samedi 31 mai 2014

AGIER

AGIER (Catherine), épousa, le 2 mai 1647, à Couhé, Étienne Champerault, maître écrivain.
Pierre Agier,
conseiller
procureur
en l'élection
de St Maixent
AGIER (Pierre), était, en 1677, commissaire aux saisies réelles du siège royal de Saint-Maixent. C'est sans doute le même qui fut reçu procureur du Roi en l'élection de cette ville, vers 1682 (Beauchet-Filleau). Il était inscrit d'office dans l'Armorial du Poitou, par arrêt du 13 août 1700, et portait « D'azur, à une étoile d'or posée en abime accompagnée de neuf croisettes d'argent posées quatre, deux, deux et une, le tout surmonté d'une autre étoile posée au costé dextre du chef » et fut l'époux de Renée Riche.
AGIER (Radégonde), épousa, le 17 juin 1738, à Sommières-du-Clain, Pierre Joseph Fregeault.
AGIER (Marie-Françoise), épousa, 1°) le 10 novembre 1751, à Romagne, Jean Barrault, puis, veuve, 2°) le 24 janvier 1774, à Blanzay, François Boisledieu, veuf de Marie Barré, fils de Pierre et de Jeanne Hillairet (v. BOISLEDIEU).
AGIER (Marie), épousa, le 1er juillet 1755, à Sommières-du-Clain, François Giret.
AGIER (Mathieu), terrassier, né vers 1796 et décédé le 28 décembre 1839 au bourg de Chiché (Deux-Sèvres), fut l'époux de Félicité Tarcelin, servante à Boussais (Deux-Sèvres) en 1863, dont il eut : 1) Louis, né vers 1835 et décédé le 3 février 1836 à Chiché. 2) Constant Ferdinand, né le 17 février 1837 à Chiché et décédé le 17 septembre 1838 au même lieu. 3) Éléonore Clothilde Germaine, née le 10 février 1839 à Chiché, était domestique lorsqu'elle épousa, le 15 juin 1863, à Loudun, Paul Chevallier, domestique, né le 10 novembre 1833 aux Trois-Moutiers, fils de feu René et de Charlotte Fournier.
§ Ier. branche de la Touratière
1. — AGIER (Antoine), sieur de la Touratière, fut notaire et procureur de la baronnie de Vareille-Sommières. Il fut inhumé le 26 avril 1672 à Sommières-du-Clain, ayant eu de sa femme Jeanne Pérochon : 1) Paul, qui suit. 2) Jean, rapporté en § III. 3) Françoise, baptisée le 1er octobre 1628 à Sommières-du-Clain et inhumée le 17 juin 1700 au même lieu. 4) Catherine, baptisée le 23 mai 1632 à Sommières-du-Clain et inhumée le 7 octobre 1683 audit lieu, avait épousé Simon Fréry. 5) Guy, rapporté en § IV. 6) Renée, baptisée le 29 avril 1638 à Sommières-du-Clain et inhumée le 26 octobre 1696 au même lieu, fut l'épouse de Pierre Augeau.
2. — AGIER (Paul), sieur de la Barre et de la Torautière, procureur fiscal de la baronnie de Vareille-Sommières, fut baptisé le 20 octobre 1621 à Sommières-du-Clain. Il fut l'époux de Françoise Daniau, dont il eut : 1) Françoise, baptisée le 19 septembre 1645 à Sommières-du-Clain. 2) Suzanne, baptisée le 12 janvier 1647 à Sommières-du-Clain, épousa, le 20 octobre 1670, audit lieu, Jacques Bonnin, sieur du Colombier, fils de Pierre et de Jeanne Bot. 3) Jacques, qui suit. 4) Gaudent, baptisé le 3 octobre 1652 à Sommières-du-Clain, épousa, le 13 février 1680, à Champagné-Saint-Hilaire, Jeanne Loiseau, dont il eut : a) Catherine, née vers 1682 et inhumée le 21 octobre 1739 à Champagné-Saint-Hilaire, avait épousé, le 21 mai 1715, en ce lieu, Jacques Chollet, sieur des Âges, fils de Jacques et de Marie-Françoise Faure (v. CHOLLET des Aages). b) Françoise, baptisée le 14 février 1700 à Champagné-Saint-Hilaire. 5) Jean, baptisé le 21 janvier 1654 à Sommières-du-Clain et inhumé le 24 avril 1695 au même lieu. 6) Catherine, baptisée le 1er mai 1655 à Sommières-du-Clain. 7) François, sieur du Treuil, baptisé le 18 février 1658 à Sommières-du-Clain, épousa, 1°) le 10 février 1687, à Champniers, Marguerite Robert, fille de Gaspard et de Perrette Bot, puis 2°) par contrat du 2 novembre 1706 devant Decressac, notaire à Poitiers, et par cérémonie du 27 avril 1704, à Notre-Dame-la-Chandelière, Hélène Bessant, veuve de René Charles Petit, fille de Jacques, maître de musique, et de Magdeleine Legoust. Du premier lit, il eut : a) Jacques, baptisé le 3 mars 1688 à Sommières-du-Clain, le 29 janvier 1716, à Charroux, Catherine Gorry, fille de Bernard et de feue Catherine de Villette. b) Marie, baptisée le 24 mars 1690 à Sommières-du-Clain. c) Magdeleine, baptisée le 2 avril 1693 à Sommières-du-Clain et inhumée le 17 septembre suivant au même lieu. d) Anne, baptisée le 21 mars 1697 à Sommières-du-Clain et inhumé le 9 septembre 1704 audit lieu. e) Catherine, baptisée le 18 janvier 1700 à Sommières-du-Clain. f)  François, baptisé le 27 septembre 1702 à Sommières-du-Clain. 8) Marie, baptisée le 17 octobre 1659 à Sommières-du-Clain. 9) Jeanne, baptisée le 24 décembre 1660 à Sommières-du-Clain. 10) Renée, baptisée le 6 mars 1663 à Sommières-du-Clain et inhumée le 6 juillet 1666 au même lieu.
Veuf, il se remariait, le 23 juillet 1676, audit lieu, à Catherine Berland, qui lui donna : 11) Renée, baptisée le 5 juillet 1677 à Sommières-du-Clain.
3. — AGIER (Jacques), sieur de la Touratière, fut baptisé le 23 septembre 1649 à Sommières-du-Clain et inhumé le 25 octobre 1686 au même lieu. Il avait épousé, le 28 juin 1673, audit lieu, Marguerite Quinteneau, fille de feu Jean, notaire royal, et de Louise Martin, dont il eut : 1) Guy, qui suit.
4. — AGIER (Guy), sieur de la Touratière, baptisé le 8 avril 1674 à Sommières-du-Clain, épousa, par contrat du 19 novembre 1696 devant Bourbeau, notaire à Poitiers, et par cérémonie du 19 novembre 1696, à Notre-Dame-la-Grande de Poitiers, Magdeleine Sacher, fille de Charles Pierre, maréchal-ferrant, et de Magdeleine Bruneau, et en eut : 1) Marie-Magdeleine, baptisée le 16 mars 1698 à Sommières-du-Clain et inhumée le 18 septembre 1704 audit lieu. 2) Jean, qui suit. 3) Jacques, baptisé le 31 août 1700 à Sommières-du-Clain. 4) André, baptisé le 10 octobre 1703 à Sommières-du-Clain, épousa, le 2 septembre 1738, à la Ferrière-Airoux, Magdeleine Maigret, née vers 1696, veuve de feu Jean-Baptiste Desnouhes, dont il eut : a) N., baptisé le 8 septembre 1740 à la Ferrière-Airoux. 5) Anne, baptisée le 28 janvier 1705 à Sommières-du-Clain et inhumée le 9 février suivant au même lieu. 6) Marthe Magdeleine, baptisée le 3 avril 1706 à Sommières-du-Clain. 7) Marie Radégonde, baptisée le 5 juin 1707 à Sommières-du-Clain. 8) Catherine, baptisée le 30 janvier 1709 à Sommières-du-Clain et inhumée le 22 avril 1735 au même lieu, avait épousé, le 3 février précédent, audit lieu, François Dupuis, fils de Claude et de feue Marie Charpentier. 9) Louis Joseph, baptisé le 9 juin 1710 à Sommières-du-Clain. 10) Jean-Baptiste, baptisé le 17 août 1713 à Sommières-du-Clain.
5. — AGIER (Jean), baptisé le 11 juillet 1699 à Sommières-du-Clain et inhumé le 5 septembre 1731 au même lieu, y avait épousé, le 5 février 1726, Magdeleine Dupuis, dont il eut : 1) Jacques, qui suit.
6. — AGIER (Jacques), maître chirurgien, baptisé le 25 février 1729 à Sommières-du-Clain et inhumé le 28 avril 1759 audit lieu, y avait épousé, le 12 juillet 1751, Radégonde Dumont, fille de Guillaume et de Suzanne Mauflastre (v. MAUFLASTRE), dont il eut : 1) Marthe, baptisé le 6 avril 1752 à Sommières-du-Clain et inhumée le 8 novembre 1759 audit lieu. 2) Catherine, baptisée le 22 octobre 1753 à Sommières-du-Clain et décédée le 21 avril 1808 audit lieu, y avait épousé 1°) le 14 novembre 1780, Jean Dupuis, puis 2°) le 20 juillet 1797, Antoine Vaillant. 3) Joseph, qui suit. 4) Antoine Victor, baptisé le 31 janvier 1757 à Sommières-du-Clain et décédé le 30 avril 1842 à Saint-Maurice-la-Clouère, propriétaire et membre du conseil municipal de ce dernier lieu, avait épousé 1°) le 27 novembre 1787, à Saint-Maurice-la-Clouère, Radégonde Patry, fille de Pierre, maître chirurgien, et de Marie-Anne Agier, puis 2°) le 8 frimaire de l'an XI (29 novembre 1802), à Saint-Maurice-la-Clouère, Anne Pipault, née le 8 mai 1753 à Saint-Gervais (Charente) et décédée le 22 septembre 1820 à Saint-Maurice-la-Clouère, fille de Joseph et de Radégonde Lerin, et enfin 3°) le 11 août 1824, au même lieu, Marie Bouquet, sa gouvernante, née le 7 germinal de l'an VIII à Vernon, fille de feu Jean et de Marie Botreau. De ses unions, il eut : a) Pierre Victor, du premier lit, baptisé le 2 mai 1791 à Saint-Maurice-la-Clouère. b) Marie-Geneviève, du dernier lit, née le 11 novembre 1824 à Saint-Maurice-la-Clouère, épousa, le 25 février 1840, audit lieu, Jean Dardillac, né le 3 août 1812 à Abzac (Charente), fils de Sébastien, propriétaire, et de Thérèse Paillier. c) Jean Désiré, né le 1er octobre 1827 à Saint-Maurice-la-Clouère, était maréchal-ferrant lorsqu'il épousa, le 5 novembre 1849, à Gençay, Marie Louise Bournigal, lingère, née le 1er août 1830 à Gençay, fille de Louis, cordonnier, et d'Eulalie Pontenier (v. PONTENIER). 5) Pierre, baptisé le 20 juillet 1758 à Sommières-du-Clain et inhumé le 2 décembre 1777 au même lieu.
7. — AGIER (Joseph), chirurgien à Sommières, y fut baptisé le 30 mars 1755 et décéda le 16 août 1829 au même lieu. Il avait épousé, le 30 octobre 1776, audit lieu, Jeanne Bonnet, fille de Louis Jacques et de Françoise Olivet (v. BONNET de Chabanne), dont il eut : 1) Henri, baptisé le 27 décembre 1776 à Sommières-du-Clain et décédé le 17 janvier 1853 au même lieu, avait épousé, le 23 novembre 1831, à Joussé, Catherine Valérie Colasson, dont il eut a) Ernestine, née le 28 décembre 1832 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 28 décembre 1852, à Sommières-du-Clain, Gustave Pacaud, suppléant du juge de paix du canton de Sommières. 2) Catherine, née vers 1777 et décédée le 16 septembre 1826 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 20 juillet 1797, audit lieu, Antoine Louis Brangeard. 3) Antoine Victor, né vers 1780 et inhumé le 9 septembre 1684 à Sommières-du-Clain. 4) Louis Pierre, qui suit. 5) Joseph, rapporté en § II.
8. — AGIER (Louis Pierre), baptisé le 11 décembre 1783 à Sommières-du-Clain et décédé le 5 décembre 1861 au même lieu, y avait épousé, le 18 février 1807, Marie Didier, fille de François et d'Élisabeth Baudinot, dont il eut : 1) Hortense, née le 8 août 1809 à Sommières-du-Clain. 2) Henri Honoré, né le 30 juin 1810 à Sommières-du-Clain et décédé le 3 octobre 1811 au même lieu. 3) Victor, qui suit. 4) Virginie, née le 28 septembre 1817 à Sommières-du-Clain et décédée le 20 mai 1820 au même lieu. 6) François, né le 24 novembre 1818 à Sommières-du-Clain et décédé le 2 décembre suivant au même lieu.
9. — AGIER (Victor), né le 4 juin 1812 à Sommières-du-Clain et décédé le 30 septembre 1890 au même lieu, avait épousé, le 23 avril 1838, à Asnois, Justine Angélique Dupont, fille de Joseph Philippe et de Louise Marguerite Raynaud. De leur union, ils eurent : 1) Louis Pierre Vital, né le 21 janvier 1842 à Sommières-du-Clain et décédé le 25 novembre 1843 au même lieu. 2) Marie Eulalie Berthe, née le 16 mai 1843 à Sommières-du-Clain et décédée en 1905, avait épousé, le 27 mai 1861, audit lieu, Alexandre Évariste Richard, fils de Jean et de Marie Anatolie Aucoeur. 3) Marie Anastasie, née le 30 décembre 1844 à Sommières-du-Clain et décédée le 6 août 1846 au même lieu.
§ II.
 8. — AGIER (Joseph), fils de Joseph et de Jeanne Bonnet (7ème degré, § Ier.), fut baptisé le 7 novembre 1786 à Sommières-du-Clain et mourut le 2 novembre 1846 à Gençay, où il fut notaire. Il avait épousé 1°) le 17 mai 1815, à Champagné-Saint-Hilaire, Rose Pingault, puis 2°) le 19 avril 1819, à Brux, Marie-Anne Jeanne Jolly, fille de Jean-Baptiste, juge de paix des cantons de Chaunay et de Couhé, et de Jeanne Jolly. De son second lit, il eut : 1) Apolline Clothilde Honorine, née le 10 mai 1820 à Gençay et morte le 19 octobre 1893 au même lieu, y avait épousé, le 24 février 1840, Pierre Gustave Faugère, notaire audit lieu, fils de Pierre et de Marie-Anne Modeste Savin. 2) Olympia Anastasie, née le 13 décembre 1821 à Gençay et décédée le 21 septembre 1852 au même lieu, y avait épousé, le 30 mars 1845, Valère Antoine Ernest Gresser, originaire de Cracovie, médecin à Magné. 3) Constantin Agénor, qui suit.
9. — AGIER (Constantin Agénor), né le 8 novembre 1825 à Gençay, fut notaire à Angoulême (Charente), domicilié Impasse d'Austerlitz, puis agent de change à Poitiers. Il fut l'époux de Marie-Madeleine Thommeret, née vers 1838, dont il eut : 1) Jacques Ernest, qui suit.
10. — AGIER (Jacques Ernest), agent de change, naquit le 14 avril 1859 à Angoulême, et épousa, le 29 avril 1889, à Châtellerault, Alice Marie Clémentine Jouet, née le 28 juin 1869 en cette dernière ville, fille de Gaspard Edmond Jouet, fabricant de Coutellerie, et de Françoise Marie Alice Mermilliod, dont il eut : 1) Ernest Robert, né le 10 avril 1890, rue Victor Hugo, à Poitiers, épousa, le 25 octobre 1920, audit lieu, Radégonde Élisabeth Marie Paule Chauveau, et mourut le 2 février 1989 à Paris 16e. 2) Alice Marie Madeleine, née le 28 décembre 1892, rue Victor Hugo, à Poitiers, épousa, le 27 novembre 1922, en la dite ville, Marie Alexandre Jean Aubrun, et mourut le 23 avril 1988 à Paris. 3) et Marie Alice Jehanne, soeur jumelle née le même jour au même lieu, épousa, le 4 décembre 1920, au même lieu, Pierre Marie Joseph Bachy.
§ III.
2. — AGIER (Jean), sieur de la Saulaye, maître chirurgien, fils puîné d'Antoine et de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.), baptisé le 10 décembre 1624 à Sommières-du-Clain, fut maître chirurgien à Gençay où il fut inhumé le 23 mai 1698. Il avait épousé Marie Éclaircy, ayant eu : 1) Élisabeth, épousa, le 28 janvier 1676, à Gençay, Pierre Morceau. 2) Louis, baptisé le 14 juin 1657 à Sommières-du-Clain. 3) Antoine, baptisé le 29 novembre 1658 à Sommières-du-Clain. 4) Françoise, baptisée le 8 juillet 1660 à Sommières-du-Clain. 5) André, baptisé le 27 juillet 1661 à Sommières-du-Clain. 6) Anne, baptisée le 18 juillet 1663 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 24 janvier 1696, à Gençay, François Dupin. 7) Louise, baptisée le 8 février 1665 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 21 janvier 1686, Jean Guerre. 8) Suzanne, baptisée le 9 avril 1667 à Sommières-du-Clain, épousa 1°) le 22 janvier 1687, audit lieu, Abel Métayer, sieur de Boisrond, veuf de Marie Photin et fils de Mathias et de Marie N., puis 2°), le 14 janvier 1702, à Gençay, Pierre Rousseau. 9) Charles, baptisé le 14 août 1669 à Sommières-du-Clain, épousa 1°) le 25 mai 1700, à Dienné, Françoise Deputiers, baptisée le 4 février 1676 à Usson-du-Poitou et inhumée le 28 décembre 1700 à Dienné, fille de Pierre et d'Anne Farouault, puis 2°) Marie Jolly, née vers 1677 et inhumée le 9 août 1710 à Gençay, et enfin 3°) le 8 mars 1722, à Magné, Jeanne Moreau, veuve d'Antoine Camin. Du deuxième lit, il eut : a) Nicolas, baptisé le 3 septembre 1702 à Gençay. b) Marie-Anne, baptisée le 8 mai 1704 à Dienné. c) Marie-Magdeleine, baptisée le 26 avril 1708 à Gençay. d) Louis, baptisé le 25 août 1709 à Gençay. 10) Anne, née et baptisée le 13 juillet 1671 à Sommières-du-Clain. 11) Suzanne, jumelle de la précédente, né et baptisée le même jour audit lieu, fut inhumée le 17 août suivant au même lieu. 12) Jean, né le 10 avril 1673 et baptisé le lendemain à Sommières-du-Clain, fut inhumé le 16 courant au même lieu. 13) et Pierre, frère jumeau du précédent, né et baptisé le même jour audit lieu, fut inhumé le 19 courant au même lieu. 14) Simon, baptisé le 12 décembre 1674 à Sommières-du-Clain. 15) Catherine, baptisée le 20 août 1677 à Sommières-du-Clain.
§ IV. branche de Grandchamp
2. — AGIER (Guy), sieur de Grandchamp, fils puîné d'Antoine et de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.), fut baptisé le 7 août 1636 à Sommières-du-Clain et avait épousé le 19 février 1658, à Sommières-du-Clain, Suzanne Augeau, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 10 janvier 1659 à Sommières-du-Clain. 2) François, baptisé le 18 février 1660 à Sommières-du-Clain. 3) Anne, baptisée le 1er octobre 1661 à Sommières-du-Clain et inhumée le 8 avril 1751 à Champagné-Saint-Hilaire, épousa, par contrat du 19 mai 1679, à Sommières, Jacques Roignon, fils de Vincent et de Catherine Texier. 4) Marie, baptisée le 19 janvier 1664 à Sommières-du-Clain. 5) Françoise, baptisée le 1er mars 1665 à Sommières-du-Clain. 6) Jacques, baptisé le 11 juin 1671 à Sommières-du-Clain. 7) Catherine, baptisée le 2 octobre 1673 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 14 février 1695, Jacques Brunet, sieur de Sors, fils de François et de Renée Riche, qui fut avocat, puis commissaire enquêteur au siège royal de Saint-Maixent puis échevin de 1717 à 1731. C'est en la paroisse Saint-Léger de cette ville que leur fille épousa, le 12 août 1723, François Gautier Lelong, conseiller du roi. Catherine Agier était marraine de Catherine Nosereau, fille de François, notaire, et de Magdeleine Agier, le 12 janvier 1712 à Saint-Léger de Saint-Maixent, et fut inhumée le 17 juillet 1745 en ce même lieu. 8) Sébastien, baptisé le 21 janvier 1675 à Sommières-du-Clain et inhumé le 26 dudit mois au même lieu. 9) Jean, baptisé le 2 août 1676 à Sommières-du-Clain et inhumé le 29 suivant audit lieu. 10) Laurent, baptisé le 12 août 1677 à Sommières-du-Clain et inhumé le 2 janvier 1678 au même lieu. 11) Suzanne, baptisée le 24 août 1678 à Sommières-du-Clain et inhumée le 4 septembre suivant audit lieu.
Veuf, il se remariait, le 12 mai 1679, à la Résurrection de Poitiers, à Jacquette de la Faye, fille de Jacques et de Marie Chanteloube (v. CHANTELOUBE), dont il eut : 12) Catherine, baptisée le 4 mars 1681 à Sommières-du-Clain. 13) Marie, baptisée le 21 octobre 1683 à Sommières-du-Clain, épousa, le 23 février 1705, au même lieu, Jacques Toyon, maître chirurgien à Poitiers, fils de feu Jean, également chirurgien, et de Suzanne Depoix. 14) Magdeleine, née vers 1685 et inhumée le 22 mai 1713 dans l'église de la paroisse de Saint-Léger de Saint-Maixent, épousa, le 4 juin 1709, audit lieu, François Nosereau, notaire de cette ville, fils de Gilles et de Jeanne Frouin. 15) Élisabeth, baptisée le 23 octobre 1686 à Sommières-du-Clain. 16) Pierre, sieur de Grandchamp, épousa, 1°) Françoise Deputiers, inhumée le 1er août 1710 à Usson-du-Poitou, puis 2°) le 14 novembre 1713, audit lieu, Jacquette Delavau. Du premier lit, il eut : a) Françoise, du premier lit, baptisée le 2 septembre 1704 à Usson-du-Poitou. b) François, baptisé le 25 octobre 1705 à Usson-du-Poitou. c) François, baptisé le 8 janvier 1708 à Usson-du-Poitou. d) Françoise Radégonde, baptisée le 19 février 1710 à Usson-du-Poitou. e) Françoise, du second lit, baptisée le 14 octobre 1715 à Usson-du-Poitou. f) Catherine, baptisée le 20 juillet 1718 à Usson-du-Poitou et inhumée le 27 août 1775 à Sommières-du-Clain, avait épousé, par contrat du 25 février 1754 à Champagné-Saint-Hilaire et par cérémonie du même jour à Sommières, Antoine Victor Auger, marchand, fils de feu Antoine, marchand aubergiste de l'auberge où pend pour enseigne « le Bien Nourri », et de feue Renée Renault, en présence de Louis Bonnet, oncle de l'épousée. g) François Pierre, baptisé le 16 avril 1720 à Usson-du-Poitou. h) Jean, baptisé le 23 janvier 1722 à Usson-du-Poitou. 17) Guy, qui suit. 18) Jacques, baptisé le 24 mars 1691 à Sommières-du-Clain et inhumé le 8 mars 1693 audit lieu. 19) Jeanne, baptisée le 3 juin 1691 à Sommières-du-Clain et inhumée le 2 juin 1695 au même lieu. 20) Geneviève, baptisée le 9 juin 1693 à Sommières-du-Clain. 21) Jeanne, baptisée le 20 février 1696 à Sommières-du-Clain. 22) Mathurin, sieur de Grand Champ, notaire et procureur fiscal de la baronnie de Charroux, baptisé le 13 août 1697 à Sommières-du-Clain, avait épousé, 1°) Jeanne Françoise Gaillard, puis 2°) par contrat du 5 septembre 1738 devant Tribot, notaire à Usson-du-Poitou, Marie-Anne Gaillard, et était décédé avant le 12 février 1749, date à laquelle sa veuve épousa, en secondes noces, François Arnaud. Du premier lit, il eut : a) Marie-Marguerite Radégonde, épousa, le 8 janvier 1759, à Charroux, Louis Alexis Grimault, sieur du Breuil, commandant la brigade de la maréchaussée à la résidence de Chef-Boutonne, fils de Pierre, avocat et juge lieutenant assesseur au marquisat dudit lieu, et de feue N. André. 23) Louise Catherine, baptisée le 17 septembre 1699 à Sommières-du-Clain, avait épousé, le 19 juillet 1728, audit lieu, Louis Bonnet, notaire et procureur de la baronnie de Vareille-Sommières, fils de Louis et de Marguerite Jolly (v. BONNET de Chabanne).
3. — AGIER (Guy), fut baptisé le 20 novembre 1687 à Sommières-du-Clain. Il fut procureur au siège royal de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), où il épousa, le 1er septembre 1711, en la paroisse Saint-Léger, Françoise Bernardeau, fille de feu Pierre, marchand, et de Renée Miget, et fut inhumé le 14 mai 1759 en cette dernière paroisse, ayant eu : 1) Louise Renée, baptisée le 17 août 1712 à Saint-Léger de Saint-Maixent, épousa, le 3 mai 1740, à Saint-Léger de Saint-Maixent, François Étienne Bonneau, avocat au siège de Saint-Maixent et sénéchal de l'abbaye du même lieu, fils de Louis et de Marthe Rouget. 2) Catherine Maixente, baptisée le 26 juin 1713 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 3) Guy, qui suit. 4) Catherine Geneviève, baptisée le 4 janvier 1716 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 5) Marie-Anne, née vers 1717 et inhumée le 18 décembre 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 6) Françoise, baptisée le 14 mars 1717 à Saint-Léger de Saint-Maixent, décéda le 3 brumaire de l'an V (24 octobre 1796) en la même ville. 7) Catherine, baptisée le 14 mars 1718 à Saint-Léger de Saint-Maixent et décédée le 29 juin 1793 audit lieu. 8) Bonaventure, baptisé le 23 janvier 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumé le 12 octobre 1722 au même lieu. 9) François, baptisé le 13 décembre 1719 à Saint-Léger de Saint-Maixent. 10) Jeanne Maixende, née le 8 février 1721, baptisée le 10 courant à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumée le 24 mars 1789 à Saint-Saturnin de la même ville, fut l'épouse d'Antoine Le Berthon, notaire. 11) autre François, rapporté en § V.12) René, baptisé le 6 juillet 1727 à Saint-Léger de Saint-Maixent, décéda le 25 septembre 1775 et fut inhumé le 28 suivant près du grand autel, dans l'église Saint-Saturnin de la même ville, dont il avait été le curé à partir de 1755.
4. — AGIER (Guy), baptisé le 12 septembre 1714 à Saint-Léger de Saint-Maixent, fut procureur au Parlement de Paris. Il fut l'époux de Étienne Anne de la Ruelle, et était décédé avant le 4 mai 1773, date à laquelle on procéda à l'inventaire de ses biens, passé devant Gaillard et son confrère, notaire à Paris, et déclaré véritable (source Familles Parisiennes), par sa veuve le 27 juin 1776, en présence de Laurent Agier, prêtre prieur de Saint-Thibault, curateur aux causes du mineur. De son union, il avait donc eut : 1) Jacques Guy, avocat en Parlement, fut l'époux de Louise de Choury, et était décédé avant le 18 juin 1787, date à laquelle sa veuve formait communauté avec sa fille a) Jeanne, sous la tutelle de Pierre Jean Agier, le 18 juin 1787. 2) Pierre Jean, qui suit. 3) Marie-Louise. 4) Marie-Esther, décédée le 14 juillet 1800 à Paris (archives reconstituées), qui fut peut-être l'épouse de Florimond Duplès : leur fils, Étienne Laurent Florimond Désiré, conseiller à la cour impériale de Paris et Chevalier de la Légion d'Honneur, né vers 1778 et décédé le 5 octobre 1855 à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), époux de Rose Hortense Césarine Pierron, portait le nom de Duplès-Agier. 5) Laurent Nicolas, sieur de la Richerie, mineur le 27 juin 1776, apparaît comme bourgeois de la ville de Paris, sur un avis notarié en date du 7 avril 1789, devant Ménard, notaire à la capitale. Il décéda le 15 mars 1816 à Paris, 10e arrondissement ancien (archives reconstituées).
extrait Gallica
5. — AGIER (Pierre Jean), sieur de la Braconnière, naquit le 27 décembre 1748 et fut baptisé le lendemain à Saint-Séverin de Paris. Son père le destinait au barreau, mais la faiblesse de sa poitrine lui interdit l'exercice de cette profession. Nommé en 1789 député suppléant de Paris pour le Tiers-Etat, il fut porté par l'Assemblée nationale sur la liste des candidats pour la place de gouverneur du Dauphin et fut nommé peu après président du conseil des Dix, remplaçant la Tournelle, puis vice-président du tribunal d'arrondissement siégeant aux Petits-Pères, dont il devint président en 1792. Il fut mis à la retraite pour avoir refusé de prêter le serment de liberté et d'égalité réclamé en août 1792, puis fut nommé le 5 janvier 1791, commissaire national près le tribunal du 5ème arrondissement, puis président du tribunal révolutionnaire régénéré. Il fui désigné en 1796 comme juge suppléant à la haute cour nationale chargée de juger Baboeuf et ses complices ; vers le même temps, il fut membre du conseil du contentieux de la dette des émigrés, et enfin, sous le consulat, juge à la cour d'appel de Paris et président du tribunal criminel du département de la Seine ; il n'accepta que le premier de ces deux emplois. En 1802, il fut nommé président de cette cour et maintenu dans ces fonctions par Louis XVIII, le 18 septembre 1813, et c'est à ce titre qu'il fut reçu Chevalier de la Légion d'Honneur le 23 août 1814. Il mourut le 22 septembre 1823 à Paris. M. Agier écrivit de nombreux ouvrages, dont nous nous bornerons à donner les titres ; on en trouvera l'analyse dans la Biographie Universelle de Michaud, qui a consacré à Pierre-Jean Agier un long article :
  • Le Jurisconsulte national, ou principes sur les droits les plus importants de la Nation (Paris, 1789).
  • Vues sur la reformulation des lois civils, suivies d'un plan et d'une classification de ces lois (Paris, Leclére, 1793).
  • Du mariage dans ses rapports avec la religion et les lois universelles de la France.
  • Psaumes nouvellement traduits en français sur l'hébreu et mis dans leur ordre naturel, avec des explications et des notes critiques et auxquels on a joint des cantiques évangéliques et ceux de Laudes selon le bréviaire de Paris.
  • Plasmi ad Hebraicum reritatem translati et in ordinem naturalem digesti, accesserant cantica tum evangelica, tum reliqua in Laudibus juxta Brerlarlum Parlsiense.
  • Vues sur le second avènement de Jésus-Christ, ou Analyse de l'ouvrage de Lacunza sur cette importante matière.
  • Prophéties concernant Jésus-Christ et l'Église, éparses dans les Livres saints, avec des explications et des notes (Paris, 1820-1822).
  • Commentaire sur l'Apocalypse.
Agier avait été chargé en 1787, par le gouvernement, de préparer une nouvelle édition du texte français des Assises du royaume de Jérusalem ; mais il y renonça. Il eut part à la publication de Denizart, coopéra avec Lanjuinais, Grégoire, Tabaraud, à la rédaction de la Chronique religieuse. M. Dupin jeune a publié dans l'Annuaire nécrologique de Mahut pour l'année 1823 une notice sur Agier très louangeuse, dont on trouve le correctif dans l'Ami de la Religion de l'époque (Beauchet-Filleau, voir également l'article dans Wikipedia).
§ V.
4. — AGIER (François), fils puîné de Guy et de Françoise Bernardeau (3ème degré, § III.), baptisé le 11 décembre 1724 à Saint-Léger de Saint-Maixent et inhumé le 27 juin 1755 au même lieu, avait épousé, en la paroisse Saint-Saturnin dudit lieu, Marie Aurain, fille de Charles et de Marie Ecalle. De leur union, ils eurent : 1) Marie-Élisabeth, baptisée le 1er décembre 1751 à Saint-Léger de Saint-Maixent et décédée le 12 juillet 1813 au même lieu, avait épousé, par contrat du 25 octobre 1772, devant Pierre Caillon, notaire à Saint-Maixent, et par cérémonie le 26 octobre 1772,  à Saint-Léger dudit lieu, Charles Gabriel Chaudreau, conseiller du roi et juge magistrat, fils de Charles Pierre Anne, et de Marie-Anne Thérèse Deniort. 2) Charles Guy François, qui suit. 3) Marie-Catherine, née vers 1755 et inhumée le 26 juillet 1757 à Saint-Léger de Saint-Maixent.
extrait Gallica
5. — AGIER (Charles Guy François), baptisé le 29 août 1753 à Saint-Léger de Saint-Maixent, il suivit la carrière de la magistrature, et fut nommé, le 9 juillet 1784, lieutenant-général de la sénéchaussée de Saint-Maixent, puis procureur du Roi de l'hôtel de ville. Il devint député du Tiers-Etat aux Etats généraux en 1789, puis membre de l'assemblée constituante, et enfin commissaire du gouvernement. Il occupa également les fonctions de procureur impérial, procureur du Roi et président honoraire du tribunal de Niort. Bien que malade, M. Agier s'était fait porter au Jeu de paume pour se joindre à ses collègues et y prêter avec eux le serment de ne point se séparer avant d'avoir doté la France d'une nouvelle constitution. Il se prononça, en 1790, pour la suppression des ordres religieux, et ce fut sur sa proposition que le nom de commune fut substitué à celui de paroisse. Lorsque Louis XVI fut ramené prisonnier de Varennes à Paris, Agier combattit la motion de Robespierre qui demandait que le roi fut mis eu jugement. Après la session de l'Assemblée constituante, il fut nommé membre de la Cour de cassation ; mais il refusa cette position et rentra de son plein gré dans le repos de la vie privée. Incarcéré pendant la Terreur, il ne fut rendu à la liberté qu'après le 9 thermidor. Le gouvernement consulaire le nomma en 1800 commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Niort. Il fut ensuite procureur impérial, puis procureur du Roi jusqu'en 1827 qu'il fut admis à la retraite avec le titre de président honoraire du tribunal civil de Niort. Il mourut le 30 mai 1828, laissant la réputation d'un magistrat intègre et d'un homme politique plein de modération (Beauchet-Filleau, d'après M. Briquet).
extrait Gallica
Il avait épousé, le 8 février 1779, à Saint-Sauveur-d'Aunis (Charente Maritime), Marie-Anne Boutet, fille de feu François Étienne, conseiller du roi et receveur de la chancellerie présidiale de la Rochelle, et de Marie-Anne Mathé (en présence notamment de François Étienne Bonneau, avocat au siège royal de Saint-Maixent et juge sénéchal dudit chargé de pouvoir, oncle paternel du marié à cause de Louise René Agier, de Marie Aurain, sa mère, et de maître Antoine Le Berthon, ancien notaire royal et deceveur des biens fugitifs de Saint-Maixent, également oncle paternel du marié à cause d'Anne Agier, sa femme), dont il eut : 1) François Marie, qui suit. 2) Saint-Aubin, rapporté en § VI. 3) Laurent Julien, né le 5 janvier 1786, fut baptisé le lendemain à Saint-Léger de Saint-Maixent, son parrain ayant été Laurent Agier, prêtre prieur de Saint-Thibault, représenté par son petit neveu François Marie Agier, par lettre de procuration passée à Paris le 9 décembre 1785, par Baret et Heniord, consiller du Roi et notaire à Paris. Le Beauchet-Filleau indique que Julien Agier a suivi une carrière militaire.
6. — AGIER (François Marie), naquit le 8 juillet 1780 et fut baptisé le 11 courant à Saint-Léger de Saint-Maixent, présenté par son grand oncle François Étienne Bonneau, avocat en la sénéchaussée et siège royal de cette ville et seul juge civil, criminel et de police de l'abbaye royal dudit lieu, son parrain, et par l'épouse de celui-ci, Louise Renée Agier, au lieu de Marie-Anne Mathé, veuve du sieur Boutet, aïeule de l'enfant. Il y fit ses premières études. Nommé sujet d'élite du département des Deux-Sèvres, il fut admis au cours rie jurisprudence et d'économie politique à Paris. N'étant encore qu'élève de l'Académie de législation, il se constitua l'avocat bénévole d'un jeune homme nommé Troche impliqué dans le procès du général Moreau (1804), et il parvint à le sauver, ainsi que son père dont il n'avait pas entrepris la défense. En 1808, Agier, présenté simultanément à une place de conseiller auditeur aux cours impériales de Poitiers et de Paris, fut nommé à cette dernière. Deux ans après, il remplissait les fonctions de substitut du procureur général. Lors de la rentrée des Bourbon en avril 1814, M. Agier manifesta un dévouement sans bornes à la famille royale. Le 1er avril, il se fit remarquer à la tête d'un grand nombre de jeunes gens qui parcouraient les rues de Paris avec des drapeaux blancs. Lorsque cette foule arriva à la place Louis XV, sur l'endroit où Louis XVI avait péri, M. Agier arrêta la colonne et s'écria : « À genoux, Messieurs, sur cette place où Louis XVI fut rendu à la vie immortelle ! À genoux devant Dieu, qui seul a pu produire le miracle de notre délivrance. » Agier refusa son adhésion à l'acte additionnel aux constitutions de l'Empire, vola contre l'adresse que la Cour de Paris voulait envoyer à Napoléon après le 20 mars. En 1816, il fut président de la société des Francs régénérés, que le garde des sceaux dut dissoudre à cause de l'exaltation des principes que l'on y professait, et fut élevé au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur cette même année, le 16 janvier, puis coopéra en 1819 et 1820 à la rédaction du Conservateur. Destitué sous le ministère Decazes, M. Agier rentra bientôt à la Cour royale de Paris, sur la demande adressée par ce corps à M. le garde des sceaux, et y fut nommé conseiller en 1822. Nommé président du collège électoral de Parthenay en 1824, il fut élu député du département de Deux-Sèvres et réélu en 1827. Il était aussi colonel de la 12e légion de la garde nationale de Paris et maître des requêtes en service ordinaire au Conseil d'Etat. En 1827, il fut vice-président de la Chambre des députés, et en 1828 candidat à la présidence, puis le 5 novembre appelé aux fonctions de conseiller d'Etat en service ordinaire. A l'apparition du ministère du 8 août 1829, M. Agier adressa au garde des sceaux sa démission de conseiller d'Etat ; le 15 mars 1830, il prononça un discours qui ne laissa plus aucun doute sur le revirement de ses opinions politiques. Le lendemain, lui et ses amis votèrent la fameuse adresse des 221 et provoquèrent ainsi le coup d'Etat qui fui le prétexte de la Révolution de 1830. M. Agier avait oublié un instant ses convictions et ses amis d'autrefois. Il fut abandonné à son tour, le lendemain de la victoire, par ses amis de la veille. Les électeurs des Deux-Sèvres ne lui continuèrent point leur mandat en 1831, et la garde nationale de Paris ne le maintint pas à la tête de l'une de ses légions. Il dut renoncer dès lors aux agitations de la vie publique et se borner à l'exercice des fonctions que lui avait confiées le pouvoir qu'il avait aidé à renverser (Beauchet-Filleau, d'après M. Briquet, voir également l'article sur Wikipedia). Il mourut à Paris le 16 mars 1848.
§ VI.
Télémaque Clouet et sa femme
(extrait du site
de la famille Larminat)
6. — AGIER (Saint-Aubin), né le 30 septembre 1781 et baptisé le 2 octobre suivant à Saint-Léger de Saint-Maixent, fut entreposeur principal des tabacs du département des Deux-Sèvres, à Niort, puis directeur des contributions indirectes à Soissons (Aisne), où il mourut le 20 août 1837. Il avait épousé, le 17 juin 1811, à Niort, Appoline Piet-Berton, née le 20 octobre 1790 en cette ville, fille de Noël-Étienne Piet-Berton, ancien major d'infanterie, et de feue Marie-Anne Boudault-Champoly. De leur union, ils eurent : 1) Marie Adélaïde Charles Éponine, naquit le 15 janvier 1813 à Niort, et épousa, le 24 mars 1836 à Soissons, Télémaque Clouet, propriétaire et maire de la commune de Vic-sur-Aisne (Aisne), né le 2 décembre 1796 audit lieu, fils de Jean-Baptiste Paul Antoine, ancien régisseur général des poudres et salpêtres, et d'Henriette Bénédictine Duliège, en présence, notamment, de son oncle François Marie Agier, alors membre de la chambre des députés et conseiller à la cour royale de Paris, habitant au 21 quai Voltaire. Marie Adélaïde Charles Éponine Agier mourut le 22 janvier 1865 à Vic-sur-Aisne et son éloge funéraire, prononcé par l'abbé Fortuné Lemaire, le 25 janvier suivant, fut publié par Fossé-Darcosse (Soissons) — voir numérisation dans Gallica. 2) Noël Julien, naquit le 29 mars 1815 à Niort et mourut le 29 août 1834 à Soissons ;
§ VII. autre branche sans jonction
1. — AGIER (Jean), maître chirurgien, était peut-être un frère d'Antoine Agier, époux de Jeanne Pérochon (1er degré, § Ier.). Il fut l'époux de 1°) Michelle Pérochon, inhumée le 9 janvier 1640 à Sommières-du-Clain (peut-être une soeur de Jeanne Pérochon), puis 2°) Catherine Daniau, et dont il eut : 1) Charles, du premier lit, qui suit. 2) Jean, rapporté en § VIII. 3) Jacques, baptisé le 4 février 1635 à Sommières-du-Clain. 4) autre Jacques, maître chirurgien, sieur de l'Isle-Bounet, baptisé le 17 mars 1638 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 19 janvier 1665, Antoinette Guerre, fille de Jacques et de feue Marie Bonnin. 5) Jean-Louis, du second lit, sieur de la Renaudière, baptisé le 6 février 1643 à Sommières-du-Clain et inhumé le 5 novembre 1678 à Romagne, fut probablement l'époux de 1°) Marie Guyot, inhumée le 23 mai 1672 à Sommières-du-Clain, puis 2°) Catherine Dalloue, dont il eut a) Pierre, du premier lit, baptisé le 17 mai 1668 à Chaunay. b) Magdeleine, baptisée le 18 août 1671 à Sommières-du-Clain, épousa, le 10 février 1698, au même lieu, Jacques Faure, sieur du Petit Pré, fils de feu André et de Jeanne Gaillard. c) Jeanne, du second lit, baptisée le 8 juillet 1674 à Sommières-du-Clain. d) Catherine, née vers 1675 et inhumée le 31 juillet 1687 à Sommières-du-Clain. e) Pierre, baptisé le 22 juin 1677 à Romagne. 6) Pierre, baptisé le 10 octobre 1644 à Sommières-du-Clain.
