lundi 26 janvier 2015

IGONIN de Ribagnac

§ Ier. branche de Ribagnac
1. — IGONIN (Louis), avait épousé Anne de la Chastre, et était mort avant le 15 avril 1588, date du contrat de mariage de son fils, qui était : 1) Jean, qui suit.
2. — IGONIN (Jean), sieur de Montaurant (Nantiat, Haute-Vienne), épousa, par contrat du 15 avril 1588, devant Gay, passé au château de Boisse, Françoise Faucon, qui eut 6000 livres de dot, assignée sur le lieu de Montaurant et renonça à ses autres droits. De leur union, naquirent : 1) François, écuyer, seigneur de Montaurant et de la Gorce, qui épousa, par contrat du 26 juillet 1631, devant Allafont, notaire à Ambazac, Marguerite Mazeau, fille de Martial, juge de Montcour, Razès, etc. et d'Anne de Fenieux. Le même jour, Jean Igonin, son frère, épousait Anne Mazeau, soeur de Marguerite. François, comme aîné, eut la moitié des biens de son père et Jean 16.000 livres. Si l'und 'eux mourait sans enfant, le survivant lui succéderait, à charge de payer à 600 livres à Jeanne Igonin et 200 à Anne Igonin, leurs soeurs. Le 19 août 1655, une sentence fut rendue à Bellac entre les deux frères, entérinant une transaction du 12 août 1644, par laquelle Jean donnait quittance des 16.000 livres promises par con contrat de mariage, et François lui cédait 10.000 livres pour lui et sa femme, renonçant à la succession d'Anne de Fenieux, sa belle-mère. François aurait été maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, le 26 novembre 1667, mais d'Hozier a écrit « faux » en tête de cette pièce. De cette union, il eut a) Anne, qui épousa François de la Couture-Renon, écuyer, seigneur de Mousac, veuf de Catherine de Chouppes. Il pourrait avoir épouser en secondes noces, d'après Beauchet-Filleau, Marie de Montbel, fille de Jean, seigneur de la Tache, et de Catherine Pignonneau, avant le 15 novembre 1665, date à laquelle celle-ci passait un accord entre son fils aîné et François Igonin, seigneur de la Gorce, son beau-père. 2) Jean, qui suit. 3) Jeanne, qui épousa, par contrat du 8 août 1637, devant Rouxéras, notaire à Montaurant, Robert du Pin, écuyer, seigneur de Chabannes et du Chastenet, et de feue Jacquette Prinsault. Elle mourut avant le 25 janvier 1661, date du contrat de mariage de son fils. 4) et Anne, citée avec sa soeur dans le contrat de mariage de ses frères.
3. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Ribagnac (Saint-Martin-Terressus, Haute-Vienne), épousa, le même jour que son frère François, le 26 juillet 1631, Anne Mazeau, soeur de sa belle-soeur. Elle devait recevoir 10.000 livres de dot, ce qui explique la transaction de 1644 et la sentence de 1655, citées à l'article de François. Par son testament du 12 mai 1839, son frère l'institua héritière de tous ses viens, mais à charge de payer ses dettes. Cette succession étant plus onéreuse que profitable, elle obtint, le 15 juillet 1643, des lettres du roi lui permettant d'y renoncer. Anne Mazeau mourut le 24 mai 1652 à Limoges, où elle était allée gagner le jubilé universel, avec la procession de la paroisse d'Ambazacqui était au nombre de 1200 personnes. De leur union, ils eurent au moins : 1) François, qui suit. 2) Anne, baptisée le 3 février 1640 à Ambazac.
François
Igonin,
Ecr Sgr de
Ribagnat
4. — IGONIN (François), écuyer, seigneur de Ribagnac et d'Auriac, baptisé le 2 juillet 1650, obtint le 17 novembre 1674, un certificat du sénéchal de la marche attestant qu'il avait servi le roi en Allemagne dans l'armée de Lorraine et le servait encore. Il épousa, le 26 septembre 1678, par contrat devant Chavepeyre, notaire à Limoges, Anne Voureil, à laquelle il donnait 100 livres de douaire avec habitation dans le château de Ribagnac. Il fut inhumé le 26 décembre 1721 à Ambazac, ayant eu : 1) Balthazard, qui suit. 2) Marthe, qui fut probablement celle qui épousa, le 13 novembre 1673, Sylvain du Breuil. 3) et Marie, dite Marion, celles-ci étant nommées le 25 mai 1684 dans le testament de leur père qui leur donnait à chacune 3.000 livres lorsqu'elles se serait mariées ou faites religieuses.
En secondes noces, il épousa Marie Dupeyrat, soeur du Théologal de Saint-Martial de Limoges, fille de Jacques, baron de Thouron, qui mourut le 4 octobre 1701, à l'âge de 50 ans. En décembre 1685, il obtint des lettres de rémission pour un homicide involontaire, causé avec plusieurs autres personnes, en étant de légitime défense. Ils furent cependant condamnés à payer à 750 livres aux héritiers du mort, le 5 avril 1686. Il fit enregistrer ses armes à Guéret (généralité de Moulins), le 12 juillet 1699, portant "d'azur à la montagne d'argent, à deux lions affrontés rampant sur cette montagne, au chef d'argent chargé d'une croix ancrée d'or". Il mourut le 26 décembre 1721, et fut inhumé à Ambazac.
