samedi 27 juin 2015

ROUFFIE

Individus isolés
ROUFFIE (Jean), dit "le Père", fut inhumé le 3 décembre 1723 dans l'église d'Availles-Limouzine.
§ Ier.
1. — ROUFFIE (Antoine), fut l'époux de Jeanne Codet, dont il eut : 1) Junien, qui suit.
Junien Roufié,
Procr & Notre
2. — ROUFFIE (Junien), notaire et procureur à Availles-Limouzine, né vers 1645 et inhumé le 30 octobre 1728 audit lieu, fut inscrit au bureau d'Availles dans l'armorial général de France, généralité de Poitiers, et portait "d'azur, à six besans d'or, 3, 2 et 1". Il fut l'époux de Marguerite Chauveau, fille de Jean et de Marie Pallier (v. CHAUVEAU en Availlais), dont il eut : 1) Jeanne, qui épousa, le 29 octobre 1704, à Availles-Limouzine, Jacques de la Grange, en présence de Junien Rouffie, son père, et de François, Jacques et Jeanne Rouffie, ainsi que de Marguerite Chauveau. 2) une autre Jeanne, qui épousa, le 27 mai 1710, à Availles-Limouzine, Jean Chauveau, fils de Jean et de Catherine Chauveau (v. CHAUVEAU en Availlais). 3) François, qui suit. 4) Catherine, qui épousa, le 12 août 1720, à Availles-Limouzine, Jacques Igonin, notaire et procureur dudit lieu, fils de Jacques et de Marguerite Ticquais (mes ancêtres). 5) peut-être René, rapporté en § II.
3. — ROUFFIE (François), épousa, le 21 février 1713, à Availles-Limouzine, Marie de la Ribardière, fille de feu Pierre et de Marie Blondet. De leur union, ils eurent : 1) Marie, baptisée le 28 novembre 1713 à Availles-Limouzine. 2) Jean, baptisé le 29 avril 1715 à Millac, probablement celui qui fut maître d'école à Availles-Limouzine, mort le 9 mai 1788, et qui fut inhumé le lendemain à Availles-Limouzine en présence d'Étienne Rouffie. 3) Catherine, baptisé le 28 septembre 1717 à Millac, qui épousa, le 3 février 1742, à Availles-Limouzine, Jacques Maumont, fils de François et de Marie de Tromas. 4) Étienne, qui suit.
4. — ROUFFIE (Étienne), maître tailleur d'habits, baptisé le 19 octobre 1719, à Availles-Limouzine, avait épousé, par contrat du 27 février 1753, à Availles-Limouzine, et par cérémonie du 3 mars suivant, audit lieu, Catherine Dufour, fille d'Antoine, également tailleur d'habits, et de Catherine Chauveau, en présence, notamment, de Jacques Maumont, son beau-frère, et de Jacques Igounin, son oncle. De leur union, ils eurent : 1) Toussaint, né vers 1763 et inhumé le 9 janvier 1766 à Availles-Limouzine. 2) Étienne, baptisé le 6 octobre 1766 à Availles-Limouzine. 3) Jean-Pierre, qui suit.
5. — ROUFFIE (Jean-Pierre), tailleur, baptisé le 30 octobre 1769 à Availles-Limouzine. qui y épousa, le 14 fructidor de l'an XI (1er septembre 1803), Marguerite Patrier, née vers 1776 et décédée le 5 novembre 1839 audit lieu, fille de feu Jean, serrurier, et de Catherine Métayer, dont il eut 1) Marie-Anne, née le 4 messidor de l'an XII à Availles-Limouzine, femme de chambre au château du Pin, à Saint-Maurice-la-Clouère, qui y épousa, le 6 octobre 1841, Louis Jeudy, cordonnier, né le 7 octobre 1813 à Gençay, fils de feu Pierre et de Marie Ferron. 2) Catherine, lingère, née le 18 mars 1807, à Availles-Limouzine, qui épousa, le 25 octobre 1842, Henri Brugier, serrurier, fils de Jean, aussi serrurier, et de feue Marie Boutet. 3) Marie, lingère, née le 12 juillet 1809, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 13 septembre 1836, Jean Michaud, tisserand, fils de Jean, tisserand, et de Louise Brugier. 4) autre Marie, lingère, née le 10 septembre 1819, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 4 juin 1839, Pierre-Léon Morichaud, chaisier, fils de Pierre, facteur rural, et de Hortense Lafleur.
§ II.
3. — ROUFFIE (René), maître perruquier, fils probable de Junien et de Marguerite Chauveau (1er degré, § Ier.), baptisé le 10 mai 1692, à Availles-Limouzine, épousa, le 1er septembre 1725 audit lieu, Catherine Chauveau, étant parents au troisième degré. Il fut inhumé le 12 mars 1769 audit lieu, ayant eu : 1) Junien, baptisé le 6 juillet 1726 à Availles-Limouzine, fut probablement celui qui épousa, le 12 septembre 1758, à Saint-Laurent-de-Céris, Anne Simonet, inhumée le 16 juillet 1788 à Saint-Laurent-de-Céris. De cette union, naquirent : a) Catherine, baptisée le 11 octobre 1759 à Saint-Laurent-de-Céris, qui y épousa, le 17 octobre 1782, Jean Vallantin. b) Marie-Françoise, baptisée le 28 juin 1761 à Saint-Laurent-de-Céris. c) Anne, baptisée le 13 juin 1762 à Saint-Laurent-de-Céris,  où elle épousa, par contrat du 21 novembre 1786, et par cérémonie du 9 janvier suivant, audit lieu, Louis Girard. d) Marie-Anne, baptisée le 18 juillet 1763, à Saint-Laurent-de-Céris, qui y épousa, le 18 juin 1789, Laurent Dugue. 2) Jean, baptisé le 5 décembre 1728, à Availles-Limouzine, qui y fut inhumé le 5 septembre 1730. 3) Étienne, qui suit. 4) Jacques, baptisé le 2 avril 1734, à Availles-Limouzine et inhumé le 8 septembre 1784 à Saint-Laurent-de-Céris. 5) Marie, baptisée le 22 juillet 1736, à Availles-Limouzine et inhumée le 9 août 1739 audit lieu.
4. — ROUFFIE (Étienne), marchand à Saint-Martin-de-Bouriane, baptisé le 30 mars 1730, à Availles-Limouzine et inhumé le 15 juin 1781 audit lieu, où il avait épousé, le 14 novembre 1758, Louise Maumont, décédée le 15 mai 1807 audit lieudont il eut : 1) Catherine, née vers 1760, qui épousa, le 20 février 1781, à Availles-Limouzine, et avec dispense du quatre au quatrième degré de consanguinité, Jacques Brugier, pierrier, né vers 1753, fils de feu Pierre, charpentier, et de Louise Maumont. 2) Junien, baptisé le 11 janvier 1764 à Availles-Limouzine et inhumé le 8 août 1765 audit lieu. 3) Jean, qui suit.
5. — ROUFFIE (Jean), marchand, baptisé le 20 janvier 1765 à Availles-Limouzine, qui y épousa, par contrat du 14 janvier 1785, et le lendemain audit lieu, Marguerite Métayer, née vers 1758 et décédée le 14 mai 1812, fille de Jean, charpentier, et de Marie Maumont, puis, 2°) le 15 juin 1813, audit lieu, Marie Pinet, née le 20 novembre 1761, fille des feux François et Marguerite Patrier, veuve de Michel Ferrand. Du premier lit, il eut : 1) Marie, baptisée le 4 août 1788 à Availles-Limouzine, qui fut inhumée le 8 octobre suivant audit lieu. 2) René-Augustin, qui suit.
6. — ROUFFIE (René-Augustin), marchand puis journalier, né le 27 fructidor de l'an II, épousa, le 15 juin 1813, à Availles-Limouzine, Marie Ferrand, née le 10 ventôse de l'an V, fille de feu Michel, serrurier, et de Marie Pinet. Il mourut le 17 mars 1871 audit lieu, ayant eu : 1) René-Augustin, aubergiste, né le 31 décembre 1811 à Availles-Limouzine, qui fut l'époux de Marie-Anne Ferrand, dont il eut : a) Adélie Marie-Anne, née le 17 février 1845, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 28 janvier 1867, Olivier Fairaud, sellier, fils de René et de Marie Géry. 2) Jean-Augustin, qui suit. 3) Joseph Éloi, maçon, né le 1er décembre 1819 à Availles-Limouzine, où il épousa, le 21 janvier 1845, Marie-Anne Villechange, née le 16 février 1818 à la Maurie de la dite commune, fille de Joseph, colon, et de feue Catherine Baltoux. De leur union, ils eurent : a) Florence Geneviève, qui épousa, le 21 février 1870, à Épénède, Joseph Rouffignac. 4) Marguerite Rosalie, lingère et domestique, née le 28 juin 1821 à Availles-Limouzine, qui épousa, 1°) le 28 juin 1848, à Payroux, Élie Gauvignard, cordonnier, né le 3 août 1819 audit lieu et décédée le 3 janvier 1842, fils d'Élie, tailleur cabaretier, et de Marie Gautrot, puis, 2°) le 12 septembre 1866, au même lieu, Joseph Duverger, domestique, né le 28 août 1819 à Joussé, fils de feu Jean et de feue Françoise Clément. 5) Jacques, maçon, né vers 1824. 6) Geneviève, domestique, née le 13 octobre 1826 à Availles-Limouzine, qui épousa, le 11 janvier 1853, à Montmorillon, André Pouyollon, tailleur de pierres, né le 20 mars 1827 en la dite ville, fils naturelle de feue Anne Pouyollon. 7) Léonard, rapporté en § III.
