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lundi 20 mai 2013

BESSAC (de)

Famille originaire de Saint-Pierre-de-Retz, en Bretagne, qui vint s'établir en Poitou vers 1420, elle portait « d'or au lion de sable lampassé et armé de gueules, accompagné de deux étoiles d'azur, l'une en chef et l'autre au flanc gauche de l'écu ».

La majeure partie de cette étude est extraite du Dictionnaire historiques et généalogiques des familles du Poitou, tome 1, p. 507 à 510.



La noblesse de cette famille fut prouvée par une enquête faite on octobre 1445, consignée sur un rouleau de parchemin de 2,63 m de long, contenant les dépositions de 10 témoins. Nous reproduisons les deux plus importantes :
« Olivier Coppegorge, escuier, seigneur de la Ville-Bessac, demeurant en ladicte Ville-Bessac en la paroisse de Froczay au dyocèse de Nantes, éagé de cinquante et quatrre ans ou environ, tesmoing juré... approuvé par Olivier Bessac touchant le faict de sa noblesse et contenu en la dicte commission à l'encontre du dict Jehan Brenart ; dict et dépose par son serment que feuz Jehan Bessac et Robert Bessac escuiers, demeurants au temps qu'ils vivoient en ladicte paroisse de Froczay, estoient frères germains enfants de Guillaume de Bessac et d'une damoizelle lille de dame Heslaine de Marczeint, tante paternelle de Mons. Jehan de Maloux chevalier, et lequel Jehan de Bessac alla premièrement de vie à trépassement et lui demeura une fille nommée Jehanne Bessac mineure de ans et dame dudit lieu de la Ville-Bessac de laquelle ledit Robert Bessac son oncle eut le bail, garde et gouvernement, come proche parent devers le père d'elle, duquel Robert et de mariage issut et fut ney feu Olivier Bessac qui fut conjoint par mariage avecques Marguerite Voyère, damioiselle, desquelx et de mariage yssurent et furent nés : Robert, Jehan, Perrine, Perrol, Olivier et Mery Bessac frères germains, leurs eufants, et dit celui qui parle qu'il vyt et ne congnut poinct lesdicts Robert et Jehan Bessac, si n'est ainxin (ainsi) qu'il oy dire par plusieurs foez à ses feuz père et mère et qu'il le trove par ses lectres et enseignements, mes bien vyt et congnut feu Olivier Bessac père dudict Olivier nommé en ladicte commission, qui estoit cousin germain de Jehanne Bessac mère de lui qui parle.
« C'est assavoir ledict Olivier, yssu dudict Robert et de ladicte Jehanne sa mère yssue dudict Jehan Bessac frère aisné dudict Robert seigneur en son vivant de ladicte Ville-Bessac et pour tielx se tenoient et portoient on temps qu'ils vivoient et de present lui qui parle en est seigneur à cause de sa dicte mère et laquelle Ville-Bessac, il tient noblement à foy et à rachapt et tous autres droiz appartenans et dépendans à noble et ancienne ancesorie de gentilhomme,... Et dict oultre que par le temps qu'il a veu et congneu ledict Olivier Bessac père desdicts enfants, il estoit gentilhomme tant de père que de mère yssu de noble liguée et ancesorie ancienne et pour tel se portoit et gouvornoit durant le temps qu'il estoit demeuraut en ces parties, estoit monté et armé et servoit en armes le duc de Bretaigne son prince, comme les aultres nobles du pays... et pour noble estoit tenu ledit Olivier Bessac père de cet Olivier, qui à présent demeure en Poictou communément et notoirement par tous ceulx qui le congnoissoieut nobles et