jeudi 31 décembre 2015

COUTEAUX

1. — COUTAUD (François), fut l'époux de Marie N., dont il eut : 1) Louis, qui suit.
2. — COUTAUD (Louis), marchand, né vers 1695, épousa, le 26 novembre 1725, à Joussé, Marie Biraud, fille de Noël et de Louise Godineau. De leur union, ils eurent : 1) Marie Pierre, fourbisseur, baptisé le 7 juin 1728 à Joussé, qui épousa, par contrat du 24 novembre 1754, devant René Charaudeau, notaire à Poitiers, et par cérémonie du lendemain à Saint-Didier de la dite ville, Jeanne Seguy, fille de Louis et de Marguerite Pouyollon, de la paroisse de Saint-Martial de Montmorillon. De leur union, ils eurent : a) Marie-Magdeleine, baptisée le 29 août 1755 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. b) Modeste Jeanne, baptisé le 24 juin 1756 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, qui épousa, le 26 février 1781, à Château-Garnier, Charles Pascault, fils de feu Moïse et de Jeanne Tribot. Elle y fut inhumée le 7 novembre 1782. c) Marie-Magdeleine, baptisée le 23 juillet 1759 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. d) Catherine, baptisée le 30 décembre 1760 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers. e) Pierre Joseph, baptisé le 14 décembre 1761 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers et inhumé le 1er septembre 1767 audit lieu. f) autre Jeanne Modeste, baptisée le 10 mars 1765 à Notre-Dame-la-Petite de Poitiers, qui épousa, le 21 août 1786, à Château-Garnier, Pierre Collasson-Labrande, fils de Pierre et de feue Louise Ardouin. Veuve, elle se remaria, le 20 prairial de l'an III, à Joussé, Charles Savin, marchand, fils de Pierre, aussi marchand, et de Marie-Anne Bertrand. 2) Paul, qui suit. 3) Marie, baptisée le 22 janvier 1730 à Joussé, qui fut inhumé le 4 septembre 1737 de Saint-Didier de Poitiers. 4) Joachim, baptisé le 23 février 1733 à Joussé. 5) Marie-Jeanne, baptisée le 30 décembre 1735 à Joussé.
Veuf, il se remaria, le 9 février 1746, à Joussé, Marie Chauvineau, veuve de Charles Devin, et fut inhumé le 26 décembre 1771 à Saint-Martin-l'Ars, ayant eu : 6) Jeanne, baptisée le 3 octobre 1746 à Joussé. 7) Marie, sa jumelle, baptisée ledit jour audit lieu. 8) Louis, rapporté en § II. 9) Charlotte Magdeleine, née le 26 décembre 1752 à Saint-Martin-l'Ars, qui épousa, le 8 thermidor de l'an XI (27 juillet 1803), à Usson-du-Poitou, Jean-Louis Vallée, veuf de Marie Chaigneau, fils de feu Guy et de Marie-Anne Grangier.
3. — COUTAUD (Paul), né vers 1729, qui épousa, le 26 septembre 1763, à Payroux, Marie-Anne Ardouin, en présence de son père et de Joachim Biraud, son oncle. Il fut inhumé le 24 juillet 1782 audit lieu, ayant eu : 1) Paul Robert, fermier, baptisé le 26 octobre 1767 à Payroux, qui épousa, le 23 août 1786, à la Chapelle-Bâton, Julie Jeanne Thérèse Bourdier, fille de Jean et de feue Renée Béra. Il mourut le 6 messidor de l'an III (24 juin 1795) à Payroux, ayant eu : a) Julie, baptisée le 28 juin 1787 à la Chapelle-Bâton, qui épousa, le 16 février 1809, à Payroux, Jean-Benoît Argenton, propriétaire à Airoux, fils de feu Louis et de Marie-Suzanne Mauduit. b) Pierre, baptisé le 7 juin 1789 à la Chapelle-Bâton et inhumé le 25 novembre suivant à Saint-Romain. 2) un enfant ondoyé et inhumé le 3 novembre 1769 à Payroux.
§ II.
3. — COUTAUD (Louis), fils de Louis et de Marie Chauvineau (2e degré, § Ier.), arquebusier, baptisé le 10 juillet 1750 à Saint-Martin-l'Ars, y épousa, le 20 novembre 1782, Magdeleine Branthôme, fille de Sébastien et de Jeanne Lesire. De leur union, ils eurent : 1) Pierre, qui suit.
4. — COUTEAUX (Pierre), baptisé le 8 octobre 1783 à Saint-Martin-l'Ars, qui était propriétaire lorsqu'il y épousa, le 16 février 1808, Radégonde Cécile Branthôme, sa cousine germaine, fille de Pierre Sébastien et de Jeanne Radégonde Savin. De leur union, ils eurent : 1) Louis Alexandre, né le 18 décembre 1808 à Saint-Martin-l'Ars, qui mourut  célibataire le 19 janvier 1831 à Usson-du-Poitou. 2) Léon, qui suit.
5. — COUTEAUX (Léon), né le 27 février 1811 à Saint-Martin-l'Ars, qui épousa, le 16 août 1831, à Usson-du-Poitou, Marie-Louise Laetitia Pestre. Il mourut le 11 novembre 1888 à Usson-du-Poitou, ayant eu : 1) Léonide, licencié en droit, trésorier payeur général de la Vienne, né le 12 juillet 1833 à Usson-du-Poitou, épousa, le 27 avril 1859, à Poitiers, Marie-Émilie Branthôme, fille d'Alexandre Zacharie et de Marie-Thérèse Hermine Maury. Il mourut le 18 mai 1883 à Poitiers, ayant eu : a) Marie-Denise, née le 10 août 1862 à Poitiers, où elle épousa, le 15 octobre 1881, Louis Henri Salmon, conseiller de préfecture de la Vienne. b) Marie-Louise Léonie, née le 4 mai 1868 à Poitiers, qui y épousa, le 6 août 1887, Charles Alfred Ernest Périgois, sous-préfet à Saint-Jean-d'Angély, fils de Charles Édouard Ernest et d'Angèle Néraud. c) Marie-Octavie Suzanne, née le 29 décembre 1870 à Usson-du-Poitou, qui épousa, le 5 novembre 1890, à Poitiers, Guillaume Joseph Chêne, capitaine au 15e régiment de dragons. d) Lucie. 2) Étienne, né le 4 avril 1834 à Usson-du-Poitou et décédé le 13 dudit mois audit lieu. 3) Aristide, qui suit.
Aristide Couteaux
(1835-1906)
6. — COUTEAUX (Aristide), né le 17 décembre 1835 à Usson-du-Poitou, propriétaire foncier et publiciste, s'intéressa d'abord aux questions artistiques et publia en 1854, Aperçus généraux sur la peinture, et en 1854-1855, Opinions et paradoxes sur la peintureEngagé le 19 août 1870, il fit partie, durant le siège de Paris, de l'escadron Franchetti, et fut attaché à l'escorte des généraux Trochu et Ducrot, pendant toute la durée de la guerre. Dès sa démobilisation, il coopéra, dans l'entourage de Gambetta, de Spuller, de Jules Ferry, à une active propagande politique dirigée contre « l'ordre moral », soit dans les journaux de Paris, et notamment dans L'Estaffette de Jules Ferry, et La Petite République française alors dirigée par Gambetta, soit par des brochures qu'il signait « Jacquillou ». Il donna d'autre part des articles sur l'agriculture au Télégraphe, au Soir, à la Gazette du Village, à la Semaine agricole, organe officiel de la Société nationale d'encouragement à l'agriculture, et il tint, au Temps, après la mort de M. de Charleville, la rubrique « La vie à la campagne ». Parmi ses brochures de propagande, on peut citer : Les Traîtres (1875), réédité, pendant la période du 16 mai, par la Ligue d'instruction républicaine, à Paris, et qui fut saisie par ordre du parquet, ainsi que la Première et la Deuxième lettre d'un paysan (1877) ; Lettre aux paysans (1881) ; La Politique coloniale publiée par Le Temps (1885) ; Avant le vote, Les Mécontents, Carnot ou Boulanger (1889), trois pamphlets anti-boulangistes répandus dans le pays à 300.000 exemplaires ; enfin Les Ralliés, publiés par l'Association républicaine, alors présidée par Spuller (1893). Il entra au Sénat à la faveur du renouvellement du 4 janvier 1891, au premier tour de scrutin, par 376 voix sur 714 votants, et il retrouva son siège au renouvellement du 28 janvier 1900, au troisième tour, par 387 voix sur 704 votants. Inscrit aux groupes de la gauche démocratique et de l'Union républicaine, il appartint à diverses commissions spéciales. Auteur d'un rapport sur le projet de loi ouvrant un crédit pour les dépenses de l'exposition internationale de culture fruitière de Saint-Petersbourg (1894), il se fit entendre dans la discussion : du projet de loi portant fixation du tarif général des douanes (1891), du projet de loi ayant pour objet d'élever le droit de douane du blé et de ses dérivés, à l'importation (1894), du projet de loi adopté par la Chambre, concernant l'exportation et l'importation des blés et farines et la création de bons d'importation (1901), du projet et des propositions de loi sur le régime provisoire des blés et tendant à atteindre la spéculation (1901) ; et il développa une interpellation sur les résultats des conventions .de 1883 (1895). A partir de l'année 1902, ses apparitions au Sénat se firent de plus en plus rares, puis sa santé déclinant ne lui permit plus de suivre les débats. Il mourut, en cours de mandat, le 27 juin 1906, à Paris. Il était âgé de 71 ans. Le Président Antoine Dubost prononça son éloge funèbre à la séance du 29 juin : « Ecrivain original et pittoresque, dit-il, plein d'humour, longtemps connu sous le pseudonyme de « Jacquillou », il a exercé une influence heureuse et souvent décisive, sur l'âme populaire. L'un de ses livres : Chez les bêtes, fut couronné par l'Académie française. A la tribune du Sénat, il défendit ses idées avec une vigueur et une précision remarquables, et, en même temps, une argumentation puissante qui révélait un orateur de race. Messieurs, la vie de cet homme de bien fut utile au pays et à la République. » En plus des publications citées plus haut, Aristide Couteaux écrivit, sous son nom, quelques études politiques et économiques : Droit populaire et droit divin (1872), La Crise agricole (1885), Les Monopoles industriels (1888). — Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

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