Pages

lundi 3 février 2014

FOURNIER de Maison Blanche

§ Ier.
1. — FOURNIER (Louis), sieur de Maison Blanche, inhumé le 1er mars 1757 à Verteuil-sur-Charente, y avait épousé, le 14 septembre 1711, Louise Deribier, inhumée le 11 janvier 1761 audit lieu, dont il eut au moins : 1) Jean, né 17 août 1712 à Verteuil-sur-Charente. 2) Louis, qui suit. 3) autre Jean, né le 4 novembre 1714 à Verteuil-sur-Charente. 4) Michel François, né le 6 janvier 1716 à Verteuil-sur-Charente. 5) Marie, baptisée le 6 juin 1717 à Verteuil-sur-Charente. 6) Anne, baptisée le 21 septembre 1718 à Verteuil-sur-Charente, qui épousa, le 18 mai 1761 audit lieu, Jean Mathieu Delacourt. 7) Magdeleine, baptisée le 7 janvier 1721 à Verteuil-sur-Charente. 8) autre Jean, rapporté en § II.
2. — FOURNIER (Louis), procureur en la baronnie de Verteuil, baptisé le 26 août 1713 à Verteuil-sur-Charente, épousa le 24 juin 1741, à Verteuil-sur-Charente, Marie Crémoux, dont il eut : 1) Louis, né vers 1745.
Veuf, il se remariait, le 14 mai 1748 à Montalembert, à Marie Couturier, fille de Jean, notaire à Ruffec, et de Jeanne Michelet. Sa veuve épousa, le 26 octobre 1778, toujours à Montalembert, Jean-Baptiste Brothier, sieur de Chambes, fils de Pierre et de Marie Dupas et veuf de Suzanne Ingrand et de Marie Catherine Grimault. De cette union, il eut : 2) Louis Jean, qui suit. 3) Anne, baptisée le 29 avril 1750 à Montalembert. 4) Pierre Paul, baptisé le 17 juillet 1752 à Montalembert. 5) un garçon, né sans vie, le 18 février 1757 à Montalembert.
3. — FOURNIER (Louis Jean), baptisé le 26 février 1749 à Montalembert et décédé le 19 brumaire de l'an XIII au même lieu, y avait épousé, le 29 septembre 1778, Jeanne Brothier, fille de Jean-Baptiste, son beau-père, et de sa première femme Suzanne Ingrand. De cette union, il eut : 1) Jeanne, baptisée le 7 juin 1780 à Montalembert. 2) Jeanne Julie, baptisée le 21 juillet 1782 à Montalembert, qui épousa, le 2 octobre 1810, à Lizant, son cousin germain Jean-Joseph Daliveau, fils de Jean-Joseph et de Jeanne Brothier.
Veuf, il se remaria, le 27 messidor de l'an II, à Sauzé-Vaussais, Marie Amiaux, tailleuse, fille de François Hilaire, maître horloger, et de Marie-Thérèse Sauzé, dont il eut : 3) Jean Eliotrope, du second lit, né vers 1797 à Montalembert et décédé le 9 janvier 1872 à Sauzé-Vaussais, qui y était cordonnier lorsqu'il y épousa, le 12 août 1817, Marie-Anne Coullaud, fille de Pierre, tailleur, et de Jeanne Martin-Bessé. 4) Jeanne Anémone, née vers 1799 à Montalembert, qui épousa, le 7 octobre 1823, à Sauzé-Vaussais, Vincent Bernard, marchand teinturier, né vers 1801, fils de Louis et de Marie Cuvillier. 5) Jean-Baptiste, né vers 1803, tenant un hôtel meublé à Paris en 1872.
§ II.
2. — FOURNIER (Jean), sieur de Beaupré, fils de Louis et de Louise Deribier (1er degré, § Ier.), baptisé le 26 juin 1722 à Verteuil-sur-Charente, fut chirurgien juré. Il épousa, le 27 juillet 1745, à la Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres), Marie Jard, née vers 1721, dont il eut : 1) Louis Jean, qui suit.
