Famille ancienne, originaire de Saint-Jean d'Angély, où elle a figuré dans l'échevinage dès le XVe siècle. Elle s'est divisé en plusieurs branches établies à Civray, Poitiers, etc. Cette filiation est données par le Beauchet-Filleau d'après des documents conservés aux Archives de la Vienne, des registres de l'échevinage de Saint-Jean-d'Angély et des notes de M. Barbier, etc.
On pourra également se reporter aux deux articles consacrés à plusieurs autres familles Fradin, qui ne sont pas rattachées à celle-ci, et dont les origines sont localisées à Châtellerault (Vienne), en Gâtine (Deux-Sèvres) et en Vendée.
On pourra également se reporter aux deux articles consacrés à plusieurs autres familles Fradin, qui ne sont pas rattachées à celle-ci, et dont les origines sont localisées à Châtellerault (Vienne), en Gâtine (Deux-Sèvres) et en Vendée.
Blason : d'or (ou d'argent) au chevron de gueules, accompagné de 3 raisins de sable (ou d'azur), tigés et feuillés de sinople. On trouve un sceau d'Ambroise Fradin, seigneur de Bessé, en 1550, qui porte un écu au chevron et 3 raisins sans feuilles. Mais le sceau de Jean Fradin, seigneur de Bessé, en 1599-1608, porte 3 raisins tigés et feuillés et un lambel de 3 pendants en chef (Archives de la Vienne, C454 et 482). Dans une généalogie des Gillier, on donne pour blason aux Fradin, seigneur de Paizay-le-Chapt, d'azur à 3 tours de... c'est une erreur. L'armorial de Civray en 1700 a donné d'office aux Fradin de gueules à 3 fers de pique d'argent, mais c'est un blason de fantaisie.
Individus isolés
Fradin (Jacques), né vers 1659 et inhumé le 3 avril 1739 à la Chapelle-Bâton, épousa Marie Lusson, baptisée le 11 mai 1664 à Civray, fille de François, maître menuisier, et de Jeanne Naud. Ils demeuraient au village de Mallaiffe, paroisse de la Chapelle-Bâton, lorsqu'ils transigèrent par contrat du 17 novembre 1718, devant Pascault (4E/1/60), avec Jacques Chipot, marchand boucher, Marie Maire, sa femme, et Élisabeth Chipot, sa fille, pour mettre fin à des différend au sujet d'une métairie à Pellevoisin, paroisse de Saint-Pierre-d'Exideuil. De leur union, naquirent :
- Marie, baptisée le 20 octobre 1703 à Civray et inhumée le 14 avril 1783 à Payroux, épousa, le 18 mai 1718, à la Chapelle-Bâton, Jean Crévelier, baptisé le 28 novembre 1691 à Charroux, fils d'André, sieur de Fontbrune, et de Suzanne Chanteloube (voir l'article CRÉVELIER) ;
§ Ier.
1. — Fradin (Jean), marchand de draps à Saint-Jeand'Angély, marié vers 1300 à Aimée Dordes, était décédé avant le 29 octobre 1332, laissant au moins 3 fils :
- Jean, qui suit ;
- Hélie, dit Héliot, qui vivait le 15 novembre 1332 et dont le Beauchet-Filleau ne connaît pas la descendance ;
- Guillaume, auteur de la branche de Bessé, rapporté en § II. ;
- Guillaume, qui suit ;
§ II. branche de Bessé
2. — Fradin (Guillaume), seigneur du Fraisne, fils puîné de Jean et d'Aimée Dorde (1er degré, § Ier.), devint pair de Saint-Jean-d'Angély en 1332 et échevin en 1357. Il se maria vers 1335 et eut au moins :
- Bernard, seigneur du Fraisne, fut successivement conseiller de ville, puis échevin en 1381, et continua à figurer parmi les administrateurs de la ville jusqu'en juin 1410, date de sa mort. Né vers 1636, il fut marié vers 1363 à Yolande de la Rivière, et ils firent leur testament le 24 janvier 1409, et n'eurent qu'une fille :
- Jeanne, mariée à Jean Martel ;
- Ambroise, qui suit ;
3. — Fradin (Ambroise), seigneur de Bessé (Courcôme, Charente), après avoir passé dans les différentes charges municipales, fut élu échevin en 1392 et le 12 avril 1405 maire de Saint-Jean-d'Angély, fonctions dans lesquelles il fut confirmé par le sénéchal de Saintonge et qu'il remplit avec honneur et distinction jusqu'en 1420. Il rendit hommage les 14 février 1416 et 3 novembre 1419 à Charles de Bretagne, seigneur de Thouars, pour ses fiefs de Bessé et du Fraisne. Marié vers 1380 à Robine du Breuil, dame de Bessé, il en eut au moins :
- Madeleine, mariée à Pierre Roythe, échevin ;
- Perrinette, épouse de Jean Desprès, licencié ès lois ;
- une fille non connue ;
- Pierre, qui suit ;
4. — Fradin (Pierre), écuyer, seigneur de Bessé et du Fraisne, fut échevin en 1430 et maire de Saint-Jean-d'Angély de 1434 à 1453. Il rendit aveu du minage de cette ville le 28 mai 1432 et fit hommage du Fraisne au seigneur de Dompierre-sur-Boutonne les 2 avril 1450 et 20 juillet 1453. Marié vers 1420 à Jacquette Foucher, fille de Guillaume, chevalier, seigneur de Théniers, et de Marguerite Baritaud, il en eut au moins :
