 août 1730 à Lizant à l'âge de 23 ans, et qui avait épousé, le 29 juin 1723, à Voulême, Pierre Bonnin, veuf. b) Pierre, baptisé le 5 février 1709 à Voulême. 5) Antoinette, baptisé le 1er août 1674 à Voulême, qui épousa, par contrat du 6 janvier 1698, à Genouillé, et par cérémonie du 27 janvier 1698 à Voulême, Pierre Arnault. 6) Françoise, née vers 1676, fut inhumée le 27 novembre 1702 à Civray, en présence de son père et de son beau-père, où elle avait épousé, par contrat du 9 avril 1702, et par cérémonie du 31 mai suivant, Jean Moreau, fils de Jean, laboureur, et d'Anoye Renault. 7) Hilaire baptisée le 2 mai 1681 à Voulême et inhumée le 10 février 1732 à Clussais-la-Pommeraie à l'âge de 55 ans, avait épousé, 1°) par contrat du 1er février 1705, à Civray, Jean Granier, inhumé le 20 janvier 1714 à Clussais-la-Pommeraie, puis, veuve, 2°) par contrat du 23 septembre 1715 à Civray et par cérémonie du 14 octobre 1715, à Clussais-la-Pommeraie, François Fillon, fils de François et de Gabrielle Papault. 8) Jean, qui suit.
3. — TRÉBUCHET (Jean), baptisé le 28 mai 1684 à Voulême et inhumé le 29 mai 1742 audit lieu, qui épousa le 20 août 1703, à Clussais-la-Pommeraie (Deux-Sèvres), Marie Dusouil, née vers 1688 et inhumée le 2 juillet 1711 à Voulême, dont il eut : 1) Anne, baptisée le 21 février 1706 à Voulême. 2) Jean, qui suit. 3) Louis, baptisé le 26 septembre 1709 à Voulême et inhumé le 21 novembre 1734 audit lieu. 4) Pierre, rapporté en § II.
Puis, veuf, il se remaria, par contrat du 5 janvier 1712, à devant Surreau, notaire à Civray, à Jeanne Marteau, veuve de Jean Auvin et fille de Simon et de Jeanne Bourloton, en présence, notamment, de Pierre Trébuchet, son frère, d'André Dusouil, son oncle par alliance, ainsi que de Jean Debenest, son cousin issu de germain. De cette union, naquirent : 5) Pierre Louis, du second lit, baptisé le 23 janvier 1714 à Voulême. 6) Jacques, baptisé le 4 avril 1715 à Voulême. 7) Françoise, baptisée le 22 février 1717 à Voulême, épousa, le 5 février 1777, audit lieu, avec dispense du 3e au 4e degré de consanguinité, Jacques Berton, fils de Pierre et de Marie Bailloux. 8) Paul, baptisé le 20 février 1719 à Voulême. 9) Anne, baptisée le 30 juin 1720 à Voulême, y avait épousé, 1°) le 24 février 1775, Philippe Ségault, fils de Jacques et de Marie N., puis, veuve, 2°) le 11 février 1766, Pierre Bailly, fils de Jean et de Catherine Bernard. 10) Marie, qui épousa, le 19 février 1770, à Voulême, Jean Bernardin, dit Bonillon, meunier au moulin de Chambe, fils de Pierre et de Marie Baillargeon.
4. — TRÉBUCHET (Jean), né vers 1707 et inhumé le 14 avril 1776 à Voulême, qui avait épousé, par contrat du 28 février 1735, Françoise Berton, née vers 1716 et inhumée le 5 mars 1743 à Voulême, fille de Paul, marchand, et de Marie Bailloux, en présence notamment d'André Dusouil, oncle, et d'un autre André Dusouil, de François Dusouil, François Pouilloux, cousins germains, de Pierre Bailliot, cousin issu de germain, et de Pierre Bourain, cousin germain par alliance. De cette union, naquirent : 1) Jean, baptisé le 15 mars 1737 à Voulême. 2) Anne, baptisée le 12 août 1738 à Voulême, qui épousa, par contrat du 17 novembre 1762, devant Pasquet, Mathieu Guillaud, veuf de Marie Brothier, fils de Mathieu et de Marie Maisonneuve (v. GUILLAUD de la Vallée). 3) Marie, qui épousa, le 7 novembre 1764, à Voulême, Pierre Gavalet, fils de Pierre et de Marie Robin. 4) Jeanne, baptisée le 17 juin 1740 à Voulême. 5) Magdeleine, baptisée le 9 juillet 1741 à Voulême. 6) Jean, baptisé le 15 novembre 1742 à Voulême.
Veuf, il épousa, le 10 février 1744, à Lizant, Françoise Guyard, fille de Pierre, qui lui donna : 7) Pierre, du second lit, qui suit.
5. — TRÉBUCHET (Pierre), baptisé le 22 décembre 1747 à Voulême et décédé le 6 messidor de l'an VII (24 juin 1799) à Lizant, avait épousé, le 9 février 1779, à Messeux (Charente), Marie Massonnet, qui lui donna : 1) Marie, baptisée le 9 mars 1780 à Lizant et décédée le 14 décembre 1814 au même lieu, qui épousa François Faudry, employé à la voiture de la Vienne pour la forge de Taizé-Aizie, fils de Louis et de Jeanne Goupillot. 2) Jean, baptisé le 20 juin 1782 à Lizant et décédé le 10 août suivant au même lieu.