2. — AGIER (Charles), fils de Jean et de Michelle Pérochon (1er degré, § VII.), baptisé le 12 décembre 1628 à Sommières-du-Clain, fut probablement l'époux d'Isabelle Debenest, dont il eut : 1) Jean, qui suit. 2) Marie, baptisée le 5 février 1654 à Sommières-du-Clain.
3. — AGIER (Jean), baptisé le 28 décembre 1653 à Sommières-du-Clain et inhumé le 24 avril 1695 audit lieu, y avait épousé, le 1er mars 1677, Marie Quinteneau, fille de Jean et de Louise Martin, puis 2°) le 16 février 1687, Marie-Anne Testard, fille de Vincent et de Geneviève Messoul. Du second lit, il eut : 1) Anne, née vers 1689 et inhumée le 30 mai 1695 à Sommières-du-Clain. 2) Catherine, née vers 1690 et inhumée le 20 juin 1735 à Sommières-du-Clain, y avait épousé, le 24 février 1705, François Varalhon, sieur du Claux, originaire de Saint-Chamassy en Dordogne, fils de Léonard et de Jeanne Doucet. 3) Marie, baptisée le 9 décembre 1691 à Sommières-du-Clain. 4) Louis Joseph, baptisé le 1er mai 1694 à Sommières-du-Clain. 5) Jean, baptisé le 5 janvier 1696 à Sommières-du-Clain et inhumé le 12 courant audit lieu. 6) Jean, inhumé le 7 décembre 1696 à Sommières-du-Clain.
§ VIII.
2. — AGIER (Jean), chirurgien, , baptisé le 16 janvier 1631 à Sommières-du-Clain, y épousa, le 25 janvier 1655, Louise Debenest, fille de feu Jean et de Catherine Daniau, dont il eut : 1) Jean, baptisé le 29 novembre 1655 à Romagne. 2) Paul, baptisé le 7 mai 1658 à Romagne. 3) Jeanne, baptisée le 18 février 1663 à Romagne et inhumée le 6 mai 1709 audit lieu, épousa, le 22 novembre 1701, audit lieu, Jean Delaval. 4) Charles, baptisé le 23 octobre 1664 à Sommières-du-Clain. 5) René, baptisé le 23 mars 1669 à Sommières-du-Clain. 6) Jacques, épousa, le 27 novembre 1703, à Ceaux-en-Couhé, Louise Dupuis, veuve de Charles Cauvin, sergent de la terre de Monts, dont il eut a) Philippe, baptisé le 18 novembre 1704 à Ceaux-en-Couhé. b) Jean, baptisé le 5 avril 1709 à Anché. c) François, baptisé le 30 mai 1713 à Anché. 7) Laurent, inhumé le 20 septembre 1727 à Romagne, y avait épousé, le 26 novembre 1704, Catherine Dalloue, fille de Paul, notaire, et de Marie Rat, en présence de Jacques et Louis Agier, ses frères, Jeanne Agier, sa soeur, et Jean Delaval, son beau-frère. 8) autre Jeanne, baptisée le 23 janvier 1674 à Romagne. 9) Louis, qui suit. 10) Marie, épousa, 1°) le 1er juillet 1700, à Romagne, Jean Treuil, procureur fiscal de la Milière, veuf de Françoise Delafont, en présence — notamment — de Paul, Louis et Jeanne Agier, frères et soeur de l'épouse, puis, veuve 2°) par contrat du 28 juin 1716, à Champagné-Saint-Hilaire, Louis Fontaneau, originaire d'Aulnac-lès-Angoumois, veuf de Marguerite Eclaircy.
3. — AGIER (Louis), baptisé le 26 janvier 1676 à Romagne, fut marchand à Romagne puis Champniers, et épousa le 2 juin 1706 à Champniers, Marie du Chasteignier, fille de Jacques, bourgeois, et de Marie Tahourdin, dont il eut : 1) Louis, qui suit.
Veuf, il se remaria, le 25 novembre 1711 audit lieu, à Marie Paillé, fille de Jean et de Marie Sauvestre, qui lui donna : 2) Jean Alexandre, baptisé le 3 juillet 1717 à Champniers et inhumé le 13 novembre 1758 à Champagné-Saint-Hilaire, épousa, le 13 février 1753, à Champagné-Saint-Hilaire, Marie Mignon, veuve de Jean Deschamps. 3) Laurent Louis, baptisé le 12 février 1722 à Champniers, épousa, le 3 avril 1751 à Romagne, Marguerite Dupont, dont il eut a) Magdeleine, née vers 1753 et inhumée le 11 février 1766 à Romagne. 4) Marie, baptisée le 2 mai 1725 à Champniers. 5) Catherine, baptisée le 24 août 1727 à Champniers.
De nouveau veuf, il épousa, le 6 août 1731, au même lieu, Jeanne Richard, fille d'Isaac et d'Élisabeth Charles, puis enfin, en quatrièmes noces, le 18 janvier 1736, à Romagne, Marie Chiron, (également nommée Marie Bourdet dans les registres), née vers 1707, décédée le 1er janvier 1779 et inhumée le lendemain à Champniers, fille de Jean, et de Suzanne Barie, de Champagné-Saint-Hilaire. De cette dernière union, il eut : 6) Jean, du quatrième lit, rapporté en § IX. 7) Pierre, baptisé le 27 juillet 1738 à Romagne, épousa, 1°) le 12 octobre 1779, à Champniers, Marie Robert, fille de Jacques et de Marie Vaillant, de Romagne, puis 2°) le 27 novembre 1787, à Champniers, Marie Courtois, servante de la Ferrière-Airoux, fille de feu Jean et de Magdeleine Moricheau, dont il eut : a) Magdeleine, née vers 1859 et décédée le 28 décembre 1859 à Romagne, avait épousé, le 21 juin 1815 à Romagne, Jean Simetière. b) Louis, né le 22 août 1788 à Champniers, épousa, le 24 mai 1814, à Romagne, Radégonde Audebert, née le 31 août 1789 à Brux, fille de Jean, cultivateur, et de Marguerite Soulard, en présence, notamment, de Joseph Agier, cultivateur à Romagne.
4. — AGIER (Louis), baptisée le 23 décembre 1708 à Champniers, fut l'époux de 1°) Marie-Marguerite Bonnin, née vers 1710 et inhumée le 7 novembre 1745 à Champniers, puis 2°) le 23 janvier 1747, à Champniers, Marie-Anne Hervé, née vers 1712 et inhumée le 4 juin 1779 à Champniers, fille de François, praticien, et d'Anne Robert. De ses unions, il eut : 1) Louis, baptisé le 24 septembre 1734 à Champniers et inhumé le 21 septembre 1736 à Villaret (Blanzay). 2) Jean-Baptiste, du premier lit, baptisé le 22 novembre 1736 à Villaret et décédé le 2 pluviôse de l'an XI (22 janvier 1803) à Blanzay. 3) François, qui suit. 4) Jeanne, baptisée en octobre 1742 à Champniers. 5) autre Louis, épousa, le 27 octobre 1779, à Champniers, Antoinette Lucquiaud, fille de Jean et de Marie Rogeon, dont il eut a) Jacques, baptisé le 19 mars 1781 à Champniers. b) Jeanne, baptisée le 29 mars 1782 à Champniers. c) François, baptisé le 24 juillet 1785 à Champniers. d) Louis, baptisé le 14 janvier 1787 à Champniers. e) Jean, baptisé le 2 avril 1788 à Champniers et inhumé le 26 août 1799 audit lieu. f) Antoinette, baptisé le 4 mars 1792 à Champniers, épousa, le 17 février 1813, audit lieu, Pierre Rocher, cultivateur à Villaret, né en ce lieu le 4 juin 1786, fils de Pierre et de Marie Baudinot. 6) André, du second lit, baptisé le 30 novembre 1747 à Champniers et inhumé le 3 janvier suivant audit lieu. 7) Marie-Thérèse, née vers 179 et décédée le 24 mai 1821 à Blanzay, avait épousé, le 19 novembre 1770, à Champniers, François Bertrand, fils de Michel et d'Anne Bourliaud. 8) Jeanne, baptisée le 19 avril 1749 à Champniers, épousa le 22 novembre 1774, à Champniers, Jacques Rogeon, fils de Jean et de Marie Lucas. 9) Marie, baptisée le 26 septembre 1751 à Champniers.
5. — AGIER (François), baptisé le 26 mai 1740 à Villaret et décédé le 4 novembre 1816 à Payré, épousa 1°) le 19 janvier 1773, à Voulon, Jeanne Bouffet, fille de feu François, puis 2°) le 23 septembre 1783, au même lieu, Marie Boismené, veuve de René Cordelier, décédé le 12 octobre 1818 à Payré. De ses unions, il eut : 1) François, du premier lit, baptisé le 24 novembre 1775 à Voulon. 2) Louis, du second lit, qui suit.
6. — AGIER (Louis), né le 3 août 1786 à Payré, épousa 1°) le 13 juillet 1818, à Anché, Louise Roy, née le 27 septembre 1790 audit lieu et décédée le 19 juin 1834 à Payré, fille de Pierre et de Magdeleine Davion, puis 2°) le 13 octobre 1835, à Ceaux-en-Couhé, Marie Girardin, servante à Couhé, née le 30 vendémiaire de l'an XII audit lieu, fille de Joseph, journalier, et d'Anne Blanche. Du premier lit, il dut avoir : 1) Louise, née le 16 avril 1830 à Brioux, commune de Payré, où elle épousa, le 25 septembre 1849, Louis Boudault, né le 22 avril 1817 à Preuillé, même commune, fils de Louis, meunier, et de Marie Proux.
§ IX.
4. — AGIER (Jean), fils de Louis et de Marie Chiron (3ème degré, § VIII.), laboureur, né vers 1733 et décédé le 11 nivôse de l'an II à Champniers, fut l'époux de 1°) Anne Moreau, née vers 1741 et inhumée le 12 janvier 1774 à Champniers, puis 2°) Marguerite Porcheron, née vers 1755 et décédée le 14 août 1825 à Romagne, fille de Louis et de Marguerite Lucquiaud, dont il eut : 1) Marie, du premier lit, baptisé le 18 janvier 1770 à Champniers. 2) Pierre, baptisé le 3 avril 1771 à Champniers. 3) Jean Joseph, du second lit, qui suit. 4) Jean, baptisé le 28 août 1781 à Champniers. 5) Marie, baptisée le 20 mai 1785 à Champniers. 6) Marie, baptisée le 26 août 1788 à Champniers, épousa, le 29 avril 1807, à Romagne, Antoine Tissèdre, laboureur, né le 22 octobre 1782 à Saint-Laurent-de-Jourdes, fils de feu René, maréchal, et de Madeleine Baudin.
5. — AGIER (Jean Joseph), baptisé le 4 avril 1778 à Champniers et mort le 27 février 1864 à Romagne, épousa 1°) le 26 brumaire de l'an X, à Ceaux-en-Couhé, Marie-Anne Laroche,  décédée le 7 décembre 1844 à Romagne, veuve de François Dousset. De ses unions, il eut : 1) Jean, mort le 1er mai 1803 à Romagne à l'âge de 7 mois. 2) Joseph, qui suit. 3) Pierre, né le 24 janvier 1806 à Romagne. 4) Françoise, née le 6 octobre 1808 à Romagne. 5) Marie-Anne, née le 12 mai 1810 à Romagne et décédée le 28 avril 1843 audit lieu, avait épousé, le 8 juin 1836, à la Chapelle-Bâton, François Moineau. 6) Radégonde, née vers 1812 et décédée le 24 avril 1819 à Romagne.
6. — AGIER (Joseph), domestique, né le 8 ventôse de l'an XII (28 février 1804) à Romagne et décédé le 2 novembre 1874 au même lieu, avait épousé 1°) le 2 juin 1845, à Romagne, Magdeleine Colin, décédée le 24 avril 1863 à Romagne, fille de Jean, cultivateur, et de Louise Portejoie, puis 2°) le 19 novembre 1866, au même lieu, Isabelle Surreau, servante, née le 20 janvier 1825 à Pliboux (Deux-Sèvres), fille de Charles et de Rose Boutin. Du premier lit, il eut : 1) Mélie, née le 8 avril 1856 à Couhé, était domestique à Beauvais, commune de Romagne, lorsqu'elle y épousa, le 1 octobre 1884, Alexandre Mallet, maçon, né le 22 juin 1849 à Poitiers, fils naturel de Pauline Mallet.

vendredi 30 mai 2014

AUGRY de Laudonnière

AUGUY (Pierre d'), sieur de Laudonnière près de Gençay (vraisemblablement Augry), servit comme archer au ban de 1491. Il lui fut enjoint d'avoir des gantelets et une hallebarde ou vonge1.
§ Ier.
1. — AUGRY (Louis), fut l'époux de Gabrielle Bonnet, née vers 1613 et inhumée le 3 mars 1681 à Moussac (Vienne). De leur union, ils eurent au moins : 1) Magdeleine, baptisée le 1er avril 1631 à Moussac et inhumée le 22 décembre 1681 audit lieu, y avait épousé, le 14 février 1655, Simon Perrin. 2) Louis, baptisé le 8 décembre 1632 à Moussac. 3) Simon, qui suit. 4) Antoinette, inhumée le 11 octobre 1696 à Moussac en présence de Jean Augry, son frère, et de Pierre Cottineau, son gendre, avait épousé, le 18 février 1665, à Moussac, René Garestier, fils de Pierre et de Marie Sauvan (mes ancêtres). 5) Jean, qui créa la branche de Laudonnière, rapporté en § IV. 6) Marc, né vers 1649 et inhumé le 1er octobre 1719 à Moussac, en présence de son frère Jean Augry.
2. — AUGRY (Simon), épousa, le 28 octobre 1662, à Moussac, Gabrielle Champion, dont il dut avoir : 1) une fille, qui fut l'épouse de Sylvain Nouveau, beau-frère de François à son mariage. 2) François qui suit.
3. — AUGRY (François), épousa, le 25 juillet 1701, à Lathus, Catherine Bouquet, en présence de son père Simon et de son oncle Jean Augry. De leur union, ils eurent au moins : 1) Jean, qui suit.
4. — AUGRY (Jean), né vers 1708 et inhumé le 27 février 1785 à Lussac-les-Châteaux, épousa, le 28 février 1729, à Darnac (Haute-Vienne), Marie de Genesteix, fille de Pierre et de Marie Delacube2. De leur union, ils eurent : 1) Marie, qui épousa, le 11 février 1749, à Darnac, Jean Delabarre. 2) Pierre, qui suit. 3) Jeanne, qui épousa, le 1er février 1780, à Lussac-les-Châteaux, François Théobald Chamblet. 4) Jean, né vers 1738 et décédé le 21 juillet 1806 à Civray. Il comparut à l'assemblée du clergé pour nommer des députés aux États généraux, prêta le serment constitutionnel, ce qui ne l'empêcha pas d'être poursuivi, arrêté et détenu à Poitiers pendant quelques mois. Il fut réintégré dans ses fonctions et y fut maintenu lors du concordat, et ce jusqu'à sa mort3. 5) Denis, rapporté en § III. 6) autre Pierre, rapporté en § IV.
5. — AUGRY (Pierre), né le 6 octobre 1736 à Thiat (Haute-Vienne), fut maire de Lussac et y mourut le 17 juin 1809. Il avait épousé 1°) le 8 février 1757, à Lussac-les-Châteaux, Marguerite Delage, puis 2°) le 7 novembre 1785, à Concise (Montmorillon), Berthe Bouquet, fille de Jean et de Jeanne Deboutinon, et enfin 3°) le 20 nivôse de l'an XI, à Montmorillon, Marguerite Marie-Anne Descordes, fille de Philippe François, ancien officier de cavalerie, et de Marie-Magdeleine de la Forest. De son premier lit, il eut : 1) Jean Pierre, docteur en médecine, puis juge de paix, baptisé le 12 mai 1764 à Lussac-les-Châteaux et décédé le 9 janvier 1842 audit lieu, y avait épousé, le 20 janvier 1793, Jeanne Monique Sophie Augry, fille de Pierre et de Monique Savin (5e degré,  § IV.). De leur union, ils eurent : a) Marguerite Sophie, née vers 1809 et décédée le 19 février 1875 à Lussac-les-Châteaux, qui y avait épousé, le 25 octobre 1830, Félix Joachim Chalset de Rochemonteix, fils de Jean-Baptiste et de Marie Jeanne Reine Catherine Rancilhac de Chapelle. 2) Denis, qui suit. 3) Anne Julie, baptisée le 24 janvier 1770 à Lussac-les-Châteaux.
6. — AUGRY (Denis), percepteur, fut baptisé le 30 décembre 1765 à Lussac-les-Châteaux et mourut le 20 octobre 1822 au même lieu. Il avait épousé, le 24 germinal de l'an III, à Mérigny (Indre), Victoire Pélagie Franchaud, fille de Jérôme et de Catherine Lamazière. De leur union, ils eurent : 1) Pierre Hyppolite, né le 4 pluviôse de l'an IV à Lussac-les-Châteaux, qui y mourut le même jour, âgé de 3 heures. 2) Rose Pélagie, née le 6 fructidor de l'an V à Lussac-les-Châteaux et décédée le 15 janvier 1826 au même lieu, y avait épousé, le 19 février 1821, Pierre Louis Marsault, propriétaire, fils de Pierre, procureur au siège de Lusignan, et de Jeanne Roy. 3) Charles, qui suit. 4) Pierre Joseph Victor, rapporté en § II.
7. — AUGRY (Charles), percepteur des contributions indirectes, naquit vers 1799 et mourut le 25 février 1857 à Usson-du-Poitou, où il avait épousé, le 10 février 1824, Marie-Françoise Olympe Députier-Latreille, fille de Louis-Marie et de Marie-Sophie Augier. De leur union, naquirent : 1) Charles Alphonse, qui suit. 2) Marie-Olympe, née le 6 juillet 1826 à Lussac-les-Châteaux, qui épousa, le 9 janvier 1849 à Usson-du-Poitou, Jean Léon Martin, propriétaire, fils de François et d'Adélaïde Andrault. 3) Louis Pierre Arthur, né vers 1830 et décédé le 26 juin 1855 à Usson-du-Poitou. 4) Armand, né le 13 avril 1835 à Usson-du-Poitou et décédé le 13 février 1838 au même lieu. 5) Marie-Aimée, née le 1er mai 1842 à Usson-du-Poitou, y épousa, le 16 septembre 1867, Antoine Laurent Alphonse Augry-d'Orfond, fils de Pierre Joseph Victor et de Marie-Louise Giraud (7e degré, § II.).
8. — AUGRY (Charles Alphonse), percepteur, naquit le 9 novembre 1824 à Lussac-les-Châteaux et mourut le 4 août 1886 à Usson-du-Poitou. Il avait épousé, le 26 avril 1859, à Usson-du-Poitou, Marie Charlotte Souchault, fille de François et d'Anne Giraud. De leur union, naquirent : 1) Marie-Louise, née le 5 janvier 1860 à Usson-du-Poitou et décédée le 15 janvier 1860 au même lieu. 2) Charles Armand, né le 12 janvier 1861 à Usson-du-Poitou et décédé le 16 mai 1928 à Matha (Charente-Maritime), était médecin major de 2e classe au 63e régiment d'infanterie en garnison à la Roche-sur-Yon, lorsqu'il épousa, le 11 mai 1889, à la Rochelle, Emma Victorine Gabrielle Marie Fernande Delage, fille d'Emmanuel, professeur de lycée, et de Maria Aglaé Adolphine Ranvasé. Il fut reçut Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1905. 3) Marie Delphine Amantine, née le 15 février 1865 à Usson-du-Poitou et décédée le 9 décembre suivant au même lieu. 4) Pierre Charles, né vers 1866 et décédée le 12 août 1866 à Usson-du-Poitou. 5) Marie Charlotte, née le 9 août 1866 à Usson-du-Poitou.
§ II.
7. — AUGRY-d'ORFOND (Pierre Joseph Victor), né le 19 ventôse de l'an XIII à Lussac-les-Châteaux, avait épousé Marie-Louise Giraud, et était receveur principal des contributions indirectes à Poitiers en 1859 et à Nontron (Dordogne) lors du mariage de son fils en 1867. De leur union, ils eurent : 1) Antoine Laurent Alphonse, qui suit.
8. — AUGRY-d'ORFOND (Antoine Laurent Alphonse), né le 14 août 1838 à Vars (Charente), qui était commis principal des contributions indirectes à Verteillac (Dordogne) lorsqu'il épousa, le 16 septembre 1867, à Usson-du-Poitou, sa cousine Marie-Aimée Augry, fille de Charles et de Marie-Françoise Olympe Deputier-Latreille (7e degré, § Ier.), et occupait la même charge à Angoulême en 1881. De leur union, ils eurent au moins : 1) Victor Antoine, né vers 1870 à Verteillac, était employé des contributions indirectes lorsqu'il mourut, le 10 février 1891 à la Rochelle. 2) Marc Antoine Pierre, né vers 1878 à Bordeaux et décédé le 13 février 1887 à la Rochelle. 3) Marie-Marguerite, née le 15 octobre 1881 à Angoulême, qui épousa, le 21 avril 1908, Albert Louis René Delègue.
§ III.
5. — AUGRY (Denis), fils de Jean et de Marie de Genesteix (4e degré, § IV.), né vers 1743, était propriétaire à Montmorillon en 1803 puis à Moulismes en 1815. Il avait épousé, 1) le 15 novembre 1763, à Lussac-les-Châteaux, Anne Delage, puis 2) le 2 juin 1767, à Civaux, Marie-Sylvine Rodier, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 19 avril 1768 à Lussac-les-Châteaux et décédée le 17 avril 1842 à Moulismes, qui épousa, le 23 germinal de l'an IV, à Montmorillon, Louis Chambert, cultivateur, fils de Charles et de Marie Laurandeau. 2) Jean, qui suit. 3) Pierre, baptisé le 1er avril 1771 à Lussac-les-Châteaux, qui était cultivateur lorsqu'il épousa, le 5 ventôse de l'an V, à Montmorillon, Jeanne Rougier, fille d'Augustin et de Marguerite Lhuillier. 4) François Xavier, baptisé le 3 décembre 1773 à Lussac-les-Châteaux. 5) Marie Radégonde, baptisée le 12 mars 1777 à Lussac-les-Châteaux et inhumée le 18 dudit mois au même lieu. 6) Marguerite Julie, baptisée le 14 janvier 1779 à Lussac-les-Châteaux et décédée le 17 août 1800 à Montmorillon. 7) Thérèse Jeanne, baptisée le 2 avril 1780 à Lussac-les-Châteaux, qui épousa, le 26 juin 1814, audit lieu, Louis Jacques Ambard, né vers 1762, chirurgien à Bouresse, fils de feu Jean et de feue Marie-Jeanne Rabette. 8) Monique Hortense Rosalie, baptisée le 12 septembre 1782 à Lussac-les-Châteaux. 9) François Théobald Victor, baptisé le 27 novembre 1783 à Lussac-les-Châteaux.
6. — AUGRY (Jean), baptisé le 28 janvier 1770 à Lussac-les-Châteaux, épousa, le 19 mai 1813 à Saulgé, Jeanne Babert, née vers 1782, fille de Joseph et de Marie-Françoise Babert. De leur union, ils eurent : 1) Louis Eustache, qui suit. 2) Charles Stanislas, marchand tanneur, né le 14 novembre 1815 à Journet, qui épousa, le 22 septembre 1846 à Queaux, Virginie Clothilde Rigaud, fille d'Henri Léonard et de Frédérique Brun-Puyrajon. 3) Louise Philippine Élise, née vers 1821 et décédée le 6 janvier 1833 à Lussac-les-Châteaux.
7. — AUGRY (Louis Eustache), né le 28 mars 1814 à Journet, était notaire aux Trois-Moutiers lorsqu'il épousa, le 24 novembre 1845, à Lussac-les-Châteaux, Aimée Meignein-Lagarenne, fille de Jean, propriétaire, et de feue Marie-Catherine Thouevenin. De leur union, ils eurent : 1) Anne Louise Marie Sophie, née le 8 décembre 1846 aux Trois-Moutiers, qui y épousa, le 29 avril 1873, Armand Chevalier, propriétaire, fils de Louis et de feue Claudine Camus, originaire de Saumur (Maine-et-Loire).
§ IV.
5. — AUGRY (Pierre), dit le Jeune, fils de Jean et de Marie de Genesteix (4e degré, § IV.), né vers 1748 et mort le 24 juillet 1808 à Lussac-les-Châteaux, y fut assesseur du juge de paix. Il y avait épousé, le 17 août 1772, Monique Savin, fille de Jacques et de Marie-Anne Delage, dont il eut : 1) Jean Prosper Pierre Augustin, baptisé le 29 juin 1773 à Lussac-les-Châteaux et inhumé le 5 décembre suivant au même lieu. 2) Jeanne Monique Sophie, baptisée le 7 décembre 1774 à Lussac-les-Châteaux et décédée le 4 août 1858 audit lieu, y avait épousé, le 20 janvier 1793, son cousin Jean Pierre Augry, fils de Pierre et de Marguerite Delage (5e degré, § Ier.). 3) Denis, baptisé le 12 mars 1777 à Lussac-les-Châteaux. 4) Jacques Augustin, qui suit. 5) Pierre Jacques, baptisé le 28 mai 1780 à Lussac-les-Châteaux et inhumé le lendemain au même lieu. 6) Marie Rosalie, baptisée le 25 février 1782 à Lussac-les-Châteaux et inhumée le 20 mai 1787 audit lieu. 7) Marie-Victoire, baptisée le 13 juin 1783 à Lussac-les-Châteaux, qui épousa, le 31 janvier 1809 audit lieu, Félix de Bonnesset, tanneur, fils de Félix et de Suzanne Martin. 8) Jean Pierre Léon, baptisé le 12 octobre 1784 à Lussac-les-Châteaux, qui fut officier de la santé de la marine. Il était réformé pour cause d'hermoptysie, en vertu d'une dispense définitive du 1er mai 1806, lorsqu'il épousa, le 29 mars 1815, à Lussac, Monique Martin-Laprade, fille de Jacques Michel et de Marie-Anne Savin. De leur union, naquirent : a) Pierre Jules Léon, né le 1er août 1817 à Lussac-les-Châteaux. b) Louise Marie Mélanie, née vers 1819, qui épousa, le 7 août 1837 à Lussac, Victor François Thoureau-Lavignière, propriétaire à Saint-Barbant, fils de Pierre Étienne et de Marie Savard. c) Pierre Arsène, né vers 1824 et décédé le 1er juillet 1825 à Lussac-les-Châteaux. 9) Sophie Rosalie, baptisée le 6 janvier 1788 à Lussac-les-Châteaux et inhumée le 23 août 1790 au même lieu. 10) Marie-Adélaïde, baptisée le 29 mai 1789 à Lussac-les-Châteaux et décédée le 30 mai 1817 au même lieu, qui y avait épousé, le 31 janvier 1809, Martin de Bonnesset, frère dudit Félix ci-dessus, fils de Félix et de Suzanne Martin. 11) Radégonde, baptisée le 31 octobre 1790 à Lussac-les-Châteaux. 12) Julie, née vers 1792, qui épousa, le 25 mai 1819 à Lussac-les-Châteaux, Louis Marie Largeau, propriétaire, fils de Louis et de Marguerite Camain.
Veuf, il se remaria, le 1er frimaire de l'an XIII, à Marguerite Renée Bezaguet, fille de Jean et de Marguerite Champion, qui lui donna : 13) Jean Prosper, du second lit, né le 29 brumaire de l'an XIV à Lussac-les-Châteaux et décédé le 27 mai 1807 au même lieu.
6. — AUGRY (Jacques Augustin), baptisé le 25 avril 1778 à Lussac-les-Châteaux, fut l'époux de Geneviève Pauline Boucheuil, du Dorat (Haute-Vienne). De leur union, ils eurent : 1) Marie-Honorine, née vers 1805 au Dorat, qui épousa, le 20 juillet 1835, à Lussac-les-Châteaux, Pierre Junien Geoffroy, propriétaire à Benassay, fils de Pierre Gaspard et de Marie-Thérèse Chenier. 2) Charles Joseph, né le 12 décembre 1806 à Lussac-les-Châteaux, qui était étudiant lorsqu'il épousa, le 25 novembre 1829, à Montmorillon, Antoinette Élisabeth Clémot, fille de Jean-Jacques et d'Élisabeth Nouveau de la Carte. De leur union, ils eurent au moins : 1) Marie Pauline Antoinette Émeline, née le 5 août 1830 à Montmorillon. 3) Joseph Adolphe, né le 23 mars 1808 à Lussac-les-Châteaux. 4) Marie-Aimée, née le 24 avril 1811 à Lussac-les-Châteaux. 5) Jean-Baptiste, né le 15 septembre 1817 à Lussac-les-Châteaux. 6) Marcellin Charles, apprenti marin, né le 22 avril 1822 à Lussac-les-Châteaux, qui mourut le 22 janvier 1841 à bord de la gabarre "la Licorne", commandé par M. Jean Bart, lieutenant de vaisseau et armé au port de Rochefort, par 49° 48' de latitude nord, et 6° de longitude occidentale. 7) Marie Aimée, née le 4 janvier 1824 à Lussac-les-Châteaux. 8) Marie Alexis Léon, né le 27 novembre 1825 à Lussac-les-Châteaux. 9) Prosper, né le 28 août 1828 à Lussac-les-Châteaux.
§ V. branche de Laudonnière
Jean Augris, sr
de Laudonnière,
de Moussac
sur Vienne
4
2. — AUGRY (Jean), sieur de Laudonnière (Moussac), fils de Louis et de Gabrielle Bonnet (1er degré, § Ier.), naquit vers 1647 et fut inhumé le 3 mai 1729 à Moussac. Il fut reçut d'office dans l'armorial général de France, et portait "d'or à un capucin au naturel". Il y avait épousé, le 10 février 1695, Jacquette David, née vers 1670, fille de François, notaire, et de Gabrielle Abrioux. De leur union, ils eurent au moins : 1) Jean, né vers 1699 et inhumé le 28 avril 1710 à Moussac. 2) Marc Gaspard, qui suit. 3) Marguerite, qui épousa, le 7 juin 1723 à Moussac, René de Louradour, sieur de Belle-Isle.
3. — AUGRY (Gaspard Marc), sieur de Laudonnière, épousa, le 13 juin 1730, à l'Isle-Jourdain, Marie-Marguerite Gervais, fille de Marc, sieur de Lafond, et de Louise Bernardeau de Monterban. De leur union, ils eurent : 1) Marc Gaspard, qui suit. 2) Louise, baptisée le 21 décembre 1732 à l'Isle-Jourdain. 3) Antoine Roch, baptisé le 16 août 1734 à Moussac. 4) François, baptisé le 17 juin 1736 à Moussac. 5) Marguerite, baptisé le 30 juin 1738 à Moussac. 6) Charles, baptisé le le 22 août 1739 à Moussac, qui était avocat et procureur en 1777. 7) Marie, baptisée le 17 septembre 1740 à Moussac. 8) Pierre Jean, qui créa la branches des Effes, rapporté en § VII. 9) Marie-Anne, baptisée le 30 janvier 1746 à l'Isle-Jourdain et inhumée le 5 janvier 1749 à Moussac.