- Pierre, qui suit ;
- François, rapporté en § III. ;
5. — Fradin (Pierre), sur lequel les renseignements font défaut. On sait seulement qu'il eut :
- N., qui suit ;
6. — Fradin (N.), demeurant à Saint-Maixent, épousa vers 1480, Marie Palustre, dont il eut :
- N., qui suit ;
- Marie, mariée à Jacques Michaut, écuyer, seigneur du Puy-Bourassier, dont les biens furent partagés le 28 juin 1555 avec ceux de la dame Palustre ;
7.— Fradin (N.), fut maire de Saint-Jean-d'Angély, et épousa, vers 1510, N. Machaut, dont il eut :
- André, qui suit ;
8. — Fradin (André), écuyer, rendit aveu à Saint-Maixent le 15 décembre 1563 et fut père d'au moins :
- N., marié vers 1540 à N. Hélie, dont la postérité n'est pas connu ;
§ III. branche de Paizay-le-Chapt
5. — Fradin (François), écuyer, seigneur de Bessé et du Fraisne, fils puîné de Pieerre et de Jacquette Foucher (4ème degré, § II.), paraît avoir suivi la carrière des armes. Il fit hommage de la Fond, à Villefagnan, le 10 août 1466 (Archives de la Vienne, G127), et passa la revue du ban de Saintonge le 28 octobre 1467 comme hommes d'armes de la compagnie du seigneur de la Rochefoucault. Marié le 14 décembre 1457 à Béatrix Aisse, dame de Paizay-le-Chapt (Deux-Sèvres), qui était veuve et tutrice de ses enfants le 22 juillet 1480, lorsqu'elle rendit aveu du Fraisne au seigneur de Dompierre-sur-Boutonne. Il en avait eu :
- Jean qui suit ;
- Louis, écuyer, seigneur de la Cantinolière, qui figure dans des actes de 1511 et 1533 et mourut sans postérité ;
6. — Fradin (Jean), écuyer, seigneur de Bessé, du Fraisne, de Paizay-le-Chapt, etc., acheta le 24 mai 1483 le fief de Mazerolles à Eustache de Montberon, vicomte d'Aulnay. Il avait épousé le 6 avril 1476, Marie Gilliers, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Villedieu, et de Marie Le Féron, qui, étant veuve et tutrice de ses enfants, fit aveu de Bessé le 22 octobre 1505 et partagea avec ses beaux-frères le 8 mars 1811. Ils eurent au moins pour enfants :
- Jean, qui suit ;
- Mathurine, dont on ignore la destinée ;
7. — Fradin (Jean), écuyer, seigneur de Bessé, du Fraisne, de Paizay-le-Chapt, etc. fit aveu à l'évêque de Poitiers les 27 août 1515, 15 mars 1531 et 24 juin 1547 pour la seigneur de la Fond, après avoir rendu aveu pour le Fraisne au seigneur de Dompierre-sur-Boutonne le 13 mars 1531, à Melle le28 juillet 1537 pour le fief de Bessé et le 20 juillet de la même année à Aulnay pour Mazerolles (Archives Nationales, P.P. 45). Il avait épousé, vers 1520, Marguerite Bouchard d'Aubeterre, fille de Louis, seigneur d'Aubeterre, et de Marguerite de Mareuil, dont il eut :
- Ambroise, qui suit ;
- François, qui était homme d'armes dans la compagnie d'Artus de Cossé le 15 janvier 1545, et qui fut exempté avec son frère Ambroise du ban du Poitou de 1557, parce qu'ils étaient l'un et l'autre de la compagnie du sieur de Gonnor ;
- Laurent, auteur de la branche de Bélâbre, rapporté en § IV. ;
- Antoine, décédé après son père, mais avant le 13 février 1557 ;
- Méry ;
- Louis, décédé avant le 13 février 1557, après avoir rendu aveu à Aulnay le 24 juillet 1557 pour le fief de Saint-Coutant (Archives Nationales, P.P. 45) ;
- Marguerite ;
- et Renée, qui étaient toutes les deux mineures à cette dernière date et sous la curatelle de Joachim Gilliers, écuyer, seigneur de la Villedieu ;
8. — Fradin (Ambroise), écuyer, seigneur de Bessé et de Paizay-le-Chapt, fit aveu du minage de Saint-Jean-d'Angély le 10 juin 1536, hommage à Mazerolles le 17 septembre 1550 à Aulnay (Archives de la Vienne G482) et aveu du Fraisne à Dompierre-sur-Boutonne le 26 janvier 1551 (Affiches du Poitou, 1781, p. 199). Il partagea avec ses frères et soeurs le 13 février 1557, et ses biens furent divisés le 28 décembre 1584 entre ses enfants, qui furent :
- Jean, qui suit ;
- Suzanne, mariée avant 1584 à Jean Dupuy ;
- peut-être Pierre, seigneur de Bessé, qui rendit aveu le 11 septembre 1600 et qui eut pour enfants :
- Jean, seigneur de Bessé ;
- Marguerite, épouse de Gédéon du Vergier, sieur de la Roche-Montroy, qui possédaient ce fief le 30 novembre 1610 (A.H. Saintonge, 1883, p.118) ;
9. — Fradin (Jean), écuyer, seigneur de Bessé, de Paizay-le-Chapt, de Mazerolles, de Ré et de Four de Sigougne, rendit hommage au seigneur du Contré le 4 juin 155 pour le fief de Ré (Archives de la Vienne, G483) et fit aveu le 20 août 1595 et le 31 octobre 1614 pour Mazerolles. Il avait épousé Perrette Regnier, et ils se faisaient une donation mutuelle en juin 1618. Ils n'eurent probablement pas de postérité.