7. — ROUFFIE (Jean-Augustin), tisserand, né 21 octobre 1814 à Availles-Limouzine, épousa, le 18 juin 1838, à Hiesse, Rosalie Brunet, lingère, fille de Jean et de Rose Florence Martin, décédée le 29 septembre 1863 audit lieu, puis, veuf, 2°) le 24 novembre 1864, à Availles-Limouzine, Anne Durant, domestique, née le 26 mars 1817 à Moussac, fille des feux Jean et Marie Gaildras. Du premier lit, il eut : 1) Jean-Alfred, qui suit. 2) Marie-Anne, née le 20 janvier 1845 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 28 juin 1869, François Deville, domestique, fils de Jacques, propriétaire, et de Jeanne Colin. 3) Jean-Siméon, tisserand, né le 4 août 1847 à Availles-Limouzine, y épousa, le 23 octobre 1871, Françoise Pinaud, née le 22 juillet 1845 audit lieu, fille de feu François et de Marie Pontcharraud. De leur union, ils eurent : a) Marie-Angèle, née le 2 août 1872 à Availles-Limouzine, qui épousa, le 5 juin 1895, à Poitiers, Jacques Lamoureux, employé de commerce, né le 29 octobre 1868 à Montmorillon, fils de Pierre Désiré, charpentier, et de Madeleine Audouin. 4) Marie-Rosalie, domestique, née le 26 février 1850, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 27 novembre 1883, François Regeon, domestique, fils de feu François et de Marguerite Guyon. 5) Anne Julienne, née le 25 octobre 1874, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 14 avril 1874, François Bresdon, domestique, né le 12 février 1849 à Mauprévoir, fils de Jean, journalier, et de Jeanne Patrier.
8. — ROUFFY (Jean-Alfred), né le 16 mai 1841 à Availles-Limouzine et décédé le 17 janvier 1892 audit lieu, où il avait épousé, le 21 septembre 1863, Françoise Courivaud, domestique puis jardinière, née le 7 août 1841 à Asnières, fille de feu Martial et de Jeanne Chambre. De leur union, ils eurent : 1) Marie-Magdeleine, née le 6 octobre 1865, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 5 octobre 1885, Jean Duverger, domestique, fils d'Hilaire, cultivateur à Millac, et de Marie Villéger. 2) Jeanne Véronique, né le 21 août 1869, à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 13 février 1892, François Artaud, marchand de vin, fils de feu Pierre et de Marie Artaud. 3) Pierre-Julien, jardinier, né le 18 janvier 1874 à Availles-Limouzine, y épousa, le 7 novembre 1896, Clémence Gaultier, couturière, née le 28 février 1873 audit lieu, fille d'Honoré Joachim, propriétaire, et de Marguerite Tisseuil. 4) Marie Léontine Pâquette, née le 16 avril 1876 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 26 avril 1897, Louis Demazeau, mécanicien au chemin de fer à Saint-Jean-de-Bournay (Isère), né le 19 septembre 1870 à Moulismes, fils d'Auguste, cultivateur à Saulgé, et de feue Radégonde Grimaud. 5) Maria-Louise, née le 25 septembre 1878 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 9 novembre 1898, Jean-Baptiste Giraud, maréchal, au Vigeant, fils de Jean, cultivateur, et de Françoise Visselot.
§ III.
7. — ROUFFIE (Léonard), fils de René-Augustin et de Marie Ferrand (6e degré, § II.), maçon, né le 13 janvier 1833 à Availles-Limouzine, épousa, le 21 janvier 1860, audit lieu, Augustine Hérault, lingère, née le 1er mars 1839 audit lieu, fille de Jacques, charpentier, et de feue Marie Pinard. De leur union, naquirent : 1) René-Augustin, qui suit. 2) Léon-Louis, tisserand puis maçon, né le 31 décembre 1864 à Availles-Limouzine, où il épousa, le 6 juin 1887, Louise Mezil, née le 24 novembre 1867 audit lieu et décédée le 13 mars 1902, fille d'Étienne, propriétaire, et de Marie Bardet, puis, 2°) le 29 octobre 1903, Françoise Duverger, domestique à Bellevue de la dite commune, née le 12 août 1871 au Vigeant, fille d'Hilaire, cultivateur, et de Marie Villéger, veuve de Pierre Fléchier, dont il eut : a) Marie-Adrienne, née le 15 novembre 1905 à Availles-Limouzine, qui épousa, le 28 avril 1928, audit lieu, Jules Rouffy, fils de René-Augustin et d'Anne Durand. 3) Augustine Mathilde Maria, domestique, née le 7 décembre 1871 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 8 janvier 1898, Jacques Rigaud, charron à Millac, fils de Louis, cantonnier, et de feue Catherine Moreau. 4) Léontine, née le 21 novembre 1877 à Availles-Limouzine, qui y épousa, le 6 juin 1899, à Availles-Limouzine, Paul Gasnier, mécanicien à Martigné-Briand (Maine-et-Loire), puis à Paris, né le 18 juin 1874 à Doué-la-Fontaine, fils de feu François et d'Anne Leduc.
8. — ROUFFY (René-Augustin), né le 6 octobre 1861, à Availles-Limouzine, épousa, le 5 avril 1888, au Vigeant, Anne Durand, lingère, née le 8 avril 1865 audit lieu, fille de feu Jean et de Marie Fruchon, dont il eut : 1) Hilaire Joseph, né le 25 juin 1889 au Vigeant, qui était maçon à Cabourg (Calvados), lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de Poitiers-Le Blanc, sous le numéro 365, classe 1909. Réformé en 1910 pour faiblesse et en 1911 pour développement insuffisant, il fut incorporé à compter du 7 octobre 1911 comme 2e sapeur auxiliaire au 1er régiment du Génie. Il fut renvoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1913, avec certificat de bonne conduite accordée, et passa dans la réservce de l'armée active le 1er octobre suivant. Rappelé à l'activité par le décret du 1er août 1914, il incorpora le 18 décembre suivant dans le régiment d'infanterie du Blanc, il fut fait prisonnier le 25 août 1916 et interné à Münster III. Rapatrié le 10 décembre 1918, il fut mis en congé illimité le 21 septembre 1919, et s'installa au Vigeant. 2) Abel Joseph, né le 10 mars 1891 au Vigeant, qui était serrurier mécanicien à Jallais (Maine-et-Loire), lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de Poitiers-Le Blanc, sous le numéro 385, classe 1911. Incorporé à compter du 10 octobre 1912 dans le 11er régiment d'artillerie de campagne, en qualité de brigadier maréchal-ferrant, il entra au 112e régiment d'artillerie lourde, puis au 134e régiment d'artillerie lourde, et mourut de blessures de guerre par éclats de bombe le 1er octobre 1918 à  l'hôpital d'évacuation de Chalons-sur-Marne. 3) René Léon, né le 6 août 1895 au Vigeant, qui y était maçon lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de Poitiers-Le Blanc, sous le numéro 992, classe 1915. Réformé en 1914, 1915 et 1916, il incorpora le 9 août 1916 le 16e régiment du Génie, en qualité de 2e sapeur. Il fut cité à l'ordre du 6e du Génie, avec Croix de Guerre, pour avoir, notamment, "jeté une passerelle sous un violent bombardement, en différentes reprises, malgré les tirs de mitrailleuses". Mis en congé illimité le 11 septembre 1919, il fut classé dans l'affectation spéciale des mobilisations industrielles comme maçon au titre de la compagnie française des métaux à Saint-Denis, où il mourut le 3 juin 1933. 4) Jules, né le 16 avril 1902 au Vigeant et mort le 6 septembre 1955 au même lieu, qui avait épousé, le 28 avril 1928, à Availles-Limouzine, Marie-Adrienne Rouffy, fille de Léon-Louis et de Françoise Duverger.

