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lundi 27 mars 2017

OUTÉCY

§ Ier.
1. — OUTÉSY (Jean), dit Fribourg, fut l'époux d'Élisabeth Audouard, dont il eut : 1) Jean, qui suit.
2. — OUTÉSY (Jean), dit Fribourg, garde de M. de Vérac, né vers 1733, épousa, le 5 juillet 1763, à la Mothe-Saint-Héray, Geneviève Bourloton, fille de Pierre et de Marie Dardin. Il mourut le 2 pluviôse de l'an III à Couhé, ayant eu : 1) Jean, qui suit. 2) Pierre, rapporté en § II. 3) Louis, dit Fribourg, militaire retraité et boucher, né le 4 décembre 1770 à la Mothe-Saint-Héray, qui épousa, le 23 avril 1810, à Couhé, Marie Vaillant, fille de feu Joseph et de Louise Gilbert, dont il eut : a) Louise, née le 16 juillet 1810 à Couhé, qui y épousa, le 28 janvier 1828, Pierre Nivelle, marchand poêlier, fils de Pierre, marchand, et de feue Jeanne Février. b) Geneviève, née le 10 mai 1820 à Couhé, où elle épousa, le 2 mars 1839, Jean Fradet, messager, fils de Jacques, aussi messager, et de feue Rose Granger.
3. — OUTÉSY (Jean), propriétaire, né le 29 avril 1764 à la Mothe-Saint-Héray, fut le maire de Châtillon, où il mourut le 9 octobre 1830. Il avait épousé, le 16 mai 1786, à Couhé, Catherine Rouhault, fille de Louis, fermier, et de Françoise Piochon, dont il eut : 1) Jean, qui suit. 2) Geneviève, baptisée le 16 février 1789 à Ceaux-en-Couhé. 3) Adélaïde, baptisée le 24 janvier 1791 à Ceaux-en-Couhé.
4. — OUTÉCY (Jean), baptisée le 9 juin 1787 à Ceaux-en-Couhé, épousa, le 15 juin 1813, à Anché, Appoline Demellier, fille de François et de Magdeleine Quincarlet. Il mourut le 12 janvier 1827 à Couhé, ayant eu : 1) Louise Appoline, née le 23 février 1814 à Châtillon, qui épousa, le 29 avril 1839 à Couhé, Jean Thézard, fils de Philippe et de Jeanne Audouin (v. THÉZARD). 2) Jean Thomas, qui suit. 3) Marie-Louise, née le 25 avril 1818 à Châtillon. 4) Jean-François, cultivateur, né le 23 septembre 1820 à Châtillon, épousa, le 13 octobre 1846, à Châtillon, Madeleine Girard, fille de Pierre, propriétaire, et de Suzanne Jacob, dont il eut : a) François Baptiste, notaire à Romagne, né le 2 août 1847 à Couhé. b) Eugène Dominique Zéphirin, né le 9 août 1849 à Couhé. c) François Fortuné, né le 31 janvier 1852 à Couhé. d) Alexandre Firmin, né le 25 septembre 1863 à Couhé. 5 )Rosalie Marguerite, née le 18 avril 1822 à Châtillon, où il mourut le 6 juillet 1823.
5. — OUTÉCY (Jean Thomas), aubergiste à Couhé, né le 30 janvier 1816 à Châtillon, épousa, le 1er juillet 1839, à la Celle-Saint-Avant (Indre-et-Loire), Renée Mélanie Révérand, fille de Noël Philippe et d'Adélaïde Genevrier, dont il eut : 1) Eugène Jean, qui suit. 2) Jules Séverin, né le 3 juillet 1842 à Couhé. 3) Hyppolite Alphonse, négociant en draperie, né le 18 avril 1845, qui épousa, le 12 avril 1875, à Tours, Anna Augustine Clarisse Briaux, fille de Joseph Auguste, boulanger, et de Maria-Anna Fisch. De leur union, ils eurent : a) Jeanne Marie, née le 17 juillet 1877 à Tours, où elle épousa, le 2 octobre 1899, Joseph Guillaume Charles Lucien Bartoli. Elle mourut le 19 octobre 1961 à Saint-Cloud (ancienne Seine-et-Oise). b) Renée Marie Thérèse, née le 22 juin 1882 à Tours, où elle épousa, le 12 juin 1906, Alcide Hyppolite Roger Rabolleau.
6. — OUTÉCY (Eugène Jean), négociant à Tours, né le 28 avril 1840 à Couhé, épousa, le 28 novembre 1871, à Lezay, Marie-Céleste Chasseray, fille de Jean-Pierre, marchand, et de Marie-Madeleine Amiaux. Il mourut le 29 avril 1884 à Tours, ayant eu : 1) Marie Joseph Georges, qui suit. 2) Jeanne Marie Suzanne, née le 9 février 1878 à Tours, qui y épousa, le 19 juin 1899, Pierre Louis Joseph Demellier.
7. — OUTÉCY (Marie Joseph Georges), négociant, né le 11 mai 1873 à Tours, y épousa, le 20 mai 1901, Caroline Marie Marguerite Mahoudeau, fille de feu Georges, propriétaire, et de Marguerite Catherine Mahoudeau, dont il eut : 1) Jean Marie Michel Eugène Georges, né le 16 mai 1903 à Tours, qui y épousa, le 28 juin 1927, Édith Georgette Trougnon. Il mourut le 24 mai 1979 à Saint-Symphorien de Tours.
§ II.
3. — OUTÉCY (Pierre), boucher et marchand, né vers 1766, épousa, le 6 février 1787, à Couhé, Marie-Magdeleine Judith Barreau, fille de feu François, boulanger, et de Magdeleine Deschamps, dont il eut : 1) Justine, né vers 1793, mourut le 20 ventôse de l'an VI à Couhé. 2) Magdeleine, née le 29 nivôse de l'an II à Couhé. 3) Jeanne, née le 4 pluviôse de l'an III à Couhé.