§ IV. branche de Bélâbre
8. — Fradin (Laurent), écuyer, seigneur de la Cantinolière, avocat au parlement de Bordeaux, fils puîné de Jean, et de Marguerite Bouchard d'Aubeterre (7ème degré, § III.), naquit vers 1530 et fut sénéchal de Villefagnan (Charente) en 1601. Marié vers 1560 à Anne Daguesseau, fille de Louis, lieutenant général à Saint-Jean-d'Angély, et de Mathurine de Cumont, il en eut entre autres :
- Jacques, qui suit ;
- Anne, mariée vers 1580 à Jean Pontenier, sieur de Grosboust, avocat à Civray (voir l'article PONTENIER) ;
- Paul, marié le 28 août 1619 à Jeanne Gauvin, fille de Simon, et de Marie Chevallon, et dont la postérité n'est pas connue (Plusieurs pièces des Archives de la Vienne, E236, le disent fils de Jacques et de Marie Coignée, qui suivent) ;
9. — Fradin (Jacques), écuyer, seigneur de la Cantinolière, de la Roche-d'Orillac (Saint-Gaudent, Vienne) et de la Vigerie, avocat au parlement, juge sénéchal de Boisseguin (Lizant, Vienne), fut conseiller ordinaire de la maison du prince de Condé, par provision du 10 mai 1625. Il avait épousé, d'abord en juin 1596 (ou 24 juin 1604), Marie Coignée, probable fils du pasteur Coignée [alias Marie Crozé pour le Beauchet-Filleau et Léon Faye, filiation attribuée à Jacques Crozé, sieur de la Roche, par le Beauchet-Filleau, ce qui paraît improbable car le pasteur Crozé était né vers 1575 — or, Augustin Bobe, dans son livre sur Civray, indique bien un pasteur Coignée l'ayant précédé], puis, le 17 mai 1609 (ou 24 juillet 1624), Louise Daniau, née vers 1585, fille de Jean, seigneur de la Bertinière, qui décéda veuve le 24 septembre 1669 à 84 ans. De ses lits, il eut :
- Jacques, du premier lit, qui suit ;
- Jeanne, mariée en 1622 à André Fricart, avocat à Civray ;
- Alexandre, du second lit, auteur de la branche de la Roche-d'Orillac, rapportée en § VI. ;
- Anne, épousa de Pierre Tahourdin, sieur de Verrières, avocat à Civray, dont elle était veuve le 20 juin 1669 ;
- N., curé de Lizant de 1657 à 1669 ;
- Pierre, rapporté à la branche de la Vigerie, en § VII. ;
- Louise, mariée à Jean Pascault, procureur fiscal de Boisseguin ;
- sans doute Louis, chef de la branche de la Renaudière, rapportée en § VIII. ;
10. — Fradin (Jacques), écuyer, seigneur de la Cantinolière, procureur postulant au siège de Civray en 1619, puis substitut du procureur du roi au même siège, afferma la seigneurie de Saint-Georges, où il demeurait encore le 26 juillet 1644. Il avait épousé d'abord, en 1620, Françoise Tahourdin, puis François Sansault, veuve de Louis Faure, apothicaire, et fille de Jean, procureur à Civray, et de Catherine David, et eut du premier lit :
- Jacques, qui suit ;
- Marie, mariée en secondes noces à Jacques Regnier, maître apothicaire à Civray, dont elle était veuve le 9 décembre 1662 ;
11. — Fradin (Jacques), écuyer, seigneur de Chatain, conseiller du roi, président et lieutenant général, enquêteur et commissaire examinateur au siège royal de Civray en 1641, publia un volume intitulé : Compliments de M. Fradin, président et lieutenant du roi (Poitiers, Jacquin, 1664), contenant divers discours adressés au roi, à la reine et à M. de Turenne. Il se maria, d'abord, le 11 novembre 1647 à Gabrielle Pidoux, baptisée le 9 juin 1626 à Civray, fille de Charles, sieur de Nesdes et du Chaillou, et de Marguerite Richier, puis à Marie Ague, dame de la Motte-le-Roux, le 31 mai 1660 à Brûlain,. Il fut condamné les 29 août 1668 et 15 juillet 1670 en 100 livres d'amende par M. Barentin pour usurpation du titre d'écuyer (A.H.P. 23, p. 487). Il eut du premier lit :
- Jacquette, née le 22 mai 1650 et baptisée le 24 juin suivant à Civray ;
- Charles, qui suit ;
- Jacques, né le 21 mai 1655 et baptisé le 26 août 1657 à Civray, fut curé de Surin puis de Saint-Pierre-d'Exideuil. C'est lui que je soupçonna d'être mon ancêtre, époux de Marie Lusson ;
- Claude, né le 6 mars 1657 et baptisé le 9 avril 1657 à Chaunay ;
12. — Fradin (Charles), écuyer, seigneur de Chatain, conseiller du roi, président et lieutenant général et commissaire examinateur et enquêteur au comté et sénéchaussée de Civray, naquit le 30 juillet 1651 et fut baptisé le 6 mai 1653 à Civray. Le 20 septembre 1676, il fit son abjuration de la R.P.R. à Civray et fut inhumé le 12 février 1721, ayant résigné ses fonctions dès 1715 en faveur de son fils aîné. Il fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier, et portait : « de gueules, à trois fers de piques d'argent, deux et un ». Il avait épousé, le 7 décembre 1676, à Civray, Anne Guillemeau, baptisée le 10 mars 1651 à Angoulême et inhumée le 12 juin 1686 à Civray, puis, le 1er septembre 1687, à Saint-Porchaire de Poitiers, Marguerite Boynet, veuve d'Henri Goulard, chevalier, seigneur de la Geffardière, fille de Charles, chevalier, seigneur de la Touche-Fressinet, et de Marguerite Morelon. Il eut pour enfants du premier lit :
- Jacques-Marie, qui suit ;
- Marc, baptisé le 21 novembre 1679 à Civray ;
- Luce Marguerite, baptisée le 24 janvier 1682 à Civray et inhumée le 11 juillet 1752, mariée le 25 janvier 1710 à Civray, Jean-Baptiste Cacault, sieur de la Cotterie, baptisé le 30 juin 1675 à Civray et inhumé le 29 septembre 1746 à Blanzay, fils de Philippe et de Catherine Micheau ;