5. — IGONIN (Balthazard), écuyer, seigneur de Ribagnac et d'Auriat, né le 28 mai 1683, épousa, le 21juin 1713, Marie-Henriette Le Breton, en présence de Jean Igonin, chevalier, seigneur de Montorant, de Mathurin de Savignac, seigneur de Vaux, et de Marthe Igonin de la Jarye, son épouse, ses cousins. Il passa un bail le 15 février 1732 et mourut le 16 décembre 1744, à l'âge de 62 ans, sa femme étant décédée en 1724 à Limoges, dont il avait eu : 1) François, qui suit. 2) Henri, né le 25 décembre 1715, eut pour marraine Isabelle Igonin du Châtenet. Il épousa, par contrat du 9 avril 1770, Élisabeth Mosnier, fille de feu Jacques, seigneur de Moulin Batie, et d'Henriette de Ribereys, demeurant audit lieu, paroisse de Bussière-Galand (Haute-Vienne). Il mourut ancien militaire à la Besne, le 2 octobre 1776, et fut inhumé le lendemain à Ambazac, très pauvre et n'ayant que sa pension pour vivre. 3) Marthe, qui épousa François Gentil, écuyer, seigneur de Lavau, gendarme de la garde du roi, par contrat passé devant Augendre, notaire à Issoudun, le 2 mars 1788. 4) une fille carmélite à Paris.
6. — IGONIN (François), écuyer, seigneur de Ribagnac, épousa, le 1er avril 1739, devant Maige et Pellegrain, notaires à Bussière-Poitevine, Marie-Anne Ferré, fille de feu Jacques, sieur de la Sermonnière, et d'Anne de Masvallier, demeurant aux Péruges, paroisse de Mouterre-sur-Blourde. Son père lui abandonna ses biens, se réservant 500 livres et la jouissance d'Auriat, à sa charge de payer à Henri, son fils puîné, et à Marthe, sa fille, 4.000 livres chacun lorsqu'ils se seraient mariés. Anne Ferré mourut le 17 décembre 1744 et fut inhumée le lendeman à Ambazac. De leur union, ils eurent : 1) Balthazard, qui fut prêtre.
Veuf, il se remariait, le 17 janvier 1746, à Anne Phelip de Saint-Viance, fille de feu Charles, chevalier, seigneur de Saleyrac, et de Louise de Bridiers, qui lui donna : 2) Marthe Anne, née le 28 novembre 1746, qui eut pour parrain son oncle Henri Igonin, alors maréchal des logies au régiment de Fienne, qui épousa, en janvier 1772, André de Villedon. 3) Anne, née le 7 mars 1749 et baptisée le 12 suivant à Saint-Martin-Terresus, qui eut pour marraine sa tante Marthe Igonin. Elle entra comme élève à l'école de Saint-Cyr le 6 mars 1761 et en sortit le 20 février 1769.
§ II. branche de Montaurant (sans jonction)
1. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Montaurant, épousa, par contrat du 20 novembre 1713, devant Pellegrain et Beau, notaires en Basse-Marche, Marie de Verinaud, dont il eut ; 1) Jean, qui suit. 2) Élisabeth, qui, le 8 janvier 1738, sous l'autorité de Pierre Igonin, écuyer, seigneur de Mombert, capitaine d'Invalides, vendait les droits résultant du contrat de mariage de ses parents, devant Patharin, notaire à l'Isle-Jourdain.
2. — IGONIN (Jean), écuyer, seigneur de Montaurant, et y demeurant, cédait, le 29 janvier 1738, la somme de 500 livres faisant partie de la dot de sa mère. Le 12 février suivant, il faisait faire l'inventaire des meubles de la succession de Marguerite de la Couture-Renon, veuve de Gaspard de Vérinaud, écuyer, seigneur de la Borgesse.
IGONIN de Montaurant (Charles), écuyer, capitaine au corps royal des Invalides, épousa Marie-Hyacinthe Picot, dont il eut : 1) Anne Marguerite Thérèse, née vers 1720 à Saint-Malo, qui fit profession au couvent de Sainte-Claire de Nantes, le 21 septembre 1740. Elle y mourut le 21 février 1784 et fut inhumée dans le cloître. 2) Michel Sébastien, écuyer, officier des réseaux de la compagnie des Indes, qui était originaire de Saint-Géran de Belle-Île-en-Mer (commune actuelle du Palais), et habitait Saint-Louis de Lorient lorsqu'il épousa, le 5 décembre 1768 à Saint-Julien de Quimper, Bonnaventure Jacquette Gabrielle Le Dall, fille de Jean Charles, sieur de Klon, conseiller eu roi et doyen des conseillers au siège présidial de ladite ville, et de Marie Bonnaventure Therezien, dont il eut : a) Marie Charlotte Anne Bonnaventure, baptisée le 21 octobre 1769 à Saint-Julien de Quimper. b) Marie Yvonne Michelle, baptisée le 23 juin 1771 à Saint-Julien de Quimper.
Sources : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, 2nde édition, 5e tome, p. 116 & 117. — Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, par l'abbé Joseph Nadaud, tome 2, 1863-1872, p. 439.

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