Veuf, il se remaria, le 10 nivôse de l'an VI, au même lieu, à Jeanne Calandrier, fille de Jean et de feue Jeanne Valette, son ancienne domestique louant ses oeuvres chez lui, qui lui donna : 4) Pierre, qui suit. 5) Marie-Anne, née le 26 frimaire de l'an VII à Couhé. 6) Jean, charron, né le 11 brumaire de l'an IX à Couhé, qui y épousa, le 20 avril 1825, Madeleine Guéry, fille de Pierre, cultivateur, et de Madeleine Menneteau. De leur union, ils eurent : a) Marie-Magdeleine, née le 29 janvier 1826 à Couhé, qui y épousa, le 29 juillet 1844, Louis Gregoire, charron, fils de Laurent, serger, et de Marie-Anne Mousset. b) Julie, née le 7 mai 1828 à Couhé. c) Magdeleine, née le 7 juin 1830 à Couhé. d) Thérèse, née le 11 septembre 1832 à Couhé. e) Marie Hélène, née le 7 novembre 1834 à Couhé. f) Marie Augustine, née le 30 octobre 1836 à Couhé, qui y épousa, le 5 août 1861, François Désiré Fougère, bourrelier, fils de François, cultivateur à Azay-le-Brûlé, et de Marie Grimaud. g) Marie-Louise, née le 24 février 1839 à Couhé, qui y épousa, le 4 juin 1867, Jean Capillon, meunier au Recloux, fils de Jacques, également meunier, et de Marie-Anne Gibault. h) Jean-Baptiste, charron en 1861, né le 12 octobre 1841 à Couhé, qui était peut-être l'époux de Marie Dumon, dont il eut : a) Marie-Élise, née vers 1868, qui épousa, le 18 juillet 1896, à Tizac-de-Curton, Jean Glanet, cultivateur à Génissac, fils de Jean et de Marie Bergé. 7) François Isaac, né le 27 brumaire de l'an XIII (18 novembre 1804) à Couhé. 8) François, né le 25 juin 1807 à Couhé. 9) Magdeleine, lingère, née le 11 juillet 1815 à Couhé, qui épousa, le 11 janvier 1842, audit lieu, François Delagarde, fils de feu Jacques et de Louise Royer. Elle eut hors union : a) Eugène Ernest, né le 17 août 1839 à Couhé.
4. — OUTÉCY (Pierre), boucher, né le 8 nivôse de l'an V à Couhé avant l'union de ses parents, et décédé le 30 juillet 1839 audit lieu, y avait épousé, le 29 juillet 1818, Magdeleine Gauvreau, lingère, fille de Césat, manoeuvrier, et de Geneviève Bertrand, dont il eut : 1) François, boucher, né le 13 août 1819, à Couhé, épousa, 1°) le 18 juillet 1849, à Couhé, Joséphine Baudin, fille de Cyprien, bourrelier, et de feue Catherine Gauvreau, puis, veuf, 2°) le 7 janvier 1857, à Vaux, Madeleine Éléonore Foucher, fille des feux Louis et Marie Martin. Il eut : a) Charles François, né le 30 juin 1851 à Couhé. b) Charlotte Joséphine, née le 10 avril 1853 à Couhé. c) Marie-Amélie, née le 3 juillet 1855 à Couhé. 2) Thérèse Catherine, née le 20 novembre 1821 à Couhé. 3) Pierre, qui suit. 4) Andrault Camille, boucher, né le 14 août 1827 à Couhé, où il épousa, le 12 juin 1848, à Couhé, Louise Moreau, veuve de feu Louis François Coudert, fille de Jean, journalier, et de feue Madeleine Daniel, puis, veuf, le 25 mars 1853, audit lieu, Marie-Germaine Bottreau, fille de Pierre, boucher, et de feue Marie-Anne Outécy. De ses unions, il eut : a) Marie, née le 25 août 1849 à Couhé. b) Marie-Radégonde, née le 13 août 1855 à Couhé. c) Julienne Germaine, née le 31 mars 1857 à Couhé. d) Marie Alice, née le 7 août 1858 à Couhé, qui y épousa, le 21 août  1880, Georges Sincère Davignon, fille de François Sincère et d'Anne-Florence Maillet. Il mourut le 7 janvier 1949 à Poitiers. 5) Magdeleine, née le 14 mai 1830 à Couhé. 6) Geneviève, née le 17 juillet 1831 à Couhé. 7) Pierre, né le 11 novembre 1835 à Couhé. 8) Chéri, né le 20 janvier 1840 à Couhé.
5. — OUTÉCY (Pierre), boucher, né le 17 février 1825 à Couhé et décédé le 26 juillet 1884 à Poitiers, y avait épousé, le 11 février 1874, Françoise Thimonier, journalière, fille des feux Louis et Françoise Artaud, et reconnaissait leurs enfants, qui furent : 1) Pierre, qui suit. 2) Victoire, née le 4 novembre 1864 à Civray. 3) Gualbert, peintre en bâtiment, né le 12 juillet 1867 à Civray, qui épousa, le 21 octobre 1893, à Biard, Ezélia Marie Bichon, couturière, fille de Pierre, employé de chemin de fer, et d'Alida Rousset.
6. — OUTÉCY (Pierre), ouvrier jardinier à Saint-Paixent puis à Poitiers, naquit le 10 avril 1854 à Saint-Martin-l'Ars, et épousa, le 7 mai 1877, à l'Isle-Jourdain, Louis Florence Duverger, couturière, fille de feu François et de Marguerite Garestier. Il mourut le 8 novembre 1908 à Poitiers, ayant eu : 1) Louis, né le 21 février 1878 à l'Isle-Jourdain. 2) Marie, née le 26 février 1880 à l'Isle-Jourdain. 3) Louise, née le 6 février 1882 à l'Isle-Jourdain, qui épousa, le 25 septembre 1911, à Poitiers, Auguste-Alain Dubois, employé au chemin de fer à Tours, fils d'Auguste, tonnelier à Paris, et de Marie-Anne Blennet. 4) Adrienne, née le 5 septembre 1884 à l'Isle-Jourdain. 5) Marie-Bernadette, née le 27 février 1887 à l'Isle-Jourdain, qui épousa, le 7 avril 1921, à Paris, 6e arrondissement, Jean-Jacques Pierre Henri Seilhau. 6) Marie-Angèle, née le 8 juin 1891 à Poitiers, où elle épousa, le 9 septembre 1912, Georges Jean Couturier, sous-chef de service au Crédit Lyonnais, fils de Louis, cordonnier, et de Jeanne Rosalie Dumas. 7) Roger Edouard, né le 6 octobre 1893 à Poitiers, qui y épousa, le 16 septembre 1918, Madeleine Ranouil. Il mourut le 30 juin 1928 à Nontron. 8) André Émile, né le 5 avril 1896 à Poitiers.

dimanche 26 mars 2017

BONNIN (Lizant)

§ Ier.
1. — BONNIN (Jean), maréchal à la Grande Barbâte, épousa, le 29 janvier 1687, à Lizant, Jeanne Bergier, née vers 1658. Celle-ci fut inhumée le 21 février 1732 audit lieu, ayant eu : 1) Jean, qui suit. 2) Antoine, baptisé le 31 décembre 1690 à Lizant, qui épousa, par contrat du 19 décembre 1717, devant Brothier, notaire à Montalembert, et par cérémonie du 17 février 1718, à Lizant, Jeanne Mestayer, fille de Jean et de Marie Dijonneau. Il était décédé lorsque sa veuve épousa, en secondes noces, Jean Brousseau, le 23 août 1723, devant Delhoume, notaire aux Adjots. 3) Pierre, rapporté en § II. 4) Françoise, née vers 1696, qui épousa, le 12 juillet 1729, à Voulême, et par contrat du 21 du même mois, devant Delhoume, notaire aux Adjots, Michel Texeron, fils des feux Jean et Marguerite Drouhaud. Elle fut inhumée le 26 juillet 1771 à Lizant.