Veuf, il se remaria, le 7 mai 1788, à Lizant, à Françoise Pelletier, fille de Pierre et de Jeanne Coudart, dont il eut : 3) Jean, baptisé le 27 mai 1789 à Lizant et décédé le 21 janvier 1794 au même lieu. 4) Pierre, qui suit. 5) Jean, né le 24 janvier 1796 à Lizant, qui y avait épousé, 1°) le 8 février 1819, au même lieu, Marie Saunier, fille de Jean, cultivateur, et de Jeanne Guyard, puis, veuf, 2°) le 21 avril 1830, Marie Ravaud, fille de Jacques, cultivateur, et de Françoise Visseron. De leur union, ils eurent : a) Marie, née le 2 juin 1822 à Lizant, épousa, le 22 juin 1844, audit lieu, Joseph Pourrin, cultivateur, fils de Philippe, également cultivateur, et de Marie Bobe.
6. — TRÉBUCHET (Pierre), baptisé le 4 août 1792 à Lizant, avait épousé  le 22 février 1813, au même lieu, Françoise Ravaud, fille de Jacques, cultivateur, et de Françoise Visseron. De cette union, naquirent : 1) Pierre, né le 14 mars 1814 à Lizant et décédé le 21 avril 1895 au même lieu, qui épousa, le 6 mars 1848, à Bioussac, Marie Allemand, dont il eut : a) Marie, née le 21 janvier 1849 à Lizant, qui épousa, le 20 juin 1870, au même lieu, Pierre Baudinaud, cultivateur, fils de Jacques Pierre, propriétaire à Pougné, et de Marie Changeur. b) Madeleine, sa jumelle, née le même jour audit lieu, qui y épousa, le 26 avril 1871, François Baudinaud, cultivateur, frère du précédent, et fils de Jacques et de Marie Changeur. 2) Françoise, née le 14 février 1818 à Lizant, qui épousa, le 15 juin 1846, au même lieu, Pierre Vallade, propriétaire, fils de Pierre et de Françoise Servant. 3) Madeleine, couturière, née le 10 décembre 1820 à Lizant, qui épousa, le 9 novembre 1846, audit lieu, Pierre Bénéteau, propriétaire, fils de Pierre et de Marie Sableau. 4) Marie, née le 18 septembre 1825 à Lizant, qui épousa, le 19 juillet 1847, au même lieu, François Bernard, cultivateur, fils de Jean et de Marie Gendreau.
Puis, veuf, il épousa, le 26 février 1838, à Surin, Marie Coindeau, fille de feu Jean et de Jeanne Michaud, dont il eut : 5) Jean, qui suit.
7. — TRÉBUCHET (Jean), né vers 1840 et décédé le 3 février 1901 à Lizant, avait épousé Jeanne Vaugué, née vers 1843 à Aizecq et décédée le 22 octobre 1897 à Lizant, fille de Jean et de Célestine Baudinaud, dont il eut : 1) Marie, née le 28 octobre 1866 à Lizant, qui y épousa, le 10 novembre 1884, Alexandre Létang, cultivateur, fils d'Alexandre et de Jeanne Berton. 2) Pierre, qui suit. 3) Célestine, née le 6 août 1877 à Lizant, épousa, le 6 novembre 1897 au même lieu, Ernest Métayer, cultivateur à Taizé-Aizie, fils de Joseph et de Marie Pacton.
8. — TRÉBUCHET (Pierre), cultivateur, né le 12 décembre 1869 à Lizant, épousa, le 25 janvier 1893, audit lieu, Françoise Doux, fille de Jean et de Marie Boncenne. De leur union, ils eurent : 1) Alice, née vers 1898 et décédée le 12 février 1908 à Lizant.
§ II.
4. — TRÉBUCHET (Pierre), fils de Jean et de Marie Dusouil (3e degré, § Ier.), né vers 1710 et inhumé le 28 mai 1774 à Voulême, qui avait épousé 1°) le 3 juillet 1741, audit lieu, Antoinette Debenest, née vers 1714 et inhumée le 31 août 1764 à Voulême, avec dispense du 4e degré de parenté, dont il eut : 1) Jacques, baptisé le 19 avril 1742 à Voulême et décédé le 31 octobre 1812 au même lieu, laboureur, avait épousé, 1°) le 9 février 1779, à Saint-Macoux, Marie Chaffaud, fille de feu Pierre et de Jeanne Fombelle, puis, veuf, 2°) le 21 février 1792, à Voulême, avec dispense du 4e au 3e degré de consanguinité, Jeanne Arnault, fille de Gabriel. De ses unions, il eut : a) Marie, du premier lit, baptisée le 22 novembre 1779 à Voulême et inhumée le 18 janvier 1780 au même lieu. b) Jeanne, du second lit, baptisée le 23 mai 1792 à Voulême et décédée le 13 juillet 1836 au même lieu, y avait épousé, le 20 janvier 1813, Jean Arnault, fils de Jean, maréchal, et de Marie Denieuil. 2) Marie, qui épousa, le 6 juillet 1769, à Voulême, Jacques Grossard, fils de Jacques et de Marie Petit. 3) Pierre, qui suit. 4) René, baptisé le 10 septembre 1747 à Voulême, laboureur, qui épousa, le 7 octobre 1771, à Saint-Gaudent, Marie Brousseau, fille de Jacques et de Jeanne Badin. De leur union, naquirent : a) Marie, baptisée le 3 décembre 1772 à Voulême et décédée le 17 mai 1837 au même lieu, y avait épousé 1°) le 20 juin 1791, Pierre Néron, fils de feu Jean et de Jeanne Bouyer, puis, 2°) le 1er octobre 1806, Pierre Trillaud. b) Jeanne, baptisée le 9 octobre 1778 à Voulême. c) Françoise, née vers 1778 et décédée le 12 octobre 1838 à Voulême, avait épousé, le 26 février 1807, à Saint-Gaudent, Jean Baudin. 5) Françoise, baptisée le 17 octobre 1753 à Voulême et inhumée le 5 février 1830, au même lieu, qui y avait épousé, 1°) le 1er mai 1776, Jean Brouillet, fils de Guy et de Magdeleine Gayet, sous la curatelle de son frère Jacques, puis, veuve, 2°) le 9 octobre 1792, à Savigné, Pierre Debenest, fils de Pierre et de feue Anne Arnaudeau. 6) Jean, baptisé le 13 mars 1759 à Voulême.
