samedi 23 mars 2013

DROUYNOT

DROUYNOT (Jérôme), curé de Saint-Martin-de-Connée (Mayenne), inhumé le 16 mai 1730 dans le grand cimetière de sa paroisse. Il fut, dans un premier temps bachelier de la Sorbonne (titre qu'il se donne sur une sépulture du 12 mars 1707), puis docteur de la Sorbonne, au moins depuis le 27 septembre 1712 (le curé est parrain de Jean Jérôme Dassé). Mon intérêt sur ce personnage est double : d'une part, par son patronyme avec un "Y" et un "OT" final, et d'autre part par son prénom, que je retrouve dans la filiation que je cherche à compléter. Cette personne apparaît dans l'ouvrage intitulé "La Constitution Unigentus déférée à l'Église Universelle ou Recueil général des actes interjettés au futur concile général de cette constitution et des lettres pastoralis officii" par Gabriel-Nicolas Nivelle, dont on lit l'extrait suivant : « Je soussigné Jérôme Drouynot, prêtre, docteur de Sorbonne, curé de l'Église Paroissiale de Saint-Martin de Connée, diocèse du Mans, déclare par le présent acte que j'adhère en la meilleure forme & manière qu'il m'est possible à l'appel au futur Concile général de la constitution Unigenitus, interjetté par Son Éminence M. le Cardinal de Noailles Archevêque de Paris du 3 avril 1717, & publié le 24 septembre de la présente année 1718, comme aussi à l'appel que Son Éminence a interjetté le 3 du présent mois d'octobre des Lettres de N.S.P. le Pape, affichées à Rome le 8 septembre dernier, qui commencent par ces mots, Passeralis Officii, & de tout ce qui pourra s'ensuivre, & que je confirme & renouvelle les appels que j'ai interjettés de la susdite constitution &c, au futur Concile général avec la Faculté de Théologie de Paris le 26 septembre dernier, & avec le clergé de Saint-Paul de Paris le 28 dudit mois dans tout ce qu'ils contiennent,  n'entends y déroger en aucune façon. A Paris ce 15 octobre 1718. Signé Drouynot. Déposé au Greffe de l'Officialité de Paris le lundi 30 octobre 1718, suivant l'act d'apport étant au pied de l'original. Signé : Drouynot & Ysabeau. »
branche de Nancy
1. — DROUINOT (François), époux de Marie Réniée, de Paris. Ils eurent : 1) François Marc, qui suit.
2. — DROUINOT (François Marc), sculpteur, né vers 1749 à Paris, décéda le 12 avril 1836 à Nancy (Meurthe-et-Moselle). De son épouse, Marguerite Oux, il fut le père d'au moins : 1) Jean-Pierre, qui suit. 2) François Marc, baptisé le 13 janvier 1773 à Saint-Epvre de Nancy. 3) Marie-Anne, né vers 1782 et décédée le 9 avril 1821 à Nancy, fut l'épouse de Jean-Baptiste Moussard.
3. — DROUINOT (Jean-Pierre), né vers 1772, fut sculpteur et militaire. Décédé le 22 mai 1817, à Nancy, il avait eu de son épouse Élisabeth Jordonne, les enfants suivants : 1) Marguerite Thérèse, née le 11 septembre 1795 à Nancy et décédée le 26 octobre 1820, épousa, le 15 avril 1818, Pierre Nicolas Aubertin, coiffeur, né le 5 octobre 1790 à Châtelraould-Saint-Louvent (Marne). 2) Louis, né vers 1801 et mort à Givet (Ardennes) le 7 décembre 1824, alors caporal au 60e régiment d'infanterie. 3) Reine, née vers 1805 et décédée le 1er octobre 1821 à Nancy.
§ Ier.