2. — BONNIN (Jean), baptisé le 1er janvier 1688 à Lizant, épousa, par contrat du 26 juillet 1711, devant Brothier, notaire à Montalembert, Jeanne Bigot. De leur union, ils eurent : 1) Jean, qui épousa, par contrat du 18 janvier 1741, devant Trébuchet, notaire à Civray, et par cérémonie du 30 suivant à Lizant, Marie Mestayer, fille de Jean et de Jeanne Bricault.
§ II.
2. — BONNIN (Pierre), fut inhumé le 1er juillet 1760 à Voulême, où il avait épousé, le 29 juin 1723, Marie Trébuchet, née vers 1707 et inhumée le 16 août 1730 à Lizant, ayant eu : 1) Pierre, qui suit.
Veuf, il épousa, en secondes noces, Renée Demezicq, qui lui donna : 2) Françoise, baptisée le 26 novembre 1733 à Voulême. 3) Jean, baptisé le 19 janvier 1735 à Voulême. 4) autre Jean, baptisé le 10 novembre 1737 à Voulême. 5) Marie, baptisée le 28 août 1741 à Voulême, qui y épousa, le 5 juillet 1760, Pierre Planchet.
3. — BONNIN (Pierre), baptisé le 21 février 1725 à Lizant, fut marchand à Voulême. Il épousa, le 14 juin 1752, à Civray, Céleste Moreau, fille de Jean et de Marie Pautrot. De leur union, naquirent : 1) Marie, baptisée le 8 avril 1753 à Voulême. 2) Pierre, qui suit.
Veuf, il se remaria, le 5 février 1759, à Voulême, à Marie Bernardin, veuve de Pierre Bailliot, et fut inhumé le 26 janvier 1785 audit lieu, ayant eu : 1) François, dit de la Folie, baptisé le 18 mai 1760 à Voulême, qui y fut notaire royal. Il épousa, le 31 janvier 1787, à Brux, Jeanne Grollier, fille de Charles et de Marie Jolly (v. GROLLIER). De leur union, ils eurent : a) Marie-Jeanne Éléonore, baptisée le 28 mars 1788 à Voulême. b) Jeanne Augustine Honorine, baptisée le 27 février 1792 à Voulême, qui y épousa, le 20 août 1821, Henri Sylvain Louis Seillier, receveur des contributions gradientes à la résidence de la Tessé (Gironde), né le 1er mars 1788 à Maillac, canton du Dorat (Haute-Vienne), fils de Louis et de Louise Erbut, veuf de Marie-Anne Eugénie Chabot. c) François Urbain Céleste, né le 28 février 1795 à Voulême, qui y faut notaire. Il épousa, le 23 octobre 1826, à Vieux-Ruffec, Justine Fouquet-Dubois, fille de René Juste et de Marie Brumauld-Deshoulières, et mourut le 16 mars 1862 à Lizant. d) Marguerite Julie, née le 7 vendémiaire de l'an VI à Voulême, qui y épousa, le 1er juillet 1822, Victor Élie Abraham Brothier, percepteur des contributions directes, propriétaire et négociant, qui fut le maire de la commune, fils de Jean et de Marie-Anne Ouvrard. Elle mourut le 26 mars 1871 à Civray. 2) Marie, baptisée le 29 octobre 1762 à Voulême. 3) Antoinette, baptisée le 4 décembre 1763 à Voulême, qui y épousa, le 27 juin 1776, Jean Bailliot, meunier au moulin de Mérâne, fils de Jean et de Françoise Métayer. Elle mourut le 11 février 1826 au même lieu. 4) autre Marie, baptisée le 26 avril 1766 à Voulême, qui épousa, le 10 février 1790, à Savigné, Pierre Touzalin, futur maire de Saint-Macoux, fils de Nicolas et de Marie Pichereau. 5) Marie Jeanne, baptisée le 22 janvier 1769 à Voulême. 6) Marie-Thérèse, baptisée le 11 août 1711 à Voulême, qui épousa, le 8 septembre 1793, à Charroux, Jacques Sainturet.
4. — BONNIN (Pierre), notaire, baptisé le 27 octobre 1754 à Voulême, épousa, le 27 novembre 1781, audit lieu, Jeanne Berton, fille de Pierre, marchand, et de Jeanne Métayer. Il mourut le 14 frimaire de l'an II au même lieu, ayant eu : 1) Pierre Antoine, baptisé le 17 janvier 1783 à Voulême. 2) François Dominique, qui suit. 3) Antoinette, baptisée le 18 décembre 1792 à Voulême, qui y épousa 1°) le 3 juillet 1809, François Dijonneau, fils d'Antoine et de Magdeleine Sicault, puis, veuve, 2°) le 3 novembre 1819, Pierre Berthon, fils de Jean-Baptiste et de Marie Guillaud. Elle mourut le 23 octobre 1855 au même lieu.
5. — BONNIN (François Dominique), militaire retraité, fut adjoint au maire de Voulême. Baptisé le 4 juillet 1787 audit lieu, il y épousa, le 21 septembre 1812, Marie-Jeane Demezicq, fille de Jean-Baptiste et de Marie-Magdeleine Lebrun. Il mourut le 18 janvier 1855 audit lieu, ayant eu : 1) Magdeleine, née le 20 février 1815 à Voulême et décédée le 4 février 1892 audit lieu, avait épousé Pierre Bourdereau. 2) François Nicomède, né le 15 septembre 1816 à Voulême. 3) Henri Auguste, né le 1er septembre 1819 à Voulême, qui y mourut sans alliance le 20 décembre 1891. 4) Pierre, né le 16 mai 1822 à Voulême. 5) Constantin, né le 12 mars 1825 à Voulême, qui épousa, le 30 avril 1850, à Bernac (Charente), Rose Couineau, dont il eut : a) un garçon né sans vie le 3 mars 1851 à Voulême. 6) Jean-Dominique, né le 20 septembre 1827 à Voulême, qui y mourut sans alliance le 4 janvier 1901. 7) Baptiste, qui suit. 8) Julie, née le 23 janvier 1836 à Voulême.
6. — BONNIN (Baptiste), conseiller municipal de Saint-Macoux, né le 11 janvier 1832 à Voulême, y épousa, le 9 juin 1856, Chérie Marie-Adeline Binaud, fille de Pierre et d'Antoinette Pissard. Il mourut le 27 janvier 1911 à Saint-Pierre-d'Exideuil, ayant eu : 1) Jean-Baptiste François, cultivateur à Comboseize de Saint-Pierre-d'Exideuil, né le 2 avril 1857 à Saint-Macoux, qui épousa, le 25 septembre 1911, à Blanzay, Marie-Eugénie Baudin, fille de feu Pierre et de Marie Chassard. 2) Pierre Bertin, né le 5 septembre 1860 à Saint-Macoux, où il fut cultivateur. Dispensé du service militaire (frère au service), il fut réformé par la commission spéciale de Poitiers le 2 octobre 1902 pour ankylose du coude droit et libéré de toutes obligations militaires le 1er septembre 1906.

mardi 7 mars 2017

CHAUVEAU (Availles-Limouzine)

CHAUVEAU (Léonard), fut le père de : 1) Jacquette, baptisée le 16 janvier 1601 à Availles-Limouzine, peut-être celle qui fut inhumée le 19 décembre 1648 à Availles-Limouzine. 2) Foucault, qui suit.
CHAUVEAU (Foucault), fils du précédent, fut l'époux de Marguerite Gobin, dont il eut : 1) Jacques, qui suit. 2) François, maître corroyeur, baptisé le 29 septembre 1639 à Availles-Limouzine, probablement celui qui épousa, le 17 février 1670, à Abzac, Claude Brunet, et qui était décédé avant le 28 décembre 1691, date à laquelle sa veuve arrentait une pièce de vigne à Barthélémy et Pierre de Thromas, devant Ticquais & Thorigné, notaires à Availles-Limouzine. De leur union, ils eurent : a) Jeanne, baptisée le 1er mars 1676 à Availles-Limouzine. 3) Florance, qui épousa, par contrat du 10 janvier 1646 devant Ticquais l'aîné et son compagnon, notaires à Availles, Jacques de la Chastre, et qui mourut sans postérité. La part accordé par son père lors de ce contrat fut redistribué à Jacques et François, ses frères, par acte du 26 février 1676, devant Ticquais & Chevallon, notaires audit lieu.
CHAUVEAU (Jacques), maître corroyeur et pelletier, transigeait avec Foucault Chauveau, marchand, le 23 novembre 1668 devant Beau & Ticquais, notaires à Availles. Il épousa Françoise Gobin, dont il eut : 1) Étienne, baptisé le 11 août 1647 à Availles-Limouzine.
CHAUVEAU (Jean), marchand, épousa Marie Rousseau, et testait en sa faveur le 8 décembre 1629. De leur union, ils eurent : 1) Anne, baptisée le 25 juillet 1615 à Availles-Limouzine (comme les suivants). 2) Marc, baptisé le 26 juillet 1617. 3) Françoise, baptisé le 10 août 1620, qui épousa, par contrat du 26 septembre 1640, devant Beau & Chauveau, notaires à Availles, Jacques Dumareau, marchand, fils de feu Pierre et de Françoise Rigault. 4) François, épousa, par contrat du 30 décembre 1641, à Availles-Limouzine, Françoise Fournier, fille d'Antoine, maître cellier, et de Jeanne Lamy, dont il eut : a) Léonard, baptisé le 20 janvier 1650 à Availles-Limouzine (comme les suivants). b) Jacques, baptisé le 14 janvier 1652. c) Marc, baptisé le 15 décembre 1655, qui y épousa, le 1er mars 1688, Marie Chesne, fille de François, archer et huissier, et de feue Marguerite Paulet. d) Marie, baptisée le 16 septembre 1657.
C
HAUVEAU (Jacques)
, dit l'aîné, pelletier, fut l'époux de Marie Jammet, dont il eut : 1) Jeanne, qui 
épousa, par contrat du 8 décembre 1688, à Availles-Limouzine, Joachim Chesne, maître maréchal. Elle testait le 4 février 1691 devant Ticquais & Rouffie, notaires à Availles-Limouzine. 2) N., qui fut l'épouse de Pierre Delosme, pierrier. 3) Étienne, baptisé le 4 avril 1676 à Availles-Limouzine.
Étienne
Chauveau,
notre
CHAUVEAU (Étienne), notaire et procureur, né vers 1651, fut reçut d'office dans l'armorial général de France, et portait "d'or, à un coeur traversé de deux flèches de gueules passées en sautoir". Il épousa, le 3 mars 1710, à Availles-Limouzine, Françoise Feuillet et fut inhumé le 10 janvier 1736 dans l'église d'Availles.
CHAUVEAU (Jean), épousa Jeanne Perrin, dont il eut : 1) Jean, baptisé le 12 mars 1696 à Availles-Limouzine.
CHAUVEAU (Jacques), sieur de la Gane, de Mézières, épousa, le 1er février 1701, à Availles-Limouzine, Fleurance de Guillon.
CHAUVEAU (Étienne), né vers 1658 et inhumé le 4 octobre 1708 dans l'église d'Availles.
CHAUVEAU (Jean), fut l'époux de Jeanne Mazellier, dont les enfants, qui se partageaient leur succession le 23 mars 1640, devant Beau & Chauveau, notaires à Availles, étaient : 1) Jacques, qui suit. 2) Jean, maître corroyeur et tanneur, qui était l'époux de Marie Pallier, fille de Léonard et de Perrette Giraud. Leurs enfants se partageaient leur succession, par acte du 24 octobre 1680, devant Ticquais & Jousteau, notaires à Availles, qui étaient : a) Jean. b) Jeanne. c) Marguerite, baptisée le 23 février 1649 à Availles-Limouzine et inhumée le 15 octobre 1698 audit lieu, qui y avait épousé, le 24 novembre 1671, Junien Rouffie, notaire et receveur des terres de la paroisse d'Abzac, fils de feu Antoine et de Jeanne Codet (v. ROUFFIE) (mes ancêtres). 3) Françoise, veuve d'Oddet Delavergne, qui était décédée sans postérité avant le 3 août 1652, date à laquelle ses deux frères se partageaient sa succession.