Veuf, il se remariait, le 7 octobre 1771 à Saint-Gaudent, à Jeanne Badin, veuve de Jacques Brousseau.
5. — TRÉBUCHET (Pierre), baptisé le 11 janvier 1746 à Voulême et décédé le 14 février 1822 au même lieu, y avait épousé, le 19 février 1776, Antoinette Cotineau, fille naturelle de Marie Cottineau, sous la curatelle de son frère Jacques. De leur union, ils eurent : 1) Antoinette, inhumée le 14 janvier 1777 à Voulême, à l'âge de 20 jours. 2) Pierre, baptisé le 29 janvier 1778 à Voulême et inhumé le 24 juin 1779 audit lieu. 3) Jeanne, baptisée le 16 juillet 1780 à Voulême. 4) Marie, baptisée le 16 novembre 1783 à Voulême, épousa, le 14 octobre 1807, à Lizant, Pierre Berlingaud, journalier, fils de François et de Jeanne Mauduit.. 5) Catherine, baptisée le 18 janvier 1786 à Voulême. 6) Pierre, baptisé le 18 septembre 1792 à Voulême. 7) Jean, né le 11 octobre 1796 à Voulême, décéda le 24 juin 1843 au même lieu. 8) Antoinette, qui suit.
6. — TRÉBUCHET (Antoinette), naquit le 6 fructidor de l'an VII (23 août 1799), à Voulême et mourut le 19 décembre 1872 à Moussac. Elle donna naissance, hors mariage, à : 1) Aimable Jean, qui suit.
7. — TRÉBUCHET (Aimable Jean), naquit le 21 juin 1833 à Voulême, et fut reconnu plutôt tardivement par sa mère, le 10 décembre 1872, par acte rendu dans les registres de Moussac, et décéda le 19 août 1896 au Vigeant, épousa, le 29 novembre 1865, à l'Isle-Jourdain, Agathe Parat, fille de Marc, propriétaire, et de Madeleine Marsaud. Il était alors instituteur à Millac, puis officia à Moussac en 1872, et enfin au Vigeant, où il était dit en retraite au mariage de sa fille Agathe en 1894. De leur union, naquirent : 1) Agathe, née le 25 août 1866 à Millac, qui était institutrice à Chabournay, lorsqu'elle épousa, le 11 avril 1894, Élie Onésime Demeocq, propriétaire, fils d'André et de Madeleine Marit. 2) Venante, née le 18 mai 1872 à Moussac, qui épousa, le 19 février 1898, à Chabournay, Armand Camille Théophile Métayer, tailleur d'habits, fils de Théophile, également tailleur d'habits, et de Clodomire Calvet.

    mercredi 21 janvier 2015

    VÉTAULT (Pliboux)

    VÉTAULT (Honoré), épousa Élisabeth Jolly, dont il eut : 1) François, qui épousa, le 26 octobre 1659, à Messé, Charlotte Moreau.
    VÉTAULT (Catherine), et son époux Pierre Texier, faisaient baptiser leur fille, née le 12 novembre 1696 et baptisé le 15 du même mois à Caunay, qui était inhumée le 7 janvier suivant, et leur fils, Pierre, le 20 décembre 1699 à Caunay. Pierre Texier, dit le Roi, fut inhumé le 22 novembre 1702 à Caunay, en présence, notamment, de Jean Vétault, son beau-frère.
    VÉTAULT (Louis), fut l'époux de Marie Espinoux, dont il eut : 1) Izaac, né le 2 juin 1671 et baptisé le 2 août suivant au temple de Sauzé. 2) Jean, né le 23 décembre 1673 et baptisé le 14 janvier 1674 au temple de Sauzé.
    § Ier. branche de Pliboux
    1. — VÉTAULT (N.), devait être le père de : 1) Marie, née vers 1670 et inhumée le 24 mars 1713 à Pliboux, épousa Pierre Épinoux. 2) Pierre, qui suit. 3) Jeanne, née vers 1689 et inhumée le 24 avril 1713 à Pliboux, épousa, le 28 avril 1699 à Pliboux, François Bouchet.
