§ Ier.
Hiérosme Pétureau, greffier des rolles de la parse de Plibout |
Il fut l'époux, en secondes noces, de Jeanne Trouvé, dont il eut : 4) Jeanne, baptisée le 21 janvier 1680 à Pliboux. 5) Pierre, qui suit.
§ II.
4. — PESTUREAU (Jacques), fils de Jean et de Marie Berton (3e degré, § Ier.), maréchal, fut baptisé le 6 novembre 1765 à Civray et mourut le 1er mai 1850 à Saint-Pierre-d'Exideuil. Il avait épousé, le 23 janvier 1787, à Limalonges, Françoise Métayer, fille de Jean et de Françoise Guyard, dont il eut : 1) Marie, née vers 1791 et décédée sans alliance le 8 octobre 1843 à Saint-Pierre-d'Exideuil. 2) Françoise, née vers 1793, qui mourut le 18 février 1871, à Saint-Pierre-d'Exideuil, où elle avait épousé, le 13 octobre 1819, Pierre Granier, cultivateur, fils de Jacques et de Marie Magnan. 3) Jacques, qui suit. 4) Jeanne, née le 9 pluviôse de l'an VI (28 janvier 1798), à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui y épousa, le 8 juin 1823, Jacques Guillaud, fils de François et de Marie Métayer, et qui mourut le 18 avril 1870 à Saint-Macoux.
5. — PESTUREAU (Jacques), cultivateur, né vers 1795 et décédé le 6 mai 1881 à Saint-Pierre-d'Exideuil, avait épousé, le 16 février 1824, audit lieu, sa cousine Magdeleine Pestureau, fille de Pierre et de Marie Granier (v. 4e degré, § Ier.). De leur union, naquirent : 1) Jean, né le 15 décembre 1824 à Saint-Pierre-d'Exideuil. 2) Jean-Pierre, qui suit.
6. — PESTUREAU (Jean-Pierre), propriétaire, né le 21 avril 1838 à Saint-Pierre-d'Exideuil, épousa, le 20 octobre 1869 à Saint-Gaudent, Pauline Robin, fille de Jean et de Marie Poupart. De leur union, naquirent : 1) Pierre Gabriel Germain, qui suit. 2) Pauline Joséphine, née le 15 avril 1872 à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui épousa, le 4 septembre 1895, audit lieu, Paul Émile Alphonse Valentin Pierre Hyppolite Lesire, fils de Cyprien Valentin et de Marie Félicité Gendreau (v. LESIRE). 3) Jean-Paul, né le 31 octobre 1880 à Saint-Pierre-d'Exideuil.
7. — PESTUREAU (Pierre Gabriel Germain), cultivateur et propriétaire, naquit le 30 juillet 1870 à Saint-Pierre-d'Exideuil, épousa, le 2 juin 1896, audit lieu, Marie-Françoise Joséphine Eugénie Thénault, fille de Pierre et de Jeanne Françoise Rogeon. De leur union, ils eurent : 1) Léo Félix Gabriel, né le 31 mars 1897 à Blanzay et décédé le 11 avril 1985 à Bayonne, avait épousé, le 23 mai 1923, à Choisy-le-Roi, Fernande Marguerite Latil. 2) Noëlla Gabrielle Marthe Pauline, née le 8 mars 1900 à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui épousa, le 1er octobre 1927, audit lieu, Raymond Arthur Collet. 3) Pierre Eugène, qui suit.
8. — PESTUREAU (Pierre Eugène), né le 1er mars 1903 à Saint-Pierre-d'Exideuil, fit, comme son frère, des études juridiques et devint huissier de justice. Il épousa, le 4 avril 1927, à Civray, Odette Sarah Marie-Madeleine Bernard, fille de Pierre, huissier, et de Marie-Marthe Sara Chevais, et s'installèrent chez ses derniers, où Pierre Pestureau travailla dans l'étude de son beau-père. "Pierre Pestureau, sous-officier d’artillerie de réserve, est un homme qui aime discuter, qui sait prendre position, et qui a de grandes idées sur l’homme et sur la liberté. Quand la guerre fait ses ravages, et que certains décident de s’organiser, s’engager dans la Résistance est pour lui une évidence. Il en est d’ailleurs de même pour son frère Léo, notaire, et sa femme Marguerite, qui, de leur côté, vont participer activement à un réseau de résistance à Saint Maur, en région parisienne. En mai 1942, à Civray, Pierre Pestureau devient le responsable local d’une organisation de Résistance, en lien avec Maître Renard, de Poitiers. Il s’agit pour Louis Renard, « délégué de la France combattante », « d’organiser la délivrance du département ». Pierre Pestureau rassemble autour de lui Norbert Portejoie, Maurice Grillas, Muleton. Le réseau Louis Renard va être démantelé par les allemands quelques mois plus tard, et tous ses membres seront arrêtés. Après un enfermement à la prison de la Pierre Levée à Poitiers, Pierre Pestureau (comme ses compagnons du réseau) est déporté en Allemagne en février 1943, où il va être condamné à mort, le 13 octobre 43, par un tribunal militaire et guillotiné le 3 décembre 1943, à la prison de Wolfenbüttel. Ce sont dix résistants français de la première heure qui sont ainsi exécutés ce jour-là. Ça n’est que le matin même qu’ils ont été informés du décret d’exécution de la condamnation à mort, décret d’exécution rendu le 16 novembre 1943 par un « tribunal du peuple nazi ». Le 3 décembre 1943, vers 18h30, les condamnés ont été amenés à l’échafaud. Ils ont alors commencé à chanter la Marseillaise1." En son hommage, la rue dans laquelle lui et sa famille avaient vécu pris son nom.
1— site du V.R.I.D., page sur Pierre Pestureau.
Pierre Eugène Pestureau (1903-1943) |
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