- Jean-Charles, né le 19 août 1684, religieux à Saint-Cybard d'Angoulême, puis devint chambrier de Notre-Dame-de-Nanteuil-en-Vallée, en 1703, et enfin prieur de Saint-Hilaire de Melle en 1741 ;
13. — Fradin (Jacques-Marie), écuyer, seigneur de Blanzay, conseiller du roi et lieutenant général à Civray, fut baptisé le 6 février 1678 à Angoulême et inhumé à Civray le 31 décembre 1748, après avoir résigné ses fonctions en faveur de son fils. Il avait épousé, le 9 juillet 1711, à Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne), Marguerite Chantois, née vers 1687 et inhumée le 5 février 1767 à Civray, fille de Jean, sieur des Vaux, et de Marguerite Fabourg, dont il eut :
- Marie Madeleine Jeanne, née le 29 juin 1712 à Civray et décédée sans alliance le 4 avril 1777 au même lieu ;
- Thérèse, née vers 1713 et décédée le 30 décembre 1785 ;
- Marie-Anne, née le 17 juin 1714 à Civray, morte enfant ;
- Charles François Marie, qui suit ;
- Louise Marguerite Marie, née le 31 janvier 1717 à Civray, morte jeune ;
- Joseph, baptisé le 15 août 1718 à Civray ;
- Marie Jean Louis, baptisé le 10 novembre 1720 à Civray ;
- Jean Charles François Marie, baptisé le 26 novembre 1722, tous morts jeunes ;
14. — Fradin (Charles François Marie), écuyer, seigneur de Bélâbre (Savigné, Vienne), conseiller du roi et lieutenant général de Civray, puis conseiller au conseil supérieur de Poitiers, subdélégué de la généralité de Poitiers, naquit le 11 juillet 1715, baptisé le lendemain à Civray, et fut inhumé à Civray le 27 août 1782. « Homme doué de toutes les qualités qui caractérisent l'honnête homme et le magistrat distingué ». Marié, le 27 septembre 1740 à Pranzay (Lusignan, Vienne), à Françoise Denise Presle du Plessis, baptisée le 10 octobre 1714 à Enjambes (Lusignan) et inhumée le 13 mars 1765 à Civray, veuve de Jean-Marie Lévesque, avocat à Saint-Maixent, et fille d'Antoine, seigneur Plessus, lieutenant particulier à Lusignan, et de Marie-Anne Pérochon. Ils eurent :
- Marie-Marguerite Dorothée, née le 6 août 1741 à Civray et inhumée le 1er février 1748 ;
- Marie-Marguerite Adélaïde, née le 14 juillet 1742 à Civray ;
- Marie Bénigne Constance, née le 10 août 1743 à Civray et décédée en 1837, mariée le 26 juin 1786 à Civray, à Jean-Louis du Verrier, né vers 1751, écuyer, seigneur de Boulzat, veuf de Thérèse Bourdier, fils de Marce Antoine, écuyer, sieur du Boulzat, et de Catherine Bourdier (voir l'article BOURDIER) ;
- Marie-Marguerite Louise, dite Luce, née le 24 mars 1745 et inhumée le 13 mai 1750 à Lusignan ;
- Jacques Jean Marie, qui suit ;
- N., né en 1747 et mort le 15 juillet 1748 ;
- Jean Charles Marie Maurice Rigobert, né le 20 septembre 1750, officier au Royal-Champagne-cavalerie, marié le 7 octobre 1779, à Luce Marguerite Bénigne Cacault de la Cotterie, fille de Jean-Philippe, sieur de la Cotterie, et de Françoise Bénigne Presle du Plessis. Il mourut le 31 décembre 1798 et eut :
- Jean Charles Marie, né le 1er février 1784 à Civray et inhumé le 3 dudit mois au même lieu ;
- Charles Marie, né le 13 mai 1752 à Civray, gendarme du roi, mort le 7 février 1795 ;
- Marguerite Fabienne Marie, née le 20 janvier 1754 à Civray ;
- Marie Marguerite Charlotte, née le 13 mars 1755 à Civray et décédée le 14 mai 1784 au même lieu ;
- Auguste Jean Marie, né le 4 mai 1756 à Civray et décédé le 28 avril 1765 au même lieu ;
- Andéol Louis Marie, né le 5 mai 1757 à Civray et mort le 25 dudit mois au même lieu ;
15. — Fradin de Bélâbre (Jacques Jean Marie), baptisé le 7 avril 1746 à Civray, fut conseiller du roi, lieutenant général de Civray et commaissaire enquêteur. Comme l'indique le Mémoire sur la ville de Civray & son territoire, publié dans les "Affiches du Poitou", 1773, p. 51 : « on remarquera dans ce siège, un fait peut-être unique. La charge de Lieutenant Général est remplie par M. Fradin, le huitième de son nom, de père en fils, dans la même charge. Cette famille jouit à juste titre du respect & de l'estime de ses concitoyens & dans tout le ressort, M. Fradin de Ballabre, père du titulaire actuel & son prédesseur immédiat, est passé de cette charge à l'office de conseiller au conseil supérieure de Poitiers. Il ne nous falloit pas moins que M. son fils pour nous consoler de sa perte ». Il fut nommé ensuite le 4 mars 1789 député aux Etats provinciaux et pour le tiers État, puis procureur syndic du district de Civray le 27 juin 1790 ; il fut ensuite juge au tribunal de cassation en 1793 et envoyé en 1796 comme accusateur public au tribunal de Port-au-Prince (Haïti), d'où il revint plus tard à Civray, où il mourut le 22 mai 1825. Il avait épousé, le 27 novembre 1777, à Civray, Jeanne Marie Louise Albert, baptisée le 16 décembre 1756 à Civray et décédée le 20 février 1815 au même lieu, fille de Jean-François Claude Louis, conseiller du roi à Civray, et de Marie-Anne Christine Rivaud, et en eut :
- Julie Émérentienne, baptisée le 30 juin 1778 à Civray et décédée le 1er septembre 1834 ;
- Constance Parfaite, baptiséele 8 avril 1779 à Civray et inhumée le 11 avril 1782 au même lieu ;
- Charles Marie Paulin Amédée, qui suit ;
- Jules François Simon, baptisé le 19 novembre 1785 à Civray et mort le 23 mars 1789 ;
- Joseph Marie, né le 25 octobre 1790, officier de cavalerie, tué à la bataille d'Eylau en 1807 ;