    2. — VÉTAULT (Pierre), né vers 1681 et inhumé le 25 mars 1742 à Pliboux, épousa, le 28 avril 1699, à Pliboux, Jeanne Bouchet , dont il eut : 1) Pierre, qui suit. 2) Antoine, rapporté en § II. 3) Jeanne, baptisée le 14 décembre 1711 à Pliboux. 4) Jean, rapporté en § III. 5) François, rapporté en § IV.
    3. — VÉTAULT (Pierre), épousa, le 1er mars 1745, à Pliboux, Françoise Perault, fille de François et d'Anne de Rouvre, de la paroisse de Chaunay, dont il eut : 1) François, baptisé le 23 novembre 1746 à Pliboux. 2) Pierre, baptisé le 20 janvier 1749 à Pliboux. 3) Jean, qui suit.
    4. — VÉTAULT (Jean), épousa, le 7 février 1780, à Pliboux, Marie Joyaux, fille de François et de Jeanne Robichon, avec une dispense du troisième au quatrième degré de consanguinité. De leur union, ils eurent : 1) François, baptisé le 12 mai 1781 à Pliboux et fut inhumé le 18 août 1782 au même lieu. 2) Jeanne, baptisée le 3 février 1784 à Pliboux. 3) Pierre, qui suit.
    5. — VÉTAULT (Pierre), baptisé le 12 mars 1787 à Pliboux et décédé le 10 février 1852 audit lieu, épousa, le 1er mars 1813 au même lieu, Jeanne Boutin, née le 12 septembre 1789 à Pliboux, fille de Jean et de Jeanne Perret. De leur union, ils eurent : 1) Pierre, né le 9 septembre 1827 à Pliboux, épousa, le 10 janvier 1855, au même lieu, Marie-Geneviève Rousseau, née le 1er octobre 1823 à Limalonges, fille de Jean et de Geneviève Favre.
    § II.
    3. — VÉTAULT (Antoine), fils puîné de Pierre et de Jeanne Bouchet (2ème degré, § Ier.), épousa, le 14 février 1753, à Pliboux, Anne Dusouil, fille de Jacques et de Suzanne Broussauld. De leur union, ils eurent : 1) Jean François Marie, qui suit. 2) Marie-Jeanne, baptisée le 9 novembre 1755 à Pliboux, épousa, le 6 février 1782, à Pliboux, François Peturault, veuf en Marie Magdeleine Radégonde Raffoux. 3) Catherine, baptisée le 11 novembre 1759 à Pliboux et  inhumée le 1er octobre 1763 au même lieu. 4) Pierre, baptisée le 25 janvier 1763 à Pliboux.
    4. — VÉTAULT (Jean François Marie), baptisé le 24 février 1754 à Pliboux et décédé le 7 décembre 1824 audit lieu, avait épousé 1°) le 7 février 1780, à Pliboux, Marie Bouchet, servante, fille de Gabriel et de Marie Brothier, puis, 2°), le 7 juin 1790, à Pliboux, Magdeleine Peturault, fille de François et Anne Baritault, et enfin 3°) le 17 brumaire de l'an XII (28 octobre 1803), Françoise Sicaud, fille de Pierre et de Françoise Dupuy. De ses unions, il eut : 1) Jean, du premier lit, baptisé le 5 mars 1781 à Pliboux, épousa, le 18 juin 1817, au même lieu, Jeanne Proux, née vers 1795 à Linazay et décédée le 22 janvier 1832 à Pliboux, fille d'Alexis et de Jeanne Poitevin. Veuf, il épousa, le 9 janvier 1833, toujours à Pliboux, Jeanne Drouhet, née le 17 mars 1786, fille de Pierre et de Marguerite Michelet. 2) Marie, baptisée le 13 avril 1784 à Pliboux.
    § III.
    3. — VÉTAULT (Jean), fils puîné de Pierre et de Jeanne Bouchet (2ème degré, § Ier.), baptisé le 9 juillet 1719 à Pliboux, épousa, le 27 octobre 1745, à Pliboux, Suzanne Moreau, fille de Gabriel et de Marie Brissaud. De leur union, ils eurent : 1) Catherine, baptisée le 11 décembre 1747 à Pliboux. 2) Marie, baptisée le 9 novembre 1749 à Pliboux. 3) Jean, baptisé le 9 janvier 1751 à Pliboux. 4) Marie-Magdeleine, baptisée le 27 octobre 1752 à Pliboux. 5) Jean, baptisé le 9 décembre 1753 à Pliboux, épousa Marie Nadeau, fille de Jacques et de Charlotte Fays, dont il eut a) Jacques, baptisé le 26 janvier 1786 à Pliboux ; b) Pierre Philippe, baptisé le 3 novembre 1787 à Pliboux. 6) Jeanne, baptisée le 14 octobre 1756 à Pliboux. 7) Pierre, qui suit. 8) François, baptisé le 5 janvier 1763 à Pliboux, épousa, le 6 floréal de l'an V (25 avril 1797), à Mairé-Lévescault, Marie Madiou, née le 25 septembre 1759 en cette dernière commune, fille de François et de Marie Auvin. Il épousa, en secondes noces, le 23 vendémiaire de l'an X (15 octobre 1801), à Mairé-Lévescault, Marie Aubouin, né le 20 avril 1763 à Clussais-la-Pommeraie, fille de Louis et de Marie Meunier. 9) Marie, baptisée le 22 février 1768 à Pliboux, épousa, le 12 fructidor de l'an VI (29 août 1798), à Pliboux, Jean-Baptiste Debellate, né vers 1776, fils de Pierre et de Louise Épinoux.
