10. — AGIER (Jacques Ernest), agent de change, naquit le 14 avril 1859 à Angoulême, et épousa, le 29 avril 1889, à Châtellerault, Alice Marie Clémentine Jouet, née le 28 juin 1869 en cette dernière ville, fille de Gaspard Edmond Jouet, fabricant de Coutellerie, et de Françoise Marie Alice Mermilliod, dont il eut : 1) Ernest Robert, né le 10 avril 1890, rue Victor Hugo, à Poitiers, épousa, le 25 octobre 1920, audit lieu, Radégonde Élisabeth Marie Paule Chauveau, et mourut le 2 février 1989 à Paris 16e. 2) Alice Marie Madeleine, née le 28 décembre 1892, rue Victor Hugo, à Poitiers, épousa, le 27 novembre 1922, en la dite ville, Marie Alexandre Jean Aubrun, et mourut le 23 avril 1988 à Paris. 3) et Marie Alice Jehanne, soeur jumelle née le même jour au même lieu, épousa, le 4 décembre 1920, au même lieu, Pierre Marie Joseph Bachy.
§ III.
2. — AGIER (Jean), sieur de la Saulaye, maître chirurgien, fils puîné d'Antoine et de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.), baptisé le 10 décembre 1624 à Sommières-du-Clain, fut maître chirurgien à Gençay où il fut inhumé le 23 mai 1698. Il avait épousé Marie Éclaircy, ayant eu : 1) Élisabeth, épousa, le 28 janvier 1676, à Gençay, Pierre Morceau. 2) Louis, baptisé le 14 juin 1657 à Sommières-du-Clain. 3) Antoine, baptisé le 29 novembre 1658 à Sommières-du-Clain. 4) Françoise, baptisée le 8 juillet 1660 à Sommières-du-Clain. 5) André, baptisé le 27 juillet 1661 à Sommières-du-Clain. 6) Anne, baptisée le 18 juillet 1663 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 24 janvier 1696, à Gençay, François Dupin. 7) Louise, baptisée le 8 février 1665 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 21 janvier 1686, Jean Guerre. 8) Suzanne, baptisée le 9 avril 1667 à Sommières-du-Clain, épousa 1°) le 22 janvier 1687, audit lieu, Abel Métayer, sieur de Boisrond, veuf de Marie Photin et fils de Mathias et de Marie N., puis 2°), le 14 janvier 1702, à Gençay, Pierre Rousseau. 9) Charles, baptisé le 14 août 1669 à Sommières-du-Clain, épousa 1°) le 25 mai 1700, à Dienné, Françoise Deputiers, baptisée le 4 février 1676 à Usson-du-Poitou et inhumée le 28 décembre 1700 à Dienné, fille de Pierre et d'Anne Farouault, puis 2°) Marie Jolly, née vers 1677 et inhumée le 9 août 1710 à Gençay, et enfin 3°) le 8 mars 1722, à Magné, Jeanne Moreau, veuve d'Antoine Camin. Du deuxième lit, il eut : a) Nicolas, baptisé le 3 septembre 1702 à Gençay. b) Marie-Anne, baptisée le 8 mai 1704 à Dienné. c) Marie-Magdeleine, baptisée le 26 avril 1708 à Gençay. d) Louis, baptisé le 25 août 1709 à Gençay. 10) Anne, née et baptisée le 13 juillet 1671 à Sommières-du-Clain. 11) Suzanne, jumelle de la précédente, né et baptisée le même jour audit lieu, fut inhumée le 17 août suivant au même lieu. 12) Jean, né le 10 avril 1673 et baptisé le lendemain à Sommières-du-Clain, fut inhumé le 16 courant au même lieu. 13) et Pierre, frère jumeau du précédent, né et baptisé le même jour audit lieu, fut inhumé le 19 courant au même lieu. 14) Simon, baptisé le 12 décembre 1674 à Sommières-du-Clain. 15) Catherine, baptisée le 20 août 1677 à Sommières-du-Clain.
§ IV. branche de Grandchamp
2. — AGIER (Guy), sieur de Grandchamp, fils puîné d'Antoine et de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.), fut baptisé le 7 août 1636 à Sommières-du-Clain et avait épousé le 19 février 1658, à Sommières-du-Clain, Suzanne Augeau, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 10 janvier 1659 à Sommières-du-Clain. 2) François, baptisé le 18 février 1660 à Sommières-du-Clain. 3) Anne, baptisée le 1er octobre 1661 à Sommières-du-Clain et inhumée le 8 avril 1751 à Champagné-Saint-Hilaire, épousa, par contrat du 19 mai 1679, à Sommières, Jacques Roignon, fils de Vincent et de Catherine Texier. 4) Marie, baptisée le 19 janvier 1664 à Sommières-du-Clain. 5) Françoise, baptisée le 1er mars 1665 à Sommières-du-Clain. 6) Jacques, baptisé le 11 juin 1671 à Sommières-du-Clain. 7) Catherine, baptisée le 2 octobre 1673 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 14 février 1695, Jacques Brunet, sieur de Sors, fils de François et de Renée Riche, qui fut avocat, puis commissaire enquêteur au siège royal de Saint-Maixent puis échevin de 1717 à 1731. C'est en la paroisse Saint-Léger de cette ville que leur fille épousa, le 12 août 1723, François Gautier Lelong, conseiller du roi. Catherine Agier était marraine de Catherine Nosereau, fille de François, notaire, et de Magdeleine Agier, le 12 janvier 1712 à Saint-Léger de Saint-Maixent, et fut inhumée le 17 juillet 1745 en ce même lieu. 8) Sébastien, baptisé le 21 janvier 1675 à Sommières-du-Clain et inhumé le 26 dudit mois au même lieu. 9) Jean, baptisé le 2 août 1676 à Sommières-du-Clain et inhumé le 29 suivant audit lieu. 10) Laurent, baptisé le 12 août 1677 à Sommières-du-Clain et inhumé le 2 janvier 1678 au même lieu. 11) Suzanne, baptisée le 24 août 1678 à Sommières-du-Clain et inhumée le 4 septembre suivant audit lieu.