16. — Fradin de Bélâbre (Charles Marie Paulin Amédée), inspecteur général des douanes et Chevalier de la Légion d'Honneur, fut maire de Blanzay (Vienne) de 1842 à 1866. Il fut baptisé le 11 janvier 1783 à Civray et décéda le 28 décembre 1871 à Saint-Jean-d'Angély. Il avait épousé à Blanzay le 14 septembre 1814, à Dampierre-sur-Boutonne, Louise Aimée Lelong de la Croizardière, née le 20 germinal de l'an III (9 avril 1795) à Coivert (Charente-Maritime) et décédée le 10 janvier 1876 à Saint-Jean-d'Angély, fille d'Olivier Jean Philippe et de Marguerite Magdeleine Julie Fromy (petite-fille de Jean-Philippe Lelong et de Marie-Jeanne Fradin), dont il eut :
- Jacques Marie Jules Amédée, qui suit ;
- Olivier Amédée Aimé, né le 28 mai 1817 à Bordeaux, fut juge de paix de 1847 à 1852, puis juge au tribunal de Montmorillon en 1870, et décéda le 20 décembre de cette même année à Saint-Jean-d'Angély, sans laisser de postérité de sa cousine germaine Marie-Tècle Germaine Adèle Perthuis de la Salle, fille d'Henri Emmanuel Hector et d'Henriette Caroline Lelong de la Crozardière, qu'il avait épousé vers 1844 à Aulnay (Charente-Maritime) ;
- Louis Paulin Henri, maire de Blanzay (1866-1886), épousa, le 28 août 1850, à Angoulême, Marie-Thérèse Ducor, née le 29 juillet 1829 à Gabarret (Landes) et décédée le 21 février 1912 à Champagne-Mouton (Charente), d'où :
- Jeanne ;
- Joséphine Louise Marie-Thérèse, née le 13 septmebre 1856 à Angoulême et décédée le 19 mars 1911 à Champagné-Mouton, qui épousa, le 25août 1875, à Blanzay-sur-Boutonne (Charente-Maritime), Pierre Marie André Rempnoux du Vignaud, né le 23 janvier 1848 à Angoulême et décédé le 10 novembre 1923, fils de Philippe Ambroise, ingénieur en chef des Ponts et Chaussée, et de Marie-Madeleine Merigeaud ;
- Charles Marie Paulin, auteur de la 2ème branche de Bélâbre, rapportée en § V. ;
17. — Fradin de Bélâbre (Jacques Marie Jules Amédée), né le 10 août 1815, fut receveur des douanes, puis maire de Senven-Lehart (Côtes-du-Nord), Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, marié le 15 février 1841 (Le Béhan, notaire à Saint-Gilles) et le 17 dudit mois à Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d'Armor), à Adélaïde Jeanne Aline Bahezre de Lanlay, née le 3 novembre 1819 en cette dernière commune et décédée le 24 juillet 1905 à Plouigneau (Finistère), fille de Jean-François et de Pauline Le Métayer de Kerdaniel. Il décéda le 1er mars 1890 à Senven-Léhart (Côtes-d'Armor), ayant eut :
- Charles Marie Paul Amédée, né le 15 novembre 1841 et décédé en 1858 ;
- Jules Louis François Marie, qui suit ;
- Marie Adèle Louise, née le 17 août 1844 à Corlay (Côtes-d'Armor) et décédée le 14 juin 1925 à Plouigneau, qui épousa, le 14 janvier 1873, à Guingamp (Côtes-d'Armor), Arthur Ambroise Marie Bahezre de Lanlay, lieutenant de vaisseau, Chevalier de la Légion d'Honneur, né le 15 novembre 1848 à Brest et décédé le 2 octobre 1894 à Nagasaki ;
- Ambroise Marie André, avocat, né le 15 novembre 1853 à Saint-Nicolas-du-Pélem et décédé le 13 juin 1916 à Lyon, fut marié le 16 décembre 1878, à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), à Amélie Ruellan du Créhu, née le 15 mai 1857 à Rostrenen (Côtes-d'Armor) et décédée le 30 octobre 1950 à Lamballe (Côtes-d'Armor), fille d'Édouard et de Marie Saulnier de la Cour, d'où :
- Marie ;
- Adèle ;
- Jean ;
- Paul Marie Amédée, né le 4 juin 1862 à Saint-Nicolas-du-Pélem et décédé le 6 septembre 1914 à Ville-sur-Cousances (Meuse), était capitaine d'infanterie. Il fut marié, le 26 novembre 1890, à Charlotte Le Métayer de Kerdaniel, née vers 1866 et décédée le 23 avril 1953 à Cancale (Île-et-Vilaine), dont 3 enfants ;
18. — Fradin de Bélâbre (Jules Louis François Marie), né le 7 février 1843 à Corlay et décédé le 4 juin 1914 à Poitiers, intendant militaire au XIXème corps à Alger, s'est marié par contrat du 29 novembre 1873 (Moufle, notaire à Châtillon-sur-Loing) et à Adon (Loiret) le 1er décembre suivant, à Renée Pauline Marie de la Fare, née le 15 juillet 1852 à Châtillon-sur-Loing et décédée le 4 novembre 1919 à Paris, fille d'Adolphe Raymond Abel, marquis de la Fare, et de Marie-Charlotte Clothilde de Nettancourt-Vaubecourt, dont il eut :
- Yvonne Adèle Marie, née le 22 janvier 1876 ;
- Jacques Marie Jules, né le 26 octobre 1877, engagé volontaire ;
- Raymond Arthur Marie, né le 28 août 1879, sous-lieutenant au 1er octobre 1901 ;
- Germaine Marie Adèle, née le 15 janvier 1881 ;
- Pierre Marie, né le 18 avril 1882 ;
- Suzanne Marie, née le 14 mai 1888 ;
- Anne-Marie, née le 14 avril 1890 ;
§ V. branche cadette de Bélâbre
17. — Fradin de Bélâbre (Charles Marie Paulin), fils puîné de Charles Marie Paulin Amédée, et de Louise Aimée Loleong de la Croizardière (16ème degré, § IV.), né le 22 juin 1831 à Bordeaux, colonel de cavalerie en retraite, Chevalier de la Légion d'Honneur, était musicien, peintre, linguiste, etc. Il est décédé le 24 septembre 1901. Il avait épousé, 16 mai 1860, à Paris, Ellen-Martha Yorke, fille de James et de Marie Hopper, dont il avait eu :
- Louis Charles Marie, qui suit ;
- René Jacques Olivier, né le 30 octobre 1863, lieutenant au 21ème chasseurs, Chevalier de la Légion d'Honneur, marié le 1er août 1893, à Marie-Thérèse de Villemandy, d'où :
- Serge René Marie, né le 8 novembre 1894 à Limoges ;
- Georges Ernest Rigobert, né le 4 février 1871, marié le 9 août 1898 à Antoinette Mariole, d'où :
- Enguerrand, né le 17 mai 1899 ;