    4. — VÉTAULT (Pierre), né le 10 novembre 1760 à Pliboux, épousa, le 17 germinal de l'an III (6 avril 1795), à Brux, Antoinette Pineau, née le 16 décembre 1768 en ladite commune, fille de Pierre et d'Antoinette Giraudon. De leur union, ils eurent : 1) François, qui suit.
    5. — VÉTAULT (François), garçon maçon, né le 12 fructidor de l'an VIII (30 août 1800) à Brux, épousa, le 9 décembre 1818, audit lieu, Jeanne Proust, née le 22 germinal de l'an IX (12 avril 1801) à Brux, fille de François et de Jeanne Pineau, d'où : 1) Auguste Athénaïs, qui suit. 2) Suzanne, servante, née le 29 mai 1839 au village du Peux de Brux et décédée le 18 janvier 1909 en la dite commune, qui y avait épousé 1°) le 25 janvier 1860, Pierre Favre,  maçon, né le 12 décembre 1837 audit lieu, où il mourut le 22 août 1860, fils de Jacques, tisserand, et de feue Jeanne Pineau, puis, veuve, 2°) le 10 novembre 1863, Louis Moinault, farinier au moulin de Lichard d'Anché, né le 3 novembre 1834 au moulin Gachet, à Saint-Léger (Deux-Sèvres), fils de Louis, cultivateur, et de Feue Suzanne Guerry.
    6. — VÉTAUX (Auguste Athénaïs), né le 22 décembre 1841 à Brux et décédée le 16 février 1911 au même lieu, y avait épousé, le 17 octobre 1867, Eugénie Cluzeau, née le 10 octobre 1849 à Brux, fille de Jean et de Marie Lasnier. De leur union, ils eurent : 1) Auguste François Théophile, né le 16 août 1868 à Brux. Parti le 11 novembre 1889 pour le 90e régiment d'infanterie, il arriva au corps le lendemain en qualité de 2e classe, puis fut nommé soldat musicien (il jouait de la clarinette avant le service) le 22 novembre 1890. Il fut envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1892, avec certificat de bonne conduite accordé. Il épousa Eugénie Javeneau, dont il eut : a) Marie-Germaine, née le 27 mars 1902 au Peux de Brux, qui épousa, le 5 juin 1926, à Montrouge, Paul Émile Antoine. 2) Léon, né le 8 avril 1871 à Brux, épousa, le 30 avril 1900, audit lieu, Marcelline Lasnier, née le 11 septembre 1874 à Brux, fille de Pierre et de Madeleine Tribot. De leur union, naquirent : a) Maximin, né le 21 février 1901 à Brux, qui épousa, le 31 octobre 1922, à Rom, Yvonne Pineau. Il mourut le 5 novembre 1983 à Orgères-en-Beauce.
    § IV.
    3. — VÉTAULT (François), fils puîné de Pierre et de Jeanne Bouchet (2ème degré, § Ier.), baptisé le 24 janvier 1722 à Pliboux et inhumé le 20 avril 1779 au même lieu, épousa, le 26 avril 1747, à Pliboux, Marie Sansault, fille de François et de Catherine Blanchard. Leur mariage est réhabilité le 26 août 1760 au même lieu, les époux ayant obtenu une dispense du quatrième degré de consanguinité. De leur union, ils eurent : 1) Françoise, baptisée le 26 novembre 1753 à Pliboux, épousa, le 1er février 1779, à Mairé-Lévescault, Pierre Rambault, fils de Pierre et de Marie Rouhault. Veuve, elle épousa, le 27 avril 1784, au même lieu, François Gaschard, veuf en premières noces de Marie Ayrault. 2) François, qui suit. 3) Jacques Simon, baptisé le 28 octobre 1762 à Pliboux, épousa, le 1er octobre 1792, à Caunay, Marie Gaschet, fille de François et d'Anne Épinoux, avec dispense du troisième degré de consanguinité.
    4. — VÉTAULT (François), baptisé le 7 février 1758 à Pliboux, épousa, le 1er février 1779, à Mairé-Lévescault, Jeanne Rambault, fille de Pierre et de Marie Rouhault. De leur union, ils eurent : 1) Marie, baptisée le 13 février 1780 à Pliboux. 2) Pierre, baptisé le 9 décembre 1783 à Pliboux, épousa, le 24 janvier 1816, au même lieu, Jeanne Trouvé, née le 1er février 1793 à Pliboux, fille de Jean et de Jeanne Royer. 3) Jeanne, baptisée le 12 février 1787 à Pliboux.

    dimanche 18 janvier 2015

    PIBELOUGNE

    PIBELOUGNE (André), fut l'époux de Jeanne Thiaudière, dont il eut : 1) Perrette, baptisée le 25 mai 1610 à Saint-Secondin. 2) Perrette, baptisée le 2 avril 1617 à Saint-Secondin. 3) Jeanne, baptisée le 12 mars 1620 à Saint-Secondin, épousa, le 2 novembre 1656, à Château-Garnier, Jacques Guerre, fils de Jacque et de Nicole Rabereau. 4) Marie, baptisée en octobre 1622 à Saint-Secondin. 5) Paul, baptisé le 21 novembre 1624 à Saint-Secondin, fut probablement celui qui fut inhumé le 22 août 1625 audit lieu.