Veuf, il se remariait, le 12 mai 1679, à la Résurrection de Poitiers, à Jacquette de la Faye, fille de Jacques et de Marie Chanteloube (v. CHANTELOUBE), dont il eut : 12) Catherine, baptisée le 4 mars 1681 à Sommières-du-Clain. 13) Marie, baptisée le 21 octobre 1683 à Sommières-du-Clain, épousa, le 23 février 1705, au même lieu, Jacques Toyon, maître chirurgien à Poitiers, fils de feu Jean, également chirurgien, et de Suzanne Depoix. 14) Magdeleine, née vers 1685 et inhumée le 22 mai 1713 dans l'église de la paroisse de Saint-Léger de Saint-Maixent, épousa, le 4 juin 1709, audit lieu, François Nosereau, notaire de cette ville, fils de Gilles et de Jeanne Frouin. 15) Élisabeth, baptisée le 23 octobre 1686 à Sommières-du-Clain. 16) Pierre, sieur de Grandchamp, épousa, 1°) Françoise Deputiers, inhumée le 1er août 1710 à Usson-du-Poitou, puis 2°) le 14 novembre 1713, audit lieu, Jacquette Delavau. Du premier lit, il eut : a) Françoise, du premier lit, baptisée le 2 septembre 1704 à Usson-du-Poitou. b) François, baptisé le 25 octobre 1705 à Usson-du-Poitou. c) François, baptisé le 8 janvier 1708 à Usson-du-Poitou. d) Françoise Radégonde, baptisée le 19 février 1710 à Usson-du-Poitou. e) Françoise, du second lit, baptisée le 14 octobre 1715 à Usson-du-Poitou. f) Catherine, baptisée le 20 juillet 1718 à Usson-du-Poitou et inhumée le 27 août 1775 à Sommières-du-Clain, avait épousé, par contrat du 25 février 1754 à Champagné-Saint-Hilaire et par cérémonie du même jour à Sommières, Antoine Victor Auger, marchand, fils de feu Antoine, marchand aubergiste de l'auberge où pend pour enseigne « le Bien Nourri », et de feue Renée Renault, en présence de Louis Bonnet, oncle de l'épousée. g) François Pierre, baptisé le 16 avril 1720 à Usson-du-Poitou. h) Jean, baptisé le 23 janvier 1722 à Usson-du-Poitou. 17) Guy, qui suit. 18) Jacques, baptisé le 24 mars 1691 à Sommières-du-Clain et inhumé le 8 mars 1693 audit lieu. 19) Jeanne, baptisée le 3 juin 1691 à Sommières-du-Clain et inhumée le 2 juin 1695 au même lieu. 20) Geneviève, baptisée le 9 juin 1693 à Sommières-du-Clain. 21) Jeanne, baptisée le 20 février 1696 à Sommières-du-Clain. 22) Mathurin, sieur de Grand Champ, notaire et procureur fiscal de la baronnie de Charroux, baptisé le 13 août 1697 à Sommières-du-Clain, avait épousé, 1°) Jeanne Françoise Gaillard, puis 2°) par contrat du 5 septembre 1738 devant Tribot, notaire à Usson-du-Poitou, Marie-Anne Gaillard, et était décédé avant le 12 février 1749, date à laquelle sa veuve épousa, en secondes noces, François Arnaud. Du premier lit, il eut : a) Marie-Marguerite Radégonde, épousa, le 8 janvier 1759, à Charroux, Louis Alexis Grimault, sieur du Breuil, commandant la brigade de la maréchaussée à la résidence de Chef-Boutonne, fils de Pierre, avocat et juge lieutenant assesseur au marquisat dudit lieu, et de feue N. André. 23) Louise Catherine, baptisée le 17 septembre 1699 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 19 juillet 1728, audit lieu, Louis Bonnet, notaire et procureur de la baronnie de Vareille-Sommières, fils de Louis et de Marguerite Jolly (v. BONNET de Chabanne).