CHAUVEAU (Jacques), fils du précédent, parchemineur, signait un acte de renonciation de communauté avec sa sœur Françoise, le 23 mai 1640, devant Beau & Chauveau, notaires à Availles, et échangeait avec elle, le dit jour devant les mêmes notaires, une chambre et un grenier contre une maison dans la ville du présent lieu. Il fut l'époux de Marguerite Pallier, fille de Léonard et de Perrette Giraud, et en était veuf le 3 août 1652, date à laquelle il transigeait avec sa belle-mère, son frère Jean Chauveau et Marie Pallier, la femme de celui-ci, ainsi qu'avec Jeanne Pallier, devant Beau, notaire à Availles. De leur union, naquirent : 1) Jacques, notaire de la châtellenie d'Availles et procureur fiscal d'Abzac, épousa, par contrat du 16 mars 1660, Marguerite Courault, dont il eut : a) Espérance, née vers 1662 et inhumée le 16 février 1697 à Availles-Limouzine, qui y épousa, par contrat du 26 février 1691, Pierre de Rechaunette, sieur de Lage. b) Germaine, baptisée le 24 février 1664 à Abzac. c) Jeanne, baptisée le 21 janvier 1666 à Abzac. d) autre Jeanne, baptisée le 12 avril 1671 à Availles-Limouzine. 2) Françoise, qui épousa, par contrat du 22 décembre 1662, à Availles-Limouzine, Jean Patril, fils de Toussaint et de Catherine Charretier (v. PATRIL) (mes ancêtres). Veuve, elle se remaria, par contrat du 10 février 1680, devant Ticquais & Rouffie, notaires à Availles, à François Pérignaud, marchand sargetier, fils de Léonard, aussi marchand sargetier, et de feue Anne Neaulme. 3) Pierre, baptisé le 4 août 1647 à Availles-Limouzine. 4)Jean, baptisé le 15 août 1647 à Availles-Limouzine. 5) Martin, qui suit.
CHAUVEAU (Martin), fils du précédent, baptisé le 30 mars 1650 à Availles-Limouzine, marchand, qui y épousa, par contrat du 23 février 1672, Florence Ticquais, fille de Jean et de Jeanne Mazellier (v. TICQUAIS). Il fut inhumé le 28 septembre 1719 à Availles, ayant eu : 1) Marie, qui épousa, le 28 février 1718, à Availles-Limouzine, Jean Chauvet, fils de feu Jean, en son vivant maréchal, et de Louise Marchand. 2) Jean, qui suit.
CHAUVEAU (Jean), fils du précédent, épousa Jacquette Negrier, dont il eut : 1) Catherine, baptisée le 23 mai 1703 à Availles-Limouzine. 2) Étienne, qui suit. 3) Marguerite, baptisée le 10 décembre 1707 à Availles-Limouzine. 4) Pierre, baptisé le 30 septembre 1709 à Availles-Limouzine.
CHAUVEAU (Étienne), fils du précédent, baptisé le 6 décembre 1705 à Availles-Limouzine, épousa, le 7 octobre 1737, à Saint-Cybard de Poitiers, Marie-Anne Château, avec le consentement de Jacquette Négrier, "mère de l'un des époux", par acte passé par notaires de la sénéchaussée de Montmorillon. Il fut inhumé le 22 avril 1760 dans le grand cimetière d'Availles, ayant eu : 1) René, qui suit. 2) Antoine, baptisé le 16 octobre 1740 à Availles-Limouzine. 3) Françoise, baptisée le 4 juillet 1742 à Availles-Limouzine. 4) Junien Étienne, garde-forestier, baptisé le 28 août 1743 à Availles-Limouzine et mort célibataire le 6 brumaire de l'an XI (28 octobre 1802) à Abzac. 5) Florence Radégonde, baptisée le 14 juillet 1746 à Charroux et le 19 dudit mois à Availles-Limouzine.
CHAUVEAU (René), fils du précédent, sargetier, baptisé le 7 septembre 1738 à Availles-Limouzine, y épousa, le 21 novembre 1775, Marie Lagrange, fille de feu Léonard et de Marguerite Vergnaud. Il mourut le 1er fructidor de l'an II (18 août 1794) à Availles-Limouzine, ayant eu : 1) Étienne, né le 28 janvier 1777 à Availles-Limouzine, qui épousa, le 26 germinal de l'an V (15 avril 1797), à Poitiers, Marie-Ursule Gros, fille de Jean et de Marguerite Dubois.
CHAUVEAU (Jacques), marchand et maître parchemineur, fut l'époux de Jeanne Ticquais. Ils étaient décédés avant le 8 mars 1688, date à laquelle leurs enfants se partageaient l'héritage. De leur union, ils eurent : 1) Jean, marchand, baptisé le 12 novembre 1650 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 16 février 1689, Jeanne Pinet, fille de Jean et d'Anne Ramat. De leur union, ils eurent : a) Jeanne, qui épousa, le 10 janvier 1719, à Availles-Limouzine, Jean de Tromas, fils de Pierre et de Claude Chauveau. b) Marie, baptisée le 9 février 1699 à Availles-Limouzine. c) Catherine, baptisé le 24 novembre 1703 à Availles-Limouzine. d) Marguerite, baptisée le 30 septembre 1706 à Availles-Limouzine. e) Jeanne, baptisée le 27 décembre 1708 à Availles-Limouzine. 2) Joseph, baptisé le 17 décembre 1651 à Availles-Limouzine, qui épousa, par contrat du 30 novembre 1681, à Saint-Gervais, Élisabeth de la Ribardière. De leur union, ils eurent : a) Jeanne, décédée sans postérité. Olivier Roy, faisant pour ses enfants mineurs, et Joseph Chauveau, sieur de Préneuf, se partagèrent ses biens, par acte passé le 10 mars 1718 devant Chauveau, notaire à Availles. b) Marie, qui épousa, Louis Roy, sieur du Mas, établi à Chantrezac. c) Joseph, sieur de Préneuf, épousa, par contrat du 31 janvier 1714, à Availles-Limouzine, Anne Chevallon, fille de Pierre et de Françoise Maillard. 3) Catherine, baptisée le 3 décembre 1653 à Availles-Limouzine. 4) autre Catherine, baptisée le 4 août 1658 à Availles-Limouzine, qui y épousa, par contrat du 3 février 1680, Jean Chauveau, marchand, fils de Jean, notaire, et de Françoise Jourdanneau. 5) Jacques, qui suit. 6) François, épousa, par contrat du 15 janvier 1689, à Availles-Limouzine, Catherine Jousteau, dont il eut : a) Jean, baptisé le 21 février 1694 à Availles-Limouzine (comme les suivants), cordonnier à Montluçon en 1720, qui épousa, le 21 février 1719, en la dite ville, Jeanne Conchon. b) Jeanne, baptisée le 2 avril 1697. c) Joseph, baptisé le 30 mars 1698. d) François, baptisé le 20 mars 1700. e) Marie, baptisée le 17 février 1703. f) Catherine, baptisée le 15 février 1704. g) Françoise, baptisée le 19 juin 1706.
Jacques
Chauveau
bourgs de
la ville
d'Availles
CHAUVEAU (Jacques), fils du précédent, corroyeur, baptisé le 5 décembre 1655 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 31 juillet 1684, Jeanne Jousteau, fille de Michel, notaire et procureur audit lieu, et de feue Marie Dubois. C'était probablement lui qui fut reçu d'office dans l'armorial général de France, portant "d'azur, à un chevron d'or, accompagné en chef de deux chauves-souris d'argent". Il était mort avant le 3 février 1727, date à laquelle sa veuve se remariait, à Saint-Germain-de-Confolens, à Jean-Antoine Bonnard, sieur du Beausoleil, ayant eu : 1) Jean, qui suit. 2) François, sieur de Chauveau, régisseur de la terre de Meillant en Bournonnais. 3) Pierre, baptisé le 1er mai 1696 à Availles-Limouzine. 4) Marie, baptisée le 3 janvier 1702 à Availles-Limouzine.