    PIBELOUGNE (Paul), fut l'époux de Perrette Largeau, inhumée le 11 octobre 1702 à Saint-Secondin, à un âge estimé de plus de 80 ans, dont il eut : 1) Jacques, baptisé le 16 juillet 1634 à Saint-Secondin. 2) François, baptisé en février 1636 à Saint-Secondin. 3) Renée, baptisée le 4 septembre 1640 à Saint-Secondin. 4) Gabriel, baptisé le 4 septembre 1640 à Saint-Secondin. 5) Françoise, baptisée le 24 février 1652 à Saint-Secondin. 6) Catherine, baptisée le 22 avril 1653 à Saint-Secondin. 7) Jeanne, baptisée le 2 septembre 1655 à Saint-Secondin. 8) Jean, épousa, le 30 juin 1700, à Saint-Secondin, Jeanne Chesne, en présence, notamment, de sa mère Perrette Largeau.
    PIBELOUGNE (André), notaire à Château-Garnier, fut l'époux de Fabienne Bellaud, dont il eut : 1) Paul, baptisé le 28 mai 1641 à Château-Garnier. 2) Anne, baptisé le 20 octobre 1644 à Château-Garnier. 3) André, baptisé le 9 novembre 1645 à Château-Garnier. 4) Benjamin, baptisé le 8 décembre 1647 à Château-Garnier, peut-être celui qui fut qualifié de sieur de Courteil, dont l'âge correspond (v. 1er degré, § Ier.). 5) Jacques, baptisé le 6 juin 1651 à Château-Garnier.
    PIBELOUGNE (André), épousa, le 22 janvier 1674, à Payroux, Catherine Colasson. De leur union, ils eurent : 1) Marie-Anne, née vers 1678 et inhumée le 18 septembre 1708 à Charroux, avait épousé, le 11 octobre 1700, audit lieu, François Leclerc, sargetier, fils de François et de Marie Baby.
    PIBELOUGNE (Jacques), épousa, le 5 février 1709, à Saint-Martin-l'Ars, Jeanne Desouches, en présence, notamment, de Benjamin Pibelougne, sieur du Courteil.
    PIBELOUGNE (Jacques), épousa, le 23 novembre 1722, à Saint-Martin-l'Ars, Catherine Chapron. De leur union, ils eurent : 1) des jumeaux, inhumés le 16 novembre 1723 à Château-Garnier à l'âge de 3 jours.
    PIBELOUGNE (Louis), sieur de Fontmorte, épousa, le 17 juin 1726, à Payroux, Marie Geay. De leur union, ils eurent : 1) Catherine, née vers 1727 et inhumée le 13 janvier 1739 à Payroux. 2) Pierre, baptisé le 13 février 1728 à Payroux. 3) François Alexis, baptisé le 24 mars 1731 à Payroux et inhumé le 4 septembre 1733 audit lieu. 4) Marie-Marguerite, baptisée le 23 juin 1734 à Payroux et inhumée le 22 septembre 1744 audit lieu. 5) Marguerite, baptisée le 25 juillet 1737 à Payroux, épousa, le 26 novembre 1761, à Saint-Martin-l'Ars, Charles Rousseau, fils de Pierre et de Françoise Dorandier. 6) Benjamin, baptisé le 8 mai 1740 à Payroux et inhumé le 4 octobre 1745 à Payroux.
    § Ier. branche du Courteil
    Benjamin
    Pipelogue,
    notre
    1. — PIBELOUGNE (Benjamin), sieur du Courteil, naquit vers 1646 et fut inhumé le 20 mars 1713 à Payroux. Il fut notaire et c'est sous cette charge qu'il fut inscrit dans l'armorial général de France, portant "de gueules, à cinq étoiles d'or posées en sautoir". Il avait épousé Louise Bellaud, fille de jean, sénéchal de Gençay, et de Louise de la Ménardière, dont il eut : 1) Pierre, baptisé le 23 avril 1691 à Joussé. 2) Jean Benjamin, qui suit. 3) Marie-Anne, baptisée le 10 janvier 1695 à Joussé et inhumée le 21 septembre 1763 à Usson-du-Poitou, avait épousé, le 16 janvier 1719, à Saint-Secondin, François Pasqueron, lieutenant réformé au régiment d'Angoumois, fils de René et de Marguerite Fleuriaux (v PASQUERON). 4) Louis, baptisé le 30 octobre 1696 à Payroux. 5) Florence, baptisée le 25 mars 1698 à Payroux. 6) André, baptisé le 7 novembre 1699 à Joussé. 7) Marie-Louise, baptisée le 6 décembre 1700 à Payroux et inhumée le 30 janvier 1766 à Château-Garnier, avait épousé, le 9 novembre 1723, à Usson-du-Poitou, Julien Deputiers, sieur de la Treille. 8) Marie, baptisée le 20 juin 1702 à Payroux. 9) autre Marie, baptisée le 28 février 1704 à Payroux. 10) Paul, baptisé le 25 janvier 1709 à Payroux.