1. — DROUYNOT (Pierre), maître horloger, épousa, par contrat de mariage du 11 septembre 1616 (reçu par Chollet et Guignard — d'après l'inventaire après décès de Magdeleine Guitteau), Éléonore Bouquin, fils d'Abel le pâtissier. Quelques-unes de ses oeuvres apparaissent dans la bibliographie (Gallica). On trouve, notamment dans la "Description raisonnée du trésor royal saxon, dit le Grüne Gewölbe", par Jean-George Théodore Graesse, 1879, parmi les nombreuses bagatelles précieuses placées sur les consoles de cette glace, nous signalons encore n°25 une très jolie cage d'horloge ornée de petite têtes, dont l'une a été probablement un portrait, aussi il s'y trouve l'éléphant danois. Cette cage est due à Köhler, tandis que l'horloge est un travail de Drouynot, horloger de Poitiers (p.77). Dans le recueil de l'exposition rétrospective de l'art français, de 1889, il est décrit une grosse montre à sonnerie, avec boîtier de cuivre percé d'une frise de rinceaux à jour, encadrant une ancre. Couvercle à verre. Cadran sur fond gravé. Signé sur la plaque du mouvement : Pierre Drouynot, à Poitiers. Cette montre possède un étui en cuir de forme lenticulaire, munie d'un couvercle avec lunette en cuivre, pour voir le cadran (p.147). Les époux sont tous les deux décédés avant le 19 octobre 1662. De leur union, ils eurent : 1) Hugues, qui fut baptisé le 9 octobre 1617 à Saint-Porchaire de Poitiers, en présence de ses parrain et marraine, Abel Bouquin et Magdeleine Guitteau. 2) Hugues, baptisé le 28 août 1618. 3) Jean, qui suit. 4) Antoinette, baptisée le 3 janvier 1622, qui épousa le 10 juillet 1639, à Poitiers, par. Notre-Dame-la-Petite, Étienne Delahaye, maître orfèvre. 5) Marie, baptisée le 2 février 1623. 6) Madeleine, baptisée le 23 août 1624. 7) Jacques, baptisé le 29 mars 1626. Ce fut peut-être lui qui, en tant que maître horloger, prenait en apprentissage, par acte du 9 mai 1651, reçu par Maxias, François Thévin, fils de Marguerite Bouquin. 8) Pierre, baptisé le 8 octobre 1627 à Notre-Dame-la-Petite à Poitiers, était marchand à Paris en 1656, demeurant rue Saint-Denis, à la baronnie de France, paroisse Saint-Germain-de-l'Auxerrois. 9) Hugues, rapporté en § II. 10) Aimable, baptisé le 12 août 1632. 11) Marie, baptisée le 2 novembre 1633 et inhumée le 25 décembre 1688, qui épousa, le 21 mai 1652, à Saint-Didier de Poitiers, Pierre Rullier, greffier de la maison commune puis notaire royal, né vers 1633 et inhumé le 8 janvier 1717 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 12) Marc, baptisé le 2 janvier 1637, qui fut cavalier de la compagnie de monsieur le Prévôt de Paris en 1656. 13) Catherine, baptisée le 1er octobre 1638. 14) Magdeleine, baptisée le 17 novembre 1639, qui épousa, le 21 juin 1655, à Saint-Porchaire de Poitiers, Charles Hillerain. 15) Jérôme, sieur de la Chasteigneraye, maître peintre et marchand à Rennes (ou à Vannes), époux de Perrine Bigaud, qui passait une vente en date du 29 septembre 1653, reçu par Maxias.
François
Drouinot,
prêtre curé
de la paroisse
de Marigny-
Brizay
2. — DROUYNOT (Jean), maître horloger, baptisé le 9 septembre 1619 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers et inhumé le 24 août 1671 en la même paroisse, avait épousé, le 10 mai 1643, en cette même paroisse, Gabrielle Garnier. Il transigeait, auprès de sa grand-mère, Magdeleine Guitteau, par acte du 29 juillet 1656, reçu par Maxias, alors porteur des procurations de ses frères Pierre, marchand à Paris (procuration du 4 août 1655 signée par Rallu et Ménard, notaires au Chastellet de Paris), et de Marc, cavalier de la compagnie de monsieur le Prévost de Paris (procuration du 29 juillet 1656, signée par Lescarlotte et Le Tellier, notaires à Guise). Le 1er novembre 2002, la vente aux enchères Antiquorum n°32 proposait comme lot n°6 : une montre de Jean Drouynot, datée de 1660 (ci-contre). De son union, il eut : 1) Anne, baptisée le 19 mars 1644 et inhumée le 17 août 1708, qui épousa, le 8 février 1671 à Antoine Duplex, baptisé le 26 mai 1646 à Notre-Dame de Châtellerault. 2) Jérôme, baptisé le 7 janvier 1646. 3) Gabrielle, baptisée le 6 février 1647 et inhumée le 2 décembre 1713. 4) François, baptisé le 25 avril 1648. Il mariait son frère Gabriel et Anne Turquety, étant prêtre, curé de la paroisse de Marigny-Brizay, et le fut jusqu'en 1714 (date à partir de laquelle il signe ancien curé). Il fut inscrit d'office dans l'armorial général de France et portait "d'or, à un écusson d'argent, chargées chacune d'une morlette de sable.. 5) Gabriel, qui suit. 6) Marie, baptisée le 19 septembre 1651. 7) Jean, baptisé le 29 décembre 1652. 8) Honoré, baptisé le 27 mai 1654. 9) Jeanne, baptisée le 4 août 1655. 10) René, baptisé le 6 mars 1657. 11) Jean, baptisé le 22 juillet 1658 et inhumé le 28 suivant. 12) Marie-Anne, baptisée le 8 septembre 1663. 13) un autre Marie-Anne, baptisée le 3 octobre 1667.
