vendredi 30 août 2013

ROCHEFATON (de la)

ROCHEFATON (Guy de la), et son épouse la dame de Beaurepaire, vivaient en 1200.
§ Ier.
1. — ROCHEFATON (Pierre de la), écuyer, seigneur dudit lieu, descendant du précédent, vivait en 1286. Il avait eu, d'Olive Jousselin : 1) Guy, qui suit. 2) Marguerite. 3) Jeanne.
2. — ROCHEFATON (Guy de la), chevalier, seigneur dudit lieu, fut le père de : 1) Pierre, qui suit. 2) Guyard ou Guy, chevalier, qui vivait en 1392.
3. — ROCHEFATON (Pierre de la), chevalier, seigneur de la Rochefaton et de la Vergne-Samoyault, vivant en 1350 et en 1362. Il avait épousé Jeanne Ratault, fille d'Humbert, seigneur de Dislay, et de Marquise des Golères, dont il eut : 1) Hector, décédé sans postérité. 2) Philippe, dame de la Rochefaton et de la Vergne-Samoyault, épousa 1°) Louis d'Argenton, chevalier, seigneur d'Hérisson, puis 2°) le 29 janvier 1377, Hélie Chasteigner, seigneur de Saint-Georges-de-Rexe.
§ II.
1. — ROCHEFATON (Thibault de la), qui serait descendant de Guyard de la Rochefaton (voir ci-dessus), épousa Jeanne de Montalembert, dame de Saveilles, fille de Jean, seigneur dudit lieu. De leur union, naquirent : 1) Jacques, qui suit. 2) Jean, qui tua sa femme dans un accès de fureur causée par la jalousie, et obtint des lettres de rémission en 1466.
2. — Rochefaton (Jacques de la), seigneur de Saveilles, de Montalembert, etc., fut chambellan du roi Charles VII, et fut fort aimé par ce prince. Il épousa, en 1442, Marie Foucher, fille de Jean, seigneur des Herbiers, et de Marie Samin. Il vivait encore en 1445 et eut au moins : 1) Jean, qui suit. 2) Alexandre.
3. — ROCHEFATON (Jean de la), seigneur de Saveilles, de la Gosselinière, etc., vivant en 1455 et 1469, eut de Françoise Chappron, son épouse : 1) Jacques, qui suit.
4. — ROCHEFATON (Jacques de la), chevalier, seigneur de Saveilles, rendait aveu au château de Civray, le 15 août 1482, pour le fief de Loing, paroisse de Savigné. Il avait épousé Charlotte de la Rochefoucault, avec laquelle il vivait en 1489 et 1496. Il en eut : 1) Guy, qui suit.
5. — ROCHEFATON (Guy de la), seigneur de Savilles et de la Gosselinière, fut marié à Hardouine de Beaumont, de la maison de Bressuire.
§ III.
1. — ROCHEFATON (René de la), serait un frère ou un fils du précédent. Il fit le 6 août 1542 un partage avec ses beaux-frères et belles-soeurs. Il avait épousé Sébastienne Taveau, fille de Mathurin, baron de Morthemer, et de Renée Sanglier, dont il eut : 1) Antoine, qui suit.
2. — ROCHEFATON (Antoine de la), rendait aveu le 16 juin 1539 au château de Dampierre-sur-Boutonne à cause de Louise Dupuy, dame de Baché, sa femme, fille de René, seigneur de Baché, et de Bertrande du Jau. Il rendait aveu le 20 mai 1548, au château de Civray, pour son fief de Loing. De son mariage, il eut : 1) Jean, qui suit.
3. — ROCHEFATON (Jean de la), seigneur de Savilles et d'Alembert, rendait aveu au château de Civray pour son fief de Civray le 9 juin 1575 et hommage le 8 juin 1576. Il avait épousé Jeanne d'Albin de Valzergues, fille de Louis, chevalier, et de Renée de Chabanais. Cette dernière était remariée le 22 juin 1600 à Gabriel de Polignac, chevalier, lorsqu'elle rendit aveu, au château de Civray pour son hébergement à Loing, à cause de sa fille : 1) Jeanne, dame de Saveilles, etc., qui était, le 19 février 1641, femme d'Armand de Caumont, marquis de la Force et conseiller du Roi.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique du Poitou, Beauchet-Filleau, 1ère édition, tome 2, p. 627.

lundi 26 août 2013

SERPH

§ Ier.
1. — SERPH (François), marchand, épousa Renée Marchellet, peut-être fille de Laurent et de Marguerite Desmier, baptisée le 8 mai 1613 à Civray, dont il eut : 1) Jean, qui suit. 2) un enfant inhumé le 23 mai 1638 à Civray. 3) Renée, née vers 1650 et inhumée le 8 octobre 1701 à Civray, épousa, le 22 octobre 1673, au même lieu, Jacques Boutelant, cellier, né vers 1654, fils de feu Jacques et de Marguerite Guyot.
2. — SERPH (Jean), marchand à Civray, baptisé le 30 mai 1635 à Civray, fut inhumé le 25 juin 1694 en cette ville à l'âge de 60 ans. Il avait épousé, le 7 février 1668, à Civray, Marie Bourdin, née vers 1635 et inhumée le 26 février 1685 au même lieu, fille de Pierre et de Marguerite Anchault, puis, en secondes noces, le 12 septembre 1685, au même lieu, Magdeleine Cante, née vers 1634 et inhumée le 25 novembre 1694, veuve de Jean Ratault. Du premier lit, il eut : 1) François qui suit. 2) Jean, baptisé le 26 octobre 1672 à Civray. 3) Pierre, baptisé le 4 septembre 1675 à Civray et inhumé le 8 mars 1724 au même lieu, marchand, qui épousa, par contrat du 28 octobre 1699 et par cérémonie du 11 janvier 1700, à Civray, avec dispense de consanguinité, Gabrielle Suire, en présence de François Serph, son frère.
3. — SERPH (François), procureur au siège royal de Civray, baptisé le 13 juin 1670 à Civray, fut inhumé le 27 janvier 1723 au même lieu. Il avait épousé, le 4 août 1687, Marguerite Ratault, fille de feu Jean et de Magdeleine Cante, baptisée le 18 avril 1672 à Civray et inhumée le 25 mars 1737. C'est lui qui fut reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier, portant « d'azur à trois coquilles d'or, deux et une ». De son union, naquirent : 1) Marie-Magdeleine, baptisée le 28 août 1688 à Civray et inhumée le 22 octobre 1690 à Civray. 2) Louis, baptisé le 27 août 1691 à Civray et inhumé le 6 mai 1719 au même lieu, avait épousé, le 18 mai 1711, à Airvault (Deux-Sèvres), Marie-Jeanne Charrault, baptisée le 20 octobre 1690 audit lieu et inhumée le 15 novembre 1771 au même lieu, fille de Joseph, procureur fiscal d'Airvault, et de Marie-Jeanne Coyreau (source Jacques Jumeaux). De leur union, naquirent : a) Marie Jeanne, baptisée le 19 février 1713 à Saint-Sauveur de la Rochelle. b) Louis Joseph, né le 27 février 1714, fut baptisé le 1er mars suivant à Saint-Sauveur de la Rochelle. c) Françoise Suzanne, née le 30 juin 1715, fut baptisée le lendemain à Saint-Sauveur de la Rochelle. d) Suzanne, baptisée le 12 octobre 1716 à Airvault et inhumée le 15 septembre 1784 au même lieu, avait épousé, le 10 février 1733, au même lieu, Gabriel Berthonneau, baptisé le 23 octobre 1702 à Airvault et inhumé le 7 juillet 1782 au même lieu, fils de feu René, marchand, et de Renée Camus. e)  Catherine, née vers 1717 et inhumée le 27 février 1787 à Airvault. 3) François, baptisé le 13 juin 1694 à Civray. 4) Jean, baptisé le 1er novembre 1695 à Civray. 5) Pierre, marchand, baptisé le 14 juin 1697 à Civray, épousa, le 24 janvier 1731, à Saint-Sauveur de la Rochelle, Marie Chevalier, marchande, native de la Leu, fille de Jacques, marchand brûleur, et de Marguerite Barbin. De leur union, naquirent : a) Pierre, né le 18 septembre 1731 et baptisé ledit jour à Saint-Sauveur de la Rochelle. b) Jean-François, né le 10 septembre 1732 et baptisé le lendemain à Saint-Sauveur de la Rochelle. c) François, né le 23 novembre 1733 et baptisé le lendemain à Saint-Sauveur de la Rochelle, en présence d'Eustache Serph, parrain et oncle du baptisé, et d'Angélique Marguerite Serph, soeur du parrain. d) Jean-Jacques, né vers 1744, décédé le 14 juin 1751 et inhumé le lendemain à Saint-Jean-de-Pérot de la Rochelle. 6) Marie, baptisée le 2 novembre 1698 à Civray. 7) Jacques, baptisé le 30 décembre 1699 à Civray. 8) Angélique Marguerite, baptisée le 20 mars 1701 à Civray et inhumée le 29 novembre 1751 au même lieu, avait épousé, le 17 février 1738, à Civray, Charles Olivier Houdart, premier huissier audiencier au siège royal dudit lieu, fils de Pierre, également premier huissier audiencier, et de Jeanne Pinet (v. HOUDART). 9) Étienne, qui suit. 10) Emmanuel, baptisé le 21 mars 1704 à Civray. 11) Joseph, baptisé le 17 avril 1706 à Civray. 12) Raphaël, rapporté en § II. 13) Eustache, rapporté en § VI. 14) Antoine, baptisé le 8 mai 1710 à Civray. 15) Marguerite, baptisée le 26 juillet 1711 à Civray. 16) Gabriel, baptisé le 15 septembre 1712 à Civray. 17) Françoise, baptisée le 29 mai 1714 à Civray.
4. — SERPH (Étienne), procureur au siège royal de Civray, baptisé le 31 août 1702 à Civray et inhumé le 4 janvier 1767 au même lieu, avait épousé, le 19 janvier 1729, à Civray, Marie Nivelin, baptisée le 2 septembre 1708 à Civray et inhumée le 22 juin 1750 au même lieu, fille de Pierre et de Marie Marchand, puis, en secondes noces, Catherine Françoise Cartier, veuve de Jean Tillet. Du premier lit, il eut : 1) Jean-Étienne, baptisé le 22 septembre 1729 à Civray. 2) Marie-Suzanne, baptisée le 22 novembre 1730 à Civray et inhumée le 3 mai 1778 au même lieu, avait épousé, le 15 janvier 1753, à Civray Jean-Baptiste René Vigant, procureur au siège royal de Civray, fils de René, procureur audit siège royal, et de Marie Vivien. 3) Louis Joseph, qui suit. 4) Angélique Marguerite, baptisée le 15 juin 1733 à Civray. 5) François Modeste, baptisé le 14 août 1734 à Civray. 6) André, baptisé le 26 septembre 1735 à Civray. 7) Pierre, baptisé le 23 novembre 1736 à Civray. 8) Marie, baptisée le 8 février 1738 à Civray. 9) Charles Olivier, baptisé le 25 janvier 1739 à Civray. 10) Jeanne, baptisée le 2 juillet 1740 à Civray. 11) André, baptisé le 9 septembre 1741 à Civray. 12) Jean, baptisé le 16 octobre 1742 à Civray. 13) René François, baptisé le 29 novembre 1743 à Civray. 14) Augustin, baptisé le 1er mars 1745 à Civray. 15) Marie-Jeanne, baptisée le 2 août 1746 à Civray.
5. — SERPH (Louis Joseph), avocat au siège royal de Civray, baptisé le 19 février 1732 à Civray et inhumé le 6 mars 1770 à Savigné, épousa, le 18 juillet 1763, à Sauzé-Vaussais, Marguerite Guény, baptisée le 24 février 1743 en ce dernier lieu, et inhumée le 27 avril 1787 à Civray, fille de Pierre, sieur de la Braudière, et de Marguerite Jolly (v. GUÉNY de Chambaudrie). De leur union, ils eurent : 1) Louis Pierre, baptisé le 26 février 1764 à Civray. 2) Pierre Louis, baptisé le 19 mai 1765 à Civray. 3) Marie-Louis, vérificateur des poids et mesures de l'arrondissement de Civray, baptisé le 30 avril 1766 audit lieu et décédé le 30 août 1844 au même lieu, épousa, le 6 prairial de l'an II (25 mai 1794), à Civray, Julie Françoise Dupont, dont il eut : a) Narcisse Lise, né le 10 ventôse de l'an III (1er mars 1795), à Civray, épousa, le 25 mars 1818, à Civray, Louis-Philippe Bailly, secrétaire de la mairie de Poitiers, y étant né le 2 mai 1798, fils de Vincent, militaire en retraite, et de Marie-Françoise Jamin. 4) Jean Étienne, qui suit. 5) Pierre, baptisé le 1er décembre 1768 à Civray.
6. — SERPH (Jean-Étienne), baptisé le 14 octobre 1767 à Civray, en présence d'Étienne Eustache Serph, clerc tonsuré, son parrain, et de Marie Serph, sa marraine, et mourut le 28 septembre 1842 à Loizé (Deux-Sèvres). Il y avait épousé, le 14 fructidor de l'an III (31 août 1795), Justine Fontaneau des Essarts, baptisée le 14 septembre 1772 à Loizé, fille de Jean, sieur des Essarts, et d'Ursule Marie-Thérèse Magnan (source Denis Voiron). De leur union, ils eurent : 1) Louis Aimé, né le 26 brumaire de l'an V (16 novembre 1796) à Savigné. 2) Jean-Étienne, né le 21 pluviôse de l'an VI (9 février 1798) à Savigné et décédé le 12 germinal suivant (1er avril 1798) audit lieu. 3) Jean-Ferdinand, né le 23 thermidor de l'an VII (10 août 1799) à Savigné. 4) Marianne Justine, née le 14 germinal de l'an X (4 avril 1802) à Savigné. 5) Jacques Paulin, né le 9 vendémiaire de l'an XIII (1er octobre 1804) à Savigné. 6) Julie Aimée, née le 6 avril 1807 à Savigné. 7) Marie Justine, née le 6 avril 1807 à Savigné. 8) Chéri, qui suit.
7. — SERPH (Chéri), né le 28 novembre 1809 à Savigné, épousa, le 2 juillet 1832, à Niort, Pauline Zéolide Dépierris, née le 30 novembre 1811 à Niort et décédée le 9 septembre 1852 à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), fille d'Étienne, imprimeur, et de Marie Ursule Treumeau. De leur union, ils eurent : 1) Eugène, qui suit. 2) Victorine, née le 12 août 1835 à Niort. 3) Amélie, née le 28 août 1838 à Niort.
8. — SERPH (Eugène)né le 25 avril 1833 à Niort, épousa, le 30 août 1854, à Saint-Jean-de-Liversay, Anne-Marie Alexandrine Chauvin, née le 1er janvier 1838 à Marans, fille de Jean-Joseph Constant, chandelier, et de Marie-Rosalie Viaud.
§ II.
4. — SERPH (Raphaël), fils puîné de François et de Marguerite Ratault, baptisé le 24 mai 1707 à Civray et inhumé le 3 janvier 1759 au même lieu, fut notaire royal au siège royal dudit lieu. Il avait épousé Élisabeth Gabrielle Tribert, baptisée le 17 décembre 1713 à Saint-Clémentin (Civray) et inhumée le 25 juillet 1782 à Civray. De leur union, naquirent : 1) Jeanne Élisabeth, baptisée le 2 septembre 1736 à Civray et décédée le 22 brumaire de l'an IV au même lieu, avait épousé, le 29 octobre 1761, à Villaret (Blanzay), François Grollier, notaire, fils de François et de Marie Robert (v. GROLLIER). 2) Pierre, baptisé le 11 novembre 1738 à Civray. 3) Marie, baptisée le 29 décembre 1739 à Civray et décédée le 15 décembre 1819 audit lieu, avait épousé, le 3 juin 1775, à Civray, René Vaillant, procureur au siège royal de Civray, baptisé le 25 avril 1745 à Civray et décédé le 7 mars 1849 au même lieu, fils de Louis et de Marie Blondet. 4) Jean-Joseph Raphaël, baptisé le 1er décembre 1740 à Civray et décédé le 18 ventôse de l'an VIII (8 janvier 1800) au même lieu, avait épousé, le 17 avril 1776, à Limalonges (Deux-Sèvres), Jeanne Dodin, fille de Jean et de feue Jeanne Cournioux. 5) Jacques, baptisé le 3 décembre 1741 à Civray. 6) Louis, qui suit. 7) Suzanne, baptisée le 27 juin 1744 à Civray. 8) Jacques, rapporté en § III. 9) Joseph, rapporté en § IV. 10) Jean, baptisé le 2 janvier 1751 à Civray. 11) François, baptisé le 18 juillet 1754 à Civray.
5. — SERPH (Louis), officier de santé, baptisé le 14 mars 1743 à Civray et décédé le 27 mai 1807 au même lieu, avait épousé, le 17 octobre 1775, à Civray, sa cousine Marie-Thérèse Serph, fille d'Eustache et de Marie Fort (4e degré, § V.). De leur union, ils eurent : 1) Thérèse Élisabeth, baptisée le 28 juillet 1776 à Civray, fut inhumée le 22 septembre 1779 au même lieu. 2) Jacques, baptisé le 27 août 1777 à Civray et inhumé le 16 octobre 1779 au même lieu. 3) Thérèse Flavie, baptisée le 24 novembre 1778 à Civray. 4) Julie, baptisée le 4 janvier 1780 à Civray. 5) Pierre Léon, baptisé le 9 février 1781 à Civray et décédé le 5 avril 1849 au même lieu, avait épousé Anne More. 6) Étienne Juste, baptisé le 22 juillet 1782 à Civray. 7) Anne Adélaïde, baptisée le 25 mars 1785 à Civray et décédée le 7 octobre 1832 au même lieu, avait épousé, le 14 avril 1813, à Civray, Pierre Malapert (v. MALAPERT du Mont). 8) Louis Narcisse, qui suit. 9) Marie-Eulalie, baptisée le 7 juin 1788 à Civray, épousa, le 12 juin 1816, au même lieu, Pierre Gay, chirurgien, né le 12 avril 1779 à Luchon (Haute-Garonne), fils de feu Jacques, propriétaire, et de Suzanne Mauriette. 10) Théodore Roland, baptisé le 8 juillet 1790 à Civray et décédé le 26 avril 1801 au même lieu.
6. — SERPH (Louis Narcisse), baptisé le 4 décembre 1786 à Civray et décédé le 1er avril 1843 au même lieu, avait épousé, le 30 octobre 1811, à Charroux, Charlotte Estelle Malapert, décédée le 10 avril 1867 à Civray (v. MALAPERT du Mont), dont il eut : 1) Marie-Anne Louise Eulalie Thérèse, née vers 1815 et décédée le 9 février 1895 à Saint-Saviol, avait épousé, le 23 avril 1834, à Civray, Marin Noël Jules Flambart, secrétaire de la sous-préfecture dudit lieu, né le 18 décembre 1809, fils de Jean-Prosper, officier de gendarmerie et membre de la Légion d'Honneur, et de Marie-Anne Lemaire. 2) Pierre Charles Louis Léopold, qui suit. 3) Gustave Jules, né le 21 mai 1819 à Civray et décédé le 15 février 1824 audit lieu. 4) Hélène Estelle, née le 18 juillet 1823 à Civray, épousa, le 18 octobre 1843, au même lieu, Jean-Célestin Daliveau, négociant, né le 24 février 1820 à Voulême, fils de feu Jean-Baptiste et de Joséphine Éléonore Chazelle. Celui-ci décéda le 29 octobre 1849 à Paris-6e, et sa veuve se remaria, le 11 novembre 1867, à Civray, à Charles Sylvestre Alexandre Daveau, veuf de Marie-Anne Louise Genny Serph (voir 5e degré, § III.). 5) Aimée Fanie, baptisée le 15 mars 1826 à Civray et décédée le 29 août 1889 à Civray, épousa Pierre Jean Joseph Alexandre Mattabon.
7. — SERPH (Pierre Charles Louis Lépold)né le 2 septembre 1816 à Civray, épousa, le 15 février 1843, à Charroux, Eulalie Anne Malapert (v. MALAPERT du Mont), dont il eut : 1) Marie-Estelle Léonie, née le 17 septembre 1844 à Civray. 2) Louis Léon François, qui suit.
8. — SERPH (Louis Léon François)né le 6 septembre 1846 à Civray, épousa, le 12 juin 1876, à Civray, Marie-Agathe Balliot, dont il eut : 1) Léontine Aménaïde Marguerite, née le 31 mars 1877 à Civray, épousa, le 18 décembre 1899, audit lieu, Louis-Marie Toussaint, lieutenant au 120ème R.I., domicilié à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en poste à Péronne (Somme), né le 5 novembre 1873 à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), fils de Marie-Octave, conservateur des hypothèques à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire), et de Marie-Juliette Guérin. 2) Pierre Léopold Louis, né le 22 février 1879 à Civray et décédé le 30 mai 1951 au même lieu, avait épousé, le 19 février 1945, à Nantes, Suzanne Anne Lavanane. 3) Gabrielle Marie, née le 17 décembre 1883 à Civray, épousa, le 31 août 1904, à Civray, Marie-Arnaud Eugène Pradel, docteur en médecine à Chef-Boutonne, né le 31 mars 1876 à Bayon (Gironde), fils de feu Blaise, et de Catherine Landreau.
§ III. branche de Pérelles
5. — SERPH (Jacques), fils puîné de Raphaël et d'Élisabeth Gabrielle Tribert (4ème degré, § II.), baptisé le 11 avril 1748 à Civray, fut procureur au siège royal dudit lieu puis juge au district de ladite ville, et y décéda le 13 juillet 1793. Il avait épousé, le 11 juin 1772, à  Civray, Françoise Dupont, décédée le 11 juillet 1812 à Savigné, fille de François et de Julie Borde (v. DUPONT de Panièvre). De son mariage, il eut : 1) Jean, baptisé le 25 mars 1773 à Civray, notaire et décédé le 16 mai 1826 audit lieu, avait épousé, le 1er décembre 1813, au même lieu, Marie Denis, marchande, née le 16 septembre 1770 à Civray et décédée le 17 mai 1836 au même lieu, fille de Pierre, marchand, et de Catherine Bergeron. De leur union, ils eurent : a) Marie-Céleste Adeline, née le 20 avril 1811 à Civray, légitimée au mariage de ses parents, épousa, le 25 février 1829, à Civray, Jean-Pierre Moreau, notaire, né le 24 thermidor de l'an X à Civray, fils de Jean-Pierre, sellier, et de Jeanne Mercier. 2) Joseph, baptisé le 3 février 1776 à Civray. 3) Jeanne, baptisée le 19 mai 1777 à Civray. 4) Édouard Narcisse, qui suit. 5) Anne Eustache, baptisé le 9 novembre 1784 à Civray. 6) Pierre Jacques Fortuné, baptisé le 21 mai 1786 à Civray, épousa, le 10 mai 1815, à Civray, Marie-Simone Serph, fille de Louis et de Marie-Anne Daveau (5ème degré, § VII.), dont il eut : a)  Marie-Anne Louise Genny, née le 30 janvier 1816 à Civray et morte le 5 mai 1866 audit lieu, avait épousé, le 22 avril 1835, à Civray, Charles Alexandre Sylvestre Daveaux, avoué près du tribunal de première instance dudit lieu, né le 16 mars 1809 à Alloue, fils de Pierre-Marie, officier de santé, et de Élisabeth Barbier (v. DAVEAUX).
6. — SERPH de PÉRELLES (Édouard Narcisse), baptisé le 29 octobre 1779 à Civray et décédé le 7 janvier 1847 au même lieu, y avait épousé, le 17 août 1808, Louise Descats, née vers 1770 et décédée le 28 mars 1844 à Civray, fille de François, maître chirurgien, et de Marguerite Brigitte Grollier (v. DESCATS). De leur union, ils eurent : 1) Jean Édouard, né le 25 juin 1809 à Civray et décédé le 20 janvier 1835 audit lieu. 2) Jules Jacques François, qui suit.
7. — SERPH (Jules Jacques François), agent voyer, né le 11 juillet 1812 à Civray et décédé le 5 novembre 1861 à Poitiers, avait épousé, le 25 juin 1838, à Couhé, Marie-Caroline Bottereau, née le 30 novembre 1818 à Civray, dont il eut : 1) Jules Alfred, né le 9 septembre 1839 à Civray. 2) Émile, qui suit. 3) Auguste Ernest Georges, employé de commerce à Paris, né le 3 novembre 1844 à Civray.
8. — SERPH (Émile), né le 31 décembre 1841 à Civray, fut employé au chemin de fer à Montrichard, puis chef de section à la compagnie du chemin de fer d'Orléans à Limoges. Il épousa, le 12 octobre 1868, à Civray, Marie-Estelle Léonie Serph, fille de Pierre Charles Louis Lépold et d'Eulalie Anne Malapert. De leur union, ils eurent : 1) Marie-Estelle Aménaïde, née le 29 septembre 1869 à Civray, épousa, le 11 janvier 1888, à Civray, Léopold Périvier, docteur en médecine, né le 4 octobre 1855 à Dangé-Saint-Romain. 2) Émile Célestin Jules Léopold, décédé le 6 septembre 1887 à Civray.
§ IV. branche du Magnou
5. — SERPH (Joseph), fils puîné de Raphaël et d'Élisabeth Gabrielle Tribert (4ème degré, § II.), baptisé le 23 juillet 1749 à Civray et décédé le 14 août 1816 au même lieu, avait épousé, le 7 juillet 1773, à Civray, Marie-Anne Suzanne Serph, fille d'Eustache et de Marie Fort (4e degré, § V.). De leur union, naquirent : 1) Jean-Baptiste, qui suit. 2) Raphaël, rapporté en § V. 3) Joseph, baptisé le 31 juillet 1776 à Civray et inhumé le 21 septembre 1783 audit lieu.
6. — SERPH du MAGNOU (Jean-Baptiste), receveur des contributions indirectes en Maine-et-Loire en 1822, entrepreneurs de tabacs à Ruffec en 1825, baptisé le 17 mars 1774 à Civray et décédé le 11 mai 1841 à Poitiers, avait épousé, le 30 brumaire de l'an VIII (21 novembre 1799) à Civray, Radégonde Constance Chevallon, née vers 1786 à Availles-Limouzine et décédée le 18 juin 1861 à Poitiers, fille de Louis, magistrat, et de Radégonde Borde. De leur union, ils eurent : 1) Suzanne, née le 18 fructidor de l'an VIII (5 septembre 1800) à Civray et décédée le 25 mars 1841 au même lieu, avait épousé Alexandre Eugène Boffinet, docteur en médecine, né le 26 floréal de l'an IV à Limalonges, fils de François Junien, docteur en médecine, et de Marie Cécile Étiennette Jozeau. 2) Anna, née le 18 thermidor de l'an X (7 août 1802) à Civray, épousa, le 20 novembre 1822, à Civray, Célestin Surreau-Lamiraud, avocat puis banquier, né le 8 juillet 1791 au même lieu, fils de Louis-Pierre, ancien conseiller en la maréchaussée dudit lieu, et de Marie Anne Élisabeth Vinault. 3) Monique Constance, née le 26 frimaire de l'an XIII (17 décembre 1804) à Civray et décédée le 16 avril 1887 à Poitiers, épousa le 23 novembre 1825 à Civray, son cousin germain Jean-Joseph Hortensias, fils de Raphaël et de Monique Guény-Labraudrière (6e degré, § V.).
§ V. autre branche du Magnou
6. — SERPH du MAGNOU (Raphaël), notaire, baptisé le 1er juin 1775 à Civray et décédé le 28 octobre 1823 au même lieu, avait épousé, le 7 floréal de l'an XI (27 avril 1803), à Civray, Monique Guény-Labraudière, fille de Jean et de Marie-Catherine Jolly (voir l'article GUÉNY de Chambaudrie). De leur union, ils eurent : 1) Jean Joseph Hortensias, qui suit. 2) Eugène Raphaël, né le 19 janvier 1806 à Civray.
7. — SERPH du MAGNOU (Jean-Joseph Hortensias), banquier, né le 8 vendémiaire de l'an XIII (30 septembre 1804) à Civray, épousa, le 23 novembre 1825, au même lieu, sa cousine germaine Monique Constance Serph du Magnou, née le 26 frimaire de l'an VIII (17 décembre 1799), fille de Jean-Baptiste et de Radégonde Constance Chevallon. De leur union, ils eurent : 1) Henri Raphaël, née le 31 juillet 1826 à Civray et décédé le 2 juin 1829 audit lieu. 2) Joseph Eugène, qui suit. 3) Alfred, né le 3 février 1831 à Civray, négociant, demeurant 17 rue du Bouloi, à Paris-1er, en 1872.
8. — SERPH du MAGNOU (Joseph Eugène), né le 1er juin 1829 à Civray et décédé le 19 mai 1888 à Paris-9e, était propriétaire et habitait au n°5 passage Stinville, à Paris, lorsqu'il épousa, le 6 août 1872, à Paris-10e, Julie Louise Charles de Talmours, né le 28 avril 1845 à Paris, fille de Jules Charles de Talmours, propriétaire, et de feue Clarisse Joséphine Lacoste. De leur union, ils eurent : 1) Jules Eugène René, qui suit. 2) Joseph André, né le 14 juin 1876, au n°24, rue Neuve Coquenard (rue Lamartine), à Paris-9e. Il fut chef de bureau de l'administration centrale des travaux publics, ce qui lui valut d'être reçu Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 19 septembre 1920, rendu par le ministère des travaux publics. Il avait épousé, le 5 octobre 1918, à Paris-18e, Jeanne Alexandrine Colas.
9. — SERPH du MAGNOU (Jules Eugène René), naquit le 7 juin 1873 à Paris-12e. Il fut reçu Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 10 avril 1915, par le ministère de la guerre, mais mourut pour la France le 31 août 1918 à Campuis (Oise), avec le grade de chef de bataillon dans le 2ème Zouaves. Il avait épousé, le 22 janvier 1907, à Rennes, Marcelle Henriette Victoire Rousseau. Sa famille, en 1925, était domiciliée 6 contour Saint-Aubin, à Rennes.
§ VI.
4. — SERPH (Eustache), fils puîné de François et de Marguerite Ratault (3ème degré, § Ier.), baptisé le 18 septembre 1708 à Saint-Pierre-d'Exideuil et inhumé le 27 octobre 1769 à Civray, épousa au même lieu, le 1er juin 1744, Marie Fort, née vers 1721 et inhumée le 11 août 1761 à Civray. De leur union, naquirent : 1) Étienne Eustache, baptisé le 9 février 1747 à Civray, prieur de Saint-Macoux en 1780. 2) Marie-Madeleine, baptisé le 16 janvier 1748 à Civray et inhumée le 26 février 1748 à Savigné. 3) Charles Dominique, baptisé le 15 août 1749 à Civray. 4) Marie-Anne Suzanne, baptisée le 24 septembre 1750 à Civray, épousa, le 7 juillet 1773, à Civray, Joseph Serph, fils de Raphaël et d'Élisabeth Gabrielle Tribert (4ème degré, § II.). 5) Louis, rapporté en § VII. 6) Marie-Jeanne, baptisée le 8 mars 1754 à Civray, épousa, le 22 juillet 1778, au même lieu, Jean-Thibault Viellemard, premier huissier audiencier dudit lieu, fils de Pierre, bourgeois, et d'Angélique Boyer, originaire de Notron. 7) Marie-Thérèse, baptisée le 4 mars 1755 à Civray, épousa, le 17 octobre 1775, à Civray, Louis Serph, fils de Raphaël et d'Élisabeth Gabrielle Tribert (4e degré, § II.). 8) Jean-Baptiste, qui suit.
5. — SERPH (Jean-Baptiste), baptisé le 7 février 1759 à Civray, épousa, le 5 vendémiaire de l'an III, à Civray, Anne Leveillé, baptisée le 25 septembre 1766 à Civray (v. LEVEILLÉ), dont il eut : 1) Olivier Roland, qui suit.
6. — SERPH (Olivier Roland), né le 27 thermidor de l'an IV (14 août 1796) à Civray, notaire, puis conseiller à la préfecture de la Vienne et sous-préfet, épousa, le 25 février 1818 audit lieu, Eugénie Guény-Labraudière, fille de Marc et de Jeanne Eugénie Laubier-Grandfief (v. GUÉNY de Chambaudrie). De son mariage, sont issus : 1) Jean Olivier, né le 1er février 1819 à Civray, avocat près de la cour royal de Poitiers, fut par la suite secrétaire général de la préfecture d'Alger et en reçut la Légion d'Honneur, en date 12 août 1861. Il avait épousé, le 23 novembre 1842, à Poitiers, Anne Marie Louise d'Imbert de Mazéret, née le 6 septembre 1817 à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne) et décédée le 12 septembre 1865 à Savigné, fille de François, préfet de la Vienne et Chevalier de la Légion d'Honneur, et d'Alexandrine Pauline Aurès de Vallongue. De leur union, ils eurent : a) Anne Marie Adélaïde Jeanne, née le 7 septembre 1846 à Poitiers, épousa, le 4 février 1869, à Savigné, Antonin Charles Léon Daunassans, sous-préfet de l'arrondissement de Ruffec, né le 6 janvier 1826 à Loriol (Drôme), veuf de Marie-Amélie Guérin, fils de feu Antoine-Nicolas, et de Virginie Maret. 2) Marc Gusman, qui suit. 3) Eugénie Anne Christine, née le 5 août 1822 à Civray et décédée le 31 octobre 1828 audit lieu.
Marc-Gusman Serph
7. — SERPH (Marc Gusman), avocat, né le 13 juillet 1820 à Civray, fut, à 24 ans, chef de cabinet du préfet M. d'Imbert de Mazères, et fut attaché à la préfecture de la Corse de 1849 à 1851. Rentré dans la vie privée en 1852, après le coup d'Etat, il s'occupa principalement d'agriculture et mérita de nombreuses récompenses aux expositions régionales. Président du comice agricole de la Vienne, conseiller général de la Vienne, et d'opinions orléanistes, il échoua comme candidat indépendant au Corps législatif dans la 3e circonscription de la Vienne, le 1er juin 1863, avec 6,631 voix contre 10,775 à l'élu, M. Bourlon, candidat officiel. Elu, le 8 février 1571, représentant de la Vienne à l'Assemblée nationale, le 3e sur 6, par 56,506 voix (62,819 votants, 95,858 inscrits), il prit place au centre droit, et vota avec la majorité, pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles. Réélu, le 20 février 1876, comme candidat du « Comité national conservateur », député de l'arrondissement de Civray, par 6,718 voix (10,800 votants, 13,914 inscrits), contre 3,984 à M. Couteaux, républicain, grâce à l'appui du parti bonapartiste auquel il promit 1 appel au peuple en 1880, il prit de nouveau place à droite, et, au 16 mai, soutint le ministère de Broglie contre les 363. Réélu, le 14 octobre 1877, par 7,517 voix (11,163 votants, 14,224 inscrits), contre 3,584 à M. Couteaux, il fut, en décembre 1879, l'un des fondateurs du groupe constitutionnel auquel la mort du prince impérial donna pendant quelque temps une certaine importance; il était alors vice-président du conseil général de la Vienne. Réélu de nouveau, le 21 août 1881, par 6,192 voix (12,039 votants, 14,917 inscrits), contre 5,769 à M. Merceron, il fut invalidé et dut se représenter devant ses électeurs qui le renommèrent député, le 2 juillet 1882, par 6,988 voix (12,564 votants, 15,320 inscrits), contre 5,520 à M. Merceron. Il continua de siéger à droite, et de combattre par ses votes la poli tique scolaire et coloniale des ministères républicains. Porté sur la liste conservatrice de la Vienne, le 4 octobre 1885, il fut réélu, le 1er sur 5, par 42,962 voix (80,919 votants, 101,883 inscrits), continua de voter avec la minorité de droite, et, dans la dernière session, s'abstint sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et se prononça pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites contre le général Boulanger. Il fut de nouveau élu député de la Vienne, dans la circonscription de Civray, le 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin, avec 7.189 voix sur 15.403 inscrits et 10.082 votants. Se présentant comme candidat conservateur-révisionniste, Serph qui, le 11 février 1889 à la Chambre, s'était abstenu dans le vote sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement, demandait que l'on donnât la parole à la France. En 1893, il écrivit qu'il avait été trompé dans ses espérances, la dernière Chambre n'ayant fait que suivre les errements de celles qui l'avaient précédée depuis 1876. Dénonçant scandales, procès honteux, turpitudes et marchandages, il invita « le pays désabusé à n'envoyer à la Chambre prochaine que des députés résolus à poursuivre le retour de l'honnêteté dans l'exercice du pouvoir ». Au premier tour, il fut en ballottage avec 5.408 voix contre 2.973 à Brouillet et 2.339 à Salmon, sur 15.410 inscrits et 12.887 votants, mais il l'emporte au second, le 3 septembre, par 6.199 voix contre 5.915 à Brouillet, sur 15.408 inscrits et 12.331 votants. A la Chambre, il devint membre de diverses commissions et président de plusieurs bureaux. Il déposa des propositions tendant à l'indemnisation des victimes de calamités agricoles dans l'arrondissement de Civray et prit part à la discussion d'un texte de loi modifiant le taux des droits de douane sur les chevaux et mulets. Battu le 8 mai 1898 par son adversaire des élections précédentes - Brouillet, chef de cabinet de Cambon, gouverneur général de l'Algérie - qui obtint 5.190 voix alors qu'il n'en recueillait que 2.419, il se retira de la vie politique. Gusman Serph était président d'honneur du syndicat agricole de Civray, président cantonal du comice, membre de la société des agriculteurs de France. Il mourut le 26 mars 1902 à Savigné, dont il était maire, à l'âge de 82 ans (extrait du site de l'Assemblée Nationale). Il avait épousé, le 9 janvier 1855, à Niort, Marie-Amélie Bernard, née le 12 février 1832 à Niort, fille de feu Jean-Pierre Ferdinand, receveur de l'enregistrement, et d'Élisabeth Zélia Bernard-Chambinièredont il avait eu : 1) Marie Élisabeth Eugénie Thérèse, née le 16 octobre 1855 à Niort. 2) Marie Blandine Eugénie, née le 2 juin 1859 à Niort, épousa, le 18 avril 1893, à Charroux, Henri-Eugène Motteron, notaire audit lieu, né le 22 février 1865 à Chaunay, fils de feu Augustin-Eugène et de Zélie Anne Nelly Bricault de Verneuil.
§ VII. branche du Puy
5. — SERPH du PUY (Louis), fils puîné d'Eustache et de Marie Fort (4ème degré, § VI.), marchand, baptisé le 31 mai 1752 à Civray, épousa, le 25 août 1773, à Civray, Louise Julie Imbert, fille de feu Pierre, marchand, et de Louise Julie Houdart, dont il eut : 1) Jean-Baptiste, du premier lit, baptisé le 5 novembre 1774 à Civray. 2) Louis, qui suit. 3) Julie Élisabeth, baptisé le 13 septembre 1777 à Civray et inhumée le 11 septembre 1779 audit lieu. 4) Catherine Ursule, baptisée le 21 octobre 1778 à Civray et inhumée le 12 octobre 1779 à Blanzay. 5) Anne Eulalie, baptisée le 14 novembre 1779 à Civray et inhumée le 23 dudit mois au même lieu.
 Veuf, il se remaria, le 17 avril 1780, à Saint-Macoux, à Marie-Anne Daveaux, fille de Charles Sylvestre, notaire, et de Marie Monjean, qui lui donna : 6) Charles Sylvestre, rapporté en § VIII. 7) Marie-Simone, baptisée le 29 octobre 1790 à Civray et décédée le 20 juillet 1862 au même lieu, épousa Pierre Jacques Fortuné Serph, fils de Jacques et de Françoise Dupont (5ème degré, § III.). 8) Élisabeth, baptisée le 27 décembre 1791 à Civray et décédée le 4 mars 1876 audit lieu, épousa, le 30 décembre 1818, à Civray Marie-Sylvestre Houdart, étudiant en médecine, né le 26 juin 1785 à Civray, fils de feu Pierre, propriétaire et directeur de la poste aux lettres, et d'Anne Suzanne Houdart (v. HOUDART). 9) La Tulipe Chérie, née le 5 germinal de l'an II (25 mars 1794) à Civray, et décédée le 14 frimaire de l'an IV (5 décembre 1795) au même lieu.
6. — SERPH du PUY (Louis), baptisé le 12 août 1776 à Civray et décédé le 1er septembre 1856 à Poitiers, y avait épousé, le 6 pluviôse de l'an IX (26 janvier 1801), Anne Émilie Picquet, née vers 1782 à Poitiers et décédée le 27 novembre 1852 au même lieu, fille de Jean Mathieu Blaise, marchand, et d'Étiennette Chevrier. De leur union, ils eurent : 1) Félicité, religieuse, née le 7 germinal de l'an X (28 mars 1802) à Poitiers et décédée le 24 janvier 1885 audit lieu. 2) Louis, qui suit. 3) Acadie Flavie, née le 2 ventôse de l'an XIII (21 février 1805) à Poitiers et décédée le 18 mars 1827 au même lieu. 4) Lucile, née le 7 janvier 1809 à Poitiers, épousa, le 30 mai 1860, audit lieu, Michel Bouquenot, voyageur de commerce à Grenoble, né le 24 janvier 1808 à Château-Chinon (Nièvre), veuf d'Élisabeth Vignot, fils de feu Jean, ancien tanneur, et de feue Claudine Bouillot. 5) Louis, docteur en médecine, né le 8 mai 1812 à Poitiers et décédé sans alliance le 19 juin 1842 audit lieu. 6) Corneille, secrétaire de mairie à Chaillac (Indre) puis employé chez le percepteur à Saint-Benoît-sur-Sault (Indre), né 14 septembre 1813 à Poitiers et décédé le 15 juin 1872 à Saint-Benoît-sur-Sault, avait épousé, le 3 juillet 1848, à Chaillac , Fanny Joséphine Peignault, née le 31 mars 1830 à Chaillac, fille de Gabriel, marchand, et de Sophie Saint-Olivier, dont il eut : a) Marie Adélina, né le 9 octobre  1849 à Chaillac. b) Roselia Nellie Ambroisine, née le 11 février 1855 à Chaillac, épousa, le 16 décembre 1878, à Chauvigny, Alphonse Jacques Rempnault, huissier, né le 7 février 1843 à Couhé, fils de feu Alphonse, gendarme, et de feue Suzette Fradet. c) Félix Gabriel Octave Arthur, né le 7 janvier 1853 à Chaillac. 7) Olympe, née le 6 novembre 1822, à Poitiers, épousa, au même lieu, Jean Auguste Cammas, avoué près du tribunal civil de Loudun, né le 1er mars 1809 à Saint-Forteux (Creuse), fils de feu Guillaume, agriculteur, et de feue Bartheleine Galinon.
7. — SERPH (Louis), bijoutier et propriétaire, né le 3 complémentaire de l'an XI à Poitiers et décédé le 20 juin 1861 au même lieu, épousa, le 22 février 1832, à Colombiers, Angélique Clémentine Papillault, née 7 novembre 1806 à Remeneuil, fille de feu Isaac, propriétaire, et de Jeanne Angélique Vilain, dont il eut : 1) Félicité, née le 3 février 1837 à Colombiers, épousa, le 9 février 1858, à Poitiers, Aristide Hilaire Bellot, clerc de notaire, né le 12 mai 1834 à Saint-Julien-l'Ars, fils de Louis Guillaume Marcellin et d'Ernestine Maisondieu.
§ VIII. autre branche du Puy
6. — SERPH du PUY (Charles Sylvestre), marchand, né le 22 août 1782 à Civray et décédé le 14 décembre 1860 au même lieu, avait épousé, le 28 décembre 1814, à Romagne, Amélie Caroline Wanhems, née le 28 brumaire de l'an II (18 novembre 1793) à Lille, fille de feu Jean-François et de feue Marie Isabelle Claire Wils. De leur union, ils eurent au moins : 1) Louis Charles Auguste, qui suit.
7. — SERPH (Louis Charles Auguste), né le 19 septembre 1815 à Civray, épousa, vers 1841, Magdeleine Victoire Veyret, dont il eut : 1) Jean Aimé Auguste Gaston, qui suit.
8. — SERPH (Jean Aimé Auguste Gaston), pharmacien, né le 12 avril 1842 à Civray, épousa, le 28 avril 1868 à la Rochefoucauld (Charente), Marie Mélide Veyret, née vers 1851, dont il eut : 1) Sylvestre Pascal, qui suit. 2) Anne-Marie, née le 9 août 1871 à Savigné. 3) Gabriel Paul Émile Auguste, né le 18 mars 1873 à Châtellerault, était pharmacien major de 2ème classe dans les troupes coloniales à la Martinique, en poste à l'Hôpital de Fort-de-France, ce qui lui valut, le 10 juillet 1913, d'être reçu Chevalier de la Légion d'Honneur (il avait auparavant occupé ce poste au Tonkin en 1897 et 1898, au Soudan de 1899 à 1902, en Inde Française de 1903 à 1907, en Guyane de 1908 à 1910, puis, après un bref retour en France en 1910, en Martinique de 1910 jusqu'à l'obtention de son titre), puis d'être fait Officier de la Légion d'Honneur, en date du 26 janvier 1925, alors en poste à Saïgon. Il mourut le 24 décembre 1949 à Châtellerault, avec le grade de lieutenant colonel honoraire. Il avait épousé, le 5 janvier 1929, à Paris-18e, Claire Eugénie Gabrielle Poupon. 4) Hubert Léopold Henri Raymond, né le 16 juin 1877 à Châtellerault et mort le 30 août 1697 à Tanger (Maroc).
9. — SERPH (Sylvestre Pascal), pharmacien, né le 28 mars 1869 à Savigné, fut exempté du service militaire pour obésité. Il épousa, le 7 février 1893, à Châtellerault, Blanche Amandine Germain, née le 12 octobre 1872 audit lieu, fille de Firmin, négociant, et d'Amélia Barrois.
Sources : Site "Mémoires des hommes". Base de données Léonore.

dimanche 25 août 2013

ESCHALARD

Famille noble et très ancienne, originaire de Parthenay. Plusieurs de ses membres ont tenu un rang distingué en Poitou, et sont devenus officiers généraux, gouverneurs de place, etc. La généalogie réalisée par Beauchet-Filleau a été établie d'après des documents conservés aux Archives des Deux-Sèvres, à la Bibliothèque Nationale, du Nouveau Hozier, de Carrés d'Hozier et des archives de la Barre.




§ Ier. Branche de la Boulaye

La filiation des premiers degrés ne peut être établie d'une façon certaine. On ne trouve en effet que des notes incomplètes qui ne peuvent s'accorder entre elles. Le Beauchet-Filleau donne la généalogie qui lui paraît la plus probable.

1. — Eschalard (N.), bourgeois de Parthenay, vivant au milieu du XIIIe siècle, eut au moins deux fils :
  1. Guillaume, qui suit ;
  2. Michel, qui, d'après les notes d'Allard de la Resnière, est mentionné avec son frère dans un acte de 1282. D'après le même auteur, ce serait lui qui aurait formé la branche de la Boulaye ; mais le Beauchet-Filleau indique que la filiation fut plutôt continuée par Guillaume, suivant les notes du cabinet des titres. C'est peut-être ce Michel qui reçut investiture de divers fiefs en 1209, conjointement avec Guillaume.
2. — Eschalard (Guillaume), témoin en 1282, fut aussi témoin d'un accord passé en 1285 sous le scel de Saint-Maixent, entre l'ôpital de Parthenay et divers particuliers. En 1299, le mardi avant la Mi-Carême, il reçut, conjointement avec Michel, l'investiture des fiefs de la Chevrotière, la Garonnière et la Fortinière, hypothéqués à leur profit par Godard de Puychenin, écuyer, qui les tenait du seigneur d'Argenton. Guillaume épousa Florence Baudouin et était décédé en 1328, car sa veuve à cette date partagea ses biens avec ses enfants :
  1. Michel, qui suit ;
  2. Nicolas ;
3. — Eschalard (Michel), seigneur de Maillé, est peut-être celui qui figure dans l'acte de 1299. Il est mentionné comme décédé dans une transactionpassées le vendredi avant la Saint-Pierre de 1355, entre Pierre Morin Dubois et Huet Eschalard. Le Nouveau d'Hozier lui donne pour femme Catherine Oujard, dame de la Garonnière, mais il y a peut-être eut confusion avec son fils Huet. Il eut quoi qu'il en soit comme enfants :
  1. Pierre, qui est cité comme décédé dans l'acte de 1355 ;
  2. Huet, qui suit ;
4. — Eschalard (Huet), écuyer, seigneur de Maillé, possédait la fief de Vernay, à la Roche-de-Chizay (Saint-Jean-de-Sauves, Vienne). On le trouve appelé Raoûl, par faute de copiste, dans un procès en Parlement soutenu par son fils le 13 juin 1376. Il passa accord le 4 avril 1337 avec le prieur du Bois d'Alonne, au sujet d'une rente et reçut donation, le 31 avril 1356, de Jean Bernard, des domaines de la Coussinière, en reconnaissance de services rendus. Il était décédé avant le 25 mars 1365, date d'un bail fait par sa veuve et ses enfants à Jean Sauquet. En 1369, ses biens furent confisqués sur ses héritiers, comme partisans des Anglais. Il avait épousé Catherine Oujard, ou Ojard, fille de Simon, et de Marie Richard, dame de Larguère (son nom est souvent mal écrit Aynard ou Elmard, dans les registres du parlement), dont il eut :
  1. Robert, qui suit ;
  2. Raoulin, chevalier de Rhodes ;
  3. Simon, décédé pendant la guerre ;
  4. Jeanne, mariée d'abord à Thibaud Goulard, sieur de Billy, puis, le 8 août 1363, à Jean Buffeteau, clerc ;
5. — Eschalard (Robert), écuyer, seigneur de Maillé et de Vernay, rendit hommage du fief de la Barangerie à Simon, seigneur du Fouilloux, le samedi avant Pâques 1366. Il figure parmi les bourgeois et habitants de Parthenay dans une transaction de 1372. Il fit cession du fief de l'Aleu à Jean Buffeteau. On le trouve le 12 février 1378 poursuivi avec Guy d'Argenton, dans un procès criminel au Parlement. Il se maria en 1375 à Perrine Bouhet ou Bouer, dame de la Boulaye, fille d'Artus, écuyer, seigneur de la Boulaye, et de Hilaire du Puy-du-Fou. On dit ailleurs qu'il épousa (sans doute en secondes noces) Jeanne Rousseau, avant le 16 janvier 1383, date d'un aveu fait à Robert, à cause de Jeanne Rousselle, sa femme, par Pierre Bigot, écuyer, seigneur de Maillé. Le Beauchet-Filleau indique qu'il eut :
  1. Jean, du premier lit, chevalier, seigneur de Vernay, qui fit hommage de la Boulinière, le 26 juin 1408, à Guillaume du Fouilloux, et le 8 mars 1431, à Jean du Fouilloux. Le 16 janvier 1401, il comparut comme fondé de procuration de Jean Oujard, évêque de Castres, dans un procès à Parthenay, contre Amaury de Liniers. Il fit aveu le 19 décembre 1413 à Léon de Mauvergne, sieur de la Touche-Aurry. Marié : 1° vers 1390 à Héliette Gabet, fille de Geoffroy, écuyer, seigneur du Breuil, et de Pernelle Chenin, qui lui fit donation de ses biens le 28 juin 1400 ; puis 2° à Mathurine Dizé, qui testa en 1404 ; il eut du premier lit :
    1. Catherine, dame de la Boulaye, mariée d'abord le 28 avril 1422 à Thibault Goulard, écuyer, seugneur de Billé, tué au combat de Verneuil en 1424 ; puis à Jean de Daillon, chevalier, seigneur de Daillon, dont elle n'eut pas d'enfants. Elle testa le 5 juin 1456, fondant une chapellenie à l'autel du Crucifix en l'église Saint-Laurent de Parthenay, près des tombeaux de ses père et mère ; mais elle mourut seulement en 1478, et ses biens furent partagés par ses neveux ou petits-neveux en 1479 ;
    2. suivant une note, Jacques, décédé avant 1448 ;
  2. Simon, du second lit, qui suit ;
  3. Nicolas, écuyer, seigneur de Fontverines, nommé au Parlement de Poitiers en 1418, et décédé sans alliance en 1422 ;
  4. Guillemette, qui épousa Guillaume Poussard, seigneur des Guéruces, près de Saint-Maixent, puis un sieur de Conzay ;
  5. Hervé, écuyer, fut témoin le 28 juin 1400 de la donation faite par Héliette Cabet à son mari Jean Eschalard, et mourut avant 1438. Il épousa Marie d'Appelvoisin, fille de Louis, écuyer, seigneur de Chaligné, et de Perrette Mignot, dont il eut seulement :
    1. Louis, décédé jeune avant 1440 ;
6. — Eschalard (Simon), écuyer, seigneur de Maillé et de la Boulaye, rendit aveu à Saint-Maixent le 12 février 1465 pour Maillé, et à la Tour Maubergeon de Poitiers le 10 février 1408 pour son château de la Peire (Jaulnay, Vienne). Il transigea, le 21 juin 1422, avec Guillaume et Nicolas Poussard frères, au sujet de la succession de feu Nicolas Eschalard, leur oncle, à laquelle lesdits Poussard prétendaient par suite de décès de feu Guillemette Eschalard, leur mère, soeur dudit Nicolas. Marié vers 1400 à Jeanne Dyme ou Dixmier, fille de Jean, sire d'Assay, et de Jeanne du Teil, il partagea en 1417 avec Jeanne du Teil, la succession de son beau-père. De concert avec sa femme, il fonda une chapellenie en l'église Saint-Savin de Saint-Maixent, le 18 juillet 1450. En 1447, ils partagèrent leurs biens à leurs enfants qui étaient :
  1. Jean, qui suit ;
  2. Louise, mariée le 5 juillet 1434 à Maurice Claveurier, écuyer, seigneur de la Tour-Savary ;
  3. Suzanne, qui épousa, en 1440, Jean Asse, écuyer, seigneur du Plessis-Asse, et vivait en 1472 ;
  4. Catherine, non mariée et décédée en 1470 ;
  5. Honorée, dame de Fontverines, qui testa le 14 septembre 1478 et vivait encore l'année suivante ;
7. — Eschalard (Jean), écuyer, seigneur de Maillé, de la Boulaye et de la Barre-Sanglier (Saint-Lin, Deux-Sèvres), de la Motte-de-Coursay (Faye-sur-Ardin), fit hommage en 1451 à Aymard de la Rochefoucault, seigneur de Montbault et de Villiers, près de Niort. Il transigea, en 1470, au sujet de la succession de Catherine Eschalard, avec Jeanne Maintrolle, dame de la Tiffardière, laquelle lui céda en 1478 les droits qu'elle avait eu de cette succession. Il dut se marier 3 fois : 1°) à Marie de Nuchèze, au nom de laquelle il rendait aveu à l'abbaye des Châtelliers le 6 décembre 1425 pour l'hébergement des Touches, et, après sa mort, il traita avec ses héritiers en 1433 ; 2°) en 1447 à Catherine de Bors (ou de Vers, peut-être de Borc), fille de Pierre, chevalier, et de Mathurine de Dercé ; 3°) en 1473 à Gillette de Daillon, fille de Louis, écuyer, seigneur de Crazannes, et de N. Amemart. Il eut, certainement, de ses deux derniers lits :
  1. François, du deuxième lit, qui suit ;
  2. Christophe, qui forma la branche du Vieux-Romans, rapportée en § V. ;
  3. Suzanne ;
  4. Catherine, mariée à Jean de Daillon ;
  5. un autre Catherine, du troisième lit, religieuse à Sainte-Croix de Poitiers en 1480 ;
8. — Eschalard (François), écuyer, seigneur de Maillé, de la Barre-Sanglier et de la Boulaye, reçut un aveu comme seigneur de Maillé et de la Barre-Sanglier en 1474 et ratifia avec son frère, le 3 mars 1480, le partage fait entre leur père et leurs tantes, au sujet de la succession de Catherine Eschalard. Il assista au ban du Poitoude 1489, et fut désigné pour la garde de Mortagne. Il était marié le 25 janvier 1480 à Louise de la Haye, fille de René, dit Hardy, chevalier, seigneur de Montbault, et de Marie d'Appelvoisin, dont il eut :
  1. Antoine, qui suit ;
  2. Jeanne, mariée le 8 janvier 1506 à Pierre de Touvois, écuyer, seigneur dudit lieu ;
  3. Françoise, mariée au début du XVIe siècle, à Jean Groussin, écuyer, seigneur de Geay, puis remariée à René de la Boucherie, écuyer, seigneur de Fromenteau ;
  4. Charles, chevalier de Rhodes en 1523 ;
9. — Eschalard (Antoine), écuyer, seigneur de la Boulaye, de la Barre-Sanglier et de Maillé, rendit aveu le 14 septembre 1499 au château de la Guierche, et fut lieutenant de la compagnie d'ordonnance de René de Montejean, maréchal de France. Marié en 1504 à Guyonne (dite Hardouine) d'Appelvoisin, fille de Guillaume, chevalier, seigneur de Chaligné, et d'Iseult de Liniers (qui se remaria à Guy de la Forest, écuyer, seigneur de Vaudoré), il eut pour enfants :
  1. Honorat, qui suit ;
  2. Christophe, écuyer, qui vivait en 1544 ;
  3. François, écuyer, marié en Normandie, le 1er avril 1551, à Jeanne d'Ausy, se retira peu après à Genève, comme il paraît par son inscription sur le registre des nouveaux habitants ;
  4. Hardouine, qui fit une donation en 1537 et épousa d'abord Philippe de Saint-Gelais, chevalier, seigneur de Seligny, puis, veuve, avant 1555, elle se remaria à Louis Suriette, écuyer, seigneur de Laubray ;
  5. Antoine, rapporté en § II. ;
  6. Claude, qui fut probablement l'épouse d'abord de Jean Aliday, écuyer, seigneur de Charay, puis de Cosme Tiercelin, chevalier, seigneur de Baslou ;
10. — Eschalard (Honorat), chevalier, seigneur de la Boulaye, de la Barre-Sanglier, de Maillé, de la Tour d'Oiré, etc., baron de Châteaumur, rendit hommage au seigneur de la Guierche le 27 février 1537 et fit aveu au vicomte de Thouars, en 1543, pour les terres de Pierrefitte et des Herbetières. Il fit une donation en 1556 à Catherine de la Tour, prieure de Cousdun, et fut dispensé de se trouver au ban de 1557. Il avait épousé Lucrèce de Puyguyon, fille de René, chevalier, seigneur de la Tour d'Oiré, et de Marthe de Conigham, dont il eut :
  1. Charles, qui suit ;
  2. Renée ;
  3. Philippe, fille d'honneur de la reine de Navarre ;
11. — Eschalard (Charles), chavelier, seigneur de la Boulaye, de Pierrefitte, de Maillé, de la Tour d'Oiré, baron de Châteaumur, vice-amiral de Guyenne, gouverneur du Bas-Poitou et de Fontenay-le-Comte, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi et conseiller en son conseil privé, fut reçu chevalier de l'ordre de Saint-Michel par le duc d'Anjou, aux Chartreux-lès-Paris, le 3 mars 1568. Il prit une part active aux guerres du règne d'Henri III, et se trouva mêlé aux principaux événements politiques et militaires qui se passèrent à cette époque dans la Province. Il mourut le 5 juin 1594. Son tombeau et son épitaphe se trouvaient dans l'église de Treize-Vents, qui a été démolie en 1861. A côté de son tombeau, était un petit cercueil en plomb, contenant une jeune fille de 6 à 7 ans. Il avait épousé, le 30 décembre 1585, Marie du Fou, veuve de René de Talensac, écuyer, seigneur de Loudrière, et fille de François, baron de Vigean, et de Louise Robertet, qui lui donna :
  1. Philippe, qui suit ;
  2. Suzanne, baptisée au temple de la Rochelle le 26 avril 1587, eut pour parrain Henri de Bourbon, roi de Navarre ;
  3. Madeleine ;
  4. Claude ;
  5. Catherine ;
  6. Antoinette, toutes décédées jeunes ;
  7. François, écuyer, seigneur baron de Champdolent, de Pierrefitte et de Chaliers, gouverneur de Marans en 1619, marié dès 1615 à Louise de Constant, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Chaliers, et de Marguerite d'Authon. Il n'eut pas de postérité ;
12. — Eschalard (Philippe), chevalier, seigneur de la Boulaye, baton de Châteaumur, etc. fut successivement guidon, puis enseigne et enfin lieutenant de la compagnie de 200 gendarmes de la reine Marie de Médicis et gouverneur de Fontenay-le-Comte après le décès de son père. Dans un aveu rendu à sa veuve, le 16 novembre 1620, il est dit, probablement par erreur, chevalier de l'ordre du roi. Il mourut à Loudun le 13 avril 1616. Il avait épousé, en 1604, Marie Hurault, fille de François, écuyer, seigneur de Châteaupers, et de Rachel de Cochefilet, dont il avait eu :
  1. Maximilien, qui suit ;
  2. Louise, née le 1er février 1612, marié le 26 juin 1636 à Claude-Yves d'Alègre, marquis du même nom ;
  3. Marie, née à Fontenay en septembre 1614, religieuse aux Filles de Notre-Dame de Poitiers, qui vivait en 1672 ;
  4. Marguerite, née en octobre 1616, religieuse ;
13. — Eschalard (Maximilien), chevalier, seigneur marquis de la Boulaye, gouverneur et capitaine de Fontenay-le-Comte, maréchal des camps et armées du roi, hérita, sous bénéfice d'inventaire, de feu François Eschalard, baron de Champdolent, son oncle. Il épousa, le 23 janvier 1633, Louise de la Marck, fille d'Henri Robert, comte de Braine, duc titulaire de Bouillon, et de Marguerite d'Authon, qui lui donna :
  1. Henri Robert, comte de la Marck et de Braine, prince de Jamets et de Florange, marquis de la Boulaye, etc. (adopté par le duc de Bouillon), colonel du régiment de Picardie, gouverneur de Voërden, maréchal des camps et armées du roi, fut tué à la bataille de Consarbreck près de Trèves, le 11 août 1675, après s'être signalé en diverses occasions. Il avait épousé, en 1657, Jeanne de Saveuse, fille unique de Henri, baron de Cardonay et de Bouquainville, et de Madeleine Viole, dont il eut :
    1. Louise Madeleine, comtesse de Braine, baronne de Sésignan, mariée le 7 mars 1689 à Jacques Henri de Durfort, duc de Duras, et décédée le 13 avril 1717 à 58 ans ;
    2. Gabrielle, demoiselle de Braine, morte à 20 ans en novembre 1686 ;
  2. Henri Louis, qui suit ;
  3. Maximilienne, religieuse à Châtellerault ;
  4. Charlotte Elisabeth, religieuse à Poitiers ;
  5. Marie Françoise Charlotte, demoiselle de la Marck, mariée en 1680 à Pierre du Vieux-Chatel, marquis de Lannion, et décédée le 27 avril 1726 ;
  6. Marie, qui était en 1680 épouse de Louis de Pergy, seigneur de Mazières ;
14. — Eschalard (Henri Louis), chevalier, seigneur de la Boulaye, capitaine aux gardes du duc de Savoie, prit le nom de comte de la Marck après la mort de son frère. Il fut blesé à l'expédition de Gigery en 1644. Il épousa Isabelle d'Héraudi, fille de Jean, seigneur de Saint-Diery, et de Marguerite de Maugis des Granges, qui mourut en juillet 1686 à 27 ans, en laissant :
  1. N., dit le comte de Braine, major des Invalides en 1759 ;
  2. Louis Robert, qui suit ;
  3. Marie-Anne Victoire ;
15. — Eschalard de la Marck (Louis Robert), premier écuyer de monseigneur le prince de Condé en 1759, il se maria avec la veuve de N. Millet, receveur général des finances, et le Beauchet-Filleau n'indique pas de postérité ;



§ II. Branche de Châtillon

10. — Eschalard (Antoine), écuyer, seigneur de Maillé, Availles, Châtillon-sur-Clain (Sommières, Vienne), fils puîné d'Antoine et de Guyonne d'Appelvoisin (9e degré, § Ier), transigea en 1519 comme seigneur de Châtillon, avec le curé de Sommières. Il fut dispensé de servir au ban de 1557, parce qu'il était chargé de la défense du port de Saint-Gilles, et rendit aveu le 24 juin 1548, tant pour lui que pour sa femme, à la seigneurie d'Airvault. Marié le 1er décembre 1545 (Aymard et Porcheron, notaires) à Louise Acton, veuve de Jean de Luens, écuyer, seigneur de Puissant, et fille, seigneur d'Availles, il eut :
  1. Jacques, qui suit ;
  2. Balthazard, chef de la branche d'Availles, § III. ;
11. — Eschalard (Jacques), écuyer, seigneur de Châtillon et de Barges (Bécéleuf, Deux-Sèvres), assista en 1573 au contrat de mariage de son frère, comme fondé de pouvoir de sa mère. Il défendit Maillezais contre le duc de Joyeuse en 1586, mais dut bientôt capituler. En 1596, il prêta serment d'union à l'assemblée de Loudun et mourut en 1609, laissant de son mariage avec Françoise Eschallard :
  1. Benjamin, qui suit ;
  2. Marie, mariée le 16 mars 1601 (Rabot et Mullot, notaires à Gençay) à Isaac Regnaud, écuyer, seigneur de Massignac, fils de Philippe et d'Anne de Barbarin. Ce dernier vendit le 26 février 1629, sa maison et seigneurie de Villognon au sieur de la Simoni (J.-M. Ouvrard). Il portait "d'azur à trois pommes de pin versées d'or" ;
  3. Anne, qui épousa, le 7 février 1608 (Rabot, notaire à Gençay), René Lefranc, écuyer, seigneur de Beaulieu, et qui était décédée avant le 17 mai 1642, date du partage de sa succession ;
  4. sans doute Gédéon, écuyer, seigneur de la Grange, de Châtillon, demeurant à Monchaudy (Château-Garnier, Vienne), en 1614. Il épousa Madeleine de l'Age, fille de René, écuyer, seigneur de Vareilles ;
12. — Eschalard (Benjamin), écuyer, seigneur du Châtillon, épousa Isabelle Prévost, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Beaulieu, et de Madeleine Boisnet, qui mourut le 10 janvier 1622 et fut inhumée dans l'église de Sommières, près de la chapelle Saint-Roch. Il en eut au moins :
  1. Antoine, qui suit ;
13. — Eschalard (Antoine), écuyer, seigneur de Châtillon, de la Grange et de Barges, etc. assista en 1651 à l'assemblée de la noblesse du Poitou, réunie à Poitiers pour nommer des députés aux États de Tours, et fut maintenu noble le 18 août 1667 par M. Barentin. Il avait épousé : 1° par contrat du 28 juillet 1649, reçu par Levasseur (notaire à Poitiers), Louise Huguet, fille de Pierre, écuyer, sieur de Champabou, élu à Angoulême, et de Louise de La Duguie (voir l'article de LA DUGUIE) ; 2° Catherine Blanchard, dont il ne semble pas avoir eu d'enfant. Il fut inhumé le 27 février 1694 à Château-Garnier. Du premier lit, il eut :
  1. Frédéric, qui suit ;
  2. Louise, mariée le 21 avril 1673, devant Pasqueron, notaire à Château-Garnier, à Sylvestre Crugy-Marcillac, écuyer, seigneur du Tillou (Bourg-Charente, Charente) et de Pannesac (Limalonges, Deux-Sèvres), fils de Jean Louis, chevalier, seigneur de Marcillac et du Tillou, et de Marie de Puyguyon (voir l'article CRUGY-MARCILLAC) ;
14. — Eschalard (Frédéric), écuyer, seigneur de Châtillon et Barges, né vers 1654, épousa, le 5 novembre 1679 (Cuirblanc, notaire à Château-Garnier), Marie-Henriette de Rechignevoisin, fille de Jean, chevalier, seigneur de Guron, et de Marie d'Albin de Valsergues. Il fut inhumé le 3 mai 1684 à Sommières-du-Clain. Sa succession fut partagée le 12 mars 1695 entre les frères et soeurs de sa femme. De son mariage, il avait eu au moins :
  1. Antoine, baptisé le 23 avril 1684 à Sommières-du-Clain et inhumé le 12 novembre 1685 à Saint-Hilaire-de-la-Celle de Poitiers ;




§ III. Branche d'Availles

11. — Eschalard (Balthazard), écuyer, seigneur d'Availles-en-Thouarsais (Deux-Sèvres), de Genouillé (Charente) et de la Bazonnière (Airvault, Deux-Sèvres), fils puîné d'Antoine et de Louise Acton (10e degré, § II.), est dit, dans un acte de 1570, ci-devant enregistré enseigne de la compagnie de feu M. du Chastellier-Portault, lieutenant-général de l'armée de mer. Il rendit aveu à René Isoré, seigneur d'Airvault, pour la Bazonnière, le 9 août 1609. Marié le 20 novembre 1572 à Louise du Courret, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Genouillé, et de Catherine Arembert, il en eut :
  1. Benjamin, qui suit ;
  2. Marie, qui épousa vers 1610 Jean de Pontville, vicomte de Rochechouart ;
  3. peut-être René, écuyer, seigneur de Genouillé, vivant en 1623, époux de Sébastienne d'Anché, fille de Jacob, écuyer, seigneur du Puy-d'Anché, qui est mentionné comme défunt dans une sentence du Présidial d'Angoulême du 30 avril 1629. Il paraît avoir eu pour fille Marie, épouse d'Isaac d'Asnières, écuyer, seigneur de Chabrignac ;
12. — Eschalard (Benjamin), écuyer, seigneur d'Availles, de Genouillé et de la Bazonnière, épousa le 20 juin 1624 (Massonneau, notaire), Sylvie de Remigioux, dont il eut :
  1. Balthazard, qui suit ;
13. — Eschalard (Balthazard), écuyer, seigneur d'Availles, de Genouillé et de la Bazonnière, fut confirmé dans sa noblesse par Barentin le 18 août 1667. Il rendit des aveux pour son fief d'Availles en 1660 et en 1680. Le 21 août 1685, ayant deux enfants âgés de 22 et de 16 ans, et demeurant à Saint-Martin-du-Clocher (Charente), il abjura le protestantisme entre les mains de Monseigneur Hardouin Fortin de la Huguette, évêque de Poitiers, dans la chapelle du palais épiscopal. Il avait épousé, le 3 août 1655 (Dubois, notaire à la Milière), Madeleine de Saint-Georges, fille de Philippe, écuyer, seigneur de Sceaux, et de Louise Gourjault, dont il eut :
  1. Antoine-Louis, qui suit ;
  2. N., âgé de 16 ans en 1685, passé à Genève avec sa mère en 1685 ;
14. — Eschalard (Antoine-Louis), chevalier, seigneur d'Availles, de Genouillé, de la Bazonnière, etc. âgé de 22 ans en 1685, rendit aveu, le 21 mars 1691, de son fief d'Availles au Comte de Tourville, vice-amiral de France, seigneur marquis d'Airvault. Il épousa, le 12 août 1692 (Manceau, notaire), Suzanne-Aimée Lefranc, fille de Louis, chevalier, seigneur du Plessis, et de Jeanne Hélie, dont il eut :
  1. Madeleine, mariée le 15 janvier 1719 à Hector-Louis de Saint-Georges, chevalier, seigneur de la Berlandière, à qui elle apporta toutes les terres de sa branche. Elle mourut le 7 octobre 1759, âgée de 63 ans.




§ IV. Branche du Vieux-Romans

8. — Eschalard (Christophe), écuyer, seigneur du Vieux-Romans, fils puîné de Jean, seigneur de Maillé (7e degré, § Ier.), ratifia avec son frère François, le 3 mars 1480, le partage fait par leur père en 1479, au sujet de la succession de Catherine Eschallard, dame de Daillon, leur grand'tante. Marié le 6 juin 1483 à Madeleine Janvre, fille de Mathurin, écuyer, seigneur de Veuzé, et de Jeanne de Pérusse, il en eut :
  1. Christophe, qui suit ;
  2. Jacques, écuyer, seigneur de la Motte-de-Coursay (Faye-sur-Ardin, Deux-Sèvres), sans postérité ;
  3. Catherine ;
  4. Françoise ;
9. — Eschalard (Christophe), écuyer, seigneur du Vieux-Romans, épousa : 1°) en premières noces Lucrèce Hérard ; 2°) en secondes noces Jeanne de Barbezières. Du premier lit, il eut :
  1. Jacquette ;
  2. Lucrèce, mariée le 6 février 1565 à André Arnoul, écuyer, seigneur de Saint-Simon. Ils testèrent au Vieux-Romans, le 15 février 1597 ;



Sources :
  • Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, tome 2, p. 757, tome 3, p. 277 à 280 ;