    2. — PIBELOUGNE (Jean Benjamin), sieur du Courteil, épousa, le 24 février 1716, à Blanzay, Anne Goumin, fille de Paul et de Marie Mathieu. De leur union, naquirent : 1) Jean, baptisé le 5 novembre 1719 à Payroux. 2) Marie, baptisée le 14 février 1721 à Payroux. 3) François, baptisé le 11 mars 1723 à Payroux. 4) Jean, qui suit. 5) Marie-Anne, baptisée le 26 août 1724 à Payroux, épousa, 1°) le 26 novembre 1743, à Joussé, Pierre Malpoger, écuyer, sieur de la Rochas, fils de Jean et de René Mervault, puis, veuve 2°) le 27 août 1757, à Blanzay, Jacques Guérin, gentilhomme verrier, fils de noble Étienne, sieur des Blottières, et de Jeanne Godefroy, de la paroisse de la Chapelle-du-Rousselin. 6) Louise Marie, baptisée le 23 août 1726 à Saint-Martin-l'Ars. 7) Pierre, baptisé le 13 février 1728 à Payroux. 8) Anne, baptisée le 8 mai 1731 à Payroux. 9) Marie, baptisée le 3 février 1733 à Payroux, épousa, le 22 novembre 1752, à Charroux, Étienne Boiceau, fils de Jean et de Marie Ardouin. 10) Marie-Jeanne, baptisée le 2 juin 1734 à Payroux. 11) Marie, baptisée le 8 décembre 1737 à Payroux.
    3. — PIBELOUGNE (Jean), sieur du Courteil, chirurgien, naquit vers 1724 et fut inhumé le 23 mai 1784 à Payroux. Il avait épousé, le 3 octobre 1752, à Champniers, Jeanne Bonnin, fille de Jean, maître apothicaire, et de Marie-Françoise Robert (v. ROBERT). De leur union, ils eurent : 1) Louis Pierre, baptisé le 25 août 1754 à Payroux. 2) Pierre Jean, qui suit. 3) Jean Benjamin, né vers 1757 et décédé le 10 décembre 1832 à Payroux, avait épousé, le 15 juin 1790, audit lieu, Marie Joubert, fille de Robert et de Suzanne Audebert. 4) Jeanne Marguerite, baptisée le 29 août 1762 à Payroux et inhumée le 7 octobre 1765 audit lieu.
    4. — PIBELOUGNE (Pierre Jean), baptisé le 29 décembre 1755 à Joussé et décédé le 19 avril 1827 à Payroux, avait épousé, le 16 novembre 1779, en ce dernier lieu, Catherine Joubert, fille de Robert et de Suzanne Audebert, soeur de Marie citée ci-dessus, dont il eut : 1) Radégonde, baptisée le 13 août 1780 à Payroux et inhumée le 19 août 1787 au même lieu. 2) Marie-Anne, baptisée le 11 mars 1782 à Payroux et inhumée le 8 septembre 1785 audit lieu. 3) Alexandre Benjamin, baptisé le 18 mars 1784 à Payroux et inhumé le 12 novembre 1785 au même lieu.
    Veuf, il se remaria, le 11 février 1824, à Charroux, à Rosalie Jacquiaud, qui lui donna : 4) Anne Céphise, née le 26 novembre 1824 à Payroux et décédée le 26 avril 1883 au même lieu, y avait épousé, le 18 septembre 1854, Antoine Félix Alphonse Savard, propriétaire.
    § II. branche sans jonction
    1. — PIBELOUGNE (Louis), probablement celui qui fut inhumé le 28 août 1669 à Château-Garnier, fut de Marie de la Faye, dont il eut : 1) Jacques, qui suit. 2) André, rapporté en § III.
    2. — PIBELOUGNE (Jacques), maréchal à Château-Garnier, fut l'époux Nicole Carzan, dont il eut : 1) Jacques, qui suit. 2) Marie, baptisée le 17 février 1665 à Château-Garnier et probablement celle qui fut inhumée le 10 mars 1668 audit lieu. 3) Antoinette, baptisée le 11 février 1667 à Château-Garnier. 4) Marguerite, baptisée le 27 octobre 1669 à Château-Garnier. 5) Catherine, baptisée le 1er avril 1672 à Château-Garnier et inhumée le 11 août 1698 audit lieu, avait épousé, le 13 février 1696, audit lieu, André Tillier, né vers 1667, veuf et boulanger, fils de Louis et de Catherine Dugué. 6) Pierre, baptisé le 23 décembre 1675 à Château-Garnier. 7) Maurice, baptisé le 14 avril 1678 à Château-Garnier. 8) Louise, baptisée le 6 janvier 1682 à Château-Garnier.
    3. — PIBELOUGNE (Jacques), baptisé le 27 novembre 1663 à Château-Garnier, épousa, 1°) par contrat du 16 avril 1690 devant Vézien et par cérémonie du 16 mai suivant, à Notre-Dame-de-la-Chandelière de Poitiers, Jeanne Brisson, fille de Jean et de Jeanne Bègue, dont il eut : 1) Louis, baptisé le 24 janvier 1691 à Château-Garnier. 2) Anne, baptisée le 9 juillet 1692 à Château-Garnier. 3) Louise, baptisée le 17 juillet 1695 à Château-Garnier.
    Veuf, il se remaria, le 27 février 1702, à Château-Garnier, à Catherine Bonnin, née vers 1676, fille de feu Charles, et de Marie Brumaud.
    § III.
    2. — PIBELOUGNE (André), fils de Louis et de Marie de la Faye, sergent royal, épousa, le 23 janvier 1657, à Château-Garnier, Marguerite Roux, fille de Pierre et d'Andrée Fellix. Il était décédé avant le 8 janvier 1660, date à laquelle sa veuve se remariait, à Joussé, à Daniel Boumard. De son union, il eut : 1) Louis, qui suit.