3. — AGIER (Guy), fut baptisé le 20 novembre 1687 à Sommières-du-Clain. Il fut procureur au siège royal de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), où il épousa, le 1er septembre 1711, en la paroisse Saint-Léger, Françoise Bernardeau, fille de feu Pierre, marchand, et de Renée Miget, et fut inhumé le 14 mai 1759 en cette dernière paroisse, ayant eu : 1) Louise Renée, baptisée le 17 août 1712 à Saint-Léger de Saint-Maixent, épousa, le 3 mai 1740, à Saint-Léger de Saint-Maixent, François Étienne Bonneau, avocat au siège de Saint-Maixent et sénéchal de l'abbaye du même lieu, fils de Louis et de Marthe Rouget. 2) Catherine Maixente, baptisée le 26 juin 1713 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 3) Guy, qui suit. 4) Catherine Geneviève, baptisée le 4 janvier 1716 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 5) Marie-Anne, née vers 1717 et inhumée le 18 décembre 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 6) Françoise, baptisée le 14 mars 1717 à Saint-Léger de Saint-Maixent, décéda le 3 brumaire de l'an V (24 octobre 1796) en la même ville. 7) Catherine, baptisée le 14 mars 1718 à Saint-Léger de Saint-Maixent et décédée le 29 juin 1793 audit lieu. 8) Bonaventure, baptisé le 23 janvier 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumé le 12 octobre 1722 au même lieu. 9) François, baptisé le 13 décembre 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 10) Jeanne Maixende, née le 8 février 1721, baptisée le 10 courant à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumée le 24 mars 1789 à Saint-Saturnin de la même ville, fut l'épouse d'Antoine Le Berthon, notaire. 11) autre François, rapporté en § V.12) René, baptisé le 6 juillet 1727 à Saint-Léger de Saint-Maixent, décéda le 25 septembre 1775 et fut inhumé le 28 suivant près du grand autel, dans l'église Saint-Saturnin de la même ville, dont il avait été le curé à partir de 1755.
4. — AGIER (Guy), baptisé le 12 septembre 1714 à Saint-Léger de Saint-Maixent, fut procureur au Parlement de Paris. Il fut l'époux de Étienne Anne de la Ruelle, et était décédé avant le 4 mai 1773, date à laquelle on procéda à l'inventaire de ses biens, passé devant Gaillard et son confrère, notaire à Paris, et déclaré véritable (source Familles Parisiennes), par sa veuve le 27 juin 1776, en présence de Laurent Agier, prêtre prieur de Saint-Thibault, curateur aux causes du mineur. De son union, il avait donc eut : 1) Jacques Guy, avocat en Parlement, fut l'époux de Louise de Choury, et était décédé avant le 18 juin 1787, date à laquelle sa veuve formait communauté avec sa fille a) Jeanne, sous la tutelle de Pierre Jean Agier, le 18 juin 1787. 2) Pierre Jean, qui suit. 3) Marie-Louise. 4) Marie-Esther, décédée le 14 juillet 1800 à Paris (archives reconstituées), qui fut peut-être l'épouse de Florimond Duplès : leur fils, Étienne Laurent Florimond Désiré, conseiller à la cour impériale de Paris et Chevalier de la Légion d'Honneur, né vers 1778 et décédé le 5 octobre 1855 à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), époux de Rose Hortense Césarine Pierron, portait le nom de Duplès-Agier. 5) Laurent Nicolas, sieur de la Richerie, mineur le 27 juin 1776, apparaît comme bourgeois de la ville de Paris, sur un avis notarié en date du 7 avril 1789, devant Ménard, notaire à la capitale. Il décéda le 15 mars 1816 à Paris, 10e arrondissement ancien (archives reconstituées).
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extrait Gallica |
5. — AGIER (Pierre Jean), sieur de la Braconnière, naquit le 27 décembre 1748 et fut baptisé le lendemain à Saint-Séverin de Paris. Son père le destinait au barreau, mais la faiblesse de sa poitrine lui interdit l'exercice de cette profession. Nommé en 1789 député suppléant de Paris pour le Tiers-Etat, il fut porté par l'Assemblée nationale sur la liste des candidats pour la place de gouverneur du Dauphin et fut nommé peu après président du conseil des Dix, remplaçant la Tournelle, puis vice-président du tribunal d'arrondissement siégeant aux Petits-Pères, dont il devint président en 1792. Il fut mis à la retraite pour avoir refusé de prêter le serment de liberté et d'égalité réclamé en août 1792, puis fut nommé le 5 janvier 1791, commissaire national près le tribunal du 5ème arrondissement, puis président du tribunal révolutionnaire régénéré. Il fui désigné en 1796 comme juge suppléant à la haute cour nationale chargée de juger Baboeuf et ses complices ; vers le même temps, il fut membre du conseil du contentieux de la dette des émigrés, et enfin, sous le consulat, juge à la cour d'appel de Paris et président du tribunal criminel du département de la Seine ; il n'accepta que le premier de ces deux emplois. En 1802, il fut nommé président de cette cour et maintenu dans ces fonctions par Louis XVIII, le 18 septembre 1813, et c'est à ce titre qu'il fut reçu Chevalier de la Légion d'Honneur le 23 août 1814. Il mourut le 22 septembre 1823 à Paris. M. Agier écrivit de nombreux ouvrages, dont nous nous bornerons à donner les titres ; on en trouvera l'analyse dans la Biographie Universelle de Michaud, qui a consacré à Pierre-Jean Agier un long article :
- Le Jurisconsulte national, ou principes sur les droits les plus importants de la Nation (Paris, 1789).
- Vues sur la reformulation des lois civils, suivies d'un plan et d'une classification de ces lois (Paris, Leclére, 1793).
- Du mariage dans ses rapports avec la religion et les lois universelles de la France.
- Psaumes nouvellement traduits en français sur l'hébreu et mis dans leur ordre naturel, avec des explications et des notes critiques et auxquels on a joint des cantiques évangéliques et ceux de Laudes selon le bréviaire de Paris.
- Plasmi ad Hebraicum reritatem translati et in ordinem naturalem digesti, accesserant cantica tum evangelica, tum reliqua in Laudibus juxta Brerlarlum Parlsiense.
- Vues sur le second avènement de Jésus-Christ, ou Analyse de l'ouvrage de Lacunza sur cette importante matière.
- Prophéties concernant Jésus-Christ et l'Église, éparses dans les Livres saints, avec des explications et des notes (Paris, 1820-1822).
- Commentaire sur l'Apocalypse.
Agier avait été chargé en 1787, par le gouvernement, de préparer une nouvelle édition du texte français des Assises du royaume de Jérusalem ; mais il y renonça. Il eut part à la publication de Denizart, coopéra avec Lanjuinais, Grégoire, Tabaraud, à la rédaction de la Chronique religieuse. M. Dupin jeune a publié dans l'Annuaire nécrologique de Mahut pour l'année 1823 une notice sur Agier très louangeuse, dont on trouve le correctif dans l'Ami de la Religion de l'époque (Beauchet-Filleau, voir également l'article dans Wikipedia).
§ V.
4. — AGIER (François), fils puîné de Guy et de Françoise Bernardeau (3ème degré, § III.), baptisé le 11 décembre 1724 à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumé le 27 juin 1755 au même lieu, avait épousé, en la paroisse Saint-Saturnin dudit lieu, Marie Aurain, fille de Charles et de Marie Ecalle. De leur union, ils eurent : 1) Marie-Élisabeth, baptisée le 1er décembre 1751 à Saint-Léger de Saint-Maixent et décédée le 12 juillet 1813 au même lieu, avait épousé, par contrat du 25 octobre 1772, devant Pierre Caillon, notaire à Saint-Maixent, et par cérémonie le 26 octobre 1772, à Saint-Léger dudit lieu, Charles Gabriel Chaudreau, conseiller du roi et juge magistrat, fils de Charles Pierre Anne, et de Marie-Anne Thérèse Deniort. 2) Charles Guy François, qui suit. 3) Marie-Catherine, née vers 1755 et inhumée le 26 juillet 1757 à Saint-Léger de Saint-Maixent.
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extrait Gallica |
5. — AGIER (Charles Guy François), baptisé le 29 août 1753 à Saint-Léger de Saint-Maixent, il suivit la carrière de la magistrature, et fut nommé, le 9 juillet 1784, lieutenant-général de la sénéchaussée de Saint-Maixent, puis procureur du Roi de l'hôtel de ville. Il devint député du Tiers-Etat aux Etats généraux en 1789, puis membre de l'assemblée constituante, et enfin commissaire du gouvernement. Il occupa également les fonctions de procureur impérial, procureur du Roi et président honoraire du tribunal de Niort. Bien que malade, M. Agier s'était fait porter au Jeu de paume pour se joindre à ses collègues et y prêter avec eux le serment de ne point se séparer avant d'avoir doté la France d'une nouvelle constitution. Il se prononça, en 1790, pour la suppression des ordres religieux, et ce fut sur sa proposition que le nom de commune fut substitué à celui de paroisse. Lorsque Louis XVI fut ramené prisonnier de Varennes à Paris, Agier combattit la motion de Robespierre qui demandait que le roi fut mis eu jugement. Après la session de l'Assemblée constituante, il fut nommé membre de la Cour de cassation ; mais il refusa cette position et rentra de son plein gré dans le repos de la vie privée. Incarcéré pendant la Terreur, il ne fut rendu à la liberté qu'après le 9 thermidor. Le gouvernement consulaire le nomma en 1800 commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Niort. Il fut ensuite procureur impérial, puis procureur du Roi jusqu'en 1827 qu'il fut admis à la retraite avec le titre de président honoraire du tribunal civil de Niort. Il mourut le 30 mai 1828, laissant la réputation d'un magistrat intègre et d'un homme politique plein de modération (Beauchet-Filleau, d'après M. Briquet).