18. — Fradin de Bélâbre (Louis Charles Marie), né le 13 mars 1852, vice-consul de France à Schangay, Londres, Malte et enfin à Rhodes, officier de plusieurs ordres français et étrangers, a épousé, le 3 septembre 1889, Alexandre Janetta West, fille de N., officier supérieur de la marine anglaise, et en eut :
- Viogan Montague Lys Georges Marie, né le 11 juin 1890 ;
- Daphné Yseult Marie, née le 26 août 1893 ;
- Marguerite Hélène Marie, née le 23 juillet 1896 ;
§ VI. branche de la Roche-d'Orillac
10. — Fradin (Alexandre), seigneur de la Roche-d'Orillac, avocat en parlement, sénéchal de Boisseguin en 1619, fils puîné de Jacques et de Louise Daniau (9ème degré, § IV.), épousa Madeleine Faure, dont il eut :
- Françoise, mariée vers 1662 à François Pascault, notaire à Civray ;
- Jacques, sieur de la Chassagne (Blanzay, Vienne), licencié en droit en 1659, marié le 28 mars 1680 à Civray, à Marie Dupont, veuve de Nicolas Tahourdin, et fille de Pierre, sieur de la Forge, et de Françoise Pontenier (voir les articles DUPONT et PONTENIER), dont une fille non connue. Il habitait au lieu noble de Saint-Macoux en 1711 et signait avec sa soeur Madeleine une probhibition de communauté en date du 20 hanvier 1711 devant Pascault, notaire à Civray ;
- Madeleine, née en 1644, abjura la religion prétendue réformée le 26 janvier 1692, à Blanzay, pour épouser, le 30 dudit mois en la même paroisse, Jean Vaugelade, sieur de la Varonnière. Elle était veuve le 20 janvier 1711 et à cette date demeurait au lieu noble de Comporté, paroisse de Saint-Macoux ;
- Marie, née en 1646, épousa en 1665, Hélie Barraud, sieur de la Grange, puis, par contrat du 11 novembre 1671 devant Surreau, Pierre Maréchal, chirurgien à Rom (Deux-Sèvres), fils de François Marescal, sieur de Mazière, maître apothicaire, et de feue Marguerite Guérin. Elle constituait pour son héritier, le 7 avril 1720, Charles Fradin, sieur de Chatain (12ème degré, § IV.) ;
- Pierre, sieur de la Touche, vivant en 1671 ;
- Alexandre, qui était décédé avant cette date ;
- Louis, qui suit ;
§ VII. branche de la Vigerie
10. — Fradin (Pierre), seigneur de la Vigerie (Saint-Gaudent, Vienne), et de la Roche-d'Orillac, fils puîné de Jacques et de Louise Daniau (9ème degré, § IV.), avocat en parlement, receveur des dîmes (1668), fut ensuite conseiller du roi et receveur des consignations au siège de Civray. Il paraît s'être marié deux fois : d'abord, vers 1660, à Marguerite Saurin, puis à Élisabeth Pastre. Il était décédé avant le 10 décembre 1683, date où sa veuve rendit aveu, à Civray, de la Roche-d'Orillac, comme tutrice de ses enfants (Archives Nationales, P4353). Du second lit, il eut :
- Henriette, mariée le 1er octobre 1682 devant Surreau, notaire à Civray, à Pierre de Voulon, écuyer, seigneur du Breuil de Prailles ;
- Pierre, qui suit ;
- Jeanne-Thérèse Ursule, mariée le 3 janvier 1705 (Surreau notaire à Civray), à Alexandre de Vendée, seigneur de Boischapeleau, et veuve le 30 mai 1746 ;
§ VIII. branche de la Vallée
10. — Fradin (Louis), sieur de la renaudière (Rom, Deux-Sèvres), 8ème enfant de Jacqus et de Louise Daniau (9ème degré, § IV.), abjura le protestantisme le 7 septembre 1685. Marié vers 1666 à Gabrielle Pascault, fille de Pierre, sieur de la Vallée, et de Gabrielle Delanoue, il en eut des enfants qui partagèrent le 20 juillet 1720. Plusieurs durent mourir jeunes, car on ne connaît que :
- Anne, baptisée le 23 juin 1669 au temple, mariée d'abord le 11 février 1698 à Civray à Étienne Mourgault, sieur de Mosnoc, puis, le 14 juillet 1707, à Lizant, à Isaac Audebert, écuyer, seigneur de Fonville ;
- Louis, baptisé le 24 septembre 1674 à Civray et inhumé le 3 octobre suivant au même lieu ;
- Madeleine, décédée avant le partage de 1720 ;
- François, qui suit ;
- Jean, sieur de Fleurignac, lieutenant de cavalerie en 1705, mort avant 1720 ;
- Pierre, rapporté en § XV. ;
- André, né vers 1689 et mort le 28 avril 1697 à Civray ;
- Pierre, qui suit ;
- Marie-Thérèse, née le 16 janvier 1713 et morte le 29 décembre 1785 ;
- sans doute Jean, né en 1714, marié en 1740 à Françoise Gallois, d'où :
- Jean-Baptiste Olivier, né le 21 septembre 1741 à Savigné ;
- René, né le 9 mars 1715, vicaire à Lusignan puis curé de Saint-Clémentin (1744-1764) et mort le 22 mars 1766 ;
- Marie-Anne, née le 13 juin 1718 et mariée le 2 mai 1752 à Civray, à Jean-Baptiste Brunet, contrôleur des fermes à Ruffec ;
- Pierre Olivier, rapporté en § IX. ;
- François, sieur de la Vallée, syndic de la paroisse de Savigné en 1774 ;
- Françoise, née le 29 juin 1719, mariée à Couhé en 1748 à Louis Béra ;
- Pierre Jean, né le 6 janvier 1741 et mort le 31 janvier 1781 ;
- Jeanne, née vers 1742 et décédée le 14 décembre 1744 ;
- Françoise Marguerite, née le 9 février 1744, mariée le 18 août 177, à Savigné, à Antoine Alexandre Dalouhe, notaire et procureur à Romagne, puis, le 25 novembre 1789, à Pierre-Paul Borde, notaire à Genouillé. Elle y mourut le 27 avril 1795 ;
- Marie-Françoise, née le 8 avril 1745, marraine en 1781 ;
- Madeleine, morte le 26 novembre 1788 ;
- Jean-Baptiste, baptisé le 27 avril 1750 ;
- Charles François Fulgent, qui suit ;
- Marie-Hortense, née le 17 avril 1782 ;
- Françoise Eulalie, née le 1er septembre 1785 et morte le 3 dudit mois ;
- Delphin, né le 7 février et mort le 18 mars 1789 ;