mardi 23 juin 2015

PRESSAC du Repaire (de)

PRESSAC (Jean de), seigneur dudit lieu et d'Augu en Saintonge, hommes d'armes de la compagnie de M. de Bourdeille, fit son testament à Limoges, le 27 juin 1569, et le lendemain un codicille, qui donnait à chacune de ses filles 2000 livres. Il avait épousé Anne de Montsairac, dont il eut : a) François. b) Jean. c) Hélène. d) Catherine. e) Anna.
PRESSAC (François de), écuyer, sieur de la Forêt, épousa Jacquette des Vigeryes, qui en était veuve lorsqu'elle fut maintenue de noblesse, tant en son nom que comme tutrice de Roch et de René, ses enfants, de la paroisse de Saint-Gervais, en date du 2 janvier 1599, par jugement signé les commissaires députés par S.M. pour le fait des tailles du Poitou (Sainte-Marthe, Dehère et Vallée). De leur union, ils eurent : 1) Roch, probablement père de : a) Françoise, qui épousa Christophe de Pressac, sieur du Repaire (voir ci-dessous). 2) René, sieur de la Saludie (Verneuil-sur-Charente), qui épousa, le 24 août 1616, à Bunzac, Juliette de Saint-Fief.
PRESSAC (Gabrielle de), née vers 1712, mourut le 26 décembre 1732 au Portail, paroisse de Vouton.
PRESSAC (Louis Marc de), chevalier seigneur des Peignes, épousa, le 5 juin 1722, à Saint-Michel de Poitiers, Jeanne Thérèse Mangin.
PREISSAC (Jacquette de), fut inhumée le 15 novembre 1660 à Saint-Gervais (Haute-Vienne).
PRESSAC (Jean de), écuyer, sieur du Repaire (Saint-Gervais), eut, de Renée de la Gouretie, de Chéronnac, une fille naturelle, Françoise, baptisée le 3 janvier et morte le 27 mai 1671.
§ Ier.
1. — PRESSAC (Louis de), prenait le titre d'écuyer, sieur du repaire, en date du 30 mai 1599, signé Dumontet, notaire. Il avait épousé, par contrat du 24 mars 1576, devant Pérot, Anne Barbarin, qui en était veuve lorsqu'elle échangeait, le 1er décembre 1614, avec son fils et sa belle-fille, avec Jacob Mercier, sieur de Faugeras, plusieurs domaines situés en la paroisse de Cheronac et en celle de Saint-Bazery, devant Rambault, notaire. De leur union, ils eurent : 1) Henri, qui suit.
2. — PRESSAC (Henri de), sieur du Repaire, épousa Catherine Barbarin, dont il eut : 1) Christophe, qui suit.
3. — PRESSAC (Christophe de), épousa, par contrat passé sous le scel de la vicomté de Rochechouart, le 12 juillet 1639, signé Giraud (alias Pérault), notaire, Françoise de Pressac, fille de Roch, et selon lequel il apparaît qu'il eut pris le titre d'écuyer. Il fut en procès contre le syndic des Pères Jésuites de Limoges, en qualité de tuteur des enfants mineurs de Nicolas Chasteigner, appelant une sentence rendue par le sénéchal d'Angoulême le 11 janvier 1642. De leur union, naquirent : 1) Joseph, qui suit.
4. — PRESSAC (Joseph de), écuyer, sieur du Repaire, baptisé à Saint-Gervais, épousa, par contrat du 20 janvier 1675, devant Boudaud, notaire, Marguerite de Champillon, fille de Pierre, écuyer, sieur de Lascoux, et d'Antoinette de Croisant. Le 15 juin de cette même année, il reçut, en sa faveur, ainsi qu'en celle de Jacquette de Pressac, ordonnance portant décharge d'une taxe de 1200 livres, sur eux faute d'une part pour les francs-fiefs de la maison du Repaire, et de 800 livres, d'autre part, pour un moulin et une métairie nobles situés au village de Champes. Il eut : 1) François, qui suit.
François de
Pressac,
Ecr Sr du
Repaire
5. — PRESSAC (François de), également prénommé Joseph, écuyer, sieur du Repaire, baptisé le 2 août 1678 à Vidays, fut inscrit dans l'armorial général de France, généralité de Poitiers, bureau de Rochechouart, portant "d'argent, à un lion de sable lampassé et armé de gueules". et fut maintenu noble et écuyer, le 230 janvier 1715, par Richebourg. Il épousa, par contrat le 15 juin 1693, passé sous le scel de la principauté de Chabanais, devant Daignas, notaire, Françoise Barbarin, et fut inhumé le 15 novembre 1726 à Saint-Maurice-des-Lions, ayant eu : 1) Martial, baptisé le 5 février 1699. 2) Jean, baptisé le 5 mai 1700. 3) autre Jean, baptisé le 11 octobre 1701. 4) Marie, baptisée le 20 septembre 1703. 5) Maxime, baptisé le 30 avril 1705, écuyer, sieur de la Tonderie et du Repaire, épousa, le 9 décembre 1761, à Vidais, Marthe Roux, fille de Léonard, écuyer, sieur de Puissenac, et d'Antoinette Roux de la Garde. Il fut inhumé le 15 juillet 1782 à Saint-Maurice-des-Lions. 6) Marguerite, baptisée le 23 janvier 1707. 7) Françoise, baptisée le 20 juin 1709. 8) Anne, baptisée le 5 février 1711 à Saint-Maurice-des-Lions. 9) autre Jean, baptisé le 4 février 1714 à Saint-Maurice-des-Lions, qui épousa, par contrat du 8 mars 1742, à Ambernac, Marie Garnier. Celle-ci en était veuve le 12 février 1754, date à laquelle elle se remariait à Jean de Gripière de Mont-Crocq. 10) Maximin, baptisé le 12 mai 1715 à Saint-Maurice-des-Lions. 11) autre Jeanne, baptisée le 5 novembre 1716 à Saint-Maurice-des-Lions. 12) Casimir, baptisé le 9 octobre 1718 à Saint-Maurice-des-Lions. 13) Marie, baptisée le 20 août 1721 à Saint-Maurice-des-Lions et inhumée le 4 août 1723 audit lieu.
Sources : Dictionnaire de la Noblesse, par M. de la Chenaye-Desbois, 2nde édition, tome XI, p. 509 et suivantes — Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, par l'abbé Joseph Nadaud, 1878, tome 3, p. 386 et suivantes — Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1870, vol. 27, p. 216 et suivantes — Archives historiques du Poitou, tome 22, 1892, p. 163 et 164 — Les trois frères Pressac 1789-1815, par Étienne Salliard (v. SALLIARD).

lundi 22 juin 2015

HÉVIN

§ Ier.
1. — EVEN (Pierre), épousa, le 17 octobre 1627, à Héric (Loire-Atlantique), Marguerite Menet, dont il eut : 1) Anne, baptisée le 20 février 1633 à Héric. 2) François, baptisé le 16 mars 1635 à Héric. 3) Michel, baptisé le 10 février 1641 à Héric, peut-être celui qui suit. 4) Jean, baptisé le 7 mai 1645 à Héric.
2. — EVEN (Michel), inhumé le 2 mai 1684 à Héric, fut l'époux de Françoise Boisseleau, dont il eut : 1) Jean, baptisé le 15 août 1671 à Héric et mort le 7 mars 1697. 2) René, baptisé le 21 septembre 1673 à Héric. 3) Isabelle, baptisée le 20 août 1675 à Héric. 4) Jeanne, baptisée le 16 mai 1677 à Héric. 5) Marie, baptisée le 9 mai 1679 à Héric. 6) Aubin, qui suit. 7) Françoise, baptisée le 3 janvier 1684 à Héric.
3. — HÉVIN (Aubin), baptisé le 7 novembre 1681 à Héric, épousa, le 10 janvier 1712, à Availles-Limouzine, Marie Dehail.
Veuf, il se remaria, par contrat du 22 janvier 1719, à Availles-Limouzine, à Gervaise Boileau, fille de René et de Louise Brunet, et fut inhumé le 22 août 1750 dans l'église d'Availles-Limouzine, à l'âge de 70 ans, ayant eu : 1) Jean, qui suit. 2) Antoine, baptisé le 20 octobre 1720 à Availles-Limouzine. 3) Pierre, baptisé le 27 avril 1722 à Availles-Limouzine, où il fut inhumé le 18 juin 1731. 4) Catherine, née vers 1725 et inhumée le 2 août 1748 à Availles-Limouzine, qui y avait épousé, le 23 janvier 1742, Pierre Pressac, fils de Jean et de Marie Gaultier (v. PRESSAC d'Availles). 5) Marie-Monique, baptisée le 7 octobre 1726 à Availles-Limouzine et inhumée le 22 novembre suivant au même lieu. 6) Joseph, baptisé le 2 avril 1729 à Availles-Limouzine et inhumée le 11 mars 1732 audit lieu. 7) Aubin, baptisé le 4 mars 1732 à Availles-Limouzine et inhumé le 2 avril 1739 devant la grande porte de l'église dudit lieu.
4. — HÉVIN (Jean), baptisé le 18 septembre 1719 à Availles-Limouzine et inhumé le 29 juillet 1750 dans l'église dudit lieu, y avait épousé, le 6 juin 1739, Jeanne Igounin, fille de Jacques, notaire et procureur dudit lieu, et de Catherine Rouffie (v. IGOUNIN d'Availles). De leur union, ils eurent : 1) Catherine, baptisée le 11 novembre 1740 à Availles-Limouzine et décédée le 1er mai 1795 à la Frincardière de Saint-Martin-l'Ars, qui avait épousé, le 17 mai 1774, à Sainte-Austrégésile de Poitiers, Pierre François Lesire, fils de Pierre, sieur des Touches, et de Renée Anne Destouches (v. LESIRE) (mes ancêtres). 2) Jeanne, baptisée le 8 octobre 1741 à Availles-Limouzine. 3) Marie-Catherine, baptisée le 6 mai 1745 à Availles-Limouzine. 4) Pierre, baptisé le 2 septembre 1746 à Availles-Limouzine et inhumé le 15 septembre 1747 audit lieu.

dimanche 21 juin 2015

LIÈGE (Poitiers)

René Liège,
sieur de la
Morinière,
échevin de

la maison
de la ville

de Poitiers
LIÈGE (Jean), conseiller du roi à Poitiers, fut l'époux de Renée Vasée, dont il eut : 1) René, sieur de la Morinière, conseiller du roi, pair et échevin de Poitiers, qui fut inhumé le 22 mai 1714 à Saint-Cybard de Poitiers. Il avait épousé, par contrat du 24 février 1682, devant Bourbeau, notaire à Poitiers, et par cérémonie du 9 précédent, à Saint-Saturnin dudit lieu, Renée de Lauzon, fille de Pierre, sieur de la Grenouillère, sénéchal de Chauvigny, et de Jeanne Dalet. Le 25 mai 1692, ils partagèrent avec Pierre de Lauzon, avocat en Parlement et bourgeois de la maison commune de Poitiers, la succession de Jeanne de Lauzon, leur tante, veuve de Charles Santerre. Il fut reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier et portait "d'argent, à une fasce ondée d'azur, chargée d'une teste de léopoard d'or". Il mourut avant le 4 août 1716, ayant eu : a) Renée, née le 18 octobre 1683 et baptisée le 20 dudit mois à Saint-Cybard de Poitiers, qui eut comme marraine Renée de Razes, veuve de Jean Liège, conseiller au Présidial. Elle épousa, le 4 août 1716, à Saint-Cybard de Poitiers, Pierre Pelisson, sieur du Retail, et fut inhumée le 19 juillet 1733 au même lieu.
LIÈGE (René), avocat en Parlement, sieur des Renaudières, était sorti du royaume pour fait de religion et était décédé avant 1703. Il fut l'époux en premières noces de Jacquette Sabourin. Étienne Pelisson, écuyer, mousquetaire du roi, donna procuration pour transiger avec Marie Chazot, sa veuve, qu'il avait épousé par contrat du 3 février 1683, devant Marrot, notaire à Poitiers, comme tutrice de ses enfants. Veuve en premières noces de François Moine, marchand, elle fut inhumée le 24 novembre 1713, à l'âge de 55 ans, à Saint-Cybard de Poitiers, ayant eu : 1) Isaac, dit le jeune, procureur, qui épousa, le 16 septembre 1715, à Saint-Cybard, Florence Grolleau, fille de Jean, bourgeois de la maison commune de Bayonne, et de Florence Joubert, et qui fut inhumé le 13 septembre 1749 audit lieu, sa femme l'ayant été le 8 juin 1739. De leur union, naquirent : a) Jean-Isaac, né et baptisé le 20 novembre 1715 à Saint-Jean-Baptiste de Poitiers, qui fut vicaire de Jaunay, où il mourut en 1751. b) Marie-Florence, baptisée le 11 décembre 1716 à Saint-Cybard de Poitiers. c) Marie-Marguerite, baptisée le 15 novembre 1717 à Saint-Cybard de Poitiers. d) René Hilaire, baptisé le 28 septembre 1718 à Jaunay. e) Marie-Suzanne, baptisée le 8 octobre 1719 à Saint-Cybard de Poitiers, qui avait eu comme parrain François Liège, procureur. f) Pierre-François, né le 29 janvier 1721 et baptisé le lendemain à Saint-Cybard de Poitiers, qui eut comme parrain Isaac Jean Liège, son frère aîné. g) Dominique Cybard, né et baptisé le 25 mai 1722 à Saint-Cybard de Poitiers, qui fut praticien le 14 juillet 1751, et, avec ses soeurs Marie-Florence et Marie-Suzanne, son frère Étienne Alexandre et René de Villechèze, commis greffier au présidial de Poitiers, curateur à la succession vacante de feu Jean Isaac Liège, prêtre, leur frère, ils partagèrent les biens de leurs père et mère. h) René Augustin, né et baptisé le 9 juillet 1723 à Saint-Cybard de Poitiers, qui eut également comme parrain son frère Jean Isaac, et qui était inhumé le 16 août 1734 audit lieu. i) Étienne Alexandre, né et baptisé le 2 octobre 1725, ayant eu comme parrain et marraine René Hilaire et Suzanne Liège, qui était, le 14 juillet 1751, receveur des aides au département de Marans, et y demeurant, partagea avec ses frères et soeurs. Il épousa, le 4 mai 1751, audit lieu, Marie-Jeanne Courtois, veuve de Louis Chauminot, marchand.
N... Liège,
notre en
la chtenie
de Vaux
LIÈGE (René), notaire et procureur de la cour de Vaux, fut inscrit d'office dans l'Armorial général de France, et portait "de sable, à deux pals retraits d'argent et un chef d'azur". Il avait épousé Jeanne Ragonneau, dont il eut : 1) François, baptisé le 27 juillet 1679 à Availles-en-Châtellerault. 2) René, baptisé le 7 novembre 1682 à Availles-en-Châtellerault, qui épousa, 4 février 1719, à Vaux-sur-Vienne, Françoise Labarre. 3) André, baptisé le 15 mars 1685 à Vaux-sur-Vienne. 4) Jeanne, baptisée le 14 juillet 1687 à Vaux-sur-Vienne, qui épousa, le 17 mai 1712, audit lieu, Pierre Normand, greffier de la cour de Vaux, et fut inhumée le 31 mai 1756 audit lieu.
André Liège
de Bataillé,
conseiller