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extrait Gallica |
Il avait épousé, le 8 février 1779, à Saint-Sauveur-d'Aunis (Charente Maritime), Marie-Anne Boutet, fille de feu François Étienne, conseiller du roi et receveur de la chancellerie présidiale de la Rochelle, et de Marie-Anne Mathé (en présence notamment de François Étienne Bonneau, avocat au siège royal de Saint-Maixent et juge sénéchal dudit chargé de pouvoir, oncle paternel du marié à cause de Louise René Agier, de Marie Aurain, sa mère, et de maître Antoine Le Berthon, ancien notaire royal et deceveur des biens fugitifs de Saint-Maixent, également oncle paternel du marié à cause d'Anne Agier, sa femme), dont il eut : 1) François Marie, qui suit. 2) Saint-Aubin, rapporté en § VI. 3) Laurent Julien, né le 5 janvier 1786, fut baptisé le lendemain à Saint-Léger de Saint-Maixent, son parrain ayant été Laurent Agier, prêtre prieur de Saint-Thibault, représenté par son petit neveu François Marie Agier, par lettre de procuration passée à Paris le 9 décembre 1785, par Baret et Heniord, consiller du Roi et notaire à Paris. Le Beauchet-Filleau indique que Julien Agier a suivi une carrière militaire.
6. — AGIER (François Marie), naquit le 8 juillet 1780 et fut baptisé le 11 courant à Saint-Léger de Saint-Maixent, présenté par son grand oncle François Étienne Bonneau, avocat en la sénéchaussée et siège royal de cette ville et seul juge civil, criminel et de police de l'abbaye royal dudit lieu, son parrain, et par l'épouse de celui-ci, Louise Renée Agier, au lieu de Marie-Anne Mathé, veuve du sieur Boutet, aïeule de l'enfant. Il y fit ses premières études. Nommé sujet d'élite du département des Deux-Sèvres, il fut admis au cours rie jurisprudence et d'économie politique à Paris. N'étant encore qu'élève de l'Académie de législation, il se constitua l'avocat bénévole d'un jeune homme nommé Troche impliqué dans le procès du général Moreau (1804), et il parvint à le sauver, ainsi que son père dont il n'avait pas entrepris la défense. En 1808, Agier, présenté simultanément à une place de conseiller auditeur aux cours impériales de Poitiers et de Paris, fut nommé à cette dernière. Deux ans après, il remplissait les fonctions de substitut du procureur général. Lors de la rentrée des Bourbon en avril 1814, M. Agier manifesta un dévouement sans bornes à la famille royale. Le 1er avril, il se fit remarquer à la tête d'un grand nombre de jeunes gens qui parcouraient les rues de Paris avec des drapeaux blancs. Lorsque cette foule arriva à la place Louis XV, sur l'endroit où Louis XVI avait péri, M. Agier arrêta la colonne et s'écria : « À genoux, Messieurs, sur cette place où Louis XVI fut rendu à la vie immortelle ! À genoux devant Dieu, qui seul a pu produire le miracle de notre délivrance. » Agier refusa son adhésion à l'acte additionnel aux constitutions de l'Empire, vola contre l'adresse que la Cour de Paris voulait envoyer à Napoléon après le 20 mars. En 1816, il fut président de la société des Francs régénérés, que le garde des sceaux dut dissoudre à cause de l'exaltation des principes que l'on y professait, et fut élevé au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur cette même année, le 16 janvier, puis coopéra en 1819 et 1820 à la rédaction du Conservateur. Destitué sous le ministère Decazes, M. Agier rentra bientôt à la Cour royale de Paris, sur la demande adressée par ce corps à M. le garde des sceaux, et y fut nommé conseiller en 1822. Nommé président du collège électoral de Parthenay en 1824, il fut élu député du département de Deux-Sèvres et réélu en 1827. Il était aussi colonel de la 12e légion de la garde nationale de Paris et maître des requêtes en service ordinaire au Conseil d'Etat. En 1827, il fut vice-président de la Chambre des députés, et en 1828 candidat à la présidence, puis le 5 novembre appelé aux fonctions de conseiller d'Etat en service ordinaire. A l'apparition du ministère du 8 août 1829, M. Agier adressa au garde des sceaux sa démission de conseiller d'Etat ; le 15 mars 1830, il prononça un discours qui ne laissa plus aucun doute sur le revirement de ses opinions politiques. Le lendemain, lui et ses amis votèrent la fameuse adresse des 221 et provoquèrent ainsi le coup d'Etat qui fui le prétexte de la Révolution de 1830. M. Agier avait oublié un instant ses convictions et ses amis d'autrefois. Il fut abandonné à son tour, le lendemain de la victoire, par ses amis de la veille. Les électeurs des Deux-Sèvres ne lui continuèrent point leur mandat en 1831, et la garde nationale de Paris ne le maintint pas à la tête de l'une de ses légions. Il dut renoncer dès lors aux agitations de la vie publique et se borner à l'exercice des fonctions que lui avait confiées le pouvoir qu'il avait aidé à renverser (Beauchet-Filleau, d'après M. Briquet, voir également l'article sur Wikipedia). Il mourut à Paris le 16 mars 1848.
6. — AGIER (Saint-Aubin), né le 30 septembre 1781 et baptisé le 2 octobre suivant à Saint-Léger de Saint-Maixent, fut entreposeur principal des tabacs du département des Deux-Sèvres, à Niort, puis directeur des contributions indirectes à Soissons (Aisne), où il mourut le 20 août 1837. Il avait épousé, le 17 juin 1811, à Niort, Appoline Piet-Berton, née le 20 octobre 1790 en cette ville, fille de Noël-Étienne Piet-Berton, ancien major d'infanterie, et de feue Marie-Anne Boudault-Champoly. De leur union, ils eurent : 1) Marie Adélaïde Charles Éponine, naquit le 15 janvier 1813 à Niort, et épousa, le 24 mars 1836 à Soissons, Télémaque Clouet, propriétaire et maire de la commune de Vic-sur-Aisne (Aisne), né le 2 décembre 1796 audit lieu, fils de Jean-Baptiste Paul Antoine, ancien régisseur général des poudres et salpêtres, et d'Henriette Bénédictine Duliège, en présence, notamment, de son oncle François Marie Agier, alors membre de la chambre des députés et conseiller à la cour royale de Paris, habitant au 21 quai Voltaire. Marie Adélaïde Charles Éponine Agier mourut le 22 janvier 1865 à Vic-sur-Aisne et son éloge funéraire, prononcé par l'abbé Fortuné Lemaire, le 25 janvier suivant, fut publié par Fossé-Darcosse (Soissons) — voir numérisation dans Gallica. 2) Noël Julien, naquit le 29 mars 1815 à Niort et mourut le 29 août 1834 à Soissons ;
§ VII. autre branche sans jonction
1. — AGIER (Jean), maître chirurgien, était peut-être un frère d'Antoine Agier, époux de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.). Il fut l'époux de 1°) Michelle Pérochon, inhumée le 9 janvier 1640 à Sommières-du-Clain (peut-être une soeur de Jeanne Pérochon), puis 2°) Catherine Daniau, et dont il eut : 1) Charles, du premier lit, qui suit. 2) Jean, rapporté en § VIII. 3) Jacques, baptisé le 4 février 1635 à Sommières-du-Clain. 4) autre Jacques, maître chirurgien, sieur de l'Isle-Bounet, baptisé le 17 mars 1638 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 19 janvier 1665, Antoinette Guerre, fille de Jacques et de feue Marie Bonnin. 5) Jean-Louis, du second lit, sieur de la Renaudière, baptisé le 6 février 1643 à Sommières-du-Clain et inhumé le 5 novembre 1678 à Romagne, fut probablement l'époux de 1°) Marie Guyot, inhumée le 23 mai 1672 à Sommières-du-Clain, puis 2°) Catherine Dalloue, dont il eut a) Pierre, du premier lit, baptisé le 17 mai 1668 à Chaunay. b) Magdeleine, baptisée le 18 août 1671 à Sommières-du-Clain, épousa, le 10 février 1698, au même lieu, Jacques Faure, sieur du Petit Pré, fils de feu André et de Jeanne Gaillard. c) Jeanne, du second lit, baptisée le 8 juillet 1674 à Sommières-du-Clain. d) Catherine, née vers 1675 et inhumée le 31 juillet 1687 à Sommières-du-Clain. e) Pierre, baptisé le 22 juin 1677 à Romagne. 6) Pierre, baptisé le 10 octobre 1644 à Sommières-du-Clain.
2. — AGIER (Charles), fils de Jean et de Michelle Pérochon (1er degré, § VII.), baptisé le 12 décembre 1628 à Sommières-du-Clain, fut probablement l'époux d'Isabelle Debenest, dont il eut : 1) Jean, qui suit. 2) Marie, baptisée le 5 février 1654 à Sommières-du-Clain.
3. — AGIER (Jean), baptisé le 28 décembre 1653 à Sommières-du-Clain et inhumé le 24 avril 1695 audit lieu, y avait épousé, le 1er mars 1677, Marie Quinteneau, fille de Jean et de Louise Martin, puis 2°) le 16 février 1687, Marie-Anne Testard, fille de Vincent et de Geneviève Messoul. Du second lit, il eut : 1) Anne, née vers 1689 et inhumée le 30 mai 1695 à Sommières-du-Clain. 2) Catherine, née vers 1690 et inhumée le 20 juin 1735 à Sommières-du-Clain, y avait épousé, le 24 février 1705, François Varalhon, sieur du Claux, originaire de Saint-Chamassy en Dordogne, fils de Léonard et de Jeanne Doucet. 3) Marie, baptisée le 9 décembre 1691 à Sommières-du-Clain. 4) Louis Joseph, baptisé le 1er mai 1694 à Sommières-du-Clain. 5) Jean, baptisé le 5 janvier 1696 à Sommières-du-Clain et inhumé le 12 courant audit lieu. 6) Jean, inhumé le 7 décembre 1696 à Sommières-du-Clain.
2. — AGIER (Jean), chirurgien, , baptisé le 16 janvier 1631 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 25 janvier 1655, Louise Debenest, fille de feu Jean et de Catherine Daniau, dont il eut : 1) Jean, baptisé le 29 novembre 1655 à Romagne. 2) Paul, baptisé le 7 mai 1658 à Romagne. 3) Jeanne, baptisée le 18 février 1663 à Romagne et inhumée le 6 mai 1709 audit lieu, épousa, le 22 novembre 1701, audit lieu, Jean Delaval. 4) Charles, baptisé le 23 octobre 1664 à Sommières-du-Clain. 5) René, baptisé le 23 mars 1669 à Sommières-du-Clain. 6) Jacques, épousa, le 27 novembre 1703, à Ceaux-en-Couhé, Louise Dupuis, veuve de Charles Cauvin, sergent de la terre de Monts, dont il eut a) Philippe, baptisé le 18 novembre 1704 à Ceaux-en-Couhé. b) Jean, baptisé le 5 avril 1709 à Anché. c) François, baptisé le 30 mai 1713 à Anché. 7) Laurent, inhumé le 20 septembre 1727 à Romagne, y avait épousé, le 26 novembre 1704, Catherine Dalloue, fille de Paul, notaire, et de Marie Rat, en présence de Jacques et Louis Agier, ses frères, Jeanne Agier, sa soeur, et Jean Delaval, son beau-frère. 8) autre Jeanne, baptisée le 23 janvier 1674 à Romagne. 9) Louis, qui suit. 10) Marie, épousa, 1°) le 1er juillet 1700, à Romagne, Jean Treuil, procureur fiscal de la Milière, veuf de Françoise Delafont, en présence — notamment — de Paul, Louis et Jeanne Agier, frères et soeur de l'épouse, puis, veuve 2°) par contrat du 28 juin 1716, à Champagné-Saint-Hilaire, Louis Fontaneau, originaire d'Aulnac-lès-Angoumois, veuf de Marguerite Eclaircy.
3. — AGIER (Louis), baptisé le 26 janvier 1676 à Romagne, fut marchand à Romagne puis Champniers, et épousa le 2 juin 1706 à Champniers, Marie du Chasteignier, fille de Jacques, bourgeois, et de Marie Tahourdin, dont il eut : 1) Louis, qui suit.
Veuf, il se remaria, le 25 novembre 1711 audit lieu, à Marie Paillé, fille de Jean et de Marie Sauvestre, qui lui donna : 2) Jean Alexandre, baptisé le 3 juillet 1717 à Champniers et inhumé le 13 novembre 1758 à Champagné-Saint-Hilaire, épousa, le 13 février 1753, à Champagné-Saint-Hilaire, Marie Mignon, veuve de Jean Deschamps. 3) Laurent Louis, baptisé le 12 février 1722 à Champniers, épousa, le 3 avril 1751 à Romagne, Marguerite Dupont, dont il eut a) Magdeleine, née vers 1753 et inhumée le 11 février 1766 à Romagne. 4) Marie, baptisée le 2 mai 1725 à Champniers. 5) Catherine, baptisée le 24 août 1727 à Champniers.
De nouveau veuf, il épousa, le 6 août 1731, au même lieu, Jeanne Richard, fille d'Isaac et d'Élisabeth Charles, puis enfin, en quatrièmes noces, le 18 janvier 1736, à Romagne, Marie Chiron, (également nommée Marie Bourdet dans les registres), née vers 1707, décédée le 1er janvier 1779 et inhumée le lendemain à Champniers, fille de Jean, et de Suzanne Barie, de Champagné-Saint-Hilaire. De cette dernière union, il eut : 6) Jean, du quatrième lit, rapporté en § IX. 7) Pierre, baptisé le 27 juillet 1738 à Romagne, épousa, 1°) le 12 octobre 1779, à Champniers, Marie Robert, fille de Jacques et de Marie Vaillant, de Romagne, puis 2°) le 27 novembre 1787, à Champniers, Marie Courtois, servante de la Ferrière-Airoux, fille de feu Jean et de Magdeleine Moricheau, dont il eut : a) Magdeleine, née vers 1859 et décédée le 28 décembre 1859 à Romagne, avait épousé, le 21 juin 1815 à Romagne, Jean Simetière. b) Louis, né le 22 août 1788 à Champniers, épousa, le 24 mai 1814, à Romagne, Radégonde Audebert, née le 31 août 1789 à Brux, fille de Jean, cultivateur, et de Marguerite Soulard, en présence, notamment, de Joseph Agier, cultivateur à Romagne.
4. — AGIER (Louis), baptisée le 23 décembre 1708 à Champniers, fut l'époux de 1°) Marie-Marguerite Bonnin, née vers 1710 et inhumée le 7 novembre 1745 à Champniers, puis 2°) le 23 janvier 1747, à Champniers, Marie-Anne Hervé, née vers 1712 et inhumée le 4 juin 1779 à Champniers, fille de François, praticien, et d'Anne Robert. De ses unions, il eut : 1) Louis, baptisé le 24 septembre 1734 à Champniers et inhumé le 21 septembre 1736 à Villaret (Blanzay). 2) Jean-Baptiste, du premier lit, baptisé le 22 novembre 1736 à Villaret et décédé le 2 pluviôse de l'an XI (22 janvier 1803) à Blanzay. 3) François, qui suit. 4) Jeanne, baptisée en octobre 1742 à Champniers. 5) autre Louis, épousa, le 27 octobre 1779, à Champniers, Antoinette Lucquiaud, fille de Jean et de Marie Rogeon, dont il eut a) Jacques, baptisé le 19 mars 1781 à Champniers. b) Jeanne, baptisée le 29 mars 1782 à Champniers. c) François, baptisé le 24 juillet 1785 à Champniers. d) Louis, baptisé le 14 janvier 1787 à Champniers. e) Jean, baptisé le 2 avril 1788 à Champniers et inhumé le 26 août 1799 audit lieu. f) Antoinette, baptisé le 4 mars 1792 à Champniers, épousa, le 17 février 1813, audit lieu, Pierre Rocher, cultivateur à Villaret, né en ce lieu le 4 juin 1786, fils de Pierre et de Marie Baudinot. 6) André, du second lit, baptisé le 30 novembre 1747 à Champniers et inhumé le 3 janvier suivant audit lieu. 7) Marie-Thérèse, née vers 179 et décédée le 24 mai 1821 à Blanzay, avait épousé, le 19 novembre 1770, à Champniers, François Bertrand, fils de Michel et d'Anne Bourliaud. 8) Jeanne, baptisée le 19 avril 1749 à Champniers, épousa le 22 novembre 1774, à Champniers, Jacques Rogeon, fils de Jean et de Marie Lucas. 9) Marie, baptisée le 26 septembre 1751 à Champniers.
5. — AGIER (François), baptisé le 26 mai 1740 à Villaret et décédé le 4 novembre 1816 à Payré, épousa 1°) le 19 janvier 1773, à Voulon, Jeanne Bouffet, fille de feu François, puis 2°) le 23 septembre 1783, au même lieu, Marie Boismené, veuve de René Cordelier, décédé le 12 octobre 1818 à Payré. De ses unions, il eut : 1) François, du premier lit, baptisé le 24 novembre 1775 à Voulon. 2) Louis, du second lit, qui suit.
6. — AGIER (Louis), né le 3 août 1786 à Payré, épousa 1°) le 13 juillet 1818, à Anché, Louise Roy, née le 27 septembre 1790 audit lieu et décédée le 19 juin 1834 à Payré, fille de Pierre et de Magdeleine Davion, puis 2°) le 13 octobre 1835, à Ceaux-en-Couhé, Marie Girardin, servante à Couhé, née le 30 vendémiaire de l'an XII audit lieu, fille de Joseph, journalier, et d'Anne Blanche. Du premier lit, il dut avoir : 1) Louise, née le 16 avril 1830 à Brioux, commune de Payré, où elle épousa, le 25 septembre 1849, Louis Boudault, né le 22 avril 1817 à Preuillé, même commune, fils de Louis, meunier, et de Marie Proux.
4. — AGIER (Jean), fils de Louis et de Marie Chiron (3ème degré, § VIII.), laboureur, né vers 1733 et décédé le 11 nivôse de l'an II à Champniers, fut l'époux de 1°) Anne Moreau, née vers 1741 et inhumée le 12 janvier 1774 à Champniers, puis 2°) Marguerite Porcheron, née vers 1755 et décédée le 14 août 1825 à Romagne, fille de Louis et de Marguerite Lucquiaud, dont il eut : 1) Marie, du premier lit, baptisé le 18 janvier 1770 à Champniers. 2) Pierre, baptisé le 3 avril 1771 à Champniers. 3) Jean Joseph, du second lit, qui suit. 4) Jean, baptisé le 28 août 1781 à Champniers. 5) Marie, baptisée le 20 mai 1785 à Champniers. 6) Marie, baptisée le 26 août 1788 à Champniers, épousa, le 29 avril 1807, à Romagne, Antoine Tissèdre, laboureur, né le 22 octobre 1782 à Saint-Laurent-de-Jourdes, fils de feu René, maréchal, et de Madeleine Baudin.
5. — AGIER (Jean Joseph), baptisé le 4 avril 1778 à Champniers et mort le 27 février 1864 à Romagne, épousa 1°) le 26 brumaire de l'an X, à Ceaux-en-Couhé, Marie-Anne Laroche, décédée le 7 décembre 1844 à Romagne, veuve de François Dousset. De ses unions, il eut : 1) Jean, mort le 1er mai 1803 à Romagne à l'âge de 7 mois. 2) Joseph, qui suit. 3) Pierre, né le 24 janvier 1806 à Romagne. 4) Françoise, née le 6 octobre 1808 à Romagne. 5) Marie-Anne, née le 12 mai 1810 à Romagne et décédée le 28 avril 1843 audit lieu, avait épousé, le 8 juin 1836, à la Chapelle-Bâton, François Moineau. 6) Radégonde, née vers 1812 et décédée le 24 avril 1819 à Romagne.
6. — AGIER (Joseph), domestique, né le 8 ventôse de l'an XII (28 février 1804) à Romagne et décédé le 2 novembre 1874 au même lieu, avait épousé 1°) le 2 juin 1845, à Romagne, Magdeleine Colin, décédée le 24 avril 1863 à Romagne, fille de Jean, cultivateur, et de Louise Portejoie, puis 2°) le 19 novembre 1866, au même lieu, Isabelle Surreau, servante, née le 20 janvier 1825 à Pliboux (Deux-Sèvres), fille de Charles et de Rose Boutin. Du premier lit, il eut : 1) Mélie, née le 8 avril 1856 à Couhé, était domestique à Beauvais, commune de Romagne, lorsqu'elle y épousa, le 1 octobre 1884, Alexandre Mallet, maçon, né le 22 juin 1849 à Poitiers, fils naturel de Pauline Mallet.