- Stéphanie Julie Adélaïde, née le 21 janvier 1791, mariée à Civray à Pierre-Richard Foucher, subsitut puis conseiller à la cour de Poitiers ;
- Julie Edmée, née le 13 décembre 1793 ;
§ IX. branche de Poitiers
12. — Fradin (Pierre Olivier), procureur postulant au présidial de Poitiers et greffier en chef du conseil supérieur, fils puîné de François et de Marie-Thérèse Cartier (11ème degré, § VIII.), né à la Vallée le 17 juin 1716 fut inhumé le 30 novembre 1783 à Poitiers. Il avait épousé, le 21 janvier 1744, à Saint-Savin de Poitiers, Marie-Jeanne Brucelle, dont il eut :
Pierre-Olivier, baptisé le 13 avril 1745 à Saint-Hilaire de Poitiers ;
- Jean-Baptiste Frédéric, qui suit ;
- Jean-Baptiste Olivier, né le 10 février 1748, fut baptisé à Saint-Cybard et devint vicaire de Bonnes, puis curé de Montamisé ;
- Henriette Adélaïde, baptisée le 2 septembre 1750 ;
- Louis, né le 6 septembre 1751 ;
- Marie-Jeanne, reçut le supplément des cérémonies du baptême le 19 octobre 1752 (elle était probablement née le 13 mai 1749), épousa, le 5 septembre 1770, à Saint-Savin de Poitiers, Jean-Philippe Lelong de la Croizardière, et mourut le 1er mars 1782 ;
- Jeanne, née le 3 décembre 1753 et mourut le 20 décembre 1800 ;
- Toussaint, baptisé le 1er novembre 1754 ;
- François Augustin, rapporté au § X. ;
- Alexandre, rapporté au § XII. ;
- Joseph-François, né le 21 avril 1758 ;
- Célestin, rapporté en § XIII. ;
- Savin-Modeste, rapporté en § XIV. ;
- Pierre Félix, né le 9 juillet 1764 à Saint-Savin de Poitiers, vicaire de Fontaine-le-Comte ;
- Marie-Modeste, née le 31 novembre 1778, mariée le 18 mars 1797 à Pierre Boncenne, avocat, et décédée à Poitiers le 25 février 1851 ;
- Jacques Olivier, qui suit ;
- Pierre, né en 1781, avocat près la cour d'appel de Poitiers, puis en 1816 substitut du procureur du roi au même siège. Il mourut à Poitiers sans alliance le 2 août 1819 ;
- Eugène, né en 1781 et mort le 9 juillet 1804 ;
- Modeste, née en 1784, mariée à Olivier Lelong de la Croizardière ;
- Eugène, qui suit ;
- Flavie Eugénie, née le 16 septembre 1829 à Pouzauges, épousa, le 21 novembre 1853, Léon Nivelleau ;
- Henri Joseph Eugène, du premier lit, né le 2 mars 1844 à Cissé et mort le 2 septembre 1859 à Saint-Cyr-sur-Loire ;
- Charles Olivier, du second lit, qui suit ;
- Jacques François Léon, chef d'escadrons d'artillerie, Chevalier de la Légion d'Honneur, naquit à Poitiers le 24 novembre 1851 et épousa, le 27 janvier 1878, à Saint-Maixent-l'École, Marie Presle-Duplessis, fille de Félix, notaire à Saint-Maixent, et de N. Devallée. Il eut :
- Marthe, née le 5 janvier 1879 à Poitiers ;
- Charles René, né le 7 janvier 1880 à Poitiers et mort le 24 septembre 1899 ;
- Louise-Maria, née le 6 juin 1882 et décédée le 9 avril 1884 ;
- André, né le 9 avril 1884 à Vernon ;
- Louis-Maurice, né en novembre 1885 à Poitiers et décédé le 19 novembre 1886 au même lieu ;
- Robert, né le 19 décembre 1887 à Poitiers ;
- Henri-Joseph Adolphe, né le 9 mars 1856, propriétaire à Cissé, célibataire ;
- Marie-Julie Victoire, née le 24 novembre 1864 à Béruges, mariée le 12 juin 1888 au même lieu à Guy-Marie Jouanneaux ;
- Jacques Henri, né le 6 mai 1882 à Paris ;
§ X. branche de Gençay
13. — Fradin (François-Augustin), fils puîné de Pierre-Olivier et de Jeanne Brucelle (12ème degré, § IX.), receveur des domaines à Gençay, naquit le 4 octobre 1755 et mourut le 7 brumaire de l'an IX à Gençay. Il avait épousé, le 20 novembre 1780, à Gençay, Marie-Louise Rose Petit, baptisée le 28 septembre 1760 à Gençay et décédée le 2 mars 1824 au même lieu, fille de Jean-Pierre, procureur fiscal de la chatellenie de la Brussière de Brion et notaire à Gençay, et de Marie-Thérèse Pascault (voir l'article PETIT de Savigné). De son mariage, il eut :
- Alexandre Olivier, qui suit ;
- Marie-Louise Victoire, baptisée le 25 août 1785 à Gençay et inhumée le 31 dudit mois au même lieu ;
- Marie-Valentin, rapporté au § XI. ;
- Adolphe Olivier Valentin, né en 1810 et mort sans alliance le 1er février 1882 ;
- Charles Frédéric Aimé, qui suit ;
- Alexandre Ferdinand, né le 10 octobre 1815 à Gençay ;
§ XI. seconde branche de Gençay
14. — Fradin (Marie Valentin), percepteur à Gençay, dont il fut l'un des adjoint au maire, fils puîné de François Augustin et de Marie Louise Rose Petit (13ème degré, § X.), naquit le 15 février 1788 à Gençay et décéda le 23 avril 1849 au même lieu. Il épousa, le 8 décembre 1825, à Saint-Martin-l'Ars, Françoise Néomoye du Verrier de Boulzat, née le 29 juin 1806 à Saint-Martin-l'Ars et décédée le 27 mai 1835 à Gençay, fille d'Antoine, maire de Saint-Martin-l'Ars, et de Marie Prévost-Maisonnay. De son mariage, il en eut :
- Marie Noémi Valentine, né le 5 septembre 1826 à Gençay, mariée le 22 avril 1851 à Charoux à Eugène Jean Bourdier ;
- Marie Marcel Auguste, né le 4 septembre 1827 ;
- Louis Valentin Henri, qui suit ;
- Adolphe Eugène, né le 26 mai 1835, mort en 1867. Marié à Telcie Gros-Duseudre, dont :
- une fille morte le jour de sa naissance ;
- Juliette, mariée à Raoul Furmey ;
- Marie Eugène Louis, qui suit ;
- Alfred Jean, né le 5 août 1861, marié le 2 février 1888 à Marie Renault, dont :
- Anne-Marie, née en 1890 ;
- Jean, né en 1892 ;
- Marie-Noémi Françoise Odette, née le 2 mai 1889 ;
- Marie Auguste Louise Sabine, née le 27 août 1890 ;
§ XII.