du Roy
& Echevin de

la Maison
comune
de Poitiers
LIÈGE (Jean), seigneur de Bataillé, fut l'époux de Renée Razay, dont il eut : 1) André, sieur de Charves et de Bataillé, était reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier, et portait "d'azur, à un chevron d'argent, accompagné de trois roses avec leurs tiges de même, deux en chef et une en pointe". Il épousa, par contrat du 10 juin 1676, devant Claude Cailler notaire à Poitiers, puis du 15 dudit mois, à Saint-Cybard de Poitiers, Louise Nocquier, fille de Noël, sieur de Leigné, et de Madeleine Maurivet. Il faisait, en 1692, une déclaration roturière aux prieur, chanoines et chapitre de Sainte-Radégonde de Poitiers. Le 16 août 1697, à cause de sa femme, il rendit aveu de son hôtel, fief et seigneurie de Leigné, et était décédé avant le 24 septembre 1700, date à laquelle l'hommage de Leigné, mouvant de Parthenay, était rendu par son gendre. De son union, il eut : a) Renée Brigitte, marraine d'une cloche à Iteuil le 12 juillet 1716, qui avait épousé, René Mercier, écuyer, seigneur de la Villebervé, trésorier de France, et qui fut inhumée le 13 septembre 1717 dans l'église de Cissé.
LIÈGE (Pierre), sieur de la Ménardière, épousa, le 19 janvier 1664, à Saint-Cybard de Poitiers, Catherine Bonneau. De leur union, ils eurent au moins : 1) Renée, inhumée le 27 mai 1707 à Saint-Radégonde de Poitiers.
§ Ier.
1. — LIÈGE (Jean), procureur, fut l'époux de Judith Pestre, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 10 octobre 1589 à Sainte-Opportune de Poitiers. 2) Pierre qui fut doyen des avocats du présidial de Poitiers. Il fut le rédacteur de commentaires sur les coutumes du Poitou, publiés par son fils en 1695[1]. Il fut le père de : a) Étienne, avocat, qui publia les commentaires de son père. b) Marie, qui épousa Étienne Escotière, sieur de la Minaudière. Elle fut inhumée le 6 janvier 1689 à Marigny-Brizay. 3) Thomas, qui suit.
2. — LIÈGE (Thomas), procureur au Présidial de Poitiers, était protestant. Le 23 août 1642, sa servante fut condamnée pour blasphème. épousa 1°) le 18 mai 1627, devant Douadic, notaire à Poitiers, Catherine Ingrand, puis 2°) Marie Choisnin. De ses deux lits, il eut : 1) Jacques, du premier lit, sieur de la Fontenille, qui épousa Marguerite Ingrand, fille de François, sieur de la Cigogne, avocat en Parlement (v. INGRAND). Elle était veuve lorsqu'elle abjura, le 2 octobre 1685, à Saint-Cybard de Poitiers, avec sa fille Anne[2]. 2) Jean, qui suit. 3) Marie, née vers 1642, qui abjura le 6 janvier 1686 à Saint-Cybard de Poitiers. Elle hébergea la veuve Drelincourt, au moment des dragonnades d'août 1685 à Poitiers. Elle avait épousé, par contrat du 9 décembre 1664, à Poitiers, Pierre Beaupoil, procureur au présidial de Poitiers, fils de Léger, procureur en l'élection de Châtellerault, et de Catherine Martin, qui se remaria, le 22 février 1700, à Cissé, avec Françoise Bourceau. 4) Philibert, sieur de Grandvaux, qui épousa, par contrat du 19 mai 1674, devant Mathurin Cailler, notaire à Poitiers, Marguerite Lecand.
3. — LIÈGE (Jean), né vers 1636 et inhumé le 22 mai 1691 à Poitiers, abjura le 20 août 1685, et déclarait tous ses enfants. Il avait épousé Magdeleine Champion, née vers 1637 et inhumée le 19 octobre 1702, dont il eut : 1) Jean, né vers 1663, absent du royaume depuis 4 ans lors de l'abjuration de son père, qui abjura le 28 avril 1688 à Saint-Cybard de Poitiers. Il épousa, le 22 janvier 1697, à Saint-Didier de Poitiers, Marie Fleury, veuve de Pierre Ripault. 2) Thomas, né vers 1666, page de l'ambassadeur d'Angleterre en France. 3) Marie, née vers 1667. 4) David, qui suit. 5) Pierre, né vers 1670, qui abjura le 3 octobre 1685 à Saint-Cybard de Poitiers, en compagnie de son frère David. 6) Marguerite, née vers 1672, qui épousa, le 24 septembre 1695 à Saint-Cybard de Poitiers, Pierre Clémenceau, sieur de la Guimbautière. 7) Gabriel, né vers 1677, qui était étudiant en théologie au moment du baptême de sa nièce et filleule Renée, fille de David, le 27 août 1699 et mourut le 20 juin 1710 à Saint-Cybard de Poitiers. 8) Magdeleine, née vers 1679, qui épousa, le 24 février 1716 à Saint-Cybard de Poitiers, René Fleuriau, maître d'armes, veuf de Marguerite Desvignes, où elle mourut le 26 février 1710.
David Liège,
l'aîné,
procureur au
présidial de
Poitiers
4. — LIÈGE (David), dit l'aîné, procureur au présidial de Poitiers, né vers 1668, qui abjura le 3 octobre 1685 à Saint-Cybard de Poitiers, en compagnie de son frère Pierre, et fut inhumé le 23 janvier 1719 au même lieu. Il fut reçu d'office dans l'Armorial d'Hozier et portait "d'argent, à une fasce ondée d'azur, chargée d'une teste de léopoard d'or". Il épousa 1°) le 15 janvier 1691, à Saint-Didier de Poitiers, Marie Olivier, puis 2°) Louise Fraigneau, fille de Jacques, sieur de Bourgougne, notaire royal, et de Suzanne Fraigneau, dont il eut : 1) David, du premier lit, baptisé le 31 décembre 1693 à Saint-Cybard de Poitiers. 2) Louise, du deuxième lit, baptisée le 29 mai 1697 à Saint-Germain de Poitiers. 3) Jean, baptisé le 14 avril 1698 à Saint-Didier de Poitiers. 4) Renée, baptisée le 27 août 1699 à Saint-Didier. 5) Françoise Suzanne, baptisée le 14 août 1700 à Saint-Didier. 6) Jacques, baptisé le 20 janvier 1702 à Saint-Cybard. 7) Nicolas, baptisé le 8 février 1703 à Saint-Cybard. 8) Abraham, baptisée le 24 août 1704 à Saint-Cybard de Poitiers, ayant eu comme parrain et marraine Jean et Louise Liège, et fut inhumé le dernier février 1708. 9) Abraham Joseph, né et baptisé le 1er avril 1708 à Saint-Cybard de Poitiers, eut les mêmes parrain et marraine. Il fut maître chirurgien en 1732 et y fut inhumé le 19 mars 1762. 10) Samuel, baptisé le 13 octobre 1709 à Saint-Cybard de Poitiers. 11) Isaac, baptisé le 26 mars 1712 à Saint-Cybard, maître chirurgien, maître chirurgien, qui épousa, le 19 juin 1741, à Brux, Marie-Magdeleine Paillier, fille de François, maître chirurgien, et de Louise Douxamy, en présence d'Abraham Joseph Liège, maître chirurgien, son frère. Il fut inhumé le 13 avril 1778 audit lieu.
Notes : [1] — François Brillanceau : « Commentaires sur la Coutume du Comté & païs de Poitou, anciens ressorts & enclaves d’iceluy , avec le Procez verbal de Messieurs les Commissaires de la reformation de la Coutume, & les sommaires, & un autre indice sur chacun titre, & la Table des titres ou rubriques, recueillis par M. Pierre Liege, Avocat en Parlement, & Doyen au Siège Presidial de Poitiers, revue & corrigée par des anciens Avocats dudit Presidial de Poitiers, in 4. à Poitiers, chez Jean Courtois 1695 ». [2] — François Brillanceau.

