TREUILLE (René), sieur de la Mangotière, de Romagne, né vers 1637, abjura le calvinisme le 17 novembre 1682 à Civray.
1. — TREUILLE (N.), eut : 1) Jean, qui suit. 2) Élisabeth, qui fut l’épouse de Pierre Charles, en son vivant procureur au Présidial de Poitiers. Leur fille, Élisabeth, épousa Isaac Richard, sieur de Fontenille, marchand de la ville de Cognac, le 25 novembre 1682 à la Milière.
 |
Jean Treuïlle,
notre
à Romagne |
2. — TREUILLE (Jean), sieur de la Forest, notaire et procureur fiscal de la Milière, épousa Françoise Delafont, dont il eut : 1) Thomas, qui suit. 2) peut-être Radégonde, de la paroisse de Romagne, qui épousa, le 25 novembre 1694, à Ceaux-en-Couhé, Pierre Preneau, de la paroisse de Sanxay.
Veuf, il épousait, le 1er juillet 1700, à Romagne, Marie Agier, fille de Jean, chirurgien, et de feue Louise Debenest. Il fut reçu d'office dans l'armorial général de France, et portait "d'or, à une truelle d'azur".
3. — TREUILLE (Thomas), sieur du Breuil, né vers 1665, abjura le 8 avril 1699 à Romagne et épousa, le 27 du même mois, audit lieu, Marie-Anne Hélène Gourjault, fille de feu Louis, sieur de Passac, et de feue Marie Dufay, avec le consentement de son père et d’Isaac Richard, son cousin. Il fut inhumé le 27 août 1746 à Saint-Secondin, ayant eu : 1) Louis, baptisé le 27 juillet 1699 à Romagne et inhumé le 6 janvier 1722 audit lieu. 2) Marguerite, baptisée le 30 mars 1701 à Champniers, qui fut inhumée le 1er septembre 1768 audit lieu. Elle avait épousé, le 2 mai 1724, à Romagne, Louis Dalouhe, veuf de feue Radégonde Daniau. 3) Marie-Anne, baptisée le 14 mars 1702 à Champniers et inhumée le 6 septembre 1780 à Romagne, qui avait épousé, le 28 mai 1731, par contrat à Vivonne et par cérémonie du même jour audit lieu, Paul Hyacinthe Guitteau. 4) François, baptisé le 13 mai 1703 à Champniers, épousa, par contrat du 31 mai 1755, à Civray, et le 9 précédent, à Savigné, Magdeleine Catherine Imbert, fille de feu Guy et de Magdeleine Colasson, en présence de Paul Hyacinthe Guitteau, son beau-frère, de Louis Treuille, son neveu, de Jeanne Louise Dalouhe et de Thérèse Treuille, ses nièces. 5) Jean, qui suit. 6) François, baptisé le 15 juillet 1706 à Champniers. 7) Thomas, inhumé le 23 août 1706 à la Ferrière-Airoux, à l’âge de 6 semaines.
Veuf, il épousait, le 7 juin 1717, à Saint-Secondin, Catherine Chatry, née vers 1678 et inhumée le 28 décembre 1745 à Saint-Secondin, fille de René, sieur de la Dorelle, conseiller du roi et commissaire des saisies réelles de Poitiers, et de Vincende de la Fouchardière.
4. — TREUILLE (Jean), sieur de Beaulieu, bourgeois fut baptisé le 25 juillet 1705 à Champniers et inhumé le 31 mai 1783 à Civray. Il avait épousé Marie Angélique de Livenne, dont il eut : 1) Marie-Anne, née vers 1729 et inhumée le 18 janvier 1804 à la Chapelle-Bâton, qui avait épousé, le 8 juillet 1767, à Saint-Secondin, Jean Pasquet, sieur de la Broue, fils de feu Pierre, sieur de la Broue, et de Jeanne Garnier. 2) Thérèse, née vers 1738 et décédée le 7 octobre 1817 à Romagne, qui épousa, le 29 avril 1777, à Usson-du-Poitou, Louis Delage, marchand, veuf de Marie Pineau, fils de Charles et de Marie Joubert. Elle fut probablement celle qui eut hors mariage : 1) Françoise, baptisée le 15 décembre 1760 à Saint-Secondin et inhumée le 18 suivant audit lieu. 2) Jean, baptisé le 23 avril 1769 à Saint-Secondin. 3) François, Charles, baptisé le 13 juin 1733 à Romagne.