Jean-Gabriel
Drouïnot,
marchand
horlogeur
à Poitiers
3. — DROUYNOT (Gabriel), maître horloger, baptisé le 11 août 1650 et inhumé le 10 mai 1710, fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier, portant "de gueules, à une bande d'argent, chargée d'une coupe d'azur". Il fut marié le 21 janvier 1680, à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, à Anne Turquety, dont il eut : 1) Hélène, baptisée le 3 septembre 1681. 2) Gabriel, baptisé le 9 décembre 1683. 3) Anne, baptisé le 19 octobre 1685. 4) Jean, baptisé le 19 octobre 1689. 5) Marie-Anne, baptisée le 9 mars 1692. 6) Marguerite, baptisée le 5 mai 1693. 7) peut-être Antoine, curé de Saint-Savin (Vienne), puis de Marigny-Brizay à partir de 1714, qui est dit neveu de Gabrielle Drouynot lors de son inhumation en 1713.
§ II.
2. — DROUYNOT (Hugues), fils puîné de Pierre et de Éléonore Bouquin, maître orfèvre, baptisé le 2 mai 1629 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, épousa, le 19 août 1652, à Saint-Didier de Poitiers, Florence Lalanne, dont il eut : 1) Hugues, baptisé le 25 mai 1653. 2) Pierre, baptisé le 13 juillet 1654. 3) René, baptisé le 6 février 1656. 4) Pierre, baptisé le 19 mars 1658. 5) Jean, baptisé le 12 mai 1661. 6) François, baptisé le 29 avril 1663. 7) Mathieu Joseph, qui suit.
3. — DROUYNOT (Mathieu Joseph), baptisé le 8 septembre 1666, à Notre-Dame-la-Petite à Poitiers, et inhumé le 22 août 1718 à Saint-Didier de la même ville, avait épousé, le 14 juin 1695, Renée Champigny, puis, veuf, le 5 février 1704, Thérèse Grillaud. De son premier lit, il eut : 1) Marguerite, baptisée le 7 avril 1696 et inhumée le 17 juin 1697. 2) Jacques Joseph, qui suit. 3) Jean Claude, baptisé le 6 juin 1698 et inhumé le 19 suivant. 4) Marie-Renée, baptisée le 23 juillet 1699. 5) Marie-Anne, baptisée le 31 janvier 1702.
4. — DROUYNOT (Jacques Joseph), baptisé le 15 mai 1697 à Saint-Porchaire de Poitiers, fut marié, le 4 février 1720, à Saint-Didier dudit lieu, à Françoise Tricoche. Il eut : 1) Radégonde, baptisée le 27 juin 1722 et inhumée le même jour.

lundi 18 mars 2013

GUITTEAU

GUITTEAU (Georges), maître cellier puis hôte du Chêne Vert, également perruquier, fut l'époux de Magdeleine Bigot. De leur union naquirent : 1) Jean, baptisé le 25 mai 1589, à Saint-Porchaire de Poitiers. 2) Joachim, baptisé le 22 août 1592. 3) Perrette, baptisée le 15 octobre 1602 et inhumée le 19 janvier 1678, épousa le 14 août 1644, Fulgent Rabeau, originaire de Bonneuil-Matours, qui fut barbier du Duc d'Orléans. 4 ) et René, qui suit.
GUITTEAU (René), fut l'époux de Anne Dumaret, dont il eut : 1) Louise, qui épousa François Ramat, sieur de la Valade, de la paroisse de Mazières en Poitou, le 23 janvier 1663, en présence de Perrette Guitteau et de Fulgent Rabeau, tante et oncle de l'épouse.
§ Ier.
1. — GUITTEAU (Jean), maître pâtissier, eut, de son épouse Marie Bouquin, fille d'Abel et d'Andrée Forestier (v. BOUQUIN) : 1) Françoise, baptisée le 21 mai 1617 à Saint-Porchaire de Poitiers, épousa Louis Brusseau, né vers 1610, marchand à Vivonne, où il fut inhumé le 4 avril 1685. Son épouse le fut le 25 décembre 1689 audit lieu (mes ancêtres). 2) Anne, baptisée le 4 novembre 1618 à Saint-Porchaire de Poitiers. Elle était veuve de Michel Guignard en 1654. 3) Magdeleine rapporté en § II. 4) Abel, baptisé le 22 novembre 1621 à Saint-Porchaire de Poitiers. 5) Jean, qui suit. 6) Jacques, baptisé le 23 juillet 1624 à Saint-Porchaire de Poitiers. 7) Brice, baptisé le 30 mars 1627 à Saint-Porchaire de Poitiers. 8) Claude, rapporté en § III. 9) Ozanne, baptisée le 27 novembre 1630 à Saint-Porchaire de Poitiers. 10) Gabriel, baptisé le 14 septembre 1632 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 2 janvier 1641 en la même paroisse.
