jeudi 13 juin 2013

BUCHEY

Originaire de Normandie, une branche de cette famille vint s'établir à Savigné, au début du XVIIIe siècle, puis à Angoulême (Charente).



§ Ier. branche de Loing

1. — Buchey (Adrien), sieur de Longchamps, inhumé le 28 novembre 1698 à Notre-Dame-du-Hamel (Eure), avait épousé, le 13 février 1662, à Montalembert (Deux-Sèvres), Élisabeth Guyot, née vers 1639. Elle fut inhumée à Notre-Dame-du-Hamel, étant veuve d'Élie de Bellemore, écuyer, sieur de Honlaville. De leur union, naquirent au moins :
  1. Nicolas, qui suit ;
  2. Jean, sieur de la Mesangère, né vers 1672 et inhumé le 4 décembre 1717 à Notre-Dame-du-Hamel, avait épousé, le 3 mars 1710, au même lieu, Hélène de Pierre, laissant :
    1. François Jean, baptisé le 9 janvier 1713 à Notre-Dame-du-Hamel ;
    2. Anne Antoinette, baptisée le 12 juillet 1715 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  3. Élisabeth, baptisée le 25 octobre 1675 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  4. Adrien, rapporté en § II. ;
2. — Buchey (Nicolas), sieur de Loing (Savigné), greffier à la maréchaussée de Civray, et marchand à Savigné, né vers 1665, vint d'établir à Savigné au début du XVIIIe siècle. Il y épousa, le 6 juin 1700, Marie Blanchard, fille de Pierre et d'Anne Granier, et fut inhumé dans l'église de Saint-Romain le 28 octobre 1730, Marie Blanchard ayant été inhumée le 29 avril 1745 à la Chapelle-Bâton, ayant eu :
  1. Marie-Anne, baptisée le 9 mai 1702 à Savigné et inhumée le 20 octobre suivant au même lieu ;
  2. Jean Nicolas, baptisé le 28 août 1703 à Savigné, mourut par l'accident provoqué par son frère cadet Adrien, le 24 juillet 1738 à Loing, et fut inhumé le lendemain (voir Le Fraticide de Savigné) ;
  3. Marie-Anne, baptisée le 3 décembre 1704 à Savigné, épousa, par contrat du 26 octobre 1726, devant Pasquet, notaire à Civray, Louis Guyot, sieur des Plantes, avec lequel elle aura au moins 3 enfants, nés à Pliboux. Elle était veuve le 15 juillet 1730, date de la curatelle de ses enfants mineurs. Elle épousa, en secondes noces, le 16 février 1733 à Saint-Romain, Jean Dalençon, sieur du Pérat, fils de Sébastien Dalençon, juge à Nanteuil-en-Vallée (Charente), avec qui elle eut au moins 2 autres enfants ;
  4. Pierre, baptisé le 31 janvier 1706 à Savigné et inhumé le 4 octobre 1758 à Civray, était curé d'Alloue (Charente) en 1738, puis de Champniers ;
  5. Antoine, baptisé le 20 février 1707 à Savigné, fut inhumé le 18 décembre 1732 au même lieu ;
  6. Marie-Jeanne, baptisée le 13 mars 1708 à Savigné, fut inhumée le 14 janvier 1711 au même lieu ;
  7. Jacques, baptisé le 10 décembre 1709 à Savigné, fut inhumé le 5 janvier 1710 au même lieu ;
  8. Gabriel, procureur au siège royal de Civray, baptisé le 10 décembre 1709 à Savigné et inhumé le 26 novembre 1751 à Civray, avait épousé, le 20 juin 1740, à Chef-Boutonne (Deux-Sèvres), Marie Pélerin, née vers 1716 et inhumée le 14 avril 1790 à Civray, fille d'Henry César, chirurgien, et de Renée Foucault, cérémonie célébrée par son frère Pierre, alors  vicaire d'Alloue. De leur mariage, ils eurent :
    1. Marie-Henrie, baptisée le 26 juin 1741 à Civray et décédée le 20 novembre 1804 au même lieu, avait épousé Jacques Pierre Pontenier, procureur au siège royal de Civray, fils de Jean-Baptiste et de Marie Bonnet (voir l'article PONTENIER) ;
    2. Charles Gabriel, baptisé le 10 mars 1744 à Civray ;
    3. Suzanne Charlotte, baptisée le 14 avril 1745 à Civray et inhumé le 31 janvier 1768 au même lieu ;
    4. Jean-Charles Gabriel, prêtre, baptisé le 8 février 1748 à Civray et décédé le 2 juillet 1808 à Loing ;
    5. Marie-Anne Christine Louise, baptisée le 28 avril 1749 à Civray ;
    6. Marie-Julie, baptisée le 16 novembre 1750 à Savigné et décédée le 9 mars 1818 à Charras (Charente), avait épousé, le 8 janvier 1777, à Civray, François Poitevin, sieur de Beaupré, bourgeois, inhumé le 26 janvier 1789 à Saint-Genis-d'Hiersac (Charente) ;
    7. Pierre, baptisé le 14 mars 1752 à Civray ;
  9. Nicolas, qui suit ;
  10. Adrien, dit Longchamps, notaire royal, baptisé le 20 octobre 1712 à Savigné, fait ses preuves comme clerc chez Louis Motheau, procureur, puis chez Pierre Michellet, notaire, tous deux sur Civray, puis au présidial de Poitiers pendant plusieurs années. Il reçoit enfin la charge et l’office de notaire royal au siège royal de Civray le 18 mars 1738. Responsable de la mort de son frère Jean-Nicolas, survenue le 24 juillet 1738, il reçut des lettres de rémission en date d'octobre 1738. Après une période relativement obscure, il épousa, le 27 janvier 1754 à Savigné, Jeanne Lucquiaud, baptisé le 2 février 1725 à Savigné, fille d'Antoine et de Jeanne Dupuis. Adrien fut inhumé le 25 septembre 1761 à Savigné, ayant eu :eu :
    1. François, baptisé le 19 avril 1747 à la Chapelle-Bâton ;
    2. Pierre Thomas, baptisé le 22 décembre 1754 à Savigné, présent à l'inhumation de son grand-père Antoine Lucquiaud, le 1 septembre 1772 à Savigné ;
    3. Marie-Anne Henriette, baptisée le 23 décembre 1755 à Savigné, épousa, le 20 septembre 1784, au même lieu, François Marchive, notaire et procureur au siège de Ruffec (Charente) ;
    4. Françoise Catherine, baptisée le 10 mars 1757 à Savigné et inhumée le 31 janvier 1764 au même lieu ;
    5. Pierre Nicolas, baptisé le 29 juillet 1758 à Savigné et inhumé le 26 septembre 1763 au même lieu ;
    6. Jean-Baptiste Henri, baptisé le 18 juin 1759 à Savigné ;
    7. André, baptisé le 3 juillet 1760 à Savigné et mourut chez sa nourrice, à la Chapelle-Bâton, où il fut inhumé le 11 octobre 1760 ;
  11. Jean, baptisé le 19 novembre 1715 à Savigné ;
  12. François Gabriel, baptisé le 8 août 1717 à Genouillé ;
3. — Buchey (Nicolas), baptisé le 8 septembre 1711 à Savigné, était garçon orfèvre en résidence au bourg de la dite paroisse lors du drame de 1738. Il s'installa par la suite à Angoulême, où il épousa, le 9 février 1739, paroisse Sainte-André, Marie Biscuit, née vers 1720. Ses fils et gendres occupaient des fonctions importantes, et bon nombre d’entre eux se retrouvaient dans la loge maçonnique de l’époque, l’Unité des coeurs, créée en décembre 1760 : ainsi, en 1778, le tableau de cette loge comprenait Clavaud l’aîné, alors négociant, Poitevin de Beaupré, bourgeois, Sazerac des Roches, négociant (père des soeurs Sazerac) ainsi que Pierre Buchey le cadet, orfèvre. Cette loge fut dissoute à la Révolution. De son mariage, Nicolas eut :
  1. Marie-Magdeleine, baptisée le 22 février 1740 à Saint-André d'Angoulême, épousa, le 24 novembre 1761, à Saint-Jean d'Angoulême, Pierre Loreau, avocat en la cour ;
  2. Marie-Julie, baptisée le 19 avril 1741 à Saint-André d'Angoulême ;
  3. Pierre, qui suit ;
  4. Anne, baptisée le 9 octobre 1745 à Saint-André d'Angoulême ;
  5. Marie, baptisée le 23 janvier 1747 à Saint-André d'Angoulême. Elle épousa, le 23 avril 1769, au même lieu, Jean Clavaud, négociant, consul de la juridiction consulaire ;
  6. Marie-Madeleine, baptisée le 23 septembre 1748 à Saint-André d'Angoulême ;
  7. Louis, baptisé le 12 avril 1751 à Saint-André d'Angoulême ;
  8. Jeanne, baptisée le 27 août 1752 à Saint-André d'Angoulême, épousa, le 3 juin 1771, au même lieu, Louis David, notaire et procureur à Montbron (Charente) ;
  9. Pierre II, marchand orfèvre et bijoutier, baptisé le 7 mai 1754 à Saint-André d'Angoulême, épousa 1°) le 14 novembre 1780, à l'Houmeau d'Angoulême, Marie Sarezac, née vers 1763 et inhumée le 11 octobre 1791 à Saint-André d'Angoulême, puis 2°) le 2 fructidor de l'an IX à Angoulême, Victoire Sire, qui se disait originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon mais en réalité née à Saint-Servant (56) vers 1779. De ses unions, naquirent :
    1. Pierre Charles, baptisé le 17 août 1781 à Saint-André d'Angoulême ;
    2. Jean-Baptiste, baptisé le 5 septembre 1782 à Saint-André d'Angoulême, mourut le 12 novembre 1849 à Philadelphie. Il avait épousé, en août 1804, Fanny Robin, baptisée le 15 avril 1785 à Philadelphie et morte au même lieu le 28 février 1809, puis, en septembre 1815, Marie-Athénaïde Lefebvre, née le 11 novembre 1800 à Port-aux-Princes et décédée le 14 juillet 1834 à Philadelphie ;
    3. Eugène Pierre, du second lit, né le 12 février 1797 à New-York et décédé le 19 janvier 1848 à Paris-2e ;
    4. Charlotte Virginie, née le 15 germinal de l'an IX à Angoulême et décédée le 30 avril 1846 à Paris-12e, épouse de Lelong Charles Désiré ;
    5. Pierre André Jules, né le 12 septembre 1811 à Paris-6e et mort étudiant en droit le 15 juillet 1832  à Courtry (Seine-et-Marne) ;
  10. Pierre III, pharmacien, baptisé le 9 novembre 1756 à Saint-André d'Angoulême, épousa, le 10 février 1778, à L'Houmeau d'Angoulême, Marie-Jacquette Sarezac, dont il eut :
    1. Charlotte Amélie, baptisée le 18 février 1779 à Saint-André d'Angoulême ;
    2. Marie, baptisée le 29 juillet 1780 à Saint-André d'Angoulême ;
    3. autre Marie, baptisée le 19 avril 1789 à Angoulême, épousa, le 3 mars 1824, au même lieu, François Martin, commis négociant, né le 11 floréal de l'an IX à Angoulême. Leurs enfants prendront le patronyme de Martin-Buchey, l'un de leur fils ayant été le père de Pierre Marie Jules Martin-Buchey, auteur de La géographie historique et communale de la Charente, ouvrage de trois volumes qu'il a écrit pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage couvre l'histoire et la géographie de la totalité des 426 communes de la Charente d'alors, avec une introduction sur l'histoire et la géographie du département ;
4. — Buchey (Pierre), baptisé le 4 juin 1744 à Saint-André d'Angoulême, fut apothicaire : il acheta la pharmacie de la veuve de M. Gorry en 1778 à Poitiers, que feu son mari avait eu le soin de prendre comme adjoint avant sa mort. Il fut nommé par l’administration fournisseur des pauvres, le 28 mai de cette même année. Il s’agissait d’une place assez convoitée, qui donnait lieu à de nombreux avantages. Pierre Buchey avait épousé, le 9 janvier 1769, à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, Claire Radégonde Segris, née vers 1751 et inhumée le 22 juin 1787 à Saint-Didier de Poitiers, fille du marchand Jean Segris. En l’an II, Buchey, connu pour ses opinions royalistes, céda sa place à un révolutionnaire, pendant la Terreur, mais la reprend en l’an V. A sa mort, survenu le 6 pluviôse de l'an XIII à Poitiers, son fils François Victor lui succéda à sa charge. De son mariage, il avait eu :
  1. Jean-Pierre, baptisé le 24 décembre 1769 à Saint-Didier de Poitiers ;
  2. autre Jean-Pierre, qui suit ;
  3. François-Victor, baptisé le 16 janvier 1775 à Saint-André de Poitiers, pharmacien, reprit la charge de son père en l'an XIII et mourut au même lieu le 21 août 1840. Il avait épousé 1°) le 12 février 1806, à Poitiers, Magdeleine Radégonde Prieur, baptisée le 11 novembre 1780 à Poitiers et décédée le 30 novembre 1810 au même lieu, puis 2°) le 22 janvier 1812, à Poitiers, Marie-Ursule Gennet, baptisée le 5 juillet 1790 à Saint-Porchaire de Poitiers et décédée le 12 janvier 1864 au même lieu. De ses unions, il eut :
    1. Victoire Radégonde, née du premier lit le 1er décembre 1806 à Poitiers, épousa Jean-Baptiste Adolphe Lacroix ;
    2. Adélaïde Alodie, née le 9 juillet 1808 à Poitiers et morte le 6 octobre 1810 au même lieu ;
    3. Victor Léopold, né du second lit le 14 octobre 1812 à Poitiers et décédé le 8 novembre suivant ;
    4. Alodie Victorine, née le 20 décembre 1813 à Poitiers et décédée 26 janvier 1864 à Paris-1er, à Charles Ferdinand Devaureix, contrôleur au crédit industriel ;
    5. Marie Féline, née le 20 août 1818 à Poitiers ;
    6. Virginie Ernestine, née le 20 août 1818 à Poitiers ;
  4. Marie-Thérèse, baptisée le 28 décembre 1775 à Saint-Didier de Poitiers ;
  5. Anne Rosalie, baptisée le 17 mars 1777 à Saint-Didier de Poitiers, épousa, le 22 décembre 1813, en la même ville, Pierre Victor Mousset de Chabanne, marchand, né vers 1784 ;
  6. Claire Julie, baptisée le 10 juin 1778 à Saint-Didier de Poitiers ;
  7. autre Claire Julie, baptisée le 2 juillet 1780 à Saint-Didier de Poitiers et décédée le 11 avril 1852 à Nouaillé-Maupertuis, épousa, le 27 nivôse de l'an XII, à Poitiers, Jacques Audinet, propriétaire et juge de paix du canton de la Villedieu, puis percepteur, baptisé le 5 février 1772 à Nouaillé-Maupertuis et décédé le 26 septembre 1846 au même lieu ;
  8. Joseph Sincère, baptisé le 17 janvier 1784 à Saint-Didier de Poitiers et inhumé le 23 mars 1788 en la même paroisse ;
5. — Buchey (Jean-Pierre), baptisé le 15 janvier 1774 à Saint-Didier de Poitiers, fut bijoutier à Paris, où il décéda le 19 mai 1853. Il avait épousé Marguerite Sophie Bertrand, née vers 1781 et décédée le 13 septembre 1840 à Paris, dont il eut :
  1. Pierre André, né vers 1804 ;
  2. Auguste, qui suit ;
6. — Buchet (Augustin), né vers 1806, fut l'époux de Marie Melchior Morvanchet, née vers 1814, dont il eut au moins :
  1. Jeanne Marie-Louise, née le 7 mai 1844 à Paris-4e, épousa, le 4 mai 1868, à Paris-1er, Alfred Antoine, employé des Postes, né le 5 juillet 1837 à Paris-12e ;

§ II. branches des Nöes

2. — Buchey (Adrien), sieur des Nöes, né vers 1680, fut inhumé le 22 mai 1726 à Notre-Dame-du-Hamel. Il avait épousé Françoise Morin, dont il eut :

  1. Élisabeth, baptisée le 13 avril 1701 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  2. Louis Georges, qui suit ;
  3. Catherine, baptisée le 23 avril 1712 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  4. Hélène, baptisée le 23 avril 1712 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  5. Alexandre, baptisé le 1er juin 1713 à Notre-Dame-du-Hamel ;
3. — Buchey (Louis Georges), sieur des Nöes, vicomte de Montreuil, fut baptisé le 23 avril 1705 à Notre-Dame-du-Hamel. Il fut premier assesseur au bailliage de Notre-Dame-du-Hamel en 1734, puis lieutenant particulier civil et criminel au bailliage de Montreuil et Bernay en 1770. Il était qualifié de vicomte de Montreuil lorsqu'il épousa, le 23 février 1734, à Notre-Dame-du-Hamel, Marie-Jeanne Froger, dont il eut :
  1. Adrien Georges, qui suit ;
  2. Marie-Françoise, baptisée le 19 avril 1737 à Notre-Dame-du-Hamel, épousa, le 26 février 1770, à la Trinité-Mesnil-Josselin, Nicolas Hamel, garde du duc d'Harcourt, baptisé le 29 septembre 1735 et inhumé le 14 octobre 1812 au même lieu ;
  3. Anne Marguerite, baptisée le 1er avril 1738 à Notre-Dame-du-Hamel ;
  4. Louis François, garde du roi en 1766 et 1770 ;
  5. François, officier chez M. le duc d'Orléans en 1766 ;
4. — Buchey-Desnöes (Adrien Georges), baptisé le 22 février 1736 à Notre-Dame-du-Hamel, fut avocat au parlement de Paris et épousa, le 10 février 1766, à Sainte-Croix de Bernay, Marie-Anne Droulin, née vers 1745 à Montreuil-l'Argillé. Il siégea dans la majorité de l'Assemblée constituante, comme député du tiers-état (27 mars 1789) pour le bailliage d'Evreux. Après la session, Buchey-Desnoës fut élu premier haut juré de l'Eure (4 septembre 1791). Il entra ensuite dans la magistrature, et on le retrouve, le 25 mars 1811, conseiller à la Cour impériale de Rouen. Il conserva cette fonction sous la Restauration, puis passa conseiller honoraire et mourut le 23 octobre 1821 à Rouen (source Assemblée Nationale).


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