samedi 20 janvier 2018

VIART (de)

1. — VIART de Lamyrault (Jacques), chevalier seigneur de Villette, originaire de la paroisse Saint-Bazile d'Estampes, fut l'époux de Françoise Petit, dont il eut : 1 )Louis André, qui suit.
N... Viart, Ecr
Sgr de Villette
Enseigne des
vaisseaux du Roi
2. — VIART de Lamyrault (Louis André), chevalier seigneur de Villette, lieutenant de frégate légère, né vers 1676, fut reçu d'office dans l'armorial général de France, généralité de la Rochelle. Il épousa, le 21 février 1704, à Usseau, François Céleste Charlotte Carré de Beaumont, fille de Jacques, chevalier seigneur de Beaumont et de la Mothe d'Usseau, et de Françoise Bellay. Il fut inhumé le 17 juin 1731 dans le choeur de l'église d'Usseau, ayant eu : 1) Louis, né vers 1704 et inhumé le 23 mars 1718 dans l'église d'Usseau. 2) Marie-Françoise, née vers 1704 et morte le 5 octobre 1743 à Usseau. 3) Jacques-Joseph, qui suit.
3. — VIART (Jacques-Joseph de), chevalier seigneur de la Mothe d'Usseau, des Mées, de Remilly, ds Clausures et d'autres lieux fut lieutenant au corps royal d'artillerie. Il naquit vers 1707 et épousa, le 9 février 1739, à Saint-Michel de Poitiers, Marie-Michèle Dutiers. Il fut inhumé le 30 octobre 1769 dans le choeur de l'église d'Usseau, à l'âge de 62 ans, ayant eu : 1) Henri Louis, qui suit. 2) Jean-Jacques François Catherine, baptisé le 5 août 1745 à Usseau, ancien page du roi à la Petite Écurie, était garde de la marine à Rochefort lorsqu'il épousa, le 22 juillet 1771, à Champdolent (Charente-Maritime), Marie-Henriette Nicolas de Voutron, fille de feu Abraham Philippe, écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, colonel d'infanterie, seigneur en partie de la terre et chatellenie de Voutron et autres lieux, et de Suzanne Pauline Michel de Lizardais. Officier dans l'Hectoril mourut le 16 juillet 1795 à Quiberon, ayant eu : a) Henri François Catherine, né le 21 janvier 1773 à Rochefort, élève de la marine, qui fut l'une des victimes de Quiberon, mort le 9 fructidor à Auray. Robert Ducluzeau lui rend hommage dans son livre "Un jeune homme poitevin dans la tourmente révolutionnaire".
4. — VIART (Henri Louis)né le 2 mars 1742 et baptisé le 5 suivant à Usseau, ancien page du roi en sa Petite Écurie, cornette réformée de Royal-Pologne cavalerie, épousa, le 8 janvier 1770, à Posay-le-Vieil, Irène Marguerite Robin, fille de François, chevalier seigneur de la Pertière, et de Thérèse Irène de Margeret, dont il eut : 1) François Henri, baptisé le 2 mars 1771 à Usseau et inhumé le 25 février 1773 audit lieu. 2) Catherine Julie Irène, baptisée le 6 juin 1771 à Usseau. 3) Charles Henri, baptisé le 12 novembre 1773 à Usseau, élève de la marine, qui fut l'une des victimes de Quiberon, mort le 9 fructidor à Auray. Il écrivit une lettre à sa mère, peu de temps avant sa mort : "Ma chère maman, je me flattais, lorsque je vous ai écrit ma dernière lettre, que je ne subirais qu'un temps de détention ; mais Dieu en a décidé autrement; il me demande la vie et je me soumets d'autant plus volontiers à ses décrets que je sais que Jésus-Christ est mort pour nous. Je remercie le Ciel de ce qu'il a bien voulu me donner une mère qui m'a élevé dans les principes de la vraie religion et qui n'avait pour but que de foire mon bonheur. Si je m'en suis écarté, ne croyez pas que l'incrédulité en fui le motif, c'était autant le respect humain que les mauvais exemples que j'avais sous les yeux ; mais le temps m'ayant ramené, j'espère beaucoup en la miséricorde de Dieu. C'est pourquoi je vous demande pardon de tous les mécontentements, les impatiences et les scandales que je vous ai occasionnés, a vous, ma chère maman, à mon cher papa, a ma chère sœur et à toutes les personnes qui me connaissent, comme je pardonne à mes ennemis ce qu'ils m'ont l'ail. Oui, je fais encore ma profession de foi, je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine. Adieu, ma chère maman, et vous, ma chère sœur. Je mourrais encore content, si j'avais le bonheur de vous serrer dans mes bras, en vous exprimant ma reconnaissance de voire tendresse. Mon cousin partage le môme sort et meurt dans les mêmes sentiments que moi. Adieu, encore une fois, chères amies. Quand vous recevrez cette lettre, je ne serai plus". 4) Françoise, supérieure générale de la Congrégration de Picpus de 1829 à 1843, légua à sa communauté le château de la Mothe.

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