non nobles et encore tout tenuz et repputez nobles les parents de par decza qui sont yssus de ladicte Ville-Bessac, demeurants à présent en divers lieux on diocèse de Nantes et estoit exempt ledict Olivier père de cest Olivier à présent demeurant en Poictou et nommé en ladicte commission et autres, ses frères dicts estre tenus et repputés de raison pour nobles et devant joir des privilèges de noblesse comme nobles qu'ils sont tant du coté du père que de la mère, plus n'en dit ne n'en deppose lui qui parle, de ce diligentement enquis et sur ce examiné ce vendredi 22e jour d'octobre 1445. »
« Clerette de la Brosse damoiselle veufve de feu Jehan Cholet sgr de la Claye éagée de quatre-vingt ans ou environ (9e témoin)... recorde par son serment qu'il y a environ soixante dix ans que elle vyt et congneut Robert Bessac, qui père estoit et de mariage dudict feu Olivier Bessac et dit que celui Robert estoit et fut fils du sgr de la Ville-Bessac située en la paroisse de Froczay et oy dire le témoin par plusieurs foez a sa mère et autres ses prédécesseurs qui celui seigneur de la Ville-Bessac tut marié avecques une fille d'un chevalier nommé messire Jehan Marsesche seigneur de L'Angle situé en la paroisse du bourg Ste-Marie en diocèze de Nantes et de dame Ellaine de Marzaint et que de cielx sieur de la Ville-Bessac et fille du seigneur de L'Angle issyt et fut nez ledict Robert Bessac père dudict deffunt Olivier Bessac et auxi en yssirent Jehan Bessac frère aisné dudict Robert qui fut seigneur dudict lieu de Ville-Bessac et Thomas Bessac ; et dit le tesmoing que par aucun temps ledict Robert fut tuteur et curateur de Jehanne Bessac, fille dudict Jehan Bessac qu'elle estoit dame dudict lieu de la Ville-Bessac et estoient cette Jehanne Bessac et lediet deffunt Olivier Bessac cousins germains enffants des deux frères. Item recorde le tesmoing que ledict deffuntOlivier Ressac fut conjoint par mariage avecques Margarite Le Voyer damoiselle yssue de noble lignée et d'elx deux et de mariage yssit et fut filz cest Olivier Bessac nommé en ladicte commission et... que tout le temps que ledict Olivier Bessac el ladicte Margarite sa femme demeurèrent en cestes parties se gouvernoient noblement ainxin que les antres nobles du pais, tenoient hostel, donnoient à boyre et à manger à celx qui y venoient sans rien vandre ne acheter ; avoit ledict deffunct Olivier Bessac chiens-courants, lévriers et levrières, allait en gibier et courre on boays avec les chevaliers et autres nobles du pais, soit de tous privilèges de noblesse, estoient francs et exempts de tous devoirs, subsides rousturiers, et rocorde le lesmoing par ce quelle a veu, congneu et oy dire ès lemps passé tant à ces prédécesseurs que à autres que Olivier Bessac deffunct et ladicle Margarite Le Voyer sa femme estoient nobles yssus et extraits de nobles ancesories anciennes... et que ledict Olivier estoit prochain parent et du lignage de plusieurs chevaliers et escuyers, dames el damoiselles tant du terrouer de Raiz que demourants en la comté de Nantes et par conséquent cest Olivier Bessac à présent demourant audict pays de Poictou... est noble et extrait de noble lignée et de ancienne ancesorie... Et fut ce présent tesmoing examiné le samedi 27e jour dudit mois d'octobre, l'au dessus dict 1445. Signé C. Chollet el J. Arnault. »