CHAUVEAU (Jean), fils du précédent, sieur du Villars, marchand tanneur, greffier de la Châtellenie d'Availles, épousa, le 3 juillet 1709, à Availles-Limouzine, Louise Martin, fille de Jacques, sieur des Champs, avocat à la cour, et de Magdeleine Debiers. Il fut inhumé le 12 octobre 1725 dans l'église d'Availles, ayant eu : 1) Jacques, baptisé le 19 avril 1710 à Availles-Limouzine (comme les suivants). 2) Jeanne, baptisée le 2 décembre 1711. 3) autre Jeanne, baptisée le 23 octobre 1712. 4) Josephte, baptisée le 18 octobre 1713. 5) Thérèse, baptisée le 23 avril 1715. 6) François, baptisé le 23 août 1716. 7) Jean, baptisé le 5 janvier 1718. 8) autre François, baptisé le 1er décembre 1719. 9) autre Jean, baptisé le 26 mars 1721. 10) Pierre, baptisé le 11 juin 1722. 11) Catherine, baptisée le 2 septembre 1723.
§. Ier.
1. — CHAUVEAU (Robert), eut : 1) Jacquette, baptisée le 2 mai 1589 à Availles-Limouzine, épouse de Bertrand Patril (v. PATRIL), qui fut inhumée le 18 février 1642 à Availles-Limouzine. 2) Mathurin, qui suit.
2. — CHAUVEAU (Mathurin), épousa Perrette Dudognon, dont il eut : 1) Jean, qui suit. 2) Jacques. 3) Marguerite, qui épousa François Chevallon, sieur de la Borderie. Elle testait en sa faveur le 10 juillet 1640, devant Beau & Boilleau, notaires à Availles. 4) Jacquette. 5) Heuldes, baptisé le 21 février 1616 à Availles-Limouzine.
3. — CHAUVEAU (Jean), notaire de la châtellenie d'Availles et procureur fiscal de la terre et juridiction d'Abzac, épousa, par contrat du 16 juillet 1641, à Availles-Limouzine, Françoise Jourdanneau, fille de feu Michel et de Radégonde Rolland, dont il eut : 1) Catherine, baptisée le 12 août 1647 à Availles-Limouzine. 2) Isabeau, baptisée le 22 mai 1650 à Availles-Limouzine. 3) Jean, qui suit. 4) François, rapporté en § II. 5) Étienne, baptisé le 3 février 1656 à Availles-Limouzine.
4. — CHAUVEAU (Jean), baptisé le 25 juin 1651 à Availles-Limouzine, qui y épousa, par contrat du 3 février 1680, Catherine Chauveau, fille de Jacques et de Jeanne Ticquais. De leur union, ils eurent : 1) Jean, qui suit. 2) Marie-Anne, baptisée le 15 septembre 1695 à Availles-Limouzine. 3) Marie, baptisée le 15 octobre 1698 à Availles-Limouzine. 4) Catherine, qui épousa, par contrat du 1er septembre 1725, à Availles-Limouzine, René Rouffie, maître perruquier, fils de Junien et de Marguerite Chauveau.
5. — CHAUVEAU (Jean), épousa, par contrat du 26 mai 1710, à Availles-Limouzine, Jeanne Rouffie, fille de Junien et de Marguerite Chauveau. De leur union, ils eurent : 1) Junien, qui suit. 2) Étienne, baptisé le 25 avril 1715 à Availles-Limouzine et inhumé sans alliance le 26 octobre 1736 dans le petit cimetière d'Availles. 3) Jean, baptisé le 4 février 1717 à Availles-Limouzine.
6. — CHAUVEAU (Junien)procureur, baptisé le 5 août 1712 à Availles-Limouzine, où il épousa, le 7 février 1737, Françoise Pressac, fille de Jean et de Marie Gaultier. Il fut inhumé le 28 septembre 1780 audit lieu, ayant eu : 1) Françoise, baptisée le 8 mai 1738 à Availles-Limouzine (comme les suivants). 2) Pierre, né vers 1740 et décédé le 2 mars 1806 à Availles-Limouzine. 3) Marie-Madeleine, baptisée le 11 mai 1741. 4) Jacques, baptisé le 21 octobre 1742. 5) Jean, baptisé le 9 décembre 1745. 6) autre Jean, baptisé le 10 septembre 1747. 7) Françoise, baptisée le 5 novembre 1753. 8) François, inhumé le 22 mars 1755. 9) Magdeleine, baptisée le 30 septembre 1756, où elle mourut le 31 décembre 1815. 10) Étienne, maître chirurgien, baptisé le 12 juin 1759, où il épousa, le 15 novembre 1790, Catherine Métays, fille d'Antoine et de Catherine Bernard. Il fut inhumé le 30 juillet 1791 audit lieu, ayant eu : a) Françoise Magdeleine, baptisée le 21 août 1791 à Availles-Limouzine.
§ II.
4. — CHAUVEAU (François), fils de Jean et de Françoise Jourdanneau (3e degré, § Ier.), marchand, baptisé le 30 mars 1653 à Availles-Limouzine, y épousa, par contrat du 19 février 1686, Jeanne Ticquais, fille de feu Jean, vivant notaire, et de Jeanne Mazellier, dont il eut : 1) Marie, qui épousa, le 26 janvier 1712, à Availles-Limouzine, François Gaultier, fils de Jean et de Catherine Couhadier. 2) Marguerite, qui épousa, le 26 janvier 1712, à Availles-Limouzine, Léonard Raymond, fils de feu Jean et d'Adrienne Patril. 3) Jeanne, baptisée le 25 novembre 1696 à Availles-Limouzine (comme les suivants). 4) Catherine, baptisée le 29 décembre 1698. 5) Jeanne, baptisée le 16 juillet 1701. 6) Marguerite, baptisée le 5 août 1703. 7) Pierre, qui suit.
5. — CHAUVEAU (Pierre), épousa, le 7 août 1725, à Availles-Limouzine, Catherine Pressac, fille de Jean et de Marie Gaultier. De leur union, ils eurent : 1) Jean, baptisé le 20 septembre 1727 (comme les suivants). 2) Magdeleine, qui épousa, le 26 août 1760, à Availles-Limouzine, Jacques Foussat, veuf de Marguerite Bruneau. 3) François, baptisé le 21 août 1731. 4) Françoise, baptisée le 23 mars 1736. 5) Pierre, baptisé le 8 décembre 1741. 6) Catherine, baptisée le 29 juillet 1744, qui y épousa, le 26 janvier 1768, René Métayer, fils de Jean et de Marie Maumont.