SABLEAU

Individus isolés
SABLEAU (Jacques), fut l'époux de Louise Brénuchot, dont il eut : 1) Jeanne, baptisée le 4 août 1669 à Lizant. 2) Marie, baptisée le 15 février 1672 à Lizant. 3) Suzanne, baptisée le 14 janvier 1680 à Lizant. 4) Catherine, baptisée le 22 juillet 1685 à Lizant.
SABLEAU (Jacques), épousa, le 30 mai 1660, à Genouillé, Anne Bareau. De leur union, ils eurent au moins : 1) Marie, baptisée le 28 août 1672 à Lizant.
SABLEAU (Guillaume), fut l'époux d'Andrée Blondain, née vers 1598 et inhumée le 27 février 1673 à Voulême, d'où : 1) Pierre, baptisé le 8 décembre 1630 à Voulême. 2) Marie, baptisée le 25 mai 1645 à Voulême. 3) Jacques, né vers 1645, épousa, le 9 octobre 1673 à Voulême, Françoise Debenest, née vers 1651, fille de Guillaume et de Marie Crezeulier. De leur union, ils eurent : a) Françoise, baptisée le 26 février 1675 à Voulême et inhumée le 11 avril 1681 au même lieu.
SABLEAU (Jacques), épousa, le 14 juin 1686, à Lizant, Antoinette Migaud, née vers 1653, en présence de Jacques Sableau l'aîné. Antoinette Migaud fut inhumée le 11 février 1723 à Ruffec. De leur union, ils eurent : 1) Pierre, baptisé le 1er janvier 1690 à Lizant.
SABLEAU (Pierre), né vers 1668 et inhumé le 7 juin 1694 à Lizant, avait épousé, le 19 avril 1690 à Lizant, Françoise Bouyer.
SABLEAU (Jacques), né vers 1708, fut inhumé le 14 mars 1744 à Lizant, en présence de François et Marie Sableau, ses frère et soeur, de sa femme, et de Jean, Charles et Pierre Baudet, ses beaux-frères. Il y avait épousé, le 25 juin 1725, Jeanne Fruchard. De leur union, ils eurent : 1) Jeanne, baptisée le 14 septembre 1728 à Civray, qui épousa, le 7 mai 1744, à Lizant, Jacques Tribot, fils de Louis, en présence de Jeanne Frchard, sa mère, et de François Sableau, son oncle. 2) Marie, baptisé le 25 décembre 1730 à Civray. 3) Jean, baptisé le 10 août 1735 à Lizant et inhumé le 6 décembre 1768 à Sommières-du-Clain, qui y avait épousé, 6 novembre 1764, Marie Delafond, fille de François et de feue Marie Gratien. De leur union, naquirent : a) Marie, baptisée le 15 mai 1767 à Sommières-du-Clain et inhumée le 30 octobre suivant au même lieu. b) Magdeleine, baptisée le 27 mars 1769 à Sommières-du-Clain.
SABLEAU (Jean), laboureur à la Galaidrie de Lizant, épousa, 1) le 18 février 1703, à Taizé-Aizie, Marie Dechambe, puis, 2) le 20 mai 1717, à Lizant, Françoise Boisson. Du premier lit, il avait eu : 1) Marie, qui épousa, le 24 novembre 1718, à Lizant, Pierre Baudet. 2) François, épousa, par contrat du 25 mai 1728, devant Michellet, notaire à Civray, Jeanne Collas, qui était alors domestique à l'auberge des Trois Rois, tenu par Mathurin Tribot, à Civray, fille de Jean, maître maréchal au bourg de Savigné, et de Françoise Bonnin, dont il eut : a) Marie, baptisée le 20 août 1729 à Savigné et inhumée le 5 août 1733 à Lizant. b) Anne, baptisée le 24 juin 1731 à Lizant. c) son jumeau, Pierre, baptisé le même jour audit lieu. d) Jean, baptisé le 26 septembre 1734 à Lizant. e) Jeanne, baptisée le 20 novembre 1736 à Lizant.
SABLEAU (Jean), épousa, le 19 avril 1735, à Lizant, Jeanne Blanchard, fille naturelle de Jeanne Blanchard, en présence de Jean et Jacques Sableau, frère et fils de l'époux. De leur union, ils eurent : 1) Jacques, né le 22 décembre 1735 à Lizant. 2) Jean, baptisé le 1er mars 1740 à Lizant.
SABLEAU (Jean), fut l'époux de Marie Delhoume, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 26 août 1697 à Lizant. 2) Françoise, baptisée le 25 août 1703 à Lizant. 3) Emery, baptisé le 15 décembre 1711 à Lizant. 4) Olivier, qui épousa, par contrat du 30 octobre 1737, devant Serph, notaire à Civray et le 11 novembre suivant, à Lizant, Marie Pelisson, fille de Philippe et de Marie Thabault. De leur union, ils eurent : a) Jean, baptisé le 15 janvier 1739 à Lizant.
SABLEAU (François), veuf de Marie Boutinot, épousa, le 8 juillet 1744, à Surin, Marie Baudouin.
SABLEAU (Jean), né vers 1684 et inhumé le 1er mars 1744 à Lizant, fut l'époux de Jeanne Beau.
SABLEAU (Jeanne), de la paroisse de Saint-Gaudent, épousa, le 18 juillet 1689, à Lizant, Jean Bonnin, en présence d'Antoine et de Jacques Sableau.
SABLEAU (Marie), épousa, le 17 janvier 1695, à Lizant, Pierre Fourest.
SABLEAU (Jean), fut l'époux d'Isae Sauvin, dont il eut : 1) Marie, qui épousa, le 29 mars 1708, à Civray, Jean Coutineau, fils de Pierre et de Jeanne Boyeaux.
SABLEAU (Jeanne), veuve, épousa, le 14 juillet 1708, à Saint-Gaudent, Jean Granier, également veuf.
SABLEAU (Louis), épousa Catherine Martin, dont il eut : 1) Jeanne, baptisée le 1er juillet 1703 à Saint-Gaudent, qui épousa, par contrat du 30 mai 1727, à Civray, puis le 16 juin 1727, à Saint-Gaudent, Charles Graterolle, fils de Jean et de Jeanne Mousseau. 2) Magdeleine, baptisée le 24 juin 1706 à Saint-Gaudent.
SABLEAU (Marie), était veuve lorsqu'elle épousa, le 2 juillet 1754, à Lizant, François Merigon, également veuf.
SABLEAU (Marie), veuve d'Antoine Caillaud, épousa, le 14 février 1746, à Genouillé, Jean Cardin, veuf d'Andrée Ribos.
SABLEAU (Marie), épousa, le 24 novembre 1718, à Lizant, Pierre Baudet.
§ Ier.
1. — SABLEAU (François), né vers 1594, fut inhumé le 20 septembre 1678 à Saint-Gaudent, en présence d'autre François Sableau, son fils. 1) Jacques, qui suit. 2) peut-être Antoine, rapporté en § VII. 3) François, rapporté en § VIII.
2. — SABLEAU (Jacques), laboureur à Cornac, naquit vers 1624 et fut inhumé le 5 avril 1694 à Saint-Gaudent. Il avait épousé Laurence Bouyer, dont il eut : 1) Marie, née vers 1648, qui abjura le 15 avril 1674 à Saint-Gaudent, où elle épousa, le 5  février 1676, Emery Sableau, du village des Michaux, fils de Michel et de Magdeleine Compagnon, en présence de François Sableau, son oncle (mes ancêtres). 2) Magdeleine, née vers 1649 et inhumée le 30 mai 1681 à Saint-Gaudent, qui fut l'épouse de François Vriet. 3) Jean, qui suit. 4) Anne, qui épousa, le 2 juillet 1685, à Saint-Gaudent, Louis Baillarger, fils de feu Jacques et d'Anne Rocher. 5) Louise, qui épousa, le 19 janvier 1683 à Saint-Gaudent, François Chauveau, fils de Jean et d'Hilaire Chauveau.
3. — SABLEAU (Jean), né vers 1655, épousa, le 19 janvier 1683, à Saint-Gaudent, Marie Chauveau, fille de Jean et d'Hilaire Chauveau, et fut inhumé le 10 juillet 1710 audit lieu, ayant eu : 1) Jean, né vers 1683 et inhumé le 28 septembre 1695 à Saint-Gaudent. 2) François, né vers 1683 et inhumé le 7 décembre 1683 à Saint-Gaudent. 3) Jean, baptisé le 26 décembre 1684 à Saint-Gaudent et inhumée le 22 avril 1692 audit lieu. 4) Marie, baptisée le 2 février 1688 à Saint-Gaudent et inhumée le 17 novembre 1691 au même lieu. 5) Emery, qui suit. 6) Michel, rapporté en § III. 7) Jeanne, baptisée le 16 septembre 1695 à Saint-Gaudent. 8) François, rapporté en § IV.
4. — SABLEAU (Emery), dit Rorny, fut baptisé le 15 décembre 1689 à Saint-Gaudent et inhumé le 1er février 1753 à Lizant. Il avait épousé, Marie Gargault, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 20 décembre 1711 à Saint-Gaudent, qui était domestique à Voulême lorsqu'elle épousa, le 20 juin 1740, à Saint-Macoux, André Garreau, fils de Jean et d'Antoinette Birault, veuf de Marie Hervier. Elle en était veuve, lorsqu'elle épousa, le 7 octobre 1754, au même lieu, Jacques Taillefer, veuf de Jeanne Jamois. De nouveau veuve, elle épousa, le 6 juin 1764, à Saint-Macoux, Jacques Tribot, veuf de Françoise Trouvé, en présence de Pierre David, son cousin germain par alliance. 2) Jean, baptisé le 7 décembre 1713 à Saint-Gaudent.
Veuf, il épousa, en secondes noces, le 26 juin 1715, à Saint-Gaudent, Jeanne Surreau, fille de Jean et de Marie Poinferré, en présence de François et d'Anne Sableau, son frère et sa tante. De cette union, il eut : 3) Marie, baptisée le 26 août 1716 à Saint-Gaudent et inhumée le 16 juin 1723 à Voulême. 4) Gabriel, né vers 1720 et inhumé le 9 février 1721 à Voulême. 5) Jean, qui suit. 6) Emery, baptisé le 6 juin 1727 à Voulême et inhumé le 4 mai 1742 à Saint-Gaudent. 7) Jeanne, née vers 1725, qui fut inhumée sans alliance le 15 mai 1755 à Lizant. 8) autre Jean, cardeur de laine, baptisé le 7 octobre 1730 à Voulême, qui épousa, le 11 juin 1755, à Lizant, Françoise Lamet, fille de feu Pierre et de Magdeleine Bouyer. Il fut inhumé le 28 septembre 1770 à Lizant, ayant eu a) Magdeleine, baptisée le 28 février 1756 à Lizant et décédée le 23 floréal de l'an II (12 mai 1794) audit lieu, qui y avait épousé, le 3 février 1773, audit lieu, François Collin, fils de Jean, journlier, et d'Élisabeth Ducous. Veuve, elle épousa en secondes noces, le 29 janvier 1782, au même lieu, François Gagnadoux, veuf de Marie Boulard. b) Marie, baptisée le 3 janvier 1759 à Lizant, qui épousa, le 12 septembre 1786, audit lieu, François Allin, veuf de Renée Baudinot.
5. — SABLEAU (Jean), journalier, fut baptisé le 29 juillet 1724 à Voulême et fut inhumé le 3 octobre 1778 à Saint-Saviol. Il avait épousé, le 31 janvier 1748, à Saint-Saviol, Marie Chevalier, dont il eut : 1) Jean, baptisé le 24 décembre 1748 à Saint-Saviol, qui fut inhumé sans alliance le 14 janvier 1790 à Saint-Macoux. 2) Pierre, baptisé le 18 juillet 1750 à Saint-Saviol. 3) Louise, née vers 1754 et décédée le 17 pluviôse de l'an XIII (6 février 1805) à Voulême, qui avait épousé, le 10 février 1789, à Saint-Saviol, Pierre Saunier, domestique à Voulême, fils de Pierre, journalier, et d'Élisabeth Charles. 4) Antoine, qui suit. 5) Marie-Anne, baptisée le 3 avril 1759 à Saint-Saviol et décédée le 26 janvier 1830 au même lieu, qui y avait épousé, le 25 janvier 1785, audit lieu, André Naffrechoux, fils de Louis, journalier, et de feue Jeanne Naffrechoux. Tous deux étaient alors domestiques de Pierre Biraud, au Moulin de Roche.
6. — SABLEAU (Antoine), né vers 1755, épousa, le 11 février 1793, à Saint-Macoux, Louise Bonnin, fille de Jean, maréchal, et de Marie Blanchard. De leur union, naquirent : 1) Jean, né le 26 ventôse de l'an III (16 mars 1795) à Saint-Macoux et décédée sans postérité le 24 août 1826 audit lieu. 2) Antoine, qui suit. 3) Jeanne, née le 6 avril 1801 à Saint-Macoux. 4) Gabriel, né le 30 décembre 1807 à Saint-Macoux et décédé sans postérité le 19 octobre 1834 au même lieu. 5) Pierre, rapporté en § II.
7. — SABLEAU (Antoine), né le 14 pluviôse de l'an V (2 février 1797), à Saint-Macoux, fut cultivateur à Montazais de Savigné et mourut le 25 février 1885 à Civray. Il avait épousé, le 3 septembre 1823, à Saint-Macoux, Anne Brunet, fille de Pierre, cultivateur, et de Françoise Nugue, dont il eut : 1) François Athénaïs, né le 26 mars 1828 à Voulême et morte le 31 août 1831 au même lieu. 2) Marie-Magdeleine, née le 7 mars 1830 à Voulême, qui épousa, le 18 septembre 1850, à Savigné, Louis Dejeanbouyer, cultivateur aux Âges, né le 23 octobre 1821 à Civray, fils de Jean et de Marie-Anne Guyon. 3) Marie, née le 3 août 1832 à Voulême, qui épousa, le 23 janvier 1854 à Savigné, François Garraud, cultivateur à Montazais, né le 19 octobre 1830 audit lieu, fils de François, propriétaire, et de Marie Gayet. 4) Pierre, né le 21 décembre 1835 à Savigné et décédé le 28 janvier 1895 à Civray, qui était cultivateur aux Coudrais de cette commune lorsqu'il y épousa, le 11 février 1861, Henriette Fulgence Naffrechoux, née le 4 décembre 1841 à Saint-Macoux, fille des feux Pierre et Magdeleine Gauvin.
§ II.
7. — SABLEAU (Pierre), propriétaire maçon, fils d'Antoine et de Louise Bonnin (6e degré, § Ier.), naquit le 15 avril 1810 à Saint-Macoux et y mourut le 10 juillet 1889. Il épousa, le 6 janvier 1840, audit lieu, Jeanne Pissard, fille de Jacques et de Jeanne Gibault (v. PISSARD de Civray — 1ère branche). De leur union, naquirent : 1) Pierre, né le 3 avril 1841 à Saint-Macoux et mort le 16 juin 1845 au même lieu. 2) Baptiste, né le 16 janvier 1844 à Saint-Macoux et décédé le 31 mai 1851 audit lieu.
Veuf, il épousa, en secondes noces, le 21 avril 1846, à Saint-Macoux, Madeleine Barbot, où il mourut le 10 juillet 1889, ayant eu de ce second lit : 3) André, qui suit. 4) Clémentine, née le 20 mars 1852 à Saint-Macoux et décédée sans alliance le 21 décembre 1870 audit lieu.
8. — SABLEAU (André), propriétaire, naquit le 30 janvier 1847 à Saint-Macoux. Il épousa, le 13 avril 1874, audit lieu, Marie-Clémentine Bonneau, fille d'André et de Marie-Clémence Maubué, dont il eut : 1) André, né le 23 mars 1875 à Saint-Macoux, qui était boucher audit lieu lorsqu'il fut inscrit sur les registres matricule sous le numéro 587, classe 1895. Incorporé à la 17e section de commis et ouvriers militaires d'administration à Tours, le 16 novembre 1896, il fut renvoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1899 avec certificat de bonne conduite accordée. Il habitait en 1899 au n°38, rue Dantzig, à Paris, puis au n°52 de la même rue lorsqu'il épousa, le 20 juillet 1901, à Paris (15e arrondissement), Anne Tariol, née le 8 mars 1876 à Alos (Ariège), fille de feu Joseph, maçon, et de Marie Garrabé. Il habita ensuite au 29 chemin de Porichaux, en 1903 et enfin au 62, rue Dantzig, l'année suivante. Le 14 mars 1905, il fut condamné par jugement contradictoire de la 11e chambre du tribunal correctionnel de la Seine, à 25 francs d'amende pour tentative d'escroquerie. Rappelé à l'activité le 4 août 1914 à la 23e section de C.O.A., il fut nommé caporal par décision du 30 avril 1915. Il fut classé au service auxiliaire par la division de la commission de réforme de Troyes du 29 avril 1916, et y fut maintenu par décision de la même commission le 1er août suivant. Il fut réformé le 8 dudit mois pour "hernie, doubles varices et endocardite". De son union, il eut a) Reine Andrée, née le 7 septembre 1898 à Toulouse, reconnue par ses parents lors de leur mariage. b) Denise Odette Albertine, née le 17 janvier 1901 à Paris (15e arrondissement) et décédée le 17 février 1964 à Villejuif, avait épousé, le 8 novembre 1920, à Paris (15e arrondissement), Fernand Louis Baudinaud. 2) Alphonse Pierre, qui suit. 3) Églantine Léonie, née le 16 septembre 1880 à Saint-Macoux, qui épousa, le 22 novembre 1899, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Pierre Debenest, cultivateur au Grand Breuil, né le 5 août 1875 audit lieu, fils de François, cultivateur, et de Joséphine Debenest. 4) Alice Albertine, née le 12 août 1884 à Saint-Macoux, qui y épousa, le 9 septembre 1901, Eugène Mandinaud, meunier à Roche, né le 1er juillet 1875 à Londigny, fils de Jean, cultivateur, et de Marie Dupuy.
Pierre André
Sableau
(1908-?)
9. — SABLEAU (Alphonse Pierre), cultivateur, né le 15 juin 1877 à Saint-Macoux, y épousa, le 24 novembre 1897, Marie-Louise Proust, fille de Louis et de Julie Cluzeau. De leur union, naquirent : 1) Marie-Louise, née le 31 mai 1898 à Voulême, qui mourut le 17 mai 1978 à Poitiers. 2) Alphonsine Léonie, née le 6 août 1900 à Voulême, qui mourut le 17 novembre 1970 à Saint-Macoux. 3) Pierre André, né le 17 octobre 1908 à Saint-Macoux, qui épousa, le 31 mars 1932, au même lieu, Marcelle Joséphine Clémentine, fille de Jacques Joseph et de Clémentine Jeanne Malivernet (v. PISSARD de Civray — 1ère branche).
§ III.
4. — SABLEAU (Michel), fils de Jean et de Marie Chauveau, baptisé le 7 janvier 1692 à Saint-Gaudent et inhumé le 8 septembre 1762 au même lieu, y avait épousé, le 26 avril 1717, Louise Lapresle, fille de Jacques et de Louise Marguerite Bonnaud. De leur union, ils eurent : 1) Marie, baptisée le 9 février 1718 à Voulême. 2) Jeanne, baptisée le 10 juin 1719 à Voulême et inhumée le 16 juin 1785 à Saint-Gaudent, qui avait épousé,le 12 février 1744, en ce dernier lieu, Gabriel Mironneau, fils d'Henri et d'Anne Daillet. 3) autre Marie, baptisée le 26 juin 1721 à Voulême. 4) Catherine, née vers 1732 et inhumée le 29 juillet 1764 à Saint-Gaudent, qui y avait épousé, le 13 février 1754, François Robin, fils de François et de Jeanne Giraudon (v. ROBIN).
§ IV.
4. — SABLEAU (François), fils de Jean et de Marie Chauveau, baptisé le 22 novembre 1697 à Saint-Gaudent, épousa, le 18 juin 1725, à Lizant, Marie Jamois, dont il eut : 1) Pierre, qui suit. 2) Marie, qui épousa, le 11 octobre 1756, à Saint-Gaudent, Pierre David, fils de feu Jean et de feue Antoinette Bertommé, de la paroisse de Voulême. 3) Jeanne, qui était veuve lorsqu'elle épousa, le 7 février 1746, à Lizant, Jean Bardeau, également veuf, en présence de François Sableau, son père, et d'Emery et de Michel Sableau, ses oncles.
5. — SABLEAU (Pierre)procureur de la commune de Saint-Gaudent en 1793, épousa, le 14 mai 1755, à Saint-Gaudent, Marie Toureau, fille de feu Jean et de feue Françoise Laurent, en présence de Marie Lapresle, sa tante, de Jean Sableau, son cousin germain, de Louis Baillargé, cousin et de Marie Sableau, sa soeur. De leur union, ils eurent : 1) Françoise, baptisée le 7 mai 1766 à Saint-Gaudent et décédée le 11 avril 1824 à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui avait épousé, le 22 juillet 1793, à Saint-Gaudent, François Bénéteau, décédé le 10 avril 1824 à Saint-Pierre-d'Exideuil, fils de Jean, cultivateur, et de Suzanne Porcheron.
Veuf, il épousa, en secondes noces, le 14 juin 1769, au même lieu, Jeanne Texeron, fille de Jean et de feue Marie Saunier. De son second lit, il eut : 2) Pierre, qui suit.
6. — SABLEAU (Pierre)cultivateur, baptisé le 1er juillet 1770 à Saint-Gaudent et décédé le 19 mars 1821 au même lieu, y avait épousé, le 22 juillet 1793, Françoise Bénéteau, fille de Jean, cultivateur, et de Suzanne Porcheron. De leur union, ils eurent : 1) Pierre, né le 6 prairial de l'an II (25 mai 1794) à Saint-Gaudent. 2) Françoise, née le 29 fructidor de l'an IV (15 septembre 1796) à Saint-Gaudent, qui épousa, le 24 janvier 1816, audit lieu, Alexis Bénéteau, fils de Jacques et de Jeanne Cardin. 3) Marie, née le 2 floréal de l'an VII (21 avril 1799) à Saint-Gaudent, qui épousa, le 4 décembre 1822, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Pierre Bénéteau, cultivateur, né vers 1800, fils de François et de Françoise Sableau. 4) Jeanne, née le 14 fructidor de l'an IX (1er septembre 1801) à Saint-Gaudent et décédée le 2 octobre 1843 à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui épousa, le 4 décembre 1822, audit lieu, Jean Bénéteau, cultivateur, né vers 1795, fils de François et de Françoise Sableau. 5) autre Pierre, qui suit. 6) François, né le 18 mai 1807 à Saint-Gaudent et décédé le 25 février 1847 au Petit Breuil de Saint-Pierre-d'Exideuil, qui avait épousé, le 22 juin 1831, audit lieu, Félicité Gendreau, fille de Jean-Baptiste et de Jeanne Gayet, dont il eut a) Marie-Félicité, née le 17 septembre 1832 à Saint-Gaudent, qui était sans profession lorsqu'elle épousa, le 28 octobre 1850, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Paul Couillaud, propriétaire, né le 2 juin 1823 audit lieu, fils de Pierre, propriétaire, mort le 15 février 1835 à la Pommeraie de ladite commune, et de Marie Lebrun, sans profession. b) Julie, née le 21 mai 1836 à Saint-Pierre-d'Exideuil, qui y épousa, le 15 janvier 1855, Jean Moreau, propriétaire à la Bonnardelière, né le 30 juillet 1829 audit lieu, fils de Jacques, également propriétaire, et de Jeanne Magnan. 7) Madeleine, née le 26 novembre 1809 à Saint-Gaudent, qui y épousa, le 15 juin 1831, Jacques Bénéteau, propriétaire, né le 12 juillet 1808 au Grand Breuil de Saint-Pierre-d'Exideuil, fils de François et de Françoise Sableau.
7. — SABLEAU (Pierre)né le 29 floréal de l'an XII (19 mai 1804) à Saint-Gaudent et décédé le 15 décembre 1877 audit lieu, qui y avait épousé, le 21 décembre 1825, Marie Bénéteau, fille de feu François et de feue Françoise Sableau. De leur union, ils eurent : 1) Pierre, qui suit. 2) François, né le 8 mars 1840 à Saint-Gaudent. 3) Louis, rapporté en § VI.
8. — SABLEAU (Pierre)né le 17 juillet 1827 à Saint-Gaudent, cultivateur, puis propriétaire à Cornac, qui épousa, le 11 avril 1853 audit lieu, Marie-Adéline Robin, fille de Jean, propriétaire, et de Marie-Catherne Martroux, dont il eut : 1) Pierre Jules, né le 11 avril 1854 à Saint-Gaudent et décédé le 2 juillet suivant au même lieu. 2) Marie-Adéline, née le 10 mai 1855 à Cornac de Saint-Gaudent, qui était sans profession lorsqu'il épousa, le 29 avril 1874, à Savigné, Pierre Germain Laborde, cultivateur à Quérard d'Aizecq, où il était né le 17 mars 1848, fils de François, cultivateur, et de Marie Desouche. 3) Pierre Eugène, qui suit. 4) Célestin Auguste, rapporté en § V.
9. — SABLEAUX (Pierre Eugène), propriétaire, né le 25 octobre 1857 à Saint-Gaudent, qui épousa, le 22 septembre 1890, à Payré, Mathilde Eugénie Minault, fille de feu Pierre et de Marie Marsault. De leur union, ils eurent : 1) Roger René, né le 9 avril 1892 à Saint-Gaudent, qui était cultivateur à Payré lorsqu'il fut enregistré dans les registres matricule sous le numéro 530, classe 1912. Incorporé à compter du 9 octobre 1913 90e régiment d'infanterie, il fut nommé caporal le 17 avril 1914. Il mourut le 1er octobre 1915 à Grenay (Pas-de-Calais). 2) Edgard Eugène, né le 5 juin 1894 à Payré, qui y était cultivateur lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule sous le numéro 77, classe 1914. Il fut incorporé le 8 septembre de cette même année, et fut nommé caporal le 20 janvier 1916. Parti en renfort le 5 août 1917, il fut cité à l'ordre du régiment le 17 avril (croix de guerre avec étoile de bronze) : "a fait une patrouille à proximité des tranchées allemandes sur un terrain battu par les mitrailleuses ennemies — a accompli la mission qui lui était assignée en rapportant des renseignements précieux — a ramené des blessés français tombés entre les lignes à la bataille de Picardie du 11 mai 1918." et fut nommé sous-lieutenant le 4 mai 1918. Il fut blessé le 25 août suivant à la bataille de Monterouge, où il fut blessé par balle dans le dos, ce qui lui valut une citation à l'ordre du corps d'armée (étoile d'argent) : "jeune officier d'un courage et d'un sang froid remarquables lors des attaques récentes avec beaucoup d'énergie et de mordant — a brillamment enlevé sa section puis sa compagnie — leur a fait réaliser une importante progression malgré des feux très violents d'artillerie et de mitrailleuses". Il fut envoyé en congé illimité le 4 août 1919, puis nommé sous-lieutenant de réserve le 14 juillet 1920. Il épousa, le 10 septembre 1923, à Blanzay, Marie Augistine Gauvin. Il avait été nommé lieutenant de réserve au centre de mobilisation d'infanterie n°93 le 18 janvier précédent, et l'était toujours lorsqu'il fut titré Chevalier de la Légion d'Honneur, par décret du 31 décembre 1930 du ministère de la guerre et mourut le 28 avril 1966.
§ V.
9. — SABLEAU (Célestin Auguste), fils de Pierre et de Marie-Adéline Robin (8ème degré, § IV.), cultivateur, né le 28 août 1861 à Saint-Gaudent, qui épousa, le 31 janvier 1883, audit lieu, Adéline Élisabeth Pignoux, fille d'Alexis, cultivateur, et d'Élisabeth Poupart. De leur union, ils eurent : 1) Ludovic Georges Eugène, né le 22 octobre 1884 à Saint-Gaudent, qui était cultivateur à Cornac de la dite commune lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule sous le numéro 536, classe 1904. Incorporé le 10 octobre 1905 au 20e régiment d'artillerie, il fut nommé 2e canonnier et fut renvoyé dans la disponibilité le 28 septembre 1907, avec certificat de bonne conduite accordé. Passé dans la réserve le 1er octobre 1908, il habita dans la cantine militaire de Marmande en 1910, puis à Taizé-Aizie le 17 avril 1911. Il fut rappelé à l'activité dans le même régiment et arriva au corps le 3 dudit mois. Il passa au 264e régiment d'artillerie le 1er avril 1917, puis au 232e régiment d'artillerie le 6 janvier 1918, il fut blessé et évacué le 17 octobre 1918, ce qui lui valut une citation à l'ordre du régiment : "excellent conducteur au front, depuis le début, qui à maintes reprises a donné des preuves de calme et de sang-froid en assurant le ravitaillement en munitions sous le feu ennemi". Il s'installa à Saint-Gaudent le 1er avril 1919 et épousa, le 23 du même mois, à Limalonges, Marie Élise Rivaud. 2) Daniel Auguste, né le 28 octobre 1886 à Saint-Gaudent, qui était cultivateur audit lieu lorsqu'il fut inscrit sous le numéro 1026, classe 1906. Il incorpora le 6 octobre 1907 au 13e régiment d'artillerie et arriva au corps le même jour en qualité de 2e canonnier. Il servit dans la campagne de Tunisie à partir du 18 octobre 1907 et fut nommé 1er canonnier le 28 janvier 1909, puis fut envoyé dans la disponibilité le 25 septembre suivant, avec certificat de bonne conduite accordé. Il fut affecté, le 1er juillet 1914, au 3e régiment d'artillerie. Rappelé à l'activité, il il partit aux armées du nord et du nord-est le 1er janvier 1915 et passa au 105e régiment d'artillerie lourde le 1er octobre suivant, puis au 111e régiment d'artillerie lourde le 1er novembre. Il fut envoyé en congé illimité de démobilisation le 27 mars 1919, et épousa, le 27 septembre suivant, à Limalonges, Léonie Félicité Rivaud. Il mourut le 20 octobre 1978 à Poitiers. Il avait été décoré de la Médaille de la Victoire et la Médaille commémorative de la Grande Guerre. 3) Henri Gabriel, né le 20 avril 1889 à Saint-Gaudent. Il était pâtissier au 21, rue Thiers, à Charleville (Ardennes), lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de la Vienne sous le numéro 849, classe 1909. Incorporé au 121e régiment d'infanterie le 5 octobre 1910, il fut réformé temporairement par la commission spéciale de Montluçon le 7 décembre 1910, pour paralysie des membres inférieurs d'origine dyphtérique (maladie antérieure à l'incorporation). Il fut reconnu apte au service armé par le commission de réforme de Poitiers le 3 avril 1911 (sur sa demande) et fut affecté à la 9e section des commis et ouvriers militaires d'administration à compter du 15 du même mois, en qualité de soldat de 2e classe. Il passa à la 19e section de commis et ouvriers militaires d'administration le 16 juillet 1911, en campagne en Algérie, et fut nommé soldat de 1ère classe le 11 mai 1912. Renvoyé dans la réserve le 20 février 1913, avec certificat de bonne conduite accordé, il fut rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914, et intégra la 9e section le 3 dudit mois, puis passa au 77e régiment d'infanterie le 30 novembre 1916. Il mourut le 19 avril 1918, dans l'ambulance 9, section postale 109, à Dury (Somme), des suites de blessures de guerre. Son décès fut retranscrit dans les registres d'état civil de Paris (17e arrondissement), le 21 août 1918. 4) Élise, née le 7 avril 1891 à Saint-Gaudent et décédée le 29 avril 1963 à Lizant, qui avait épousé, le 27 septembre 1919, à Saint-Gaudent, Pierre Henri Trillaud. 5) Valentin Pierre, né le 10 mai 1893 à Saint-Gaudent, qui était cultivateur audit lieu, lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de la Vienne sous le numéro 473, classe 1913. Incorporé au 25e régiment des dragons le 27 novembre 1913, il partit en renfort le 2 août 1914. Évacué le 8 décembre 1917 à cause d'un coup de sabot de cheval, il revint sur le terrain le 9 mai 1918, où il fut nommé soldat de 1ère classe. Il fut cité à l'ordre du groupe n°27 le 31 juillet 1918 : "excellent cavalier, au front depuis le début de la campagne, à l'attaque du 21 juillet,  a pris part aux patrouilles de cavalerie, se portant en fourrageur en avant des éléments d'infanterie et signalant sous un feu violent l'emplacement des mitrailleuses ennemies", puis de nouveau à l'ordre du groupe du 25e dragons n°31 du 22 août suivant : "excellent cavalier s'est distingué en toutes circonstances au cours de la campagne par son courage et son dévoiuement — a été blessé le 10 août 1918 à son poste de combat" (contusion par obus, impotence du poignet gauche). Il fut de nouveau évacué le 25 mars 1919, à l'hôpital d'Évreux, où il resta jusqu'au 6 avril. Il passa au 6e groupe de remonte le 22 juillet suivant, puis fut envoyé en congé illimité de démobilisation le 23 août 1919. Il épousa, le 24 novembre suivant, à Saint-Gaudent, Célestine Coutant et fut classé dans l'affectation spéciale de la compagnie des chemins de fer d'Orléans, comme homme d'équipe à Bassens (Gironde), le 26 mai 1920. Il habitait à Poitiers, le 10 octobre 1927, puis rue de la Benauge, à Bordeaux, le 11 juin 1929. Son mariage fut dissous par jugement de divorce du tribunal civil de la Vienne le 12 juin 1929. Il fut distingué de la médaille militaire par décret du 26 octobre 1937, puis épousa en secondes noces, le 29 octobre 1951, à Saint-Gaudent, Valentine Renée Pannetier, et mourut le 3 novembre 1983 à Lusignan.
§ VI.
8. — SABLEAU (Louis), cultivateur à Cornac, né le 18 janvier 1845 à Saint-Gaudent, épousa, le 18 novembre 1867, à Voulême, Marie Sicault, décédée le 5 août 1886 à Saint-Gaudent, fille de François et de Françoise Moucherat, dont il eut : 1) Marie-Louise, née le 19 août 1868 à Saint-Gaudent, qui épousa, le 7 janvier 1889, audit lieu, Jean-Ernest Raffoux, maçon à la Trafigère de Genouillé, où il était né le 10 juin 1867, fils de Jean, également maçon, et de Marie Chaland. 2) Joséphine-Marie, née le 19 mars 1870 à Saint-Gaudent, qui épousa, le 30 décembre 1897, à Voulême, Aristide Sicault, employé au chemin de fer à Angoulême, né le 9 mai 1871 audit lieu, fils d'Isidore, propriétaire, et de Marie Rivaud. 3) Louis, né le 22 mai 1871 à Saint-Gaudent, employé de chemins de fer à Civray, qui épousa, le 1er mai 1895, à Lizant, Marie-Louise Bibaud, fille de Pierre, cultivateur, et de Suzanne Duboux. Il mourut le 9 janvier 1911 à Bordeaux. 4) Marie-Augustine, née le 19 mars 1875 à Chez Robineau de Civray, qui épousa, le 9 janvier 1899, à Lizant, Paul-Louis Auvin, cultivateur à Enfaye, né le 12 octobre 1871 à Chez Loton audit lieu, fils de Pierre, cultivateur, et d'Annette Picard. 5) Marcelle Adélina, née le 14 juillet 1877 à Saint-Gaudent et décédée le 6 février 1879 audit lieu. 6) Marthe, née le 26 septembre 1879 à Saint-Gaudent, qui était sans profession lorsqu'elle épousa, le 25 juin 1900, à Voulême, Félix Raffoux, employé au chemin de fer au Dorat, né le 9 avril 1875 audit lieu, fils de François, cultivateur, et de Jeanne Métayer. 7) Georges, né le 19 août 1883 à Saint-Gaudent et mort le même jour audit lieu. 8) Pierre Eugène Georges, né le 19 octobre 1884 à Saint-Gaudent, qui y était cultivateur lorsqu'il fut inscrit dans les registres matricule de la Vienne, sous le numéro 553, classe 1904. Il fut incorporé au 25e régiment de dragons le 10 octobre 1905, et de soldat de 2e classe, il fut nommé brigadier le 19 septembre 1906. Il fut envoyé dans la disponibilité le 12 octobre 1907, avec certificat de bonne conduite accordé. Il se rengagea pour trois ans le 15 mars 1909 à la sous-intendance militaire de Poitiers pour le 8e régiment des hussards, et arriva au corps le lendemain en qualité d'hussard de 2e classe. Brigadier le 6 janvier 1910, puis brigadier fourrier le 21 juillet 1911, il fut nommé gendarme à cheval à la 9e légion de gendarmerie le 6 février 1912 et pris son poste le 6 mars suivant.  À sa demande, il occupa pendant 35 jours consécutifs, du 20 avril au 25 mai 1917, un des postes fixes de Pontavert où il subit presque sans abri de nombreux bombardements par obus de gros calibres, dont trois par obus au gaz. Gendarme à pied le 1er avril 1920, il reçu par décret du 23 octobre 1927, la croix de guerre avec 2 étoiles en bronze la médaille commémorative de la Grande Guerre, la médaille de la victoire, et la médaille militaire. Il fut gradé sous-officier de carrière le 1er avril 1928, puis fut autorisé à se retirer dans ses foyers en attendant la liquidation de sa pension de retraite d'ancienneté, en date du 11 mai 1931. Il se retira au n°117 rue de Marat, Tours, le 17 juillet 1931.
Veuf, il se remaria, le 6 novembre 1891, à Saint-Gaudent, à Marie-Eugénie Moreau, couturière, fille de Louis, cultivateur, et de Marie Poirault. De cette union, ils eurent : 9) Estelle Adrienne, née le 19 novembre 1892 à Civray, qui mourut le 26 dudit mois audit lieu. 10) un enfant né sans vie le 8 mars 1895 à Civray.
§ VII.
2. — SABLEAU (Antoine), fils probable de François (1er degré, § Ier.), né vers 1636, fut inhumé le 13 mars 1708 à Saint-Gaudent, en présence de de Jacques et de Jeanne Sableau, ses enfants. Il fut l'époux de Magdeleine Robin, dont il eut au moins : 1) Jacques, qui suit. 2) Jeanne, qui épousa 1) le 18 juillet 1689, à Lizant, Jean Bonnin, puis, rendue veuve, 2) le 4 juillet 1708, à Saint-Gaudent, Jean Granier, veuf. 3) Jean, baptisé le 21 octobre 1674 à Saint-Gaudent et inhumé le 12 novembre suivant au même lieu. 4) Louis, baptisé le 11 janvier 1680 à Saint-Gaudent.
3. — SABLEAU (Jacques), du village de Cornac, qui épousa, le 2 juillet 1684, à Saint-Gaudent, Catherine Delage, fille de feu Jérôme et de Parrette Gouriaud, en présence de son père et de Jacques Sableau, son cousin. De leur union, ils eurent : 1) Jeanne, baptisée le 21 octobre 1689 à Saint-Gaudent, qui fut inhumée le 6 décembre 1703 audit lieu. 2) Marie, baptisée le 4 janvier 1694 à Lizant.
Veuf, il se remaria, le 4 février 1704, à Saint-Gaudent, à Jeanne Coudreau, veuve de Louis Pingaud, née vers 1666, qui y fut inhumé le 26 janvier 1716 qui lui donna : 3) Jean, inhumé le 27 juillet 1706 à Saint-Gaudent. 4) Louis, baptisé le 10 février 1708 à Saint-Gaudent.
En troisièmes noces, il épousa, le 16 septembre 1716, à Saint-Gaudent, Marguerite Picard, veuve de Genouillé, née vers 1667, qui y fut également inhumé peu après le 18 janvier 1717. Veuf pour la quatrième fois, il épousa, le 5 septembre 1722, à Lizant, Marguerite Joussaume.
§ VIII.
2. — SABLEAU (François), laboureur à Cornac, fils de François (1er degré, § Ier.), du village de Cornac, naquit vers 1644 et fut inhumé le 10 janvier 1694, à Saint-Gaudent, en présence de Jacques Robin et d'Emery Rivière, son neveu. Il avait épousé Françoise Gargouil, dont il eut : 1) Marie, baptisée le 21 février 1678 à Saint-Gaudent et inhumé le 22 février 1679 audit lieu. 2) François, baptisé le 5 janvier 1680 à Saint-Gaudent, qui fut inhumé le 24 juin suivant au même lieu.
Rendu veuf le 13 janvier 1680, il épousa, en secondes noces, le 25 septembre 1680, à Saint-Gaudent, Jeanne Sauvin, fille de Jacques et de Jeanne Jacob, en présence de Jacques Sableau, d'Emery et de Louis Ingrand, parents et amis, dont il eut : 3) Marie, baptisée le 5 septembre 1686 à Saint-Gaudent. 4) Jeanne, baptisée le 19 novembre 1690 à Saint-Gaudent.