13. — Fradin (Alexandre), notaire royal à Poitiers, 10ème enfant de Pierre-Olivier et de Jeanne Brucelle (12ème degré, § IX.), né le 10 janvier 1757, épousé, le 11 juin 1782, à Saint-Saviol, Marie-Radégonde Pineau, dont il eut :
- Jean Joseph Olivier, né le 27 décembre 1783 à Saint-Paul de Poitiers, substitut à Civray le 27 avril 1815 et substitut du procureur général à Nîmes le 17 février 1819, mourut sans alliance ;
- Jeanne Suzanne Eugénie, baptisée le 15 mars 1785 et décédée le 9 juillet 1804, avait épousé, le 16 août 1803, à Poitiers, Marie-Robert Boncenne, percepteur des contributions ;
- Marie Félicie, baptisée le 3 septembre 1786 et décédée le 16 juin 1804 ;
- Jeanne Pauline, baptisée le 19 décembre 1788 ;
- Marie Olivier Delphin, baptisé le 5 mai 1790, substitut à Loudun le 13 mars 1816, puis maire des Trois-Moutiers où il est décédé le 12 février 1858. Marié à Hélène Redoulès, fille de François, et de Madeleine-Rosalie Pousset, il n'eut pas de postérité ;
- Alexandre Aimé, qui suit ;
- Zoé, baptisée le 19 novembre 1794, religieuse et supérieure des Filles de Notre-Dame à Poitiers ;
- Radégonde Désirée, née le 19 juin 1798, religieuse ;
- Marie-Gabrielle Nephtali, né le 25 mars 1817 ;
- Jeanne Marie Dorothée Alexandrine, née le 8 février 1818 ;
- Alphonse ;
- Alfred ;
- Amédée ;
§ XIII.
13. — Fradin (Célestin), juge au tribunal de Poitiers, 12ème enfant de Pierre Olivier et de Jeanne Brucelle (12ème degré, § IX.), né le 13 avril 1761, devint successivement avocat au présidial, puis commissaire du pouvoir exécutif, directeur criminel du district, et le 30 novembre 1802, il prêtait serment comme juge au tribunal. Il avait épousé, le 10 mai 1787, à Saint-Savin de Poitiers, Suzanne Marie Constant Thibault, dont il eut :
- Constant-Xavier, né le 24 janvier 1788 à Saint-Savin de Poitiers ;
- Olivier Célestin, né le 20 juin 1789 ;
- Amable Parfait, né le 16 juillet 1790 et inhumé le 1er octobre 1791 à Saint-Pierre-le-Grand de Poitiers ;
- François Toussaint Paulin, né en octobre 1791 et mort le 25 thermidor de l'an II (12 août 1794) ;
- Célestin Parfait, né le 16 ventôse de l'an VI (6 mars 1798) ;
- Adolphe, né le 12 thermidor de l'an VIII (31 juillet 1800) et décédé le 25 fructidor de l'an XII (12 septembre 1804) ;
§ XIV.
13. — Fradin (Savin-Modeste), docteur en médecine, 13ème enfant de Pierre Olivier et de Jeanne Brucelle (12ème degré, § IX.), né le 14 avril 1763, mourut le 11 août 1807. Il avait fait ses études médicales à Montpellier et se fit agréger en 1788 à l'Université de Poitiers. Marié dans cette ville le 27 brumaire de l'an III (17 novembre 1794) à Marie Thérèse Julie Vincent, dont il eut :
- Adélaïde Luce Julie, née le 25 brumaire de l'an IV (6 novembre 1795), mariée le 24 avril 1816, à Poitiers, à son cousin germain Alexandre Aimé Fradin (14ème degré, § XII.) ;
- Marie-Victorine, née le 20 frimaire de l'an VI (10 décembre 1797), épousa N. Mazure, inspecteur d'académie à Pau ;
- Radégonde Euphrosine Clara, née le 11 messidor de l'an VIII (30 juin 1800), mariée le 16 octobre 1822, à Poitiers, à Narcisse Chevallier-Rufigny, docteur en médecine ;
- Vincent Adolphe, né le 20 messidor de l'an X (9 juillet 1802) et décédé le 23 fructidor de l'an XII (10 septembre 1804) ;
- Rose Ange, née le 23 ventôse de l'an XII (14 mars 1804) et décédée le 16 mars 1811 ;
- Marthe Joséphine, née le 13 mars 1807, mariée à N. Decazeau, recteur de l'académie de Bordeaux ;
§ XV. branche de la Renaudière
11. — Fradin (Pierre), sieur de Champagne, puis de la Renaudière, fils puîné de Louis et de Gabrielle Pascault (10ème degré, § VIII), capitaine au régiment de Touraine, naquit le 17 janvier 1681 et fut baptisé au temple de Civray le 29 dudit mois. Il avait épousé, le 8 juin 1716 à Asnois, Marie-Jeanne Dupas, née vers 1693 et inhumée le 23 juin 1749 à Asnois, fille de François, sieur de l'Orberie, et de Marie-Jeanne Micheau, dont il eut :
- Catherine Marie, née en 1722 et morte le 16 janvier 1777, avait épousé le 1er juillet 1748, à Chaunay, Jean-Baptiste Drouhault, fils de Jean et de Marie Marteau, puis, le 23 juillet 1760, à François Romain Bouthet, sieur de la Vigerie ;
- Pierre, né le 2 mai 1723, mort jeune ;
- Françoise, née vers 1719 et décédée le 18 ventôse de l'an V (8 mars 1797) à Champagné-Saint-Hilaire, avait épousé, le 14 novembre 1748 à Couhé, Louis Béra, notaire dudit lieu, baptisé le 17 mars 1721 à Champagné-Saint-Hilaire et décédé le 29 germinal de l'an II (18 avril 1794) au même lieu, fils de Louis, sergent royal, et de Marie Quinteneau ;
- Jean, qui suit ;
Sources :
- Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, tome 3, p. 555 à 562 ;
- Archives en ligne de la Vienne, des Deux-Sèvres et de la Vendée ;
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