      lundi 6 mars 2017

      MESNIER

      § Ier.
      1. — MESNIER (Edmé), était mort avant le 11 septembre 1600, car ce jour-là Anne Decombe, sa seconde femme et alors sa veuve, vendait à Guillaume de Marnef, marchand, une boutique située dans la paroisse de Notre-Dame-la-Petite, « au-devant le canton de l'église, touchant à la boutique d'Abraham Bourdeau, maître orfèvre ». (Minutes Chesneau). De ses unions, il eut : 1) Antoine, qui suit. 2) Hilaire, baptisé le 20 juillet 1579 à Saint-Porchaire de Poitiers, fut nommé dans l' « Extrait des anciens Statuts do l'Université de Poitiers... » imprimé par J. Thoreau en 1628. Il fut nommé l'un des quatre imprimeurs de l'Université le 9 novembre 1610, comme on le voit par un acte latin du 12 août 1671, qui confère son office, vacant depuis plus de vingt ans, à Robert Courtois. Cette vacance ferait donc remonter sa mort aux environs de 1650. Il eut certainement une presse. De son union, il eut : 1) Simon, baptisé le 17 avril 1617 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 2) Marguerite, baptisée le 14 mai 1619 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 3) Pierre, baptisé le 21 avril 1584 à Sainte-Opportune de Poitiers, fut inhumé le 25 août 1637 à Saint-Didier, portant la charge de "marchand libraire et imprimeur".
      2. — MESNIER (Antoine), l'aîné probablement, succéda à son père. [...]  dès le 14 mai 1603, il prenait la qualité d'imprimeur dans un acte par lequel il loue à Abraham Bonnestal, marchand, une boutique et maison où il [Antoine Mesnier] demeure, rue des Cordeliers, paroisse de Notre-Dame-la-Petite, moyennant 30 livres par an (Minutes de Chesneau). Il devait être encore jeune quand il mourut, le 7 février 1625, puisque la naissance de son dernier enfant est du 20 janvier 1623. Pendant sa carrière relativement courte, il sut déployer une grande activité et l'œuvre qu'il a laissée est considérable. Il était imprimeur du Roi et de l'Université et il a imprimé, en collaboration avec son confrère Julien Thoreau, qui était aussi imprimeur du Roi, beaucoup de pièces officielles que nous ne citerons pas. Il eut la clientèle des Jésuites qui venaient de prendre la direction du collège de Sainte-Marthe les travaux des membres de cette compagnie ne manquèrent pas de fournir un aliment important à ses presses. Mais il apporta aussi le concours de son industrie à la publication d'autres productions qui ne sont pas sans intérêt au point de vue historique et littéraire. Il demeura d'abord devant le Collège royal; c'est là qu'on le trouve en 1615, d'après l'adresse qu'il donne sur une de ses impressions ; puis il se transporta devant le couvent des Cordeliers, dans la rue du même nom. Son enseigne était "A la Bible d'Or". C'est de son atelier qu'est sortie la première presse qui fonctionna dans le Bas-Poitou [...]. Pierre Petit-Jehan avait épousé à la fin de l'année 1605 une fille de la veuve de Jean Blanchet et s'était engagé à diriger l'imprimerie de sa belle-mère ; mais cette association ne dura pas. Le 3 décembre 1606, Petit-Jehan achetait d'Antoine Mesnier une presse garnie de ses caractères, moyennant la somme de 21 livres, dont 40 livres payées comptant et le surplus payable en quatre termes aux premières foires advenant à Niort et à Fontenay-le-Comte (Minutes Chesneau). Il allait aussitôt s'établir en cette dernière ville et produisait dès l'année suivante plusieurs volumes qui sont bien connus. On doit à Antoine Ier Mesnier l'introduction dans l'imprimerie Poitevine d'un nouvel élément de décoration ; ce sont des frontispices gravés sur cuivre qui ornent plusieurs de ses livres et sont signés de B. Langlois, Antoine Jacquard et Isaac Jaspar [...]. Il avait épousé Françoise Citoys, fille d'André Citoys, qui occupe une place parmi les libraires du XVIe siècle [...]. La mort prématurée d'Antoine Mesnier laissa sa veuve à la tête de l'atelier, avec de nombreux enfants qui étaient pour la plupart en bas âge. Françoise Citoys semble avoir accepté celte situation avec courage, et de 1625 à 1637 elle imprima avec presque autant d'activité que son mari, en prenant comme lui le titre d'imprimeur du Roi et de l'Université. Il fut le père de : 1) Marguerite, baptisée le 29 septembre 1603 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 2) René, baptisé le 15 novembre 1604 à Saint-Didier de Poitiers. 3) Pierre, baptisé le 23 juin 1607 à Saint-Didier de Poitiers. 4) Antoine, qui suit. 5) André, né le 3 mars 1611, qui ouvrit pour son compte particulier une petite imprimerie. Il fut en 1634 du nombre de ceux qui arrêtèrent les "Statuts et règlements des imprimeurs, libraires et relieurs de Poitiers. En 1636, il était adjoint au syndic de la communauté. Il avait épousé Anne Guillegault, dont il eut un fils qui fut baptisé à St-Didier le 4 décembre 1636, l'acte le désigne comme « marchand libraire et imprimeur ». Son acte de décès apprend qu'il mourut, le 27 octobre 1637 en la paroisse de Notre-Dame-la-Petite où il demeurait, et qu'il fut inhumé le lendemain en l'église de Saint-Didier, dans la sépulture de ses pères. Sa veuve se remaria avec Etienne Chavaigne, « maître opérateur », suivant contrat passé devant Bourbeau, notaire, le 9 août 1639. 6) autre René, baptisé le 15 mai 1615 à Saint-Didier de Poitiers. 7) Mathieu, baptisé le 29 septembre 1616 à Saint-Didier de Poitiers. 8) Maurice, baptisé le 23 février 1618 à Saint-Didier de Poitiers. 9) Michel, baptisé le 19 juillet 1619 à Saint-Didier de Poitiers. 10) Simon, baptisé le 8 février 1621 à Saint-Didier de Poitiers. 11) Hugues, baptisé le 20 janvier 1623 à Saint-Didier de Poitiers, qui épousa, le 10 février 1648, à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, René de Lapierre. De leur union, ils eurent : a) Antoine, qui épousa, le 27 mai 1675, à Saint-Michel de Poitiers, Louise Dupuis, fille de feu Antoine et de Marie Seine.