Noms isolés

Bessac (Jacques), écuyer, fit une vente à Jehan Courgnol, écuyer, seigneur du Montet, le 4 avril 1514.

Bessac (Ythier de), écuyer, et damoiselle Catherine Brune, sa femme, consentent une vente de terre le 25 octobre 1513 ; ils eurent un fils :
  1. Jacques, qui, par droit de retrait lignager retira cette pièce de terre des mains de Jean Mauduit, l'acquéreur, en lui remboursant le prix de son achat.
Bessac (Cantion de), écuyer, vendait le 22 novembre 1547 à Jean de Bessac le jeune, une maison noble, dont les dépendances touchaient au biens de Jean de Bessac l'aîné, frère de l'acquéreur.

Bessac (Gabriel de), écuyer, seigneur de la Feuilleterie, fut confirmé dans sa noblesse le 7 septembre 1668.

Bessac (Catherine de), épousa, vers 1680, René de Maumillon, écuyer, seigneur de la Chabourue, d'Abzac-sur-Vienne.



Filiation suivie

§ Ier. Branche aînée

1. — Bessac (Guillaume), seigneur de la Ville-Bessac, eut de Marguerite Maresche, fille de Jean, écuyer, seigneur de l'Angle :
  1. Jean, seigneur de la Ville-Bessac, qui eut de N. sa femme :
    1. Jehanne, mariée à N. Coppegorge, écuyer, auquel elle porta la seigneurie de Ville-Bessac, père d'Olivier Coppegorge, premier témoin de l'enquête ;
  2. Robert, qui suit ;
2. — Bessac (Robert de), écuyer, fut tuteur de Jehanne, sa nièce. Il eut un fils :
  1. Olivier, qui suit ;
3. — Bessac  (Olivier de), écuyer, passe vers 1420 en Aunis. Il laissa de Marguerite Le Voyer, sa femme :
  1. Robert ;
  2. Jehan ;
  3. Perrine ;
  4. Perrot ;
  5. Olivier, qui suit ;
  6. Méry ;
4. — Bessac (Olivier), écuyer, fit faire en 1445 l'enquête dont deux extraits sont cités ci-dessus, pour justifier sa noblesse. Il épousa Marie de Villiers (ou de Vihiers), dame de Saint-Saviol (Vienne), et il était mort avant 1466, date de l'amortissement d'une rente faite par un de ses enfants. Le 9 décembre 1583, sa veuve rendait aveu au château de Civray d'un hébergement sis à Saint-Saviol. Ils eurent pour enfants :
  1. Bertrand, qui embrassa l'état ecclésiastique, étant mandataire de sa mère, pour l'aveu rendu au château de Civray ;
  2. Simon, qui suit ;
  3. Marguerite, mariée à Jacques Courtin ;
5. — Bessac (Simon de), écuyer, seigneur de Saint-Saviol du chef de sa mère, en rendit aveu le 28 octobre 1487. Le 15 mai 1466, il amortit une rente au capital de 50 écus d'or, constituée au profit de sa soeur Marguerite lors de son mariage. Il servait au ban de 1467 comme brigandinier du seigneur de Bressuire. Mariée à Jeanne du Magnou, il eut comme enfants :
  1. Jean, qui suit ;
  2. Pierre, écuyer, seigneur de la Feuilleterie, qui épousa Jacquette Eschallé, qui mourut avant 1518. Il était mort longtemps avant le 5 septembre 1533. Ils eurent un fils :
    1. André, qui eut successivement pour tuteurs Gilles Eschallé (son oncle paternel), puis François et enfin Jean de Bessac et fut émancipé le 5 septembre 1533 ;
  3. Antoinette, qui testa le 5 octobre 1518. Elle élit sa sépulture près de celle de Jacquette Eschallé, sa belle-soeur ;
  4. Christophe, qui le 14 février 1513, était marié à Catherine de Serbonne, qui était veuve le 20 avril 1520 ;
6. — Bessac (Jean de), écuyer, seigneur de Saint-Saviol, dont il rend aveu au château de Civray le 6 mars 1500, avait épousé, avant le 15 mai 1422, Charlotte Eschallé, dame du Magnou ; à cette date, ils vendaient 5 boisselées de terre sises au terrouer des Bessac. Il faisait, le 19 février 1530, une autre vente de concert avec sa femme, leur fils Jean le jeune et Marthe de Bessac, sa femme. leurs enfants furent :
  1. Jean, qui suit ;
  2. Jean, dit le jeune, écuyer, seigneur de Saint-Saviol, qui épousa Marthe de Bessac le 18... 1542. Il fit une proposition de retrait lignager pour des terres vendues par André de Bessac, son cousin germain. Le 19 avril 1546, il faisait partie du conseil de famille de René de Lestang, écuyer ;
7. — Bessac (Jean de), dit l'aîné, écuyer, seigneur de Saint-Saviol, rend un aveu au comte d'Angoulême. Il épousa en premières noces Marthe de la Faye, puis, le 18 avril 1540, Jeanne de Saint-Jouin, fille de Guillaume et de Marie Leroux. Le 20 avril suivant, il donne quittance de droits de mutation, et était mort avant le mois de novembre 1576, date du partage de sa succession entre ses enfants qui furent :
  1. François, qui suit ;
  2. Mathieu, chef de la branche de la Feuilleterie, rapportée en § II. ;
  3. Guyonne, qui était mariée à Hilaire Rivaud, d'après Augustin Bobe (voir l'article RIVAUD) ;
  4. Suzanne, qui, avec sa soeur et son frère Mathieu faisait un partage le 10 novembre 1576 ;
8. — Bessac (François de), écuyer, seigneur de Saint-Saviol, épousa Jeanne de Saint-Félix. Ils se faisaient une donation mutuelle le 8 mai 1576. Il fut confirmé dans sa noblesse par les élus de Poitiers le 7 janvier 1585, et, le 8 octobre 1587, il vendait sa terre de Saint-Saviol à Jean Eschallé, écuyer, seigneur du Magnou. François se distingua dans la carrière des armes et servit sous Henri IV et Louis XIII, qui l'honorèrent de plusieurs lettres ; il fut nommé gouverneur de Crécy-en-Brie, puis envoyé dans le Mâconnais. Il s'y maria avec Hélène de Longecombe, et de ce second mariage sont issus 15 enfants dont :
  1. Pierre, seigneur de Varennes près Mâcon, qui, après avoir servi dans les mousquetaires du roi obtint une compagnie dans le régiment de Saint-Luc ; il succéda à son père dans ses charges de lieutenant de Roi en Mâconnais, et de gouverneur de la ville de Pont-de-Vesle, devint chef de régiment de Saint-Luc, puis guidon des gendarmes d'Anjou, après son frère Henri, et enfin bailli ou sénéchal du Mâconnais ;
  2. Henri, servit comme Pierre dans les mousquetaires du roi, puis passa enseigne dans le régiment de Saulx-Lesdiguières, et était guidon des gendarmes d'Anjou lorsqu'il mourut ;
  3. Jean, entré au service du duc de Savoie, mourut en étant maréchal de ses camps et armées, et gouverneur de la province de Carmagnole ;
  4. Honoré, qui avait suivi son frère Jean au service du duc de Savoie, y fut tué à l'âge de 22 ans, capitaine au régiment de Félix ;
  5. Claude, qui suit ;
9. — Bessac (Claude de), écuyer, seigneur de Varennes, d'abord destiné à l'état ecclésiastique, rentra dans le monde, ses frères n'ayant point d'enfants. Il épousa René-Louise de Rochechouart de Monpipeau, morte la première année de son mariage. On ignore s'il eut un second mariage et une postérité. Il est qualifié de comte de Varennes dans un arrêt du Conseil d'État du 3 août 1688, rendu dans un procès dans lequel il était intéressé.



§ II. Branche de la Feuilleterie

La Feuilleterie (extrait de
la Monographie de
Saint-Saviol
, H. Dechambe)
8. — Bessac (Mathieu de), écuyer, seigneur de la Feuilleterie, fils puîné de Jean et de Jeanne de Saint-Jouin (7e degré, § Ier.), obtint, le 18 octobre 1584, une confirmation de noblesse de M. Malon. Il recevait, le 19 octobre 1587, les aveux de plusieurs tenanciers et fut nommé, le 23 décembre 1588, curateurs des enfants mineurs de Jean Eschallé, seigneur de Linazay. Il était décédé avant le 9 décembre 1608, date de la curatelle de ses enfants mineurs décerné à un autre Jean Eschallé, écuyer, seigneur du Magnou. Il avait d'abord épousé le 13 octobre 1578, Jeanne Girard de la Gertillière, et s'était remarié à Antoinette de Blom, veuve de Pierre de Feydeau, écuyer, seigneur de la Mothe de Persac en partie, et fille de Léon, écuyer, seigneur de Besonneau, et de Louise de la Croix. De son premier lit, naquirent :
  1. Louis, qui suit ;
  2. Angélique, mariée, le 20 octobre 1612, à Jean Bellin, sieur d'Erry ;
9. — Bessac (Louis de), écuyer, seigneur de la Feuilleterie, épousa, le 4 mars 1612, Yolande de Feydeau, fille de feu Pierre et d'Antoinette de Blom, sa belle-mère. Dès le 20 octobre 1606, il y avait eu un contrat passé entre les parties, mais le mariage n'avaait pas eu lieu pour des considérations d'intérêts. Louis était mort avant le 29 avril 1622, comme il ressort d'une quittance délivrée à Yolande de Feydeau qui, le 9 juillet 1627, rendait au château de Civray aveu des terres qu'elle possédait dans sa mouvance ; elle fut maintenue noble le 30 juin 1634, avec ses enfants par les élus de Poitiers, qui étaient :
  1. Gaspard, qui suit ;
  2. Charlotte ;
  3. Marie, comme il ressort d'une donation que leur fait le 7 mars 1628, Jean Eschallé, seigneur de la Febretière et du Magnou ;
10. — Bessac (Gaspard de), écuyer, seigneur de la Feuilleterie, épousa Marie du Theil, comme il ressort d'une transaction passée avec ses soeurs au sujet des successions de leurs père et mère le 19 septembre 1669. Le 21 septembre 1671, il achetait une pièce de terre, et figure au contrat de mariage de son fils, qui fut :
  1. Charles, qui suit ;
11. — Bessac (Charles de), écuyer, seigneur de la Feuilleterie, en rendit hommage au château de Civray en 1667 et en 1716. Il naquit vers 1662 et mourut le 12 novembre 1723. Il fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier. Il avait épousé, le 19 février 1688, Élisabeth de Fleury, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Raffinière, et de Magdeleine de Reigner, née vers 1665 et qui fut inhumée le 19 novembre 1698 à Saint-Saviol. Veuf, il épousa en secondes noces Barbe-Renée de Vanne, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Peuchaux, comme on le voit par un compte fait entre elle et Philippe, son beau-fils, le 16 avril 1731. Celle-ci, née vers 1664, fut inhumée le 20 décembre 1742 à Saint-Saviol. De son premier lit, dont il eut :
  1. Jean, baptisé le 29 octobre 1692 à Saint-Saviol et inhumé le 10 janvier 1698 au même lieu ;
  2. Philippe, écuyer, seigneur de la Feuilleterie, en rend hommage au château de Civray les 10 mai 1726 et 30 décembre 1733. Baptisé le 12 septembre 1694 à Saint-Saviol (il a pour parrain mon ancêtre François Bonnet, voir l'article BONNET), il était décédé avant 1744, car il y eut cette année une saisie féodale faite, au nom du roi, sur ses héritiers, pour défaut d'aveu rendu par eux, et le 7 août eut lieu l'adjudication des biens saisis. J'ajouterais que Philippe de Bessac fut le parrain de Charles Philippe Pissard, baptisé le 24 avril 1705 à Saint-Saviol, le demi-frère de mon ancêtre Jacques Pissard ;
  3. René, qui suit ;
  4. Louise, baptisée le 9 novembre 1698 à Saint-Saviol et inhumée le 4 mai 1704 au même lieu ;
12. — Bessac (René-Charles de), écuyer, seigneur de Saint-Saviol et de la Feuilleterie, fut baptisé le 10 novembre 1695 à Saint-Saviol. Il partagea avec son frère le 26 juin 1724. Il avait épousé, le 29 avril 1720 à Saint-Saviol, Jeanne Marteau, fille d'Antoine, syndic de la paroisse. Il fut inhumé le 5 novembre 1729 à Saint-Saviol et le 27 janvier 1730 eut lieu la curatelle de ses enfants, qui furent :
  1. Philippe, baptisé le 1 février 1721 à Saint-Saviol ;
  2. Marie, baptisée le 8 octobre 1722 à Saint-Macoux et inhumée le 21 janvier 1758 dans l'église de Saint-Saviol. Elle avait épousé, le 17 juin 1749 à Étienne de Poisdebon, écuyer, seigneur d'Angles ;
  3. Madeleine, baptisée le 12 novembre 1724 à Saint-Saviol et inhumée le 30 mai 1732 au même lieu ;
  4. Renée, baptisée le 25 février 1727 à Saint-Saviol et inhumée le 3 octobre 1732 au même lieu ;
  5. René-Jacques, qui suit ;
13. — Bessac (René-Jacques de), chevalier, seigneur de Saint-Saviol et de la Feuilleterie, fut baptisé le 19 octobre 1729 à Saint-Saviol. Il servit dans la brigade de l'escadron de Vassé, au ban de 1758 réuni à Saint-Jean-d'Angély et assista à l'assemblée de la noblesse convoquée à Poitiers en 1789 pour nommer les députés aux États généraux. Il avait épousé, le 25 juillet 1759 à Civray, Marie-Élisabeth Motheau, baptisée le 20 novembre 1734, fille de Louis, procureur, et de Marie Daniau. Il mourut le 12 vendémiaire de l'an VII au château de la Feuilleterie, à Saint-Saviol. De son union, naquirent :
  1. Marie-Élisabeth Félicité, baptisée le 12 juin 1760 à Saint-Saviol et décédée le 27 novembre 1815 au même lieu, avait épousé, le 21 germinal de l'an VII, à Charroux, Jean-Baptiste de Brilhac, né vers 1761, fils de François Hyppolite et de Dorothée de Guillon, veuf de Marie-Joseph de Maubois ;
  2. Suzanne Ursule, baptisée le 22 octobre 1761 à Saint-Saviol ;
  3. René-Jacques, baptisé le 5 octobre 1762 à Saint-Saviol ;
  4. Louis-Olivier, baptisé le 18 octobre 1763 à Saint-Saviol, qui assista avec son père à la réunion de la noblesse en 1789 ;
  5. Jeanne-Luce, baptisée le 20 octobre 1764 à Saint-Saviol ;
  6. Marie-Victoire, baptisée le 27 décembre 1765 à Saint-Saviol et inhumée le 20 novembre 1767 au même lieu ;
  7. Jeanne-Euphrosine, baptisée le 12 février 1767 à Saint-Saviol ;
  8. Charles, baptisé le 12 février 1768 à Saint-Saviol, qui servit dans la gendarmerie. Il émigra en 1791 et fit campagne de 1792 dans l'armée des Princes, dans la 4ème compagnie noble de Poitou-Infanterie ;
  9. Françoise-Antoinette, baptisée le 2 avril 1769 à Saint-Saviol ;
  10. Jean-Modeste, baptisé le 15 juin 1770 à Saint-Saviol, fut élève aux gardes françaises en 1781 et mourut le 2 avril 1783 ;
  11. Suzanne, baptisée le 2 novembre 1772 à Saint-Saviol ;
  12. Marie-Anne, baptisée le 6 juin 1774 à Saint-Saviol, fut mariée, le 10 nivôse de l'an VIII, à Charroux, à Louis-David Machet, baptisé le 2 juin 1750 à Charroux, fils de Louis, sieur de la Martinière, et de Marie-Anne Couillebault, veuf de Françoise Corderoy. Celui-ci fut président de l'administration municipale du canton de Charroux ;


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