2. – GUITTEAU (Jean), maître pâtissier de 1657 à 1679, fut baptisé le 5 mars 1623 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 29 novembre 1679, même paroisse. Il vécut en la paroisse Notre-Dame-de-la-Chandelière en 1655 et en 1656. Il épousa, le 29 août 1649 à Saint-Porchaire de Poitiers, Marie Delarue, inhumée le 28 novembre 1688 audit lieu, d’où : 1) Jean, qui suit. 2) Marie, baptisée le 30 janvier 1653 à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers et inhumée le 2 février 1719 à Saint-Didier de Poitiers, fut mariée 1°) le 22 février 1677 à Saint-Porchaire de Poitiers, à François Denis, fils de Louis et de Marie Rousseau, puis, 2°) le 13 janvier 1691 à Saint-Didier, à Pierre Lecomte, potier d’étain de 1691 à 1719. 3) Jacques, baptisé le 26 février 1655 à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, en présence de sa marraine, Magdeleine Guitteau (2e degré, § II.). 4) Pierre, baptisé le 2 mai 1656 à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers. 5) Marguerite, baptisée le 21 novembre 1657 à Saint-Porchaire de Poitiers.
Jean
Gittaud,
Md cabaretier
à Poitiers
3. – GUITTEAU (Jean), fut baptisé le 12 juin 1651 à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers et inhumé le 18 septembre 1709 à Saint-Porchaire de la même ville. Il fut reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier, et portait "d'hermines, fretté de gueule"[2]. Maître pâtissier de 1681 à 1709, il avait épousé, 1°) le 3 février 1681 en cette dernière paroisse, Marie-Anne Bodin, fille de Michel et de Marie Jouet, puis, veuf 2°) le 21 juin 1700, au même lieu, Marie Gendrault, fille de Claude et de Gabrielle Crugeon. De son premier lit, il eut : 1) Marie-Anne, baptisée le 8 novembre 1681 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumée le 3 octobre 1686 au même lieu. 2) Jean, baptisé le 7 janvier 1683 à  Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 10 juillet 1686 au même lieu. 3) Jacques, baptisé le 8 mars 1684 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 31 mai 1685 au même lieu. 4) François Hyacinthe, qui suit. 5) une fillette anonyme, née sans vie le 22 février 1686 à Saint-Porchaire de Poitiers. 6) Olivier, baptisé le 19 mai 1687 à Saint-Porchaire de Poitiers. 7) Marie-Anne, baptisée le 7 mai 1688 à Saint-Porchaire de Poitiers. Elle épousa, le 22 juillet 1710, audit lieu, Jacques Bonnet, maître pâtissier, fils de Jacques et de Marguerite Malteste. 8) Jean-Louis, baptisé le 20 juin 1689 à Saint-Porchaire de Poitiers, qui était cuisinier chez M. le conservateur à Poitiers lorsqu'il épousa, le 2 janvier 1713, à Saint-Pierre-L’Hopistalier de la dite ville, Marguerite Brûlé, dont il eut : a) Anne Marguerite, baptisée le 26 juillet 1713 à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers. Curieusement, à son baptême, les parents sont dits « non conjoints ». 9) Jean-Gilles, baptisé le 3 septembre 1690 à Saint-Porchaire Poitiers, qui fut aubergiste en 1717, puis maître pâtissier de 1725 à 1746. Il épousa, le 16 juillet 1715 à Saint-Pierre-l’Évangéliste de Poitiers, Catherine Patry, veuve de Jean Tartarin, dont il eut : a) François Hilaire (ou Jean), baptisé le 10 mai 1716 Saint-Pierre-l’Évangéliste de Poitiers et inhumé le 13 octobre 1717 à Notre-Dame-la-Petite de la même ville. b) Jacques, baptisé le 12 décembre 1717 à Saint-Jean-l’Évangéliste de Poitiers. c) Marie Radégonde Urbane, baptisée le 2 janvier 1719 à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, qui épousa, le 23 novembre 1746 à Saint-Étienne de la même ville, Joachim Riche, fils de Jean, marchand, et Jeanne Thévenet. d) Étienne, baptisé le 1er janvier 1721 à Saint-Germain. e) Jeanne, baptisée le 1er septembre 1723 à Saint-Germain. 10) François, baptisé le 11 octobre 1691 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 21 mai 1754 au même lieu, en la paroisse Sainte-Opportune. A son décès, il était maître pâtissier et hôte de la Fontaine. Il avait épousé, le 25 juin 1725 à Saint-Hilaire-entre-les-Eglises de Poitiers, Marguerite Lamoureux, fille de Jean et de Anne Bourdier, dont il eut : a) Marie-Marguerite, baptisée le 3 février 1727 à Sainte-Opportune de Poitiers qui épousa, le 20 juillet 1751, à Saint-Porchaire de Poitiers, Jean-Louis Coudert, fils de Jean Thomas et de Thérèse Girault. 11) un garçon anonyme, né sans vie le 30 novembre 1692 à Saint-Porchaire de Poitiers. 12) Catherine Radégonde, baptisée le 16 avril 1696 à Saint-Porchaire de Poitiers et probablement inhumée le 13 janvier 1753 en la même paroisse.
4. –GUITTEAU (François Hyacinthe), baptisé le 6 avril 1685 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 26 septembre 1716 au même lieu, fut l'hôte de la Lamproie en 1716. Il avait épousé, le 27 février 1710 à Saint-Porchaire de Poitiers, Marie Urbanne Fournier, fille de Roch et d’Anne Saget, qui, veuve, se remariait le 15 juin 1722 audit lieu, avec Jean Denyau, veuf de Catherine Angélique Duval, maître de poste de Vivonne en 1734. De leur mariage, ils eurent : 1) Pierre Paul Hyacinthe, qui suit. 2) Marie, baptisée le 28 août 1713 à Saint-Porchaire de Poitiers. 3) Marie-Anne, baptisée le 23 octobre 1714 à Saint-Porchaire de Poitiers, qui épousa, le 15 juillet 1737, à Vivonne, Jean Gaultier. 4) Marie-Radégonde, baptisée le 3 décembre 1715 à Saint-Porchaire et inhumée le 26 octobre 1718 au même lieu.
5. –GUITTEAU (Pierre Paul Hyacinthe), baptisé le 25 janvier 1712 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 25 novembre 1782 à Romagne, fut marchand de 1733 à 1739 et droguiste en 1741. Il avait épousé, le 28 mai 1731, à Vivonne, Marie-Anne Treuille, dont il eut : 1) Marie-Urbanne, baptisée le 15 avril 1733 à Saint-Savin. Son parrain est Jean Denyau, maître des postes à Vivonne, sa marraine Marie-Anne Guitteau. 2) Marie-Jeanne, baptisée le 25 décembre 1734 à Saint-Savin de Poitiers. 3) Jacques Hyacinthe, baptisé le 4 janvier 1736 à Saint-Savin de Poitiers et décédé le 17 mai 1809 en la dite ville. Il était clerc tonsuré en 1790 et prêtre à sa mort.  4) André Paul, baptisé le 5 mai 1737 à Saint-Savin de Poitiers. Il décéda dans la maison de Pierre Camin, aux Petites Angles de Migné-Auxances et fut inhumé le 12 mai 1737 en cette dernière paroisse. 5) Julie Modeste, baptisée le 1er juillet 1738 à Saint-Savin de Poitiers. 6) Marie Paul, baptisé le 14 août 1739 Saint-Savin de Poitiers et inhumé le 20 septembre 1739 à Saint-Georges-lès-Baillargeaux. 7) Marie Hyacinthe, baptisé le 14 août 1739 à Saint-Savin de Poitiers. 8) Marie-Joseph, baptisée le 5 mai 1741 à Saint-Savin de Poitiers et décédée le 6 prairial de l’an X audit lieu. 9) Augustin, baptisé le 8 août 1742 à Saint-Savin de Poitiers et inhumé le 23 mai 1750 en la même paroisse. 10) Jean, qui suit.
6. – GUITTEAU (Jean), baptisé le 12 mai 1747  à Saint-Savin de Poitiers fut licencié ès lois en 1772, notaire et procureur fiscal de Champagné-Saint-Hilaire de 1773 à 1791, puis receveur du droit à l’enregistrement en 1798 et enfin propriétaire en 1815. Il épousa, le 20 octobre 1772, à Champagné-Saint-Hilaire, Marie Béra, née vers 1749 et inhumée le 28 octobre 1790 audit lieu, fille de Louis et Françoise Fradin, dont il eut : 1) Jean Hyacinthe, baptisé le 25 juillet 1773 à Romagne, épousa, vers 1813 à Birmingham (Angleterre), Anne Barber (transcription d’acte sur les registres de Champagné-Saint-Hilaire du 25 mars 1815). 2) Jacques, baptisé le 21 décembre 1774 à Champagné-Saint-Hilaire. 3) Joseph, baptisé le 6 décembre 1775 à Champagné-Saint-Hilaire. 4) Marie, baptisée le 23 mars 1777 à Champagné-Saint-Hilaire. 5) Augustin, qui suit. 6) Eugénie, baptisée le 18 août 1779 à Champagné-Saint-Hilaire et décédée le 30 janvier 1861 au même lieu, fut mariée, le 26 avril 1815, audit lieu, à son cousin germain Marie Jules Imbert, fils de Louis et de Catherine Béra. 7) Hyppolite, baptisé le 15 avril 1783 à Champagné-St-Hilaire. 8) Louis Édouard, baptisé le 1er janvier 1787 à Champagné-Saint-Hilaire, était officier de santé à Latillé, lorsqu’il y épousa, le 20 novembre 1816, Rose Victoire Pignoux, née le 2 pluviôse de l’an VII à Nesdes, (commune de Benassay). De leur union, naquirent : a) Victoire Hortense, née le 13 avril 1818 à Latillé, épousa, le 24 janvier 1843 à Availles-Limouzine, François Gusmen Malapert-Boursault, garde des eaux et forêts à la Chapelle-Moulière (v. MALAPERT du Mont). b) Louis Léon, né le 13 décembre 1819 à Latillé. c) Jean Hyppolite Alphonse, né le 22 novembre 1821 à Latillé, qui était instituteur à Availles-Limouzine en 1843. 9) Octave Frédéric, baptisé le 9 mai 1789 à Champagné-Saint-Hilaire et décédé célibataire le 10 décembre 1841 à Lusignan. 10) Jean, baptisé le 13 octobre 1790 à Champagné-Saint-Hilaire et inhumé le lendemain au même lieu.
7. – GUITTEAU (Augustin), baptisé le 28 avril 1778 à Champagné-Saint-Hilaire, décédé le 4 avril 1851 à Lusignan, y était employé dans les bureaux de l’enregistrement de 1798 à 1835. Il y épousa, le 10 vendémiaire de l’an VII, Marie-Adélaïde Marsault, dont il eut : 1) Jean Léon, né le 8 brumaire de l’an VIII à Lusignan. 2) Charles Augustin, né le 20 frimaire de l’an IX à Lusignan. 3) Louis Napoléon, qui suit.
8. – GUITTEAU (Louis Napoléon), né le 6 juin 1806 à Lusignan et décédé le 19 janvier 1864 au même lieu, était receveur de l’enregistrement à Gençay, lorsqu’il épousa, le 7 décembre 1835, à Champagné-Saint-Hilaire, sa cousine germaine Marie-Catherine Émilie Imbert, fille de Marie Jules et d'Eugénie Guitteau (voir ci-dessus).De leur union, ils eurent : 1) Marie Augustin Alfred, qui suit. 2) Marie Louise Emma, née le 9 juillet 1838 à Gençay. 3) Marie Constance Emma, née le 6 mai 1840 à Gençay.
9. – GUITTEAU (Marie Augustin Alfred), naquit le 16 octobre 1836 à Gençay et décéda le 15 juillet 1899 à Poitiers. "Après des études au Lycée de Poitiers, il devint préparateur d'histoire naturelle et de chimie à l'École de Médecine de Poitiers, puis de chimie et toxicologie au même établissement, et fut maître de conférence à la Faculté des Sciences. En 1862, à la suite d'une enquête sur l'enseignement supérieur en France, il recevait les félicitations du ministre, et, en 1867, un perfectionnement ingénieux dans un appareil de transmission télégraphiques lui valait les palmes d'officier d'académie. Sa carrière universitaire a pourtant été contrariés par la dispersion de ses efforts : directeur du jardin des Plantes en 1865, membre de la commission des hospices, du conseil d'hygiène, du conseil d'administration de l'École Normale d'instituteurs, conservateur des Musées de la ville, conseiller municipal et adjoint au maire, toutes fonctions fort peu lucratives. Pendant la guerre de 1870, il était lieutenant de la garde mobile et s'est occupé activement de la fabrication d'un ballon (à Tours, puis Bordeaux), et il trouvait encore le temps de soigner des blessés à la caserne, chez lui, et chez ses beaux-parents" (biographie de Pierre Dez)Il avait épousé, le 4 juillet 1865, à Poitiers, Lise Mauflastre, née le 13 juin 1845 à la Rochelle et décédée le 4 janvier 1899 à Poitiers (v. MAUFLASTRE), d’où : 1) Edmé Alfred Louis, qui suit. 2) Jenny Emma Berthe, née le 12 décembre 1870 à Poitiers et décédée le 14 juin 1872 au même lieu. 3) Alfred Edmond Alexis, qui naquit le 5 juillet 1875 à Poitiers et décéda au Havre le 16 septembre 1919. "Etudes brillantes au lycée puis à la Faculté de droit de Poitiers, il fut docteur en droit en 1901 (thèse sur la réhabilitation des condamnés, avec comme sujet d'actualité l'affaire Dreyfuss). Il fut substitut du procureur de la république à Gourdon en 1902, à Tours (37) en 1906, au Havre en 1909 et nommé à Paris en août 1919, mais la mort l'empêcha de rejoindre ce dernier poste" (biographie de Pierre Dez).
10. — GUITTEAU (Edmé Alfred Louis), naquit le 1er juin 1866 à Poitiers (86) et décéda le 7 novembre 1929. "Après de bonnes études au Lycée de Poitiers, il devint préparateur de chimie en 1889, puis chef de travaux de chimie industrielle à la Faculté des Sciences de Lyon, puis revint à Poitiers en novembre 1893 comme chef de travaux de micrographie et chargé de cours de zoologie à l'École de Médecine. A la réorganisation de cette école en 1896, il fut chef de travaux de chimie. Il était préparateur depuis 1894 à la Faculté des Sciences, puis chargé de cours de physique à l'École de médecine et prit sa retraite le 1er juillet 1929. En juin 1902, il acheta l'institution Szumlanski (préparant le baccalauréat). L'institution eut d'abord du succès, mais en 1905 la suppression de la session d'Avril de baccalauréat la ruinait. Officier d'académie en 1903, de l'Instruction publique en 1910, il fut Franc-Maçon et faisait de la politique dans le parti radical. Il a été conseiller municipal de Poitiers de 1900 à 1908, membre adjoint du conseil d'hygiène et de salubrité de la Vienne, membre de la commission des musées depuis 1920, président de l'association polymathique d'octobre 1902 à janvier 1904. Il trouvait pourtant le temps de s'adonner à la poésie. Certains de ses sonnets ont paru dans des revues locales, la plupart restent inédites" (Biographie de Pierre Dez).


Inventaire général du patrimoine culturel
La famille Mauflastre-Guitteau, prise à Vanzay vers 1890 par Léon Bernard — de gauche à droite en haut : Alexis Mauflastre, Alexis Guitteau, Alfred Guitteau, Henri Lièvre — en bas : Lise Mauflastre-Guitteau, Louis Guitteau, Mme Lapommeraye, Pauline Dupas, Louise Dupas
§ II.
2. – GUITTEAU (Magdeleine),  baptisée le 2 mai 1620 à Saint-Porchaire de Poitiers, fille de Jean et de Marie Bouquin (1er degré, § Ier.), ne sembla pas avoir été mariée, et on s'adressait à elle comme à une "dame". Elle eut comme enfant : 1) François, qui suit.
François
Guitteau,
Patissier, &
cabaretier
à Poitiers
3. – GUITTEAU (François), maître pâtissier et marchand, est né vers 1643 et est inhumé le 3 novembre 1719, à Saint-Didier de Poitiers. Il fut reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier, sous la charge de pâtissier et cabaretier à Poitiers, et portait "d'or, à un pal aiguisé d'azur, et un chef de sinople". Il fut marié le 31 août 1662 à Poitiers (86), par. St-Porchaire avec Marie Brûlé, fille d’Eustache et de Marie Pestre, d’où : 1) Étienne, baptisé le 14 août 1663 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 2) Jean, baptisé le 17 mars 1665 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, qui fut inhumé le 6 novembre 1743 à Saint-Didier en la même ville. Il avait épousé en premières noces le 3 juillet 1684 à Sainte-Opportune de Poitiers, Michelle Bureau, veuve de René Rodier, et fut fourrier de feue Mme la Dauphine de France. Puis, il épousa en secondes noces, le 12 juillet 1724 à Saint-Michel de Poitiers, Catherine Vignault.  Enfin, en 3èmes noces, il épousa, le 12 août 1732, en la même ville, à Notre-Dame-la-Chandelière, Marguerite Garnier, fille de Pierre, marchand, et de Marie Chenagon. De ses deux derniers lits, il eut : a) Catherine, baptisée le 5 mai 1725 à Sainte-Opportune de Poitiers et inhumée le 10 janvier 1746 à Saint-Didier, en la même ville, qui fut mariée le 5 mai 1744 à Saint-Didier de Poitiers, à Jean Segris, marchand, fils de Jacques et Marie Berthot, de Saint-Pierre-du-Chardonnet de Tours (Indre-et-Loire). Veuf, Jean Segris épousait, en 2ndes noces, le 27 novembre 1747 à Archigny, Jeanne Marquet, fille de René et de Françoise Becougnée. b) Marie-Opportune, baptisée le 12 avril 1726 à Sainte-Opportune de Poitiers. c) Jacques, baptisé en grande hâte le 22 juillet 1727 à Sainte-Opportune de Poitiers et inhumé le lendemain en la même paroisse. d) Marie-Magdeleine (ou Marie-Urbane), baptisée le 22 juillet 1728 à Sainte-Opportune à Poitiers, et inhumée le 15 août 1728 à Sainte-Radégonde, même ville. d) Jean, baptisé le 18 septembre 1729 à Sainte-Opportune de Poitiers. e) Jean, baptisé le 19 septembre 1730 à Sainte-Opportune de Poitiers. f) une fillette née sans vie le 6 juillet 1734 à Saint-Didier de Poitiers. 3) Marie Hilaire, baptisée le 12 octobre 1666 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 4) Catherine, baptisée le 9 février 1668 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers et inhumée le 29 mai 1755 à Saint-Didier du même lieu, qui épousa, le 6 février 1690 en cette dernière paroisse, Pierre Coullaud, sieur du Reclou. 5) François Hilaire, qui suit. 6) Étienne, baptisé le 27 décembre 1672 à Saint-Didier de Poitiers. 7) Charlotte, baptisée le 6 mars 1674 à Saint-Didier de Poitiers et inhumée le 11 mars 1674 en la même paroisse. 8) Toussaint, baptisé le 9 avril 1677 à Saint-Didier de Poitiers et 14 août 1679 en la même paroisse. 9) Mathurine, baptisée le 17 octobre 1678 à Saint-Didier de Poitiers et inhumée le 29 octobre 1678 en la même paroisse. 10) Marie, baptisée le 23 août 1681 à Saint-Didier de Poitiers et inhumée le 15 novembre 1719 à Saint-Porchaire de la dite ville, qui épousa, le 1er février 1701 Saint-Didier de Poitiers, Mathieu Simonneau, maître perruquier en 1719, fils de Hilaire et d'Anne de Louche.
4. – GUITTEAU (François Hilaire), baptisé le 16 août 1669 à Saint-Didier et inhumé le 16 mars 1721 à Poitiers (86), à Saint-Porchaire de la dite ville, fut archer de la Maréchaussée du Poitou de 1715 à 1721. Il avait épousé, le 20 octobre 1698 audit lieu, Catherine Giraudeau, fille de Catherin et de Marguerite Lezy. Il eut : 1) Marguerite, baptisée le 12 août 1699 à Poitiers (86), à Saint-Porchaire de Poitiers, qui épousa, le 25 novembre 1727 audit lieu, Léonard Geoffroy, sieur des Fourneaux, employé dans les aides  en 1728, veuf de Louise Desfontaines, qui était natif de Montenaison (Nièvre). Ils vivaient à Charroux en 1728, puis à Marçay vers 1734. 2) Jean, baptisé le 30 juillet 1700 à Poitiers (86), à Saint-Michel de Poitiers et inhumé le 21 février 1712 à  Saint-Porchaire de la dite ville. 3) François René, qui suit. 4) Jean-Hilaire, baptisé le 23 septembre 1709 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 8 novembre 1715 en la même paroisse. 5) Gabriel, baptisé le 9 décembre 1717 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumé le 5 octobre 1718 à La Résurrection, paroisse de la même ville.
4. – GUITTEAU (François René), est baptisé le 20 août 1701 à Saint-Michel de Poitiers, était cavalier de la Maréchaussée du Bas-Poitou, en résidence à La Châtaigneraie (Vendée), lorsqu’il épousa, le 24 mai 1735, à Fontenay-le-Comte (Vendée), Marie Lambert, fille de Jean et de Gabrielle Godichard. De son mariage, sont issus : 1) François Léonard, baptisé le 6 août 1737 à La Châtaigneraie (Vendée). 2) Mathurin René, baptisé le 3 février 1740 à La Châtaigneraie, en la maison parentale par la sage-femme, étant en danger de mort. Il fut inhumé au même lieu le 9 juillet 1742. 3) Pulchérie Renée, baptisée le 19 février 1742 à La Châtaigneraie, qui épousa le 8 avril 1766 à Saint-Michel de Poitiers, Joseph Guillé, dit Gallant, veuf de Suzanne Guillon, maître architecte et entrepreneur de Poitiers. Elle procèda sous l’autorité de son curateur Pierre Fargot, employé dans les affaires du Roi à Sainte-Radégonde de Poitiers. 4) peut-être Marie-Anne (sa mère est nommée Anne Bayze), native de la Châtaigneraie, qui épousa, 1°) le 4 avril 1769, à Saint-Louis de Rochefort (Charente-Maritime), Pierre Corpron, maçon, puis, veuve, 2°) le 25 janvier 1779, dans la même paroisse, Pierre Chasseniaud, journalier.
§ III.

2. – GUITTEAU (Claude), fils de Jean et de Marie Bouquin (1er degré, § Ier), baptisé le 15 octobre 1628 à Saint-Porchaire de Poitiers et décédé le 18 août 1694 audit lieu, fut maître cuisinier. Il était l'époux de Mathurine Sainton, dont il eut : 1) Urbain, qui suit. 2) Jean, baptisé le 26 décembre 1660 à Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers eut comme parrain Jean Guitteau (2ème degré, § I) et comme marraine Louise Bouquin. 3) Marie, née le 18 octobre 1663 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumée le 1er novembre 1718 en la même paroisse, qui épousa, le 27 février 1691 audit lieu, François Paillaud, fils de Pierre et Marie La Haye. 4) Catherine, baptisée le 6 mai 1666 à Saint-Porchaire à Poitiers et inhumée le 9 février 1709 au même lieu, paroisse Saint-Didier, qui épousa, le 18 février 1692 à Saint-Porchaire de Poitiers, Jacques Franchineau, menuisier, fils de Jean et de Marie Forget ; 5) Françoise, baptisée le 21 janvier 1669 à Saint-Porchaire de Poitiers. 6) Jean, baptisé le 28 juin 1671 à Saint-Porchaire de Poitiers. 7) Jeanne Marie, baptisée le 11 septembre 1673 à Saint-Porchaire de Poitiers, qui épousa, le 27 février 1702 audit lieu, Pierre Héliot, fils de Isaac et de Marie Florence. 8) Françoise, baptisée le 31 janvier 1675 à Saint-Porchaire de Poitiers, qui épousa, le 6 février 1702 au même lieu, Paul Grellaud, fils de Jean et de Marie Bouer, de la paroisse de Saint-Michel.
3. – GUITTEAU (Urbain), né vers 1655 et inhumé le 24 mai 1710 à Saint-Germain de Poitiers, épousa le 11 novembre 1680 à Notre-Dame-de-la-Chandelière de Poitiers, Françoise Hoissard, veuve de Pierre Cacault, née vers 1650 et décédée le 1er décembre 1705, dont il eut : 1) Françoise, baptisée le 19 octobre 1683 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumée le 14 mai 1710 à Saint-Germain de Poitiers. 2) Marie, baptisée le 9 février 1687 à Saint-Porchaire de Poitiers et inhumée le 8 mai 1710 à Saint-Germain de Poitiers.