      3. — MESNIER (Antoine), donnait pour la première fois son nom et son adresse sur le titre des "Annales ecclesiastici" imprimés en 1638 en participation avec Julien Thoreau. Il est probable cependant que Françoise Citoys, sa mère, l'avait déjà associé à ses opérations, car des l'année 1633 on le voit prendre dans certains actes la qualité de marchand libraire. Il hérita aussi de sa famille du titre d'imprimeur du Roi et de l'Université. Antoine épousa, le 23 avril 1632, Florence Clabat, qu'il perdit le 2 janvier 1643, et il se remaria bientôt avec Louise Mathé [...]. On peut supposer d'après divers actes que ce fut pour cause de mauvaise gestion et d'embarras d'argent, qu'un jugement du présidial prononça, en 1656 la séparation de biens entre Antoine Mesnier et Louise Mathé sa femme. L'imprimerie ayant été saisie à la requête d'un des créanciers, Louise Mathé la racheta pour son compte personnel, le 23 mai de la même année. Antoine ne continue pas moins à la diriger et il fit plus tard avec Jean, son fils aîné, une association que la mort de celui-ci vint interrompre [...]. Antoine mourut le 22 octobre 1683 et le 23 décembre suivant, à la requête de sa veuve, Michel Amassard, Robert Courtois et Jean Allain, imprimeurs et marchands libraires, tirent l'inventaire de l'imprimerie, qu'ils estimèrent à 1786 livres 4 sols, plus les livres de classes à 423 livres, en tout 2209 livres. Le matériel comprenait entre autres objets quatre presses à imprimer et trois presses en taille douce. Louise Mathé ne garda pas l'établissement à son compte. Par un acte du 8 janvier 1684, elle en abandonna la jouissance entière a François-Xavier Mesnier, son fils, moyennant une rente viagère de 200 livres et sous la condition qu'à son décès François-Xavier tiendrait compte ses sœurs, suivant l'estimation déjà faite, de la part leur revenant dans ladite imprimerie (Minutes Béguier). Ce décès arriva au mois d'octobre 1686, ayant eu : 1) Michel, baptisé le 29 septembre 1638 à Saint-Didier de Poitiers. 2) Jeanne, baptisée le 6 janvier 1640 à Saint-Didier de Poitiers. 3) Marguerite, baptisée le 9 juin 1642 à Saint-Didier de Poitiers. 4) Jean, qui laissait, une veuve, Marie-Anne Mesnard, à laquelle il avait fait donation de tous ses biens meubles acquêts et du tiers de ses propres (acte Beguier, notaire, du 1er juin 1674) et qui se remaria bientôt avec un sieur Antoine Surrault, praticien. Des difficultés s'élevèrent entre les parties, qui y mirent fin par une transaction passée devant le même Beguier, le 12 février 1682. On apprend par cet acte que les Mesnier imprimaient les formules du papier timbre de la ville. 4) Antoine, Le décès de Jean Mesnier avait été précédé, le 9 décembre 1671, de la mort tragique d'Antoine, son frère puiné, qui était alors compagnon imprimeur et fut tué dans une rixe avec d'autres jeunes gens. Le 7 avril suivant, les parents de la victime cédaient, au mandataire de François Castain de Guerry, receveur général des décimes du diocèse d'Angoulême, tous les droits, réparations civiles, dommages-intérêts auxquels ils avaient droit, de prétendre l'encontre de Jean Guillaud, écolier, pour raison de l'homicide commis par lui et autres en la personne de leur fils. Le prix de la cession était une somme de 800 livres payée comptant. (Minutes Rullier). 5) François Xavier, qui suit.
      4. — MESNIER (François Xavier), après le décès de leurs deux enfants, Antoine Mesnier et Louise Mathé n'avaient plus qu'un fils, François-Xavier, qui épousa, le 13 septembre 1679, en l'église Saint-Nicolas de Civray, Louise Pascault, fille de Pierre Pascault, procureur fiscal de Boisseguin (Lizant), et de Louise Fradin. Louise Mathé l'associa aux affaires de la maison, en lui donnant par son contrat de mariage, passé le 10 septembre devant Surreau et Huildoc, notaires à Civray, la moitié de l'imprimerie que le père géra en son nom propre comme par le passé [...]. François-Xavier Mesnier, nanti de l'établissement de ses parents, se mit tout de suite à imprimer en son nom. Il demeurait dans la paroisse de Saint-Hilaire-de-la-Celle et prenait, la qualité d'imprimeur du Roi, de l'Université et du Collège des Jésuites. Par un contrat d'apprentissage du 23 octobre 1684, François-Xavier prenait en sa maison, pour cinq ans, Louis Gillet, âge de14 à 15 ans, fils d'artisans de Poitiers, et s'engageait a lui montrer et enseigner l'imprimerie, à le loger, nourrir et héberger, moyennant la somme de 70 livres payable moitié au comptant et moitié dans un an. (Minutes Dubois). Le 23 février 1693, il faisait avec Antoine Desforges l'estimation de l'imprimerie d'Hilaire Augereau, décédé. Il perdit Marie Pascault, sa femme, le 11 janvier 1688 et convola, le 7 juin suivant, avec Marie-Anne Mesnard, de la paroisse de Scorbé (Vienne). Il passa lui-même de vie à trépas le 11 janvier 1694 et fut enterré en l'église de Saint-Hilaire-de-la-Celle. On voit sa veuve adresser, le 11 janvier, une requête à l'effet de faire lever les scellés apposés après le décès, pour permettre aux garçons et autres personnes nécessaires à l'exercice de l'imprimerie de continuer leur travail, vendre et débiter les livres et autres marchandises (Archives du Présidial). Elle l'obtint sans doute, et un inventaire fut dressé, le 13 février, à la même requête, par Jacques Chauvet, notaire. La prisée du matériel de l'imprimerie, du magasin et de la boutique de librairie, faite par Jean Fleuriau et Jean Courtois, s'élève à 1283 livres et mentionne quatre presses à imprimer, une vieille presse en taille douce démontée et des caractères grecs. l'année suivane, Marie-Anne Mesnard épousait Robert Courtois, autre imprimeur poitevin. De ses unions, il eut : 1) Antoine, baptisé le 23 novembre 1680 à Saint-Porchaire de Poitiers, épousa, le 17 août 1712, à Lizant, Anne Audinot, puis, le 10 janvier 1716, audit lieu, Catherine Carmignac. 2) Catherine, baptisée le 29 mai 1682 à Saint-Porchaire de Poitiers. 3) Jean-Xavier, baptisé le 21 janvier 1685 à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers et inhumé le 19 mars suivant au même lieu. 4) Alexis René, baptisé le 3 juillet 1690 à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers. 5) Christophe, baptisé le 15 novembre 1693 à Saint-Hilaire-de-la-Celle.
      Sources et extraits : L'imprimerie à la librairie à Poitiers, par A. de la Bouralière, in Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, tome 28, année 1904.