4. — AUGRY (Marc Gaspard), sieur de Laudonnière, baptisé le 20 janvier 1732 à Moussac, fut avocat au siège royal de Montmorillon en 1762, puis notaire royal à la résidence de l'Isle-Jourdain en 1822. Il avait épousé, le 23 novembre 1762, à l'Isle-Jourdain, Marie-Angélique Martin, fille de René Charles, sieur des Houlières, et de Marie Grimaud. De leur union, naquirent : 1) Marguerite, baptisée le 24 décembre 1763 à l'Isle-Jourdain, qui épousa, le 12 octobre 1791, audit lieu, Jean Carin, greffier au tribunal du district de Montmorillon, fils de Louis et de Jeanne Demay. 2) Louise, baptisée le 29 juillet 1765 à l'Isle-Jourdain et inhumée le 26 septembre 1767 audit lieu. 3) Pierre, baptisé le 28 juillet 1766 à l'Isle-Jourdain. 4) Marie, baptisée le 28 février 1770 à l'Isle-Jourdain, qui y épousa, le 17 pluviôse de l'an IV, Jacques Mathieu Bernard, fils de Jean et de Marie-Geneviève Metay. 5) François, qui suit. 6) Marie, baptisée le 23 octobre 1773 à l'Isle-Jourdain. 7) François Marc, baptisé le 29 avril 1778 à l'Isle-Jourdain et inhumé le 14 février 1781 au même lieu. 8) Mathurin, rapporté en § VI.
5. — AUGRY (François), baptisé le 27 mars 1771 à l'Isle-Jourdain, était greffier de la municipalité dudit lieu lorsqu'il y épousa, le 12 ventôse de l'an II, Jeanne Martin, fille de Charles et de Suzanne Le Pelletier, dont il eut : 1) Marc Jules, qui suit. 2) Charles, propriétaire à Moussac, né le 18 brumaire de l'an VI à l'Isle-Jourdain, qui y épousa, le 14 juin 1819, à Moussac, Jeanne Dury Garestier-Lapière, fille de Jean et de Julie Saint-Vic. De leur union, naquirent : a) Marie-Laure, née le 8 juin 1823 à Moussac, qui épousa, le 12 janvier 1846, audit lieu, Jacques Adolphe Bernard, clerc d'avoué, fils de Jean-Baptiste Hyppolite et Pauline Carin. b) Marie Julie, née le 29 juin 1830 à Moussac, qui épousa, le 4 juin 1850 à Poitiers, Louis Flavien Guimbaud, voyageur de commerce, fils de Pierre Victor et de Sophie Nallet. c) François Émile, propriétaire et négociant, né le 28 mars 1833 à Moussac, qui épousa, le 17 janvier 1869, à l'Isle-Jourdain, Jeanne Céleste Bernard, fille de Marc et de Marie Dousset. 3) Jeanne, née le 15 thermidor de l'an VII à l'Isle-Jourdain. 4) Étienne, né le 9 floréal de l'an IX à l'Isle-Jourdain, qui était étudiant en 1822.
6. — AUGRY-LAUDONNIÈRE (Marc Jules), docteur en médecine, né le 18 frimaire de l'an III à l'Isle-Jourdain et mort le 29 mars 1865 au même lieu, y avait épousé, le 3 juillet 1822, Louise Jeanne Honorine Pontenier, fille de Louis Henri, alors greffier de justice de paix du lieu, et de Louise Perrin. De leur union, naquirent : 1) Joseph François Martin Théodore, né le 11 novembre 1822 à l'Isle-Jourdain. 2) Marie Victorine Anaïs, née le 27 août 1824 à l'Isle-Jourdain. 3) Jean Léon, qui suit. 4) Marie Luce, née le 5 novembre 1826 à l'Isle-Jourdain, qui y épousa, le 24 octobre 1847, Pierre Durousseau de Coulgens, propriétaire à Nanteuil (Charente), fils de Jean-François et de Marie-Joséphine Bonnard. 5) François Roméo, né le 13 février 1828 à l'Isle-Jourdain et décédé le 19 février 1896 à Odessa (Russie), avait épousé, le 26 novembre 1861 au Vigeant, Ernestine Henriette Thileide Desmier-Duroc, fille de Jules Frédéric et d'Eugénie Prudence Guyot d'Asnières. De leur union, ils eurent : a) Marie Clothilde, née le 10 novembre 1862 au Vigeant, qui épousa, le 2 mars 1891, au même lieu, Pierre Jean-Baptiste Prosper Grosgeny, négociant, fils de Pierre Jean-Baptiste et de Léonarde Léonie Dubans. b) Marcellin, né le 4 juillet 1864 au Vigeant. 3) Thelcide Bathilde Léodile Marie Henriette, née le 20 mars 1876 au Vigeant, qui épousa, le 31 juillet 1897, à l'Isle-Jourdain, Pierre Florentin Pineau, propriétaire à Beauvais-sur-Matha, fils de Maurice et de Françoise Eugénie Poitiers.
7. — AUGRY-LAUDONNIÈRE (Jean Léon), médecin et suppléant au juge de paix, naquit le 6 novembre 1825 à l'Isle-Jourdain et y mourut le 21 septembre 1889. Il avait épousé, le 4 juin 1855, à Saint-Julien-l'Ars, Louise Ernestine Bellot, fille de Louis Guillaume Marcellin et d'Ernestine Maisondieu. De leur union, ils eurent : 1) Louise Léontine Julienne Ernestine Rachelle, née le 14 mars 1856 à Persac, qui épousa, le 10 janvier 1882, à l'Isle-Jourdain, François Ferdinand Bernard, docteur en médecine à la faculté de Paris et aide-major de l'armée territoriale, fils de Jacques Adolphe et de Marie-Laure Augry-Laudonnière. 2) Jeanne Adèle Ernestine Marie Thérèse, née le 14 juillet 1864 à l'Isle-Jourdain.
§ VI. branche cadette de Laudonnière
5. — AUGRY (Mathurin), fils de Marc Gaspard et de Marie-Angélique Martin (4e degré, § V.), baptisé le 23 mars 1783 à l'Isle-Jourdain, était propriétaire lorsqu'il épousa, le 28 brumaire de l'an XIII, au même lieu, Jeanne de Saint-Vis de la Bonnifardière, fille de jean, ancien directeur de la Poste, et de Françoise Lamoreau de Boisblanc. De leur union, ils eurent au moins : 1) Jean Justin, qui suit.
6. — AUGRY-LAUDONNIÈRE (Jean Justin), propriétaire, naquit le 1er jour complémentaire de l'an XIII et mourut le 16 septembre 1871 au Vigeant. Il avait épousé, le 1er juin 1825, à l'Isle-Jourdain, Modeste Thézaïde Lortat, née vers 1808, fille de Jean Charles Marie, brigadier de gendarmerie nationale, et de Marie-Anne Catherine Dousset, originaire de la région de Vivonne. De leur union, naquirent : 1) Mathurin Justin, né le 3 décembre 1828 au Vigeant, qui était fusilier à la 1ère compagnie du 1er bataillon du 10e régimennt d'infanterie de ligne, lorsqu'il mourut, le 20 janvier 1853 à l'hôpital militaire du Dey, à Alger. 2) Louise, née le 6 mai 1832 au Vigeant, qui épousa, le 3 juin 1863 à Saint-Martin-l'Ars, Victor Gorin, cultivateur, fils de Fleurant Victor et de Marie Hortense Lesire-Labrousse (v. LESIRE). 3) Marie Estelle, née le 11 mars 1839 au Vigeant, qui épousa, le 3 février 1863, à Poitiers, Jules Alphonse Aristide Robert, fils d'Alexandre Clément Agénor et de Juliette Dousset. 4) Marie Eugénie Léodile, née le 13 avril 1849 au Vigeant, qui épousa, le 25 septembre 1879 à Saint-Martin-l'Ars, François Louis Emmanuel Gallus, sous-chef de section au chemin de fer de l'état à Poitiers, fils de François et de Marie Rigomier.
§ VII. branche des Effes
4. — AUGRY (Pierre Jean), fils de Marc Gaspard et de Marie-Marguerite Gervais (3e degré, § V.), baptisé le 24 juin 1742 à l'Isle-Jourdain, y fut inhumé le 2 mai 1785 à l'Isle-Jourdain. Il était notaire en la ville et sénéchaussée du Dorat et procureur fiscal des châtellenies d'Adriers et des Révérends Pères Carmes de Morthomard de l'Isle-Jourdain, lorsqu'il épousa, le 30 avril 1776, à Bouresse, Marguerite Thiaudière, fille de Martin, notaire, et de Louise Françoise Ginot. De leur union, ils eurent : 1) Martin Marie, baptisé le 21 mars 1777 à l'Isle-Jourdain. 2) Marie Marguerite, baptisée le 2 septembre 1780 à l'Isle-Jourdain. 3) Jean, qui suit.
5. — AUGRY des EFFES (Jean), baptisé le 6 octobre 1781 à l'Isle-Jourdain et décédé le 29 juillet 1856 au même lieu, y avait épousé, le 10 fructidor de l'an VIII, Catherine Françoise Le Pelletier, fille de Charles Mathurin, docteur en médecine de l'université de Montpellier, et de Marie Martin, qui lui donna : 1) Marie-Rose Estelle, née le 20 floréal de l'an IX à l'Isle-Jourdain et décédée le 28 juin 1817 au même lieu. 2) Marc Léon, né le 8 mars 1806 à l'Isle-Jourdain et décédé le 16 avril suivant au même lieu.
Veuf, il épousa, le 1er février 1830, Marie Rabette-Châtillon, dont il eut : 3) Marie-Françoise Laëtitia, née le 14 décembre 1831 à l'Isle-Jourdain, qui y épousa, le 5 janvier 1857, Théodore Édouard Gilles de la Tourette, négociant, fils de Théodore et de Rose Joséphine Victoire Doralile Dreux. Ce sont les parents du célèbre neurologue Georges Alfred Édouard Brutus Gilles de la Tourette. 4) Marie-Anastasie, née le 28 juin 1835 à l'Isle-Jourdain.
Notes :
1Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, par Beauchet-Filleau, tome 1, p. 180.
2— Informations d'après Laurence Brac.
3— Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, par Beauchet-Filleau, tome 1, p. 180.
4— Volumes reliés du cabinet des titres, Armorial général de France, par Hozier, tome 27, Poitiers I, p. 641.