3. — FOURNIER (Louis Jean), baptisé le 22 juin 1746 à la Mothe-Saint-Héray, était docteur en médecine lorsqu'il épousa, le 18 février 1772, à Loubigné (Deux-Sèvres), Marie Carré, fils d'Aymé Carré et de feue Magdeleine Aymé. De leur union, ils eurent (d'après Marie-H. Germe, pour la descendance de Louis Jean Fournier et de Marie Carré) : 1) Marie Louise Sophie, née le 5 décembre 1772 et baptisée le 7 suivant à Saint-Savinien de Melle, qui épousa, le 9 décembre 1793, audit lieu, Jean-Louis Minot, fils de Jean-Louis Augustin et de Marie Magdeleine Carré. 2) Jean-Louis, qui suit. 3) Louis Sylvestre Anne, né le 29 septembre 1775 et baptisé le lendemain à Saint-Savinien de Melle. 4) Marie Lucile, née et baptisée le 8 avril 1777 à Saint-Savinien de Melle. 5) Louis, né et baptisé le 22 juillet 1778 à Saint-Savinien de Melle et décédé le 16 juillet 1784 audit lieu. 6) Marie, née et baptisée le 24 mars 1781 à Saint-Hilaire de Melle, mourut le même jour et fut inhumée le lendemain au même lieu. 7) Jean-Marie, né le 9 juillet 1782 et baptisé le lendemain à Melle, qui fut chef de bataillon.
4. — FOURNIER (Jean-Louis), chevalier de l'Empire, de Saint-Louis, général de brigade, naquit le 2 juillet 1774 à Melle. Après avoir préparé ses études de médecine, il entra au service le 5 août 1792 et fut nommé sous-lieutenant le 18 dudit mois, puis lieutenant le 18 avril 1793 et capitaine le 6 juillet 1794. Il prit part à la guerre de Vendée, et fut envoyé à l'armée des Pyrénées, où il assista à la campagne d'Espagne, revint encore en Vendée où il fut cité par le général Marie pour son courage, et rejoignit l'armée d'Italie. Il prit part successivement aux campagnes d'Allemagne, de Hollande, à celle de la Pologne, et enfin à celle de France. Nommé chef de bataillon, le 17 septembre 1806, il fut décoré de la Légion d'Honneur par l'Empereur après la bataille d'Eylau pour sa belle conduite et sa bravoure pendant cette journée, et en même temps nommé chevalier de l'Empire avec une donation de 2000 francs. Promu colonel du 142e de ligne le 16 janvier 1813, il obtint le grade de général de brigade le 30 août de la même année et fut admis dans l'ordre de Saint-Louis par ordonnance royale du 11 octobre 1814. Il mourut le 11 octobre 1847 à Poitiers. Il avait épousé, le 3 octobre 1814, Florence Thiébault, née le 22 janvier 1794 à Bar-le-Duc et décédée le 22 octobre 1851 à Versailles, fille de Jean-François Thiébault, dont il eut : 1) Désirée Françoise Louise, née le 4 janvier 1816, qui épousa, Alcide Perrain, fils de Louis François Emery et de Louise Barbier. 2) Elisa Sophie Françoise, née le 7 juillet 1817 à Poitiers et décédée le 6 juillet 1876 à Bordeaux, qui épousa, le 18 mars 1837, à Versailles, André Joseph Adolphe Gélot. 3) Anaïs Joséphine, née le 6 mai 1821 à Poitiers, qui épousa, Alfred Louis Marie Plauzoles, né vers 1821 et décédé le 19 novembre 1909 à Versailles. 4) Emma Charlotte Désirée, née le 25 septembre 1826 et décédée le 14 novembre 1852 à Versailles, qui épousa Alfred Louis Marie Plauzoles.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, par Beauchet-Filleau et de Chergé, 2e édition, tome 3, p. 549.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire