DROUYNOT (Jérôme), curé de Saint-Martin-de-Connée (Mayenne), inhumé le 16 mai 1730 dans le grand cimetière de sa paroisse. Il fut, dans un premier temps bachelier de la Sorbonne (titre qu'il se donne sur une sépulture du 12 mars 1707), puis docteur de la Sorbonne, au moins depuis le 27 septembre 1712 (le curé est parrain de Jean Jérôme Dassé). Mon intérêt sur ce personnage est double : d'une part, par son patronyme avec un "Y" et un "OT" final, et d'autre part par son prénom, que je retrouve dans la filiation que je cherche à compléter. Cette personne apparaît dans l'ouvrage intitulé "La Constitution Unigentus déférée à l'Église Universelle ou Recueil général des actes interjettés au futur concile général de cette constitution et des lettres pastoralis officii" par Gabriel-Nicolas Nivelle, dont on lit l'extrait suivant : « Je soussigné Jérôme Drouynot, prêtre, docteur de Sorbonne, curé de l'Église Paroissiale de Saint-Martin de Connée, diocèse du Mans, déclare par le présent acte que j'adhère en la meilleure forme & manière qu'il m'est possible à l'appel au futur Concile général de la constitution Unigenitus, interjetté par Son Éminence M. le Cardinal de Noailles Archevêque de Paris du 3 avril 1717, & publié le 24 septembre de la présente année 1718, comme aussi à l'appel que Son Éminence a interjetté le 3 du présent mois d'octobre des Lettres de N.S.P. le Pape, affichées à Rome le 8 septembre dernier, qui commencent par ces mots, Passeralis Officii, & de tout ce qui pourra s'ensuivre, & que je confirme & renouvelle les appels que j'ai interjettés de la susdite constitution &c, au futur Concile général avec la Faculté de Théologie de Paris le 26 septembre dernier, & avec le clergé de Saint-Paul de Paris le 28 dudit mois dans tout ce qu'ils contiennent, n'entends y déroger en aucune façon. A Paris ce 15 octobre 1718. Signé Drouynot. Déposé au Greffe de l'Officialité de Paris le lundi 30 octobre 1718, suivant l'act d'apport étant au pied de l'original. Signé : Drouynot & Ysabeau. »
1. — DROUINOT (François), époux de Marie Réniée, de Paris. Ils eurent : 1) François Marc, qui suit.
2. — DROUINOT (François Marc), sculpteur, né vers 1749 à Paris, décéda le 12 avril 1836 à Nancy (Meurthe-et-Moselle). De son épouse, Marguerite Oux, il fut le père d'au moins : 1) Jean-Pierre, qui suit. 2) François Marc, baptisé le 13 janvier 1773 à Saint-Epvre de Nancy. 3) Marie-Anne, né vers 1782 et décédée le 9 avril 1821 à Nancy, fut l'épouse de Jean-Baptiste Moussard.
3. — DROUINOT (Jean-Pierre), né vers 1772, fut sculpteur et militaire. Décédé le 22 mai 1817, à Nancy, il avait eu de son épouse Élisabeth Jordonne, les enfants suivants : 1) Marguerite Thérèse, née le 11 septembre 1795 à Nancy et décédée le 26 octobre 1820, épousa, le 15 avril 1818, Pierre Nicolas Aubertin, coiffeur, né le 5 octobre 1790 à Châtelraould-Saint-Louvent (Marne). 2) Louis, né vers 1801 et mort à Givet (Ardennes) le 7 décembre 1824, alors caporal au 60e régiment d'infanterie. 3) Reine, née vers 1805 et décédée le 1er octobre 1821 à Nancy.
1. — DROUYNOT (Pierre), maître horloger, épousa, par contrat de mariage du 11 septembre 1616 (reçu par Chollet et Guignard — d'après l'inventaire après décès de Magdeleine Guitteau), Éléonore Bouquin, fils d'Abel le pâtissier. Quelques-unes de ses oeuvres apparaissent dans la bibliographie (Gallica). On trouve, notamment dans la "Description raisonnée du trésor royal saxon, dit le Grüne Gewölbe", par Jean-George Théodore Graesse, 1879, parmi les nombreuses bagatelles précieuses placées sur les consoles de cette glace, nous signalons encore n°25 une très jolie cage d'horloge ornée de petite têtes, dont l'une a été probablement un portrait, aussi il s'y trouve l'éléphant danois. Cette cage est due à Köhler, tandis que l'horloge est un travail de Drouynot, horloger de Poitiers (p.77). Dans le recueil de l'exposition rétrospective de l'art français, de 1889, il est décrit une grosse montre à sonnerie, avec boîtier de cuivre percé d'une frise de rinceaux à jour, encadrant une ancre. Couvercle à verre. Cadran sur fond gravé. Signé sur la plaque du mouvement : Pierre Drouynot, à Poitiers. Cette montre possède un étui en cuir de forme lenticulaire, munie d'un couvercle avec lunette en cuivre, pour voir le cadran (p.147). Les époux sont tous les deux décédés avant le 19 octobre 1662. De leur union, ils eurent : 1) Hugues, qui fut baptisé le 9 octobre 1617 à Saint-Porchaire de Poitiers, en présence de ses parrain et marraine, Abel Bouquin et Magdeleine Guitteau. 2) Hugues, baptisé le 28 août 1618. 3) Jean, qui suit. 4) Antoinette, baptisée le 3 janvier 1622, qui épousa le 10 juillet 1639, à Poitiers, par. Notre-Dame-la-Petite, Étienne Delahaye, maître orfèvre. 5) Marie, baptisée le 2 février 1623. 6) Madeleine, baptisée le 23 août 1624. 7) Jacques, baptisé le 29 mars 1626. Ce fut peut-être lui qui, en tant que maître horloger, prenait en apprentissage, par acte du 9 mai 1651, reçu par Maxias, François Thévin, fils de Marguerite Bouquin. 8) Pierre, baptisé le 8 octobre 1627 à Notre-Dame-la-Petite à Poitiers, était marchand à Paris en 1656, demeurant rue Saint-Denis, à la baronnie de France, paroisse Saint-Germain-de-l'Auxerrois. 9) Hugues, rapporté en § II. 10) Aimable, baptisé le 12 août 1632. 11) Marie, baptisée le 2 novembre 1633 et inhumée le 25 décembre 1688, qui épousa, le 21 mai 1652, à Saint-Didier de Poitiers, Pierre Rullier, greffier de la maison commune puis notaire royal, né vers 1633 et inhumé le 8 janvier 1717 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. 12) Marc, baptisé le 2 janvier 1637, qui fut cavalier de la compagnie de monsieur le Prévôt de Paris en 1656. 13) Catherine, baptisée le 1er octobre 1638. 14) Magdeleine, baptisée le 17 novembre 1639, qui épousa, le 21 juin 1655, à Saint-Porchaire de Poitiers, Charles Hillerain. 15) Jérôme, sieur de la Chasteigneraye, maître peintre et marchand à Rennes (ou à Vannes), époux de Perrine Bigaud, qui passait une vente en date du 29 septembre 1653, reçu par Maxias.
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François
Drouinot,
prêtre curé
de la paroisse
de Marigny-
Brizay |
2. — DROUYNOT (Jean), maître horloger, baptisé le 9 septembre 1619 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers et inhumé le 24 août 1671 en la même paroisse, avait épousé, le 10 mai 1643, en cette même paroisse, Gabrielle Garnier. Il transigeait, auprès de sa grand-mère, Magdeleine Guitteau, par acte du 29 juillet 1656, reçu par Maxias, alors porteur des procurations de ses frères Pierre, marchand à Paris (procuration du 4 août 1655 signée par Rallu et Ménard, notaires au Chastellet de Paris), et de Marc, cavalier de la compagnie de monsieur le Prévost de Paris (procuration du 29 juillet 1656, signée par Lescarlotte et Le Tellier, notaires à Guise). Le 1er novembre 2002, la vente aux enchères Antiquorum n°32 proposait comme lot n°6 : une montre de Jean Drouynot, datée de 1660 (ci-contre). De son union, il eut : 1) Anne, baptisée le 19 mars 1644 et inhumée le 17 août 1708, qui épousa, le 8 février 1671 à Antoine Duplex, baptisé le 26 mai 1646 à Notre-Dame de Châtellerault. 2) Jérôme, baptisé le 7 janvier 1646. 3) Gabrielle, baptisée le 6 février 1647 et inhumée le 2 décembre 1713. 4) François, baptisé le 25 avril 1648. Il mariait son frère Gabriel et Anne Turquety, étant prêtre, curé de la paroisse de Marigny-Brizay, et le fut jusqu'en 1714 (date à partir de laquelle il signe ancien curé). Il fut inscrit d'office dans l'armorial général de France et portait "d'or, à un écusson d'argent, chargées chacune d'une morlette de sable.. 5) Gabriel, qui suit. 6) Marie, baptisée le 19 septembre 1651. 7) Jean, baptisé le 29 décembre 1652. 8) Honoré, baptisé le 27 mai 1654. 9) Jeanne, baptisée le 4 août 1655. 10) René, baptisé le 6 mars 1657. 11) Jean, baptisé le 22 juillet 1658 et inhumé le 28 suivant. 12) Marie-Anne, baptisée le 8 septembre 1663. 13) un autre Marie-Anne, baptisée le 3 octobre 1667.
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Jean-Gabriel
Drouïnot,
marchand
horlogeur
à Poitiers |
3. — DROUYNOT (Gabriel), maître horloger, baptisé le 11 août 1650 et inhumé le 10 mai 1710, fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier, portant "de gueules, à une bande d'argent, chargée d'une coupe d'azur". Il fut marié le 21 janvier 1680, à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, à Anne Turquety, dont il eut : 1) Hélène, baptisée le 3 septembre 1681. 2) Gabriel, baptisé le 9 décembre 1683. 3) Anne, baptisé le 19 octobre 1685. 4) Jean, baptisé le 19 octobre 1689. 5) Marie-Anne, baptisée le 9 mars 1692. 6) Marguerite, baptisée le 5 mai 1693. 7) peut-être Antoine, curé de Saint-Savin (Vienne), puis de Marigny-Brizay à partir de 1714, qui est dit neveu de Gabrielle Drouynot lors de son inhumation en 1713.
2. — DROUYNOT (Hugues), fils puîné de Pierre et de Éléonore Bouquin, maître orfèvre, baptisé le 2 mai 1629 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, épousa, le 19 août 1652, à Saint-Didier de Poitiers, Florence Lalanne, dont il eut : 1) Hugues, baptisé le 25 mai 1653. 2) Pierre, baptisé le 13 juillet 1654. 3) René, baptisé le 6 février 1656. 4) Pierre, baptisé le 19 mars 1658. 5) Jean, baptisé le 12 mai 1661. 6) François, baptisé le 29 avril 1663. 7) Mathieu Joseph, qui suit.
3. — DROUYNOT (Mathieu Joseph), baptisé le 8 septembre 1666, à Notre-Dame-la-Petite à Poitiers, et inhumé le 22 août 1718 à Saint-Didier de la même ville, avait épousé, le 14 juin 1695, Renée Champigny, puis, veuf, le 5 février 1704, Thérèse Grillaud. De son premier lit, il eut : 1) Marguerite, baptisée le 7 avril 1696 et inhumée le 17 juin 1697. 2) Jacques Joseph, qui suit. 3) Jean Claude, baptisé le 6 juin 1698 et inhumé le 19 suivant. 4) Marie-Renée, baptisée le 23 juillet 1699. 5) Marie-Anne, baptisée le 31 janvier 1702.
4. — DROUYNOT (Jacques Joseph), baptisé le 15 mai 1697 à Saint-Porchaire de Poitiers, fut marié, le 4 février 1720, à Saint-Didier dudit lieu, à Françoise Tricoche. Il eut : 1) Radégonde, baptisée le 27 juin 1722 et inhumée le même jour.
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