Veuf, il avait épousé, par contrat du 14 septembre 1767, devant François Charaudeau, notaire à Poitiers, et le 22 suivant, à Saint-Savin de Poitiers, Marie-Anne Françoise Gaultier, fille d’André, employé chez M. Sorien, receveur des tailles, et de Marie-Anne Guitteau. De leur union, ils eurent : 4) Jean-Pierre, qui suit. 5) Marie Sophie, baptisée le 17 juin 1769 à Saint-Secondin. 6) Nicolas Alexandre, baptisé le 13 août 1770 à Saint-Secondin, qui fut inhumé le 29 juillet 1771 audit lieu. 7) Marie-Rose, dite Rosalie, baptisée le 3 novembre 1771 à Saint-Secondin et inhumée le 6 novembre 1772 audit lieu. 8) Jean, baptisé le 13 novembre 1772 à Saint-Secondin et inhumé le surlendemain audit lieu. 9) autre Jean, baptisé le 8 janvier 1774 à Saint-Secondin. 10) André, baptisé le 19 avril 1776 à Saint-Secondin et inhumé le 25 juin suivant audit lieu.
5. — TREUILLE de BEAULIEU (Jean-Pierre), baron de Beaulieu, baptisé le 5 août 1768 à Saint-Secondin, mourut le 27 octobre 1861, après avoir effectué une longue carrière militaire. Lieutenant au 1er bataillon de la Vienne, le 21 novembre 1791, il fut nommé capitaine dans le même corps, le 16 mai 1792, puis sous-lieutenant au 4e de dragons. Il servit dans cette compagnie jusqu'à intégrer le 10e régiment de cavalerie, en qualité d'aide de camp et capitaine, le 26 frimaire de l'an X. Chef d'escadron titulaire au 1er régiment de cuirassiers le 26 frimaire de l'an XII, il intégra le 1er régiment des grenadiers à cheval de la garde le 18 frimaire de l'an XIII, il fut nommé colonel au 15e des dragons, le 14 février 1807, jusqu'au 5 juin 1809, époque à laquelle il a été autorisé à rentrer dans ses foyers pour y attendre la retraite. Il fut nommé commandant du dépôt des Bouches du Rhin, le 21 septembre 1812, puis mis en non activité le 21 décembre de l'année suivante. Au cours de sa carrière, il avait servi de 1792 à 1801 dans la campagne d'Allemagne, puis en l'an XIII dans celle de la Suisse, puis sur les côtes en l'an XIV, et enfin de 1806 à 1809 en Autriche. Il avait épousé Marie-Antoine Schültz, dont il eut : 1) Antoine Hector Thésée, qui suit.
6. — TREUILLE de BEAULIEU (Antoine Hector Thésée), baron de Beaulieu, naquit le 7 mai 1809 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Il entra comme élève à l'école polytechnique, le 20 octobre 1829, puis intégra l'école d'application à Metz le 6 août 1831. Sous-lieutenant le 5 avril 1833 dans le 6e régiment d'artillerie, il intégra le 12e régiment d'artillerie le 13 février 1834 (en qualité de lieutenant), puis le 7e (20 juin 1836), et enfin le 14e régiment d'artillerie en poste à la manufacture d'armes de Châtellerault (v. CREUZÉ de LESSER), en qualité de capitaine, le 25 août 1840. Affecté au dépôt central à Paris, adjoint au directeur de l'atelier de précision, le 1er octobre 1851, puis à l'état major particulier de l'artillerie, l'année suivante, où il devint directeur de l'atelier de précision (chef d'escadron en 1854, lieutenant colonel en 1857 puis colonel en 1859). Le 13 mars 1867, il entra à l'état major général comme général de brigade, puis général de division le 2 février 1871. Il avait été reçu Chevalier de la Légion d'Honneur le 26 décembre 1852, puis officier le 13 mars 1861 et enfin commandeur le 14 mars 1865. Grand-officier le 6 décembre 1873, il fut admis à la retraite le 2 avril 1879 et mourut en juillet 1886. Outre ses titres de légionnaire, il avait été nommé officier de l'ordre militaire de Savoie (25 avril 1861), commandeur de l'ordre de Saint-Maurice et Lazare (8 mars 1865), commandeur de l'ordre de Saint-Benoît d'Avis (14 septembre 1865), commandeur de Charles III (16 octobre 1866) et enfin commandeur de Sauveur (2 juin 1867). Il avait été nommé chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 juin 1804, puis officier le 14 mars 1806, et enfin commandeur le 10 janvier 1859 (v. Wikipédia). Il avait épousé, le 6 juillet 1836, Françoise Louise Augustine Mayet-Térengy, dont il eut : 1) Louise Florentine Lucile, née le 24 juillet 1840 à Bourges, qui épousa, le 23 avril 1866, à Paris, 6e arrondissement, Marie Édouard Demimuid, lieutenant au 17e régiment d'artillerie à cheval, en garnison à Valence, née le 3 février 1837 à Commery (Meuse), fils de feu Florentin Léon et de Marie Euphémie de Lamolère. Celui-ci demandait à porter le patronyme de Demimuid Treuille de Beaulieu, ce qui lui fut accordé par décret du 17 octobre 1881. Leur fils, Marie Louis Antoine Georges, né le 20 août 1870 à Douai, fut reçu chevalier puis officier de la Légion d'Honneur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire