SALLIARD
1. — SALLIARD (Benoist), procureur et notaire du comté de Lyon en 1690, puis lieutenant de Genay en 1691, et son épouse, Jeanne Perrin, fille d'André, bourgeois, et de Philippe Barlet, étaient décédés avant le mariage de leur fils : 1) Marianne, baptisée le 13 juin 1690 à Genay. 2) Alexandre, baptisé le 19 septembre 1691 à Genay et mort le 20 octobre suivant. 3) Hugues, qui suit.
2. — SALLIARD (Hugues), directeur de la monnaie de Poitiers, puis directeur et trésorier de la monnaie, baptisé le naquit le 6 septembre 1693, fut baptisé le 9 suivant à Genay, et fut inhumé le 10 novembre 1775 dans le grand cimetière de Notre-Dame-la-Chandelière de Poitiers. Il avait épousé, le 18 novembre 1722, à Notre-Dame-la-Chandelière de Poitiers, Marie-Thérèse Hallou, fille de François, sieur de la Beauce, et de Marie-Anne Nivard, en présence, notamment, de son oncle Gaspard Perrin, directeur de la monnaie. De leur union, ils eurent : 1) Marie Thérèse, née vers 1724 et inhumée le 15 mars 1738 à Saint-Porchaire de Poitiers. 2) Marie Julie, baptisée le 8 avril 1725 à Saint-Porchaire de Poitiers et décédée célibataire le 2 nivôse de l'an XIV en la même ville. 3) Hugues, qui suit. 4) Jean-Jacques, baptisé le 3 juin 1731 à Saint-Porchaire de Poitiers.
3. — SALLIARD (Hugues), directeur et trésorier de la monnaie de Poitiers et conseiller du roi en cette même ville, naquit vers 1729 et épousa, le 29 septembre 1760, à Saint-Gaudent, Suzanne Dupas, fille de Jacques, docteur en médecine, sieur de Chaumillon, et de Suzanne Geneviève Bertrand. Il habitait, avec sa femme, au lieu de Saint-Bonnet, commune de Saint-Gaudent, en 1798, et mourut le 8 janvier 1817, à l'âge de 88 ans, dans sa maison, rue des Égousts, paroisse Saint-Pierre à Poitiers, ayant eu : 1) Suzanne Marie, baptisée le 20 août 1761 à Saint-Porchaire de Poitiers, mourut le 23 janvier 1822 dans sa maison sise rue de la Celle, n°18, paroisse de Saint-Pierre, en la même ville. 2) Jacques Hugues Louis, baptisé le 4 août 1763 à Saint-Porchaire de Poitiers. 3) Jean-Baptiste, qui suit. 4) Benjamin Claude, baptisé le 22 février 1766 à Poitiers. 5) Catherine Rose, baptisée le 30 mars 1768 à Saint-Porchaire de Poitiers et décédée le 27 mars 1839 à Roche, commune de Cloué, avait épousé, le 11 fructidor de l'an VI (29 septembre 1798) à Saint-Gaudent, Louis Marie Barrot, chirurgien et officier de santé à Charroux, né le 14 mars 1772 à Gençay, fils de Pierre, officier de santé, et de Geneviève Adelaïde Chinteau. 6) Radégonde Jeanne, baptisée le 7 juillet 1769 à Saint-Porchaire de Poitiers et décédée le 1er juillet 1842 dans sa maison, située rue Saint-Jean dans cette même ville.
4. — SALLIARD (Jean-Baptiste), baptisé le 25 juillet 1764 à Saint-Porchaire de Poitiers, décéda le 29 décembre 1828 à Saint-Gaudent, ayant épousé le 19 novembre 1806, à Poitiers, Henriette Marie Charlotte Debelcastel, fille de Jean-Baptiste et d'Henriette Catherine de Jousserant de Lairé.
Veuf, il se remaria, le 27 mars 1811 à Saint-Gaudent, à Marie-Anne Lelong, fille de Jean-François, procureur à Civray, et de Marie Gabrielle Élisabeth Bricault, veuve de Charles Jean Marie Rivaud.
Enfin, en troisièmes noces, il épousa, le 12 juillet 1813 à Chassiecq (Charente), Anne Julienne Col, fille d'Étienne, commissaire du gouvernement, et d'Anne Jolly, dont il eut : 1) Anne Marie Louise Charlotte, née le 6 mai 1814 à Saint-Gaudent, mourut le 22 janvier 1871, en l'établissement des dames hospitalières, rue du Pont-Neuf, à Poitiers. 2) Louis Antoine Gustave, né le 20 janvier 1816 à Saint-Gaudent et mort le 21 juin 1882 à Saint-Pierre-d'Exideuil. 3) Eugène, qui suit. 4) Étienne Frédéric, rapporté en § II.
5. — SALLIARD (Eugène), propriétaire, naquit le 11 juillet 1818 à Saint-Gaudent et mourut le 11 mars 1882, dans sa propriété de Loing, commune de Savigné. Il avait épousé, le 21 janvier 1857, à Civray, Françoise Anaïs Pontenier, fille de Pierre Athénaïs et de Françoise Adeline Guillemot. De leur union, naquit : 1) Marthe Françoise Eugénie, née le 13 décembre 1858 à Civray, épousa, le 4 juin 1882 à Savigné, Célestin Pierre Mathias Tralboux, futur maire de Savigné et conseiller général de la Vienne, fils de Louis et de Marie Poupart[4], et mourut le 11 avril 1886 audit lieu.
5. — SALLIARD (Étienne Frédéric), fils de Jean-Baptiste et d'Anne Julienne Col (4ème degré, § Ier.), naquit le 6 novembre 1828 à Saint-Gaudent et décéda le 14 septembre 1899 à Saint-Pierre-d'Exideuil. Il fut l'époux de Marguerite Adélaïde Sidonie Delage-Montanceix, dont il eut : 1) Jean-Baptiste Adolphe Frédéric, qui suit. 2) François Étienne, rapporté en § III.
6. — SALLIARD (Jean-Baptiste Adolphe Frédéric), naquit le 31 août 1864 à Limoges. Il était licencié en droit lorsqu'il épousa, le 5 juin 1889, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Marie Augustine Berthe Imbert, fille de Louis Auguste et de Marie Chaléroux[5]. Il habita le château de Lairé, à Saint-Pierre-d'Exideuil et devint conseiller municipal de Blanzay à partir de 1896, puis en fut le maire dès 1904 jusqu'en mai 1935. Ce fut la longévité de ce mandat qui lui valut la nomination du Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 août 1935. De son union, il eut : 1) Jean-Baptiste Auguste Frédéric, né le 30 mars 1880 à Saint-Pierre-d'Exideuil. 2) Marie Berthe Sidonie Anne, née le 25 décembre 1892 à Saint-Pierre-d'Exideuil, épousa, le 30 janvier 1923, audit lieu, Bernard Marie Henri Paul Giraudet de Boudemange. 3) Louise Hélène Marie Geneviève, née le 10 juillet 1897 à Saint-Pierre-d'Exideuil, épousa, le 27 août 1924, à Saint-Pierre-d'Exideuil, Yvan Marie Jules Paul Giraudet de Boudemange.
6. — SALLIARD (François Étienne), fils d'Étienne Frédéric et de Marguerite Adélaïde Sidonie Delage-Montaceix (5ème degré, § II.), naquit le 22 octobre 1866 à Civray et mourut le 13 novembre 1954 à Poitiers. Propriétaire au château de l'Étang, commune de Saint-Pierre-d'Exideuil, il avait épousé 1°) le 19 avril 1892, à la Forêt-sur-Sèvre (Deux-Sèvres), Lucie Marie Eugénie Bouthet du Rivaud, fille d'Édouard, docteur en médecine, et d'Eugénie Marie Bernard, puis, veuf, 2°) le 5 novembre 1896, à Versailles, Marie-Hélène Joleaud des Forges, fille de Ferdinand Philippe, colonel et chevalier de la Légion d'Honneur, et de Louise Julie Frissard. De ses deux unions, il eut : 1) Jean, du premier lit, qui suit. 2) Frédérique Louise Jeanne, du second lit, , née le 7 mars 1898 à Asnois et morte le 25 avril 1979 à Boulogne-Billancourt, avait épousé, le 3 janvier 1922, à Vouillé, Marie Henri René Paul Tabuteau des Forges. 3) Ferdinand Philippe Frédéric, né le 1er septembre 1900 à Asnois, épousa, le 22 juillet 1930, à Paris-9e, Marthe Marie Alice Élisabeth Plique. 4) Adolphe Pierre, né le 23 octobre 1902 à Asnois et décédé le 5 mars 1981 à Ruffec, épousa, le 18 avril 1941, à Bondy, Geneviève Brunel. 5) Jeanne Marguerite Marie, née le 16 août 1905 à Asnois, épousa, le 20 septembre 1926, Jean Gaymard.
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Jean
Salliard
du Rivault |
7. — SALLIARD du RIVAULT (Jean), naquit le 29 août 1893 à Saint-Gaudent et fut adopté par l'une de ses tantes maternelles en 1900. Après des études à l'école Saint-Joseph, il suivit des cours de droit à la Faculté de Poitiers, où il obtint son diplôme de docteur en droit. Par la suite, il épousa, le 6 avril 1920, Marguerite Savary de Beauregard, fille du Comte Charles Savary de Beauregard et de son épouse Isabelle de Brizavac. Inscrit comme avocat au barreau de Poitiers, il n'exerça pas, s'occupant avant tout de son exploitation à la Forêt-sur-Sèvre; dont il fut élu conseiller municipal le 30 novembre 1919, puis maire le 10 décembre suivant. En 1920 et ce jusqu'en 1937, il fut conseiller d'arrondissement, puis il fut élu, en 1936, conseiller général du canton de Cerizay. Pendant l'occupation, il assura entre autres fonctions celles de syndic de la corporation paysanne, et membre du conseil département des Deux-Sèvres. A la libération, il fut démis de ses fonctions de maire, et bien qu'élu par le conseil municipal à trois reprises par la suite (alors qu'il était inéligible , il refusa d'exercer tout mandat tant que le comité départemental de Libération n'aura pas statué sur son sort. Il retrouva ses fonctions de maire en 1947. En 1951, il se présenta aux élections législatives dans les Deux-Sèvres : il fut élu à la tête d'une liste d'union des Indépendants, des Paysans et des Républicains Nationaux. N'intervenant pas dans les débats, son activité étant réduite à des commissions, il s'investit dans la politique locale et fut élu, en 1955, président du Conseil général des Deux-Sèvres. L'année suivante, il fut réélu pour un deuxième mandat de député, puis pour un troisième en 1958, mandat qu'il poursuivit jusqu'en 1962, date à laquelle il se retira des affaires politiques, tant au niveau national que sur le plan local (Source : site de l'assemblée nationale).
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