    3. — PIBELOUGNE (Louis), baptisé le 21 octobre 1657 à Château-Garnier, épousa, le 4 février 1682, audit lieu, Jeanne Bertin, fille d'Antoine, serrurier, et de Suzanne Pelisson, en présence de Jacques Pibelougne, maréchal, son oncle, puis, veuf, 2°) par contrat du 10 octobre 1688, devant Dubois, notaire à Poitiers, puis par cérémonie du 8 novembre 1688 à Saint-Porchaire, Françoise Chambeau, originaire de Confolens, fille d'Antoine, marchand tanneur, et de Françoise Guy. De leur union, ils eurent : 1) Jacques, baptisé le 15 octobre 1689 à Château-Garnier. 2) Jean, baptisé le 16 décembre 1690 à Château-Garnier.
    § IV. autre branche sans jonction
    1. — PIBELOUGNE (Paul), maître maréchal, avait épousé, 1°) le 22 novembre 1655, à Saint-Secondin, Catherine Minoret, puis, veuf, 2°) d'après le certificat du curé de Saint-Secondin en date du 29 août 1660, Jeanne (ou Anne, ou Catherine) Pascault, en la paroisse d'Iteuil, fille de Michel et de Marguerite Beaugendre, et il dressait l'inventaire de ses biens le 21 février 1662. Il transigeait, avec sa seconde femme, en date du 11 janvier 1663, devant Guignardeau, notaire à Champagné-Saint-Hilaire, avec Pierre Pascault, maître sargetier, et Guy Pascault,  ses beaux-frères, demeurant ces derniers au port de Vaive, paroisse d'Iteuil. De leur union, ils eurent : 1) Paul, qui suit. 2) Aimée, baptisée le 13 juillet 1664 à Saint-Secondin et inhumée le 3 janvier 1725 à Magné, avait épousé, le 8 février 1695, à Notre-Dame-de-la-Chandelière, René Massigné, fils de Jacques et d'Esther Malzac, originaire de Gençay. 3) Perrine, baptisée le 8 février 1667 à Saint-Secondin. 4) Françoise, baptisée le 7 mars 1669 à Saint-Secondin et inhumée le 26 septembre suivant au même lieu.
    2. — PIBELOUGNE (Paul), épousa, par contrat de mariage du 12 janvier 1688 devant Vézien, notaire à Poitiers, puis par cérémonie du 9 février suivant, à Notre-Dame-de-la-Chandelière de cette ville, Marie Boutin, fille de François et de Marie Oriault, sous la curatelle de Jean Dubois. De leur union, naquirent : 1) Jean, qui suit. 2) Nicolas, baptisé le 7 août 1693 à Iteuil. 3) Jacques, baptisé le 9 août 1696 à Iteuil. 4) Pierre, baptisé le 20 juillet 1699 à Iteuil. 5) Françoise, baptisé le 1er octobre 1702 à Iteuil. 6) Jacquette, baptisée le 30 mai 1705 à Iteuil, épousa, le 6 novembre 1731, à Iteuil, Louis Brunet. 7) Jeanne, baptisée le 26 septembre 1708 à Iteuil. 8) Louis, baptisé le 21 août 1710 à Iteuil, épousa, le 10 novembre 1732, à Sais (Vivonne), Jeanne Toulat, fille de François et de feue Marie Jouineau. De leur union, ils eurent : a) Marie-Thérèse, était domestique chez monsieur Duplaisset, avocat au Présidial de Poitiers, lorsqu'elle épousa, le 14 octobre 1766, à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers, Jacques Gendron, maçon, fils de Pierre, tisserand, et de Catherine Barbe.
    3. — PIBELOUGNE (Jean), né vers 1690 et inhumé le 30 mai 1740 à Marnay, épousa, par contrat du 8 septembre 1717, à Château-Larcher, Marie Grémillon. De leur union, ils eurent : 1) Gabriel, qui suit. 2) Marie, baptisée le 11 février 1723 à Marnay, épousa 1°) le 4 octobre 1740, à Marnay, Antoine Texier, laboureur, veuf de Catherine Vallier, puis, veuve, 2°) le 24 mai 1747, à Château-Larcher, Antoine Gouault, fils de Nicolas et de Marie-Jeanne Dupin.
    4. — PIBELOUGNE (Gabriel), baptisé le 21 mars 1719 à Marnay, fut probablement l'époux de Jeanne Perault, dont il en eut : 1) Jeanne, baptisée le 2 avril 1750 à Château-Larcher. 2) Antoine, qui suit. 3) Françoise, baptisée le 28 septembre 1753 à Château-Larcher et inhumée le 14 octobre 1776 au même lieu. 4) Magdeleine, baptisée le 27 septembre 1760 à Château-Larcher et inhumée le 23 août 1768 audit lieu. 5) François, baptisé le 25 avril 1764 à Château-Larcher et inhumé le 29 octobre 1772 au même lieu.
    5. — PIBELOUGNE (Antoine), baptisé le 23 novembre 1751 à Château-Larcher et inhumé le 22 juin 1785 à Celle-Lévescault, épousa, le 19 octobre 1784, à Celle-Lévescault, Françoise Lombard, fille de René et de Magdeleine Bachelier, dont il eut : 1) Magdeleine, baptisée le 7 janvier 1785 à Celle-Lévescault et inhumée le 